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York appelle sa cathédrale « Minster » (un mot tiré du mot anglo-saxon pour monastère). C'est la plus grande cathédrale gothique de l'Europe septentrionale et son architecture démontre clairement le chemin parcouru par le gothique anglais à partir du primitif jusqu'au perpendiculaire. C'est le siège de l'Archevêque d'York (le deuxième plus important poste de l'Église d'Angleterre) et la cathédrale pour le diocèse d'York. Son titre officiel est « Cathédrale et Église métropolitaine Saint Peter», de York.
La ville romaine d'Eboracum est fondée, en l'an 71, sur le site actuel de la ville d'York. En 306, Constantin le Grand est proclamé Empereur à York et en 312, il publie l'Édit de Milan qui accorde la tolérance pour l'Église chrétienne. Eborius est nommé comme premier évêque d'York en 314.
En 625, l'évêque Paulinus accompagne la princesse chrétienne Ethelburga, de Kent, lorsqu'elle vient au nord dans le but d'épouser Edwin, de Northumbria. Convaincu de se convertir au Christianisme, Edwin est baptisé avec sa famille et ses domestiques par Paulinus le dimanche de Pâques. Selon l'historien Bede, le baptême est conféré dans une petite église de bois, construite à la hâte pour l'occasion.
Les étapes menant vers la construction d'un édifice plus substantiel commencent vers 630. Une structure en pierre, qui entoure la structure de bois existante, est terminée vers 633 par Oswald et est dédiée à saint Pierre. Tôt, l'église se délabre et tombe en ruine et, lorsque saint Wilfrid est nommé au siège d'York en 670, celui-ci consacre ses efforts pour réparer et renouveler la structure. En 732, Egbert, le frère du roi de Northumbria, est consacré comme premier archevêque d'York. Il est responsable du développement de l'école et la bibliothèque qui deviennent l'un des plus importants de l'Europe septentrionale.
En 741, l'église est détruite dans un incendie. Elle est reconstruite en une structure encore plus impressionnante contenant trente autels. Alors que la région environnante passe aux mains de nombreux envahisseurs (Danois, Saxons, Scandinaves et Anglais), l'église n'est pas touchée. Son histoire devient alors obscure jusqu'au XXe siècle. Il y a eu une série d'archevêques bénédictins, incluant Saint Oswald, Wulfstan, et Ealdred lequel s'est rendu à Westminster pour couronner William Ier sur le jour de Noël 1066. Ealdred meurt dans 1069 et est enterré dans l'église.
La cathédrale est endommagée, en 1069, lors des conflits entre les partisans de Willam Ier et les Danois et Saxons. Nommé par William Ier, Thomas de Bayeux, le premier archevêque normand, commence la restauration et la retoiture de l'église et reconstruit le réfectoire et le dortoir. Les Danois détruisent l'église en 1075, mais Thomas de Bayeux commence à construire une nouvelle cathédrale sur le site actuel. La construction dure de 1080 à 1100. Construit dans le style normand, l'édifice mesure 105,2 mètres (365 pieds) de long avec une nef de 13,7 mètres (45 pieds) de large sans allées latérales et possède des lignes blanches et rouges. L'extrémité Est est endommagée par le feu dans 1137, mais elle est rapidement réparée.
William Fitzherbert est nommé, de façon controversée, archevêque dans 1141. Il est élu par une majorité au Chapitre, mais son élection est contestée par quelques chanoines. Il n'est consacré qu'en1143. Il est déposé en 1147 et remplacé par Henry Murdac, Abbé du monastère de Fountains. Lorsque Murdac meurt en 1153, William Fitzherbert est réintégré, mais il décède un an plus tard le 8 juin.
En 1154, l'archevêque Roger décrète la reconstruction du chœur. Construit dans le style normand, le nouveau chœur et la crypte sont terminés en 1175.
Le style gothique arrive dans les cathédrales dans le milieu du XIIe siècle. Walter de Gray, nommé archevêque en 1215, ordonne la construction d'une nouvelle cathédrale dans le style gothique qui puisse être comparable à Canterbury; la construction débute en 1220. Les transepts Nord et Sud sont les premières nouvelles structures à être érigés; celui du Sud est terminé en 1244 alors que celui du Nord est terminé en 1253. Tous les deux sont construits dans le style gothique primitif anglais, mais ils possèdent des murs qui sont nettement différents. Le transept Nord est aussi réputé pour les "Cinq sœurs"; cinq gracieuses fenêtres à lancettes surmontées de cinq plus petites lancettes en pignon, chacune mesure 16,2 mètres (53 pieds) de haut et est vitrée avec du verre gris (grisaille) au lieu de contenir des scènes historiques ou des motifs symboliques comme c'est la coutume dans les vitraux médiévaux. Une tour centrale de 91,4 mètres (300 pieds) de haut est aussi construite, avec une flèche en bois.
La construction de la salle du Chapitre débute au cours des années 1260 et est terminée avant 1296. La large nef est construite entre 1291 et 1350 sur les fondations normandes. C'est la plus grande nef gothique en Angleterre et possède une voûte en bois (peint de façon à imiter la pierre) alors que la voûte des allées est en pierre. En 1320, la décision est prise de démolir les tours de la façade Ouest en faveur d'un nouveau design. La grande fenêtre Ouest est terminée en 1338 et est vitrée l'année suivante. Le toit extérieur est terminé au cours des années 1330, mais la voûte ne sera complétée que vers 1360, car, à l'origine, elle devait être construite en pierre, mais une voûte de bois est installée quand, en 1345, une épidémie de peste noire affecte la main-d'œuvre et ralentit le travail. Après une longue pause, l'extrémité Est est construite entre 1361 et 1405 dans le style gothique perpendiculaire. Malgré le changement de style, évident dans les détails comme les nervures et les chapitaux, la partie Est conserve le style de la nef. Le travail est exécuté en deux phases. D'abord la chapelle de la Vierge dans les quatre premières travées dont les murs de côté sont construits rapidement entre 1361 et 1375. Après une pause de deux décennies, la partie occidentale - le chœur et le presbytère - est reconstruite entre 1395 et 1405.
La construction se déplace alors à la partie Est et aux chapelles alors que la dernière structure normande, le chœur, est démolie au cours des années 1390. Le travail se termine en 1420. La grande fenêtre de l'Ouest, qui mesure 22,6 mètres (74 pieds) de haut sur 9,8 mètres (32 pieds) de large, est érigée entre 1405 et 1408 et est vitrée par John Thornton, de Coventry. Il s'agit de la plus grande étendue de verre médiéval au monde. En 1407, la tour centrale s'effondre; les piliers sont alors renforcés et une nouvelle tour peu décorée, de 19,8 mètres carrés (65 pieds carrés), la plus grande en Angleterre, est construite entre 1420 et 1465 dans le style perpendiculaire par John Skirraw. Les tours occidentales sont ajoutées entre 1433 et 1474 par John of Birmingham. Le jubé de bois du chœur, exécuté par le sculpteur William Hyndeley et véritable chef-d'œuvre d'architecture médiévale, est achevé en 1460 et est décoré avec les statues de 15 rois d'Angleterre allant de William Ier à Henry VI. Le chapitre de la cathédrale considère que le projet est complet et la consécration est célébrée le 3 juillet 1472.
En 1534, l'acte de Suprématie déclare Henry VIII comme chef de l'Église d'Angleterre, provoquant ainsi la rupture avec Rome. Il mène à la nomination du premier archevêque protestant, le pillage d'une grande partie des trésors de la cathédrale et la perte d'une grande partie des terrains appartenant à la cathédrale. Avec la restauration de catholicisme romain sous la reine Mary, en 1554, l'archevêque Holgate est écarté en raison du fait qu'il a pris épouse. Quand Elizabeth I devient reine, il y a rupture finale avec Rome et un effort concerté est mis de l'avant afin d'enlever toutes les traces de catholicisme dans la cathédrale; plusieurs tombeaux, fenêtres et autels sont détruits. Pendant la Guerre civile anglaise, la ville est assiégée et sa capitulation ultérieure aux forces de Cromwell et aux forces royalistes en 1644 après la bataille de Marston Moor, résulte en l'abolition du Doyen et du Chapitre. La cathédrale devient l'une de quatre églises de la ville d'York à prêcher sous le système puritain. Le bâtiment est épargné de tout dommage en raison de l'influence de Thomas Fairfax, le général de Cromwell, qui était natif du Yorkshire. Au moment où l'Église d'Angleterre est restaurée en 1660, le Doyen et le Chapitre sont aussi restaurés.
Après le relâchement de la tension religieuse, il y a du travail pour restaurer la cathédrale. De 1731 à 1738, le plancher au complet est refait, dans le style palladien néoclassique, en marbre à motifs selon les plans conçus par Lord Burlington et William Kent. En 1751, les pinacles de la tour nord-ouest sont abattus et tout le toit de la partie Ouest de la nef est refait. En 1753, le feu détruit le toit du côté Ouest du transept Sud alors que des opérations de recuivrage sont en cours. De 1753 à 1795, des travaux de mises à jour sont exécutés sur les vitraux par William Peckitt.
Des travaux importants de restauration sont exécutés à partir de 1802. Toutefois, le 2 février 1829, un incendie volontaire par le non-conformiste Jonathan Martin inflige de lourds dommages au chœur ainsi qu'à la partie orientale de l'édifice. Les travaux de restauration sont terminés en 1832. Une chandelle laissée allumée dans la tour par un horloger provoque un incendie accidentel en 1840, lequel détruit le clocher dans la tour de Sud-Ouest et la voûte laissant la nef, la tour Sud-Ouest et l'allée sud noircies et à ciel ouvert. Les réparations sont terminées en 1844 pendant qu'un nouveau carillon est installé. La tour du sud-ouest contient 14 cloches suspendues pour la sonnerie de changement et 11 cloches carillonnantes qui sont activées à partir d'un clavier sis dans la chambre de sonnerie alors que la tour nord-ouest contient six cloches d'horloge qui sonnent les quarts de l'heure et la cloche « Great Peter », de dix tonnes, qui sonne le mi bémol toutes les heures. Lentement, la cathédrale s'enfonce dans les dettes et, dans les années 1850, les services sont suspendus, mais à partir de 1858, Augustus Duncome travaille avec succès pour faire revivre la cathédrale.
En 1937, un nouveau maître-autel est conçu par Tapper en mémoire du deuxième Vicomte Halifax qui est décédé en 1934. En 1955, une horloge astronomique est inaugurée en tant que mémorial aux 18 000 hommes des Forces aériennes alliées qui ont perdu leurs vies lors de raids émanant des bases du nord-est de l'Angleterre durant la Deuxième Guerre mondiale.
Au cours du XXe siècle, de nouveaux travaux concertés de préservation sont effectués, surtout après un rapport préparé en 1967 par Bernard Feilden qui révèle que le bâtiment, et en particulier la tour centrale, risque l'effondrement. Une somme de £2,000,000 est amasée et dépensée jusqu'en 1972 pour renforcer et fortifier les fondations de bâtiment et le toit à temps pour le 500e anniversaire de la consécration de la cathédrale. Lors des excavations, des vestiges du coin nord du Roman Principia sont trouvés sous le transept Sud. Un incendie causé par la foudre, le 9 juillet 1984, détruit le toit et la voûte du transept Sud tout en endommageant la rosace. Le travail de restauration est terminé en 1988 au coût d'environ £2.5 millions. La grande rosace Ouest est restaurée en 1990 alors que depuis 2001, des travaux de restauration sont en cours dans la salle du Chapitre. En 2006, des travaux de rénovation débutent sur la façade orientale, incluant la grande rosace, à un coût estimé de £23 millions.
La cathédrale, en forme de croix latine, possède une salle de Chapitre de forme octogonale attachée au transept Nord, une tour centrale, et deux tours à sa façade occidentale. L'édifice mesure 159,7 mètres (524 pieds) de long sur 75,9 mètres (249 pieds) de large. La hauteur, du plancher à la voûte, est de 27,4 mètres (90 pieds) alors que la hauteur dans le chœur est de 31,1 mètres (101,7 pieds) n'étant surpassés, en hauteur, en Angleterre, que par le chœur de l'Abbaye de Westminster. Les deux tours occidentales mesurent 56 mètres (184 pieds) de hauteur alors que la hauteur de la tour centrale est de 71,2 mètres (234 pieds). Les 128 verrières, dont certaines remontent au XIIe siècle, contiennent environ 2 millions de pièces individuelles de verre. La plupart de ces verrières ont été démontées puis remontées lors des deux guerres mondiales. La pierre utilisée pour l'édifice est du calcaire magnésien, une roche de couleur crème extraite de la région de Tadcaster.
Les orgues
L'orgue principal
C'est un fait curieux que la première mention connue de la présence d'un orgue dans la cathédrale est en connexion avec sa désaffectation. Il semble qu'en 1147, la consécration d'Henry Mordac, Abbé du monastère de Fountains, en tant qu'archevêque ne plut pas aux citoyens qui, soutenus par le roi Stephen, auraient préféré William the Treasurer. Pour leur obstination à refuser de recevoir Henry, la ville est placée sous interdit et les orgues deviennent silencieuses. L'opposition s'apaise lorsque le pape consent à reconnaître Eustace, fils de Stephen, l'héritier au trône anglais.
Presque deux siècles plus tard, le 24 janvier 1338, un contrat pour un nouvel orgue est signé à un facteur nommé Adam, de Darlington, un des pionniers parmi les artisans anglais dont les noms nous sont parvenus. Il reçoit, du Chapitre, la somme de 11 marks (équivalent à £300) pour son travail en plus du plomb et des divers matériaux requis pour le travail. Vers 1399, plusieurs orgues étaient présentes dans la cathédrale et étaient placées à différents endroits de l'édifice. Ceux-ci variaient en âge et en taille. Plusieurs étaient de petits instruments portatifs (positifs), mais il y avait au moins un grand orgue, sans doute placé dans le chœur, possiblement sur une tribune ou sur le plancher. Les archives dénotent des paiements effectués, de 1404 à 1536, pour la construction de nouveaux soufflets, ainsi que des travaux de réparation et de restauration et ce, à différents facteurs tels John Rose, un frère Dominicain, Richard Gaunte, Richard Sowerby, Richard Glover et John Hewe. Les mêmes archives semblent avoir disparu, car plus aucune information n'est disponible jusqu'en 1632.
En 1831, le Doyen et les résidents envoient une pétition au roi afin d'obtenir la permission d'utiliser une portion de l'amende de £1000 imposée par la cour à Edward Pater of Thoralby, pour construire un orgue. La requête est acceptée et, le 21 mars 1632, le Doyen et le Chapitre s'entendent avec Robert Dallam, de Londres, pour la construction d’un grand orgue pour la somme de £297. L'entente prévoit un instrument de 2 claviers de 51 notes (9 jeux au Great et 5 jeux au Choir). Un contrat différent est signé pour la construction du buffet. Celui-ci sera construit par Christopher Richardson, ouvrier de Durham, à qui l'on paie 20s par semaine pendant un an. L'orgue, terminé le 24 juin 1634, n'est pas installé sur le jubé du chœur, selon les vœux de Charles Ier, afin de ne pas gêner la vue de la grande verrière à partir de la nef, mais du côté nord du chœur, presque en face du trône de l'archevêque. Il sera déplacé sur le jubé en 1688, une position qui sera maintenue jusqu'à nos jours.
L'orgue de York est parmi ceux qui ont échappé à la destruction pendant la Guerre civile et, lors de la Restauration, il est un des premiers à être remis en usage. Il est probable que la tâche de réparer l'orgue et le de le remettre en marche fut confiée à William Preston. Très peu d'informations nous sont parvenues concernant cet instrument au cours des cent cinquante ans qui suivront.
En 1803, l'orgue est rénové et agrandi par les facteurs Green & Blyth, d'Isleworth. Lorsqu'inauguré le 10 juillet 1803, l'instrument possédait 27 jeux/36 rangs sur trois claviers manuels et pédale. En 1823, résultant d'une promesse faite des années auparavant par le Doyen Markham au Dr. Camidge, l'organiste de la cathédrale, que l'orgue serait révisé aussitôt que les finances le permettraient, l'instrument est à nouveau agrandi par le facteur Ward, d'York : après quoi, on prétend qu'il était le "le plus grand instrument et aussi le plus complet en Grande-Bretagne". Il possède 41 jeux/52 rangs, pour un total de 3,254 pipes, sur trois claviers manuels (Great et Choir: 60 notes, Swell : 49 notes, Pédale : 19 notes) avec six accouplements. Cet instrument n'a duré que six ans puisqu'il a été détruit lors d'un incendie survenu dans la nuit du 2 février 1829 alors qu'un maniaque religieux, Jonathan Martin, qui s'était caché dans l'église après l'office du soir, a mis le feu au chœur, détruisant complètement l'orgue et les stalles tout en causant des dommages considérables au reste de cette partie de l'édifice.
Le nouvel orgue, commandé en 1831, est construit par Elliott & Hill. Il est terminé en 1835 bien que certaines parties ont été utilisées en mai 1832. La construction de cet instrument connaît des problèmes dès le début. Ni William Hill ni le Dr. Matthew Camidge ne possède une quelconque expérience dans la construction d'un aussi grand instrument que celui qui est proposé. Camidge a spécifié une certaine quantité de jeux de mutation, mais, par la suite, il change d'idée et ordonne que la plupart de ceux-ci soient enlevés et remplacés par les des jeux de principaux de 2' et de 1'. Les autorités de cathédrale appuient ses demandes et ordonnent qu'elles soient exécutées. À l'origine, l'orgue doit être placé en retrait, hors de la vue, maintenant il doit être installé sur le jubé du chœur. Ensuite le Swell est trop haut, il doit être descendu et reconstruit en retranchant cinq pieds, pour être remplacé à son ancienne position. Le tout se solde par des retards et des frais inutiles : le coût est passé de £2500 (estimé original) à £7000. Une poursuite judiciaire s'ensuit et se termine dans un verdict en faveur du facteur à qui on accorde £4000. Une caractéristique intéressante de cet instrument est la présence d'un pédalier rayonnant, ce qui constitue peut-être une première utilisation, et l'introduction de jeux de 32 pieds, aussi une première en Angleterre. Le buffet, conçu par M. Smirke, est construit au coût de £750. Lorsque terminé, l'instrument possède 60 jeux/88 rangs répartis sur quatre claviers manuels (61 notes chacun) et la pédale (25 notes).
Dès les premières utilisations, tous conviennent de son inefficacité. Il a été décrit comme étant un pur gaspillage vu la duplication de plusieurs jeux de 16, 8 et 4 pieds. Immédiatement, des actions sont prises pour améliorer la situation : interventions de la part du facteur Ward, de York en 1837 et celle par Forster & Andrews en 1850, mais, comme toutes s'enlignent dans la même fausse direction, le résultat est extrêmement décevant pour tous. De nouveaux jeux d'anches, dont le Posaune Tuba Mirabilis, sont ajoutés par Hill en 1844-5 au coût de £200.
La nomination du Dr. Edwin Monk pour succéder au Dr. Camidge en 1859 mène, en 1863, à une reconstruction entière de l'orgue sur des bases plus solides et plus efficaces, tout en utilisant le buffet existant, par Hill au coût estimé à £1115. La taille de la tuyauterie est réduite à des dimensions raisonnables; les pressions de vent sont révisées; les tubas, enlevés du Swell, sont placés en chamade projetant vers l'ouest et tous les jeux conservés sont entièrement réharmonisés. Une traction pneumatique est installée au Great, au Swell et à la Pédale, de même qu'au tirage des jeux et aux pédales de composition. Lorsque terminé, l'instrument possède 69 jeux/85 rangs répartis sur quatre claviers manuels (56 notes) et pédale (30 notes) avec 8 pédales de composition et 7 accouplements. Un nettoyage et des réparations sont exécutés par Hill en 1875.
À partir de 1863, l'orgue fournit de fidèles services pendant presque 40 ans, mais à la longue, une autre rénovation devient nécessaire en 1901. La traction étant devenue complètement usée, et la décision est prise de rénover complètement l'orgue en ne conservant que le buffet et le meilleur de la vieille tuyauterie. Une nouvelle soufflerie est installée de même que de nouveaux soufflets et de porte-vents, le tout alimenté par quatre moteurs hydrauliques. L'aspect visuel du buffet est amélioré par le fait d'abaisser la boîte du Swell de façon à ce qu'elle ne soit pas visible du dessous. Un autre changement est le déménagement de la console vers le côté sud de façon à permettre à l'organiste d’accompagner les offices qu'ils se tiennent dans le chœur ou dans la nef. Ces travaux ont été exécutés par J. W. Walker & Sons et ont été terminés au début de 1903 sous la supervision de Thomas Tertius Noble. L'inauguration eut lieu le 15 avril suivant. Lorsqu'achevé, l'instrument compte 70 jeux/79 rangs répartis sur quatre claviers manuels (58 notes) et pédale (30 notes) avec 31 boutons de combinaison et 13 accouplements.
Une reconstruction partielle est exécutée par Harrison & Harrison en 1917 sous la supervision de Sir Edward Bairstow. Les jeux du Swell, du Choir et du Solo sont réharmonisés alors que le nouveau Tuba Mirabilis, sur 25" de vent, est ajouté afin d'améliorer la présence sonore de l'orgue dans la nef. Cette présence est encore renforcée lors d'une subséquente reconstruction exécutée en 1928-30. Une presque toute nouvelle division du Great est alors élaborée avec l'ajout de 4 nouveaux jeux et de 9 rangs de Mixture alors que la pression de vent des jeux de Posaune 8' et de Clairon 4' est levée à 12" et réharmonisés en trombas; les autres jeux d'anches sont réharmonisés et tous les jeux de fonds voient leur taille révisée et sont réharmonisés. La vieille soufflerie est mise au rancart et remplacée par des moteurs électriques. En 1931, les facteurs Harrison & Harrison fournissent une nouvelle console et un nouveau mécanisme électropneumatique. Les divisions de Pédale et de Solo sont remodelées. Lorsqu'achevé, l'instrument possède 73 jeux/86 rangs répartis sur quatre claviers manuels (58 notes) et pédale (30 notes) avec 33 boutons de combinaison et 16 accouplements.
En 1960, l'instrument est reconstruit par les facteurs J.W. Walker & Sons, de Londres, sous la direction du Dr. Francis Jackson. Lorsque terminé, l'instrument possède 78 jeux/93 rangs répartis sur quatre claviers manuels (58 notes) et pédale (30 notes) avec 16 accouplements. L'instrument est nettoyé par la même firme en 1982. Le feu de 1984 affecte l'orgue, mais pas de façon irréparable. Les dommages ne font qu'accélérer l'échéancier en vue d'une restauration importante. Les travaux, élaborés par John Scott Whiteley et Philip Moore, sont réalisés par Geoffrey Coffin. Tous sont d'accord que la structure sonore ne doit pas être modifiée de façon drastique. Quelques modifications sont apportées aux pressions de vent, quelques réaménagements sont apportés au niveau des mixtures, et un agrandissement considérable au niveau de la pédale. En résultat, l'instrument sonne encore de la façon qu'il était lors de la reconstruction de 1961, mais avec une meilleure clarté et un meilleur équilibre entre les divisions.
En 1993, la firme Principal Pipe Organs, d'York, restaure l'instrument tout en y effectuant des ajouts. Les sommiers sont enlevés et sont équipés de nouveaux registres et sceaux produits par la firme Schmidt, les tractions sont recuirées et restaurées, un nouveau sommier à registres est installé pour 12 jeux de la pédale, pendant qu'un nouveau sommier est installé pour les anches du Great. Des jeux sont ajoutés pendant que d'autres sont remplacés; au Great : le Cornet V posté et la Cymbel sont ajoutés et les mixtures existantes sont révisées, le Tertian est remplacé par une Sesquialtera; au Choir : le Flageolet est remplacé par un Fifteenth, la Cymbel est remplacée avec une Mixture; au Solo : une octave aiguë supplémentaire est ajoutée au Basson, la Viol Celeste (originalement construit par Harrison pour le Royal Festival Hall) et la Bombarde sont ajoutées. Le buffet et la tuyauterie de façade sont restaurés alors que la console de nef est équipée d'un combinateur électronique Taylor avec séquenceur et système de carte de mémoire. L'instrument possède maintenant 84 jeux/106 rangs répartis sur quatre claviers manuels (58 notes) et pédale (30 notes).
L'orgue de nef
De 1863 à 1903, il y avait un puissant instrument de trois claviers manuels (33 jeux/39 rangs, claviers manuels de 58 notes, pédalier rayonnant et concave de 30 notes, 6 accouplements, 4 pédales de composition) placé dans le troisième arc de l'allée nord de la nef. L'instrument, conçu et construit par Hill & Son, au coût de £1000, avait pour but but de soutenir de grands ensembles de chanteurs placés dans cette partie de la cathédrale. Lorsque l'orgue du jubé du chœur est reconstruit et que la console est déplacée de façon à ce que l'organiste puisse accompagner des services à partir de la nef, l'orgue de la nef n'était plus requis.
Une photo datant d'avant 1903 montre cet orgue avec une rangée de tuyaux de 4' pipes placée devant la rangée de tuyaux du diapason. La console, inversée à la Cavaillé-Coll, possédait des tirants de jeux de différentes formes et de différentes couleurs pour de différentes divisions de même que des accouplements à l'unisson, ainsi que des accouplements à l'octave supérieure et inférieure entre le Swell et le Great avec peut-être une machine Barker.
L'orgue a été vendu à l'église Saint-Thomas, de Radcliffe (Manchester) où il a été inauguré le 29 juin 1904.
L'orgue de transept
En 2002, la firme Principal Pipe Organs, d'York, construit un nouvel instrument de 16 jeux/19 rangs répartis sur deux claviers manuels (56 notes) et une pédale 30 notes). Il est placé sur le côté nord du transept nord, mais c'est amovible. L'instrument est entièrement contenu dans le buffet qui possède, de chaque côté, 6 tuyaux de bourdon peints de couleur verte. Le buffet est peint de couleur blanche avec des panneaux verts. Des tuyaux de métal sont en montre au-dessus de la console attachée.
L'orgue positif
En 1992, la firme Principal Pipe Organs, d'York, construit un orgue positif de quatre jeux dans un buffet de chêne. Le buffet de type "boîte" possède, en façade, des tuyaux de métal poli et une grille. Il se déplace sur des roulettes.
York calls its cathedral the Minster (a word derived from the Anglo-Saxon word for monastery). It is the largest Gothic cathedral in northern Europe and clearly charts the development of English Gothic architecture from Early English through to the Perpendicular Period. It is the seat of the Archbishop of York (the second-highest office of the Church of England), and cathedral for the Diocese of York. Its formal title is "Cathedral and Metropolitan Church of St Peter", in York.
The Roman city of Eboracum is founded, in year 71, on the site of the present York. In 306, Constantine the Great is proclaimed Emperor in York and by 312, he issues the Edict of Milan granting toleration for the Christian Church. Eborius is appointed York's first bishop in 314.
In 625, Bishop Paulinus accompanies the Christian princess Ethelburga, of Kent, when she comes north to marry Edwin of Northumbria. Convinced to convert to Christianity, Edwin is baptized by Paulinus on Easter Sunday, together with his family and servants. According to historian Bede, the baptism takes place in a small wooden church, built hurriedly for the purpose.
Moves toward a more substantial building begins in the 630s. A stone structure, surrounding the existing wooden structure, is completed in 633 by Oswald and is dedicated to Saint Peter. The church soon falls into disrepair and is dilapidated by 670 when Saint Wilfrid ascends to the see of York; he puts in place efforts to repair and renew the structure. In 732, Egbert, brother of the King of Northumbria, is consecrated as the first Archbishop of York. He is responsible for expanding the School and Library which are some of the most substantial in northern Europe.
In 741, the church is destroyed in a fire. It is rebuilt as a more impressive structure, containing thirty altars. The church and the entire area then passes through the hands of numerous invaders (Danes, Saxons, Norse, and English), who leave the church alone. Its history is obscure until the 10th century. There is a series of Benedictine archbishops, including Saint Oswald, Wulfstan, and Ealdred, who traveled to Westminster to crown William I on Christmas Day 1066. Ealdred dies in 1069 and is buried in the church.
The Minster is damaged, in 1069, during conflicts between followers of William I and the Danes and Saxons. Appointed by William I, Thomas of Bayeux, the first Norman archbishop, starts the restoration and re-roofing of the church and rebuilds the refectory and dormitory. The Danes destroy the church in 1075, but Thomas of Bayeux starts to build a new cathedral on the present site. Construction lasts from 1080 to 1100. Built in the Norman style, it is 365 feet (105.2 meters) long with a 45-foot (13.7-meter) wide nave without side aisles and rendered in white and red lines. The east end is damaged by fire in 1137 but is soon repaired.
William Fitzherbert is controversially made archbishop in 1141. He is elected by a majority of the Chapter but his election is disputed by some canons. He is not consecrated until 1143. He is deposed in 1147 and replaced by Henry Murdac, Abbot of Fountains. When Murdac dies in 1153, William Fitzherbert is restored but he will die on a year later on June 8.
In 1154, Archbishop Roger decrees a rebuild of the quire. Built in Norman style, the new quire and the crypt are completed by 1175.
The Gothic style in cathedrals arrives in the mid 12th century. Walter de Gray is made archbishop in 1215 and orders the construction of a Gothic structure to compare to Canterbury; building begins in 1220. The north and south transepts are the first new structures; the south one is completed in 1244 while the north one is completed in 1253. Both are built in the Early English Gothic style but have markedly different walls. The North Transept is also famous for its "Five Sisters"; five graceful lancet windows topped by five smaller gabled lancet, each 53 feet (16.2 meters) high and glazed with gray (grisaille) glass, rather than narrative scenes or symbolic motifs that are usually seen in medieval stained glass windows. A 300 feet (91.4 meters) high central tower is also completed, with a wooden spire.
The construction of the Chapter House begins in the 1260s and is completed before 1296. The wide nave is constructed between 1291 and 1350 on the Norman foundations. It is the widest Gothic nave in England and has a wooden vault (painted so as to appear like stone) and the aisles have vaulted stone vaults. In 1320, the decision is taken to demolish the West front towers in favor of a new design. The great West window is completed in 1338 and then glazed the following year. The outer roof is completed in the 1330s but the vaulting will not be finished until 1360. Originally intended to be built in stone, but instead a wooden vault is installed when, in 1345, Black Death strikes affecting the workforce and slowing work. After a long break, the East end is built between 1361 and 1405 in the Perpendicular Gothic style. Despite the change in style, noticeable in details such as the tracery and capitals, the eastern arm preserves the pattern of the nave. The work is carried out in two main stages. First comes the Lady Chapel in the eastern four bays, the side walls of which are built rapidly between 1361 and 1375. Then, there is a pause of two decades before the western part - the choir and presbytery - is rebuilt between 1395 and 1405.
Construction then moves on to the eastern arm and chapels, with the last Norman structure, the chancel, being demolished in the 1390s. Work here finishes in 1420. The 74-foot (22.6-meter) high by 32 feet (9.8 meters) wide great West window is erected between 1405 and 1408 and is glazed by John Thornton, of Coventry. It is the largest expanse of medieval stained glass in the world. In 1407, the central tower collapses; the piers are then reinforced, and a new sparsely decorated 65 feet (19.8 meters) square tower, the largest in England, is built between 1420 and 1465 in the Perpendicular style by John Skirraw. The western towers are added between 1433 and 1474 by John of Birmingham. The ribbed wooden roof quire screen, executed by sculptor William Hyndeley and truly a masterpiece of medieval architecture, is completed in 1460 and is decorated with statues of 15 kings of England from William I to Henry VI. The Chapter considers the project complete and consecration takes place on July 3, 1472.
In 1534, the Act of Supremacy declares Henry VIII as Head of the Church of England, thus causing the Breach with Rome. It led to the first Protestant archbishop, the looting of much of the cathedral's treasures, and the loss of much of the church lands. With the restoration of Roman Catholicism under Mary, in 1554, Archbishop Holgate is dismissed due to having a wife. When Elizabeth I become Queen, there is a final breach with Rome and there is a concerted effort to remove all traces of Catholicism from the cathedral; there was much destruction of tombs, windows, and altars. During the English Civil War, the city is besieged and its subsequent surrender to the forces of Cromwell and the Royalist forces in 1644 after the Battle of Marston Moor, results in the Abolition of the Dean and Chapter. York Minster becomes one of four preaching churches in York under the Puritan system. The building is spared damage due to the influence of Thomas Fairfax, Cromwell's general, who was a native of Yorkshire. When the Church of England is restored in 1660, both the Dean and Chapter are restored.
Following the easing of religious tensions, there is some work to restore the cathedral. From 1731 to 1738, the whole floor is relaid in patterned marble, in the neo-classical Palladian style, designed by Lord Burlington and William Kent. In 1751, pinnacles of the north-west tower are blown down and the whole of the roof at the west end of the nave is renewed. In 1753, fire destroys the roof on the west side of the South Transept during releading work. From 1753 to 1795, updating work is done on the stained glass windows by William Peckitt.
Major restoration works are carried out from 1802. However, on February 2, 1829, an arson attack by non-conformist Jonathan Martin inflicts heavy damage on the quire and the east arm. Restoration works are completed in 1832. A candle left burning in the tower by a clockmaker causes an accidental fire in 1840 destroys the belfry in the South-West Tower and the Nave roof and vaulting leaving the nave, south-west tower, and south aisle roofless, blackened shells. Repairs are completed by 1844 while a new peal of bells is installed. The south-west tower holds 14 bells hung for change ringing and 11 chiming bells which are rung from a clavier in the ringing chamber while the north-west one contains six clock bells that ring out every quarter-hour and the ten-ton Great Peter that produces an E flat hourly. Slowly, the cathedral slumps deeply into debt, and in the 1850s services are suspended, but from 1858, Augustus Duncome works successfully to revive the cathedral.
In 1937, a new High Altar is designed by Tapper in memory of 2nd Viscount Halifax who died in 1934. In 1955, an astronomical clock is dedicated as a memorial to 18,000 flying men of the Allied Air Forces who lost their lives flying from bases in the north-east during the Second World War.
During the 20th century, there is more concerted preservation work, especially following a 1967 survey, performed by Bernard Feilden, that reveals the building, in particular the central tower, is close to collapse. A sum of £2,000,000 is raised and spent by 1972 to reinforce and strengthen the building foundations and roof in time for the 500th anniversary of the consecration of the Minster. During the excavations that are carried out, remains of the north corner of the Roman Principia are found under the south transept. A fire due to a lightning strike, on July 9, 1984, destroys the roof and vaulting in the south transept while damaging the rose window. Restoration work is completed in 1988 at the cost of around £2.5 million. The great West window is restored in 1990 while since 2001, restoration works are ongoing in the Chapter House. In 2006, renovation work begins on the east front, including the great East window, at an estimated cost of £23 million.
York Minster has a cruciform plan with an octagonal chapter house attached to the north transept, a central tower and two others at the west front. The building is 524 feet (159.7 meters) long and 249 feet (75.9 meters) wide. The height from the floor to vault is over 90 feet (27.4 meters) while the height in the chancel is 102 feet (31.1 meters), surpassed in height in England only by the chancel of Westminster Abbey. The twin West towers are 184 feet (56 meters) high, and the lantern tower 234 feet (71.2 meters). There are approximately 2 million individual pieces of glass that make up the cathedral's 128 stained glass windows, some of which date back to the 12th century. Much of it was removed and pieced back together for the First and Second World Wars. The stone used for the building is magnesian limestone, a creamy-white colored rock that was quarried in nearby Tadcaster.
The Organs
The Main Organ
It is a curious fact that the earliest known mention of organs in York Minster is in connection with their disuse. It appears that in 1147, Henry Mordac, Abbot of Fountains, was consecrated Archbishop but the citizens, supported by King Stephen, wanted William the Treasurer. For their perverseness in refusing to receive Henry, their city was placed under an interdict, and the organs silenced. The opposition died down when the Pope consented to acknowledge Stephen's son Eustace, heir to the English throne.
Nearly two centuries later, on January 24, 1338, a contract for a new organ is signed with an organbuilder named Adam, from Darlington, one of the earliest amongst English craftsmen whose names have survived. He receives, from the Chapter, the sum of 11 marks (equivalent to £300) for his work along with lead, materials, and other needful things. By 1399, there would have been several organs in use in different parts of the Minster. These would be of various ages and sizes, and would include one or more small enough to be portable (positives) and also at least one great organ, which probably stood in the quire, though whether in a loft or on the floor, it is not possible to say. Church records show payments, from 1404 to 1536, for the construction of new bellows, repair and restoration works to different organbuilders like John Rose, a brother of the Order of Preaching Friars, Richard Gaunte, Richard Sowerby, Richard Glover, and John Hewe. The same church records seem to have disappeared for there is no further information until 1632.
In 1831, the Dean and residents petition the King for permission to use part of £1000 fine imposed by the Court on Edward Pater of Thoralby, to set up a new organ. The request is granted and, on March 21, 1632, an agreement is made between the Dean and Chapter and Robert Dallam, of London, for building a great organ for the sum of £297. The contract is for a 51-note 2-manual instrument (9 stops on Great and 5 stops on Chaire). The case is made under a separate contract by Christopher Richardson, from Durham, who was paid 20s. a week for a year. The organ, completed by June 24, 1634, is set up not on the screen in order not to obstruct the view from the nave of the east window, according to the wishes of Charles I, but on the north side of the quire, nearly opposite the Archbishop's throne. It was moved to the screen in 1688, a position retained but its successors to the present day.
The York organ is one of those that escaped destruction during the Civil War and, at the Restoration, it was one of the first to be set going. It is probable that the task of repairing the organ and making it playable at the time was undertaken by William Preston. Very little has been made public as to what happened to the instrument during the next hundred and fifty years.
In 1803, the organ is renovated and enlarged by Green & Blyth, of Isleworth. When inaugurated on July 10, 1803, the instrument had 27 stops/36 ranks over three manuals and pedal. In 1823, as the result of a promise made years before by Dean Markham to Dr. Matthew Camidge, Minter's organist, that the organ would be revised as soon as the church funds would allow, the instrument is again enlarged by Ward, of York: it is then claimed to be the "largest and most complete instrument in Great Britain". It contains 41 stops/52 ranks, for a total of 3,254 pipes, over three manuals (Great and Choir: 60 notes, Swell: 49 notes, Pedal: 19 notes) with six couplers. This organ lasted less than six years. It was destroyed by fire on the night of February 2, 1829, when a religious maniac, Jonathan Martin, who had hidden himself in the church after evensong, set fire to the quire, completely destroying the organ and the stalls, and doing considerable damage to the rest of that part of the building.
The new organ, ordered in 1831, is built by Elliott & Hill. It is completed in 1835 though parts of it are in use in May 1832. There is trouble about this organ from the start. Neither William Hill nor Dr. Camidge have any real experience of organs of this magnitude such as it is designed to be. Camidge has specified a certain amount of mutation work but he afterwards directs that most of it should be removed and replaced by additional principals, fifteenths and twenty seconds. The cathedral authorities likewise order and countermand. First, the organ is to be placed out of sight, then it is to be set up on the screen. Then the Swell is too high, so it has to be taken down and rebuilt five feet lower, after which it is replaced in its former position. The result is delayed and unnecessary expense, the cost being increased from £2500 (the original estimate) to £7000. A lawsuit follows, ending in a verdict for the builders who are awarded £4000. One interesting feature is the presence of a radiating pedalboard, possibly its earliest use, and the introduction of 32-foot stops, the first of their kind in England. The case, to Mr. Smirke's design, is built at the cost of £750. When completed, the instrument contains 60 stops/88 ranks over 4 manuals (61 notes each) and pedal (25 notes).
No sooner is the organ complete and in use that its ineffectiveness is obvious to all. It was described as a wasteful duplication of many stops of 16, 8 and 4-foot pitch. Almost immediately steps are taken to improve matters. There were interventions by Ward, of York, in 1837 and by Forster & Andrews in 1850 but, as these are all in the same wrong direction, the result is extremely disappointing to everyone concerned. New reed stops, one being "Posaune Tuba Mirabilis", are added by Hill in 1844-5 at the cost of £200.
The appointment of Dr. Edwin Monk to succeed Dr. Camidge in 1859 leads, in 1863, to an entire reconstruction of the organ on sounder and more effective lines but using the existing case, by Hill at the estimated cost of £1115. The scales of the pipework are reduced to reasonable dimensions; the wind pressures are revised; the tubas, removed from the Swell, are placed into a horizontal position projecting westward from the case, and all the retained stops are entirely revoiced. Pneumatic action is applied to the Great, Swell and Pedal, as well as to the drawstops and the composition pedals. When completed, the instrument features 69 stops/85 ranks over 4 manuals (56 notes) and pedal (30 notes) with 8 composition pedals and 7 couplers. Cleaning and repairs are carried out by Hill in 1875.
From 1863, the organ does faithful service for nearly 40 years, but at length, in 1901, another renovation becomes necessary. The mechanism has become completely worn out, so that it is decided to scheme the organ afresh, retaining little else but the case and the best of the old pipework. A new blowing plant is put in along with new bellows and feeders worked by four hydraulic engines. A great improvement in the appearance of the case is affected by the lowering of the swell box, so that it could no longer be seen from below. Another useful change is the removal of the console from the east front to the south side, enabling the organist to accompany services in either quire or nave. All this is carried out by J. W. Walker & Sons, and completed early in 1903 under the supervision of Thomas Tertius Noble. The re-opening takes place on April 15. When completed, the instrument features 70 stops/79 ranks over 4 manuals (58 notes) and pedal (30 notes) with 31 thumb and toe pistons, and 13 couplers.
A partial reconstruction is carried out by Harrison & Harrison in 1917 under the supervision of Sir Edward Bairstow. Swell, Choir and Solo stops are revoiced while the new Tuba Mirabilis, on 25" wind, is added in order to increase the presence of the organ in the nave. This presence is made even stronger when a further reconstruction is carried out in 1928-30. A practically new Great division is then set up with the addition of 4 new stops and 9 ranks of Mixture while the wind pressure of the 8' Posaune and 4' Clarion is raised to 12" and revoiced as trombas; the other reeds are revoiced and all the flue stops are rescaled and revoiced. The old blowing plant is discarded and replaced with electric motors. In 1931, Harrison & Harrison provide a new console and new electro-pneumatic mechanism. The Solo and Pedal divisions are remodeled. When completed, the instrument features 73 stops/86 ranks over 4 manuals (58 notes) and pedal (30 notes) with 33 thumb and toe pistons, and 16 couplers.
In 1960, J.W. Walker & Sons, of London, rebuild the instrument under the supervision of Dr. Francis Jackson. When completed, the instrument features 78 stops/93 ranks over 4 manuals (58 notes) and pedal (30 notes) with 16 couplers. The instrument is cleaned by the same firm in 1982. The fire of 1984 affects the organ but not irreparably. The damage hastens the time for a major restoration. The work, to plans drawn up by John Scott Whiteley and Philip Moore, is undertaken by Geoffrey Coffin. All concerned are in agreement that the tonal design of the organ should not be drastically altered. There are changes in wind pressures, some recasting of the Mixture work and a considerable enhancement of the Pedal department. The instrument still sounds as it did after the 1961 rebuild, but with a greater degree of clarity and balance between departments.
In 1993, Principal Pipe Organs, of York, restore the instrument with additions. Soundboards are removed and fitted with new sliders and Schmidt seals, actions are re-leathered and restored, a new 12-stop slider soundboard is installed for Pedal stops, while a new slider soundboard for Great reeds. Stops are added while others are replaced; Great: Mounted Cornet V and Cymbel are added and existing mixtures are revised, Tertian replaced with Sesquialtera; Choir: Flageolet replaced with Fifteenth, Cymbel replaced with Mixture; Solo: extra treble octave added to Bassoon, Viol Celeste (originally made by Harrison for Royal Festival Hall) and Bombarde are added. The case and the front pipes are restored while the nave console is fitted with Taylor solid-state action, piston sequencer, and memory card system. The instrument now features 84 stops/106 ranks over 4 manuals (58 notes) and pedal (30 notes).
The Nave Organ
From 1863 to 1903, there is a powerful three-manual instrument (33 stops/39 ranks, 58-note manuals, 30-note radiating and concave pedalboard, 6 couplers, 4 composition pedals) standing in the third arch of the north aisle of the nave. The instrument is designed and built by Hill & Son, at the cost of £1000, for the purpose of supporting large bodies of singers in that part of the cathedral. When the screen organ is reconstructed, and the console placed so that the organist could accompany nave services, the organ is no longer required.
A pre-1903 picture shows the organ to have a rack of 4' pipes placed in front of the diapason pipe rack. The console, reversed in Cavaillé-Coll fashion, has different colored stop heads/letters for different divisions and has unison couplers and Swell to Great sub and super couplers (Barker lever action?).
The organ is then sold to the church of St. Thomas, in Radcliffe (Manchester) where it was inaugurated on June 29, 1904.
The Transept Organ
In 2002, Principal Pipe Organs, of York, build a new 16 stops/19 ranks over 2 manuals (56 notes) and pedal (30 notes). It is located on the north side of the north transept but it is moveable. The instrument is fully encased with 6 bourdons on each side and painted green. The case is painted white with green panels. Natural length metal pipes are in open display over the attached console.
Positive Organ
In 1992, Principal Pipe Organs, of York, build a 4-stop tracker oak case "box" type positive organ on casters with polished metal pipes and grille on front.
I. Choir |
II. Great |
|||
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Lieblich Bourdon | 16' | Double Open Diapason | 16' | |
Open Diapason | 8' | Gedeckt | 16' | |
Lieblich Gedeckt | 8' | Open Diapason I | 8' | |
Gamba | 8' | Open Diapason II | 8' | |
Gemshorn | 4' | Open Diapason III | 8' | |
Claribel Flute | 4' | Stopped Diapason | 8' | |
Twelfth | 2 2/3' | Wald Flute | 8' | |
1Fifteenth | 2' | Salicional | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Octave | 4' | |
1Mixture 1 1/3' | III | Principal | 4' | |
Tremulant | Octave Quint | 2 2/3' | ||
Superoctave | 2' | |||
Block Flute | 2' | |||
Larigot | 1 1/3' | |||
Mixture 2' | III | |||
Furniture 1 1/3' | IV | |||
1Cymbel 1/3' | IV | |||
1Sesquialtera 2 2/3' | II | |||
1Cornet 8' | V | |||
Contra Posaune | 16' | |||
Trumpet | 8' | |||
Posaune | 8' | |||
Clarion | 4' |
III. Swell |
IV. Solo |
|||
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Bourdon | 16' | Echo Dulciana | 8' | |
Violin Diapason | 8' | Chimney Flute | 8' | |
Stopped Diapason | 8' | Viole d'orchestre | 8' | |
Echo Gamba | 8' | Viole Celeste | 8' | |
2Diapason Celeste | 8' | Concert Flute | 4' | |
Voix Celeste (TC) | 8' | Bassoon | 16' | |
Principal | 4' | Crumhorn | 8' | |
Open Flute | 4' | Orchestral Oboe | 8' | |
Fifteenth | 2' | Vox Humana | 8' | |
Full Mixture 2' | III | Tremulant | ||
Sharp Mixture 1 1/3' | III | Contra Tuba | 16' | |
Oboe | 8' | Tuba | 8' | |
Tremulant | 1Bombarde | 8' | ||
Contra Fagotto | 16' | Tuba Mirabilis | 8' | |
Cornopean | 8' | |||
Horn | 8' | |||
Clarion | 4' |
Pedal |
|
---|---|
Double Open Diapason | 32' |
Double Open Wood | 16' |
Open Diapason | 16' |
Open Wood | 16' |
Gamba | 16' |
Violone | 16' |
Sub Bass | 16' |
Principal | 8' |
1Violoncello | 8' |
1Flute | 8' |
1Fifteenth | 4' |
1Choral Flute | 8' |
1Recorder | 2' |
Mixture 1 1/3' | V |
Sackbut | 32' |
Trombone (ext) | 16' |
Ophicleide | 16' |
1Fagotto | 16' |
1Trumpet | 8' |
3Tromba (ext) | 8' |
Shawm | 8' |
1 | Nouveau jeu ajouté en 1993 / New stop added in 1993 | |
2 | Anciennement Voce Umana / Former Voce Umana | |
3 | Anciennement Bombarde / Former Bombarde |
I. Great |
II. Swell |
|||
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Stopped Diapason | 8' | Gedeckt | 8' | |
Principal | 4' | Salicional | 8' | |
Flute | 4' | Gemshorn | 4' | |
Fifteenth | 2' | Flageolet | 2' | |
Sesquialtera 2 2/3'+1 3/5' | II | Nineteenth | 1 1/3' | |
Mixture 2' | III | Cornopean | 8' |
Pedal |
|
---|---|
Bourdon | 16' |
Bass Flute | 8' |
Gemshorn | 4' |
Shawm | 4' |
Clavier / Manual |
|
---|---|
Stopped Diapason | 8' |
Principal (TC) | 4' |
Nason Flute | 4' |
Fifteenth | 2' |