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En 1880, le gouvernement de la IIe République de France, d’inspiration maçonnique, enlève aux ordres religieux leur existence légale. Poussant plus loin son fanatisme, il adopte, en juillet 1889, une loi qui devait rendre leur recrutement presque impossible, en astreignant à trois ans de service militaire tous les jeunes Français, y compris les religieux. Par bonheur, l’article 50 de cette loi accordait dispense totale de service, en temps de paix, à ceux qui, de vingt à trente ans, émigreraient hors d’Europe. Cet article, ayant pour but de ne pas compromettre le rayonnement culturel et économique de France, il ouvrait une porte de salut aux religieux.
Les Capucins, de Toulouse, se penchent sur les cartes et cherchent quel coin du monde pouvait offrir un port de refuge à leurs jeunes religieux. Leur choix se porte sur le Canada : pays de foi profonde et surtout de langue française dans la province de Québec mais il fallait se faire accepter dans un diocèse par un évêque du Canada. Après avoir essuyé, en avril 1890, un refus poli de la part du cardinal Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, ils n’entrevoient aucune possibilité, en juin 1890, en ce qui concerne la diocèse de Montréal. Ils s’adressent alors à Mgr. Joseph-Thomas Duhamel, évêque d’Ottawa qui les accueillent dans son diocèse. Celui-ci leur propose de prendre charge d’une paroisse et de renoncer à la quête : deux points qui ne s’inscrivent pas dans leur tradition. Ils acceptent les conditions et, avec la complicité des Dominicains qui leur cèdent la partie ouest de leur grande paroisse de Saint-Jean-Baptiste, ils fondent, en août 1890, la paroisse Saint-François-d’Assise qui comprend alors 130 familles de langue française plutôt pauvres, éparpillées parmi les famille anglaises plus nombreuses.
Une nouvelle paroisse exige un nouveau lieu de culte, une nouvelle église. L’évêque, qui avait acheté, de G.H. Perley, un prospère marchand de bois, un terrain de douze arpents au prix de 12 000$, détache quatre arpents et les vend 6 000$ aux Capucins pour l’église et leur Couvent. Une fois le terrain acquis, l’entrepreneur Pierre Bélanger commence, le 15 septembre 1890, la construction de l’église selon les plans de l’architecte Jude Routhier. Cette église deviendra plus tard le Collège Séraphique puis la salle paroissiale. Elle mesure 36,6 mètres (120 pieds) de longueur avec une nef de 29.3 mètres (96 pieds) par 14,6 mètres (48 pieds) de largeur et 6,7 mètres (22 pieds) de hauteur. Elle possède un petit clocher et les murs extérieurs sont en briques. L’église est bénite le 1er mars 1891 par Mgr. Duhamel. La direction de la paroisse est assumée par le Père Pacifique à compter du 22 décembre 1890 et, le 6 juin 1891, il est remplacé par le Père Moïse.
En même temps que se poursuit la construction de l’église, on érige l’aile sud du couvent. Dès 1891, l’entrepreneur J.X. Clermont construit l’aile de la façade du couvent qui sert aussi de résidence au curé. Puis, l’aile de l’est du couvent est réalisée en 1892 par l’entrepreneur C. Charlebois terminant ainsi l’église et le monastère en quadrilatère.
De février à mai 1895, des transformations, d’après les plans du chanoine Bouillon, sont apportées à l’église dont un agrandissement du sanctuaire qui était devenu trop étroit et absolument insuffisant pour les cérémonies, la construction d’une voûte cintrée, ainsi que l’ajout d’une sacristie. Les murs et le plafond sont décorés en 1896. L’électricité est installée en 1900.
Suite à un incendie survenu dans la ville voisine de Hull en 1900, la population de la paroisse augmente rapidement et l’église devient trop petite. Pour accommoder les nouveaux paroissiens, trois bancs sont ajoutés par rangée en 1899 et, en 1908, des tribunes latérales, de 14 mètres (46 pieds) de longueur par 3,7 mètres (12 pieds) de largeur, sont ajoutées. On profite de ces derniers travaux pour faire une toilette à l’église et rafraîchir les décorations.
En 1913, malgré les ajouts exécutés, l’église était devenue insuffisante et, le 19 août, une requête est adressée à Mgr. Charles-Hugues Gauthier, archevêque d’Ottawa, afin d’obtenir la permission de construire une nouvelle église, l’église actuelle. L’archevêque approuve la construction le 23 août et les plans de l’architecte Charles Brodeur, de Hull (Québec), sont prêts le 4 janvier 1914. Les entrepreneurs Joseph Noël et Édouard Monette sont chargés de la construction. La peinture de l’intérieur est confiée à J.E. Trépanier. L’édifice mesure 59,7 mètres (196 pieds) de longueur, 20,7 mètres (68 pieds) de largeur (36,6 mètres/120 pieds aux transepts), et 15,9 mètres (52 pieds) de hauteur. Les travaux débutent au début de l’année 1914. La fondation et les murs du sous-sol sont en pierres de 38 centimètres (15 pouces) de hauteur. Le reste des murs sont en pierre de 17,8 centimètres (7 pouces) de longueur, 15,2 centimètres (6 pouces) de hauteur et 12,7 centimètres (5 pouces) d’épaisseur. Aucune colonne n’encombre l’intérieur. La voûte et les encadrements de fenêtres du sanctuaire sont de style anse de panier tandis que les encadrements des autres fenêtres et les fenêtres elles-mêmes sont de style roman. Deux jubés latéraux à chaque transept, et un troisième, celui de l'orgue, à l'arrière, lui donnent un style gothique. Dans la façade est ornée de deux niches qui contiennent les statues de saint François et de saint Antoine et, est couronnée par deux clochers, d’inégale hauteur. L’édifice, édifié au coût de plus de 200 000$, est inauguré le 13 juin 1915 par Mgr. J. Routhier, archiprêtre du diocèse et bénit le 4 juillet suivant par Mgr. Charles-Hugues Gauthier.
Le 25 mars 1916, une partie de la paroisse est démembrée pour former la paroisse Saint-Gérard-Magella qui reviendra à la paroisse-mère, le 1er janvier 1976, sur décret de Mgr. Joseph-Aurèle Plourde.
Une convention intervenue le 23 janvier 1891 entre Mgr. Duhamel et les Pères Capucins stipulait que les propriétés, l’église et le terrain appartenaient à la Corporation épiscopale. Le 7 mars 1923, les Pères Capucins envoient une requête à Mgr. Joseph-Médard Émard, archevêque d’Ottawa, lui demandant de renverser cette convention et de transférer les titres à la Corporation des Capucins. L’archevêque accède à la demande le 4 avril suivant. Toutefois, cette convention sera à nouveau modifiée, le 15 octobre 1975, de manière à transférer à nouveaux les titres à la Corporation épiscopale.
Le 7 octobre 1923, la partie ouest de la paroisse est démembrée pour former deux nouvelles paroisses : Saint-Bonaventure et Sainte-Jeanne-d’Arc.
Le 20 septembre 1925, Mgr. Joseph-Médard Émard procède à la bénédiction d’un carillon de cinq cloches pesant au total 6 871 kg (15 148 livres), acheté des Fonderies Les Fils de Georges Paccard, d’Annecy-le-Vieux (France), au coût de 10 000$. En 1928, l’église est nettoyée et son décor rajeuni par l’entrepreneur M. Robitaille.
À peine nommé curé en 1939, le Père Paul fait exécuter une toilette à l’église. Lors de la construction, les murs n’ont pas reçu de matériau isolant causant ceux-ci à devenir humides et sales parce que la poussière d’y incrustait. La firme Canadian General Insulation reçut le mandat de combler tous les vides dans les murs de l’église et d’en couvrir le plancher sous le comble de la voûte. Suite à ces travaux, l’intérieur de l’église est repeint avec goût et le plafond est orné de peintures représentant différentes scènes de la vie de saint François.
Le 28 septembre 1942, un tabernacle en cuivre vernissé or est acheté chez la maison Dupuis Frères au coût de 600$ et, au début de 1946, un nouveau système de son est installé par Philippe Sills, de Montréal, au coût de 1 180$. En novembre 1951, l’entrepreneur Marcel Demers est choisi pour remplacer le système électrique de l’église. À l’automne 1954, un ménage complet de l’église est exécuté par la firme Napoléon Fauteux, au coût de 2 700$.
Le 2 avril 1953, une partie de la paroisse est démembrée, par Mgr. Alexandre Vachon, pour former la paroisse Notre-Dame-des-Anges qui reviendra à la paroisse-mère, le 15 juin 1986, sur décision de Mgr. Joseph-Aurèle Plourde.
En avril 1956, un inspecteur des incendies de la ville d’Ottawa envoie au Père Curé un rapport demandant la rénovation totale du sous-sol de l’église, devenu à son avis, un risque grave d’incendie. Le 6 juillet 1956, le Provincial des Capucins avise que les travaux seront exécutés par la firme Janin, de Montréal, au coût de 289 572$ selon les plans de l’architecte Jean-Charles Lefort, d’Ottawa. Ces travaux, commencés au mois d’août 1956, se poursuivent jusqu’au début de 1958 et, durant ce temps, les services religieux ont lieu au gymnase du Centre récréatif. Le plancher de la nef et du sanctuaire et ainsi ceux du sous-sol sont démolis pour les refaire en béton armé. Le plafond de l’église est arraché et remplacé par un autre. Enfin, une couche de stuc acoustique est appliquée sur les murs intérieurs.
À la fin des années 1960, le nombre de paroissiens diminue, l’église est trop grande et les coûts d’entretien dépassent les moyens financiers des paroissiens. Face à cette situation l’église est mise en vente et confiée au Montreal Trust. Une immense pancarte fait son apparition devant l’édifice mais finalement, l’église ne sera pas vendue.
En septembre 1971, le monastère des Pères est démoli car, en plus d’être trop grand pour leurs besoins, il eût coûté trop cher pour l’aménager selon les normes de sécurité. Une première résidence, située dans la paroisse, est achetée et mise à l’essai durant vingt mois. L’expérience se solde par un échec car trop distante de l’église et trop exiguë pour être fonctionnelle. Comme solution, il est décidé de loger les pères dans l’ancienne résidence des Frères du Sacré-Coeur sise à proximité de l’église et propriété de la Commission scolaire. L’achat a été conclu le 21 janvier 1974 au prix de 50 000$.
La décision étant prise de ne pas vendre l’église, celle-ci avait besoin de restaurations car durant que son sort était incertain, il y avait eu des hésitations à investir des sommes importantes pour l’entretien. Grâce à des subventions gouvernementales de 275 000$, l’extérieur est restauré, rénové et repeint et, à l’intérieur, en 1981, les 3 000 pieds carrés de tuile d’asphalte du plancher sont remplacées. En 1984, une subvention de 184 333$ permet de remplacer la vieille toiture de tôle percée par des bardeaux d’asphalte. Ces travaux sont exécutés par la firme Houle & Frères, d’Anjou (Québec). Un autre octroi permet l’installation d’une nouvelle isolation thermique de l’entretoit. En 1984, un octroi de 72 000$ et les contributions des paroissiens permettent d’effectuer d’autres travaux de rénovation : réparations et peinture de tous les murs intérieurs, vernissage des bancs, réaménagement du sanctuaire, réparations et peinture des boiseries extérieures, installation d’un nouveau système d’amplification sonore. Un nouveau système électrifié et sonnerie automatique est installé sur le carillon par Léo Goudreau, de Charny (Québec), au coût de 25 000$. En 1985, le système de chauffage est remplacé au coût de 80 000$. Au cours de 1986, les réaménagements du sanctuaire sont complétés.
L’orgue
Durant les premières années de sa fondation, la musique est assurée par des instruments d’orchestre. En février 1917, un harmonium est acheté, chez le magasin Lindsay, d’Ottawa, au coût de 656$.
En 1933, un vicaire, le Père Paul s’intéresse au chœur de chant qu’il transforme en chorale renommée. L’harmonium est loin de satisfaire à l’élan que connaît le chant religieux de la paroisse. Des démarches sont en cours avec la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, concernant l’installation possible d’un orgue de 30 jeux lorsqu’une aubaine se présente.
En 1929, la ville d’Ottawa exproprie et démolit l’église presbyterien Knox dont l’orgue a été démonté et entreposé. Il s’agit d’un instrument construit par la firme Warren en 1886 et agrandi en 1915 par la firme Karn-Warren. Il comprend 30 jeux répartis sur trois claviers manuels et pédalier et possède un système tubulaire pneumatique et possiblement mécanique. La paroisse fait une offre de 1 500$ pour cet orgue; la ville l’accepte. L’installation dans l’église est confiée au facteur Franklin Legge, de Toronto, au montant de 1 843$. Quelques modifications sont apportées à l’instrument, notamment l’électrification de la traction et la réorganisation des tuyaux de façade.
Le 21 avril 1933, l’orgue est bénit par Mgr. Joseph Charbonneau, vicaire général du diocèse. Un concert d’orgue, donné par Wilfrid Charrette, organiste à la cathédrale et des chants interprétés par les Chanteurs de Saint-François, dirigés par le Père Paul, clôturent la cérémonie.
Dès 1942, l’entretien régulier de l’orgue est confié à J.H. Chagnon de la maison Casavant Frères mais l’instrument se détériore graduellement. En 1949, quelques jeux du Récit sont muets et, en 1958, on remplace la Trompette du Grand-Orgue et la Clarinette du Positif. Les solutions proposées ne suffisent pas à prévenir que l’instrument tombe, en 1960, dans un état de désuétude. De plus, il n’est pas suffisamment protégé au cours des travaux effectuées à l’église durant les années 1956-58. Des consultations sont menées auprès de plusieurs facteurs concernant la restauration ou de l’achat d’un nouvel instrument. Face aux prix de l’une ou l’autre solution, la paroisse décide d’acheter, le 8 avril 1961, un petit orgue électronique de la compagnie Baldwin et l'installe dans le sanctuaire mais les paroissiens s’ennuient des grandes orgues.
À partir de 1979, on s'intéresse à nouveau au vieil orgue demeuré muet depuis plusieurs années. Un comité d'orgue est formé, animé par des personnes aussi tenaces et audacieuses que l’organiste Gilles Leclerc et, peu à peu un projet de rénovation se dessine à l'horizon. La maison Guilbault-Thérien, de Saint-Hyacinthe, obtint finalement le contrat de rénovation en 1987, au coût de 196 000$. Les devis de 1886 et de 1915 sont entièrement revus et environ 40% de la tuyauterie d'origine est conservée. Plusieurs activités sont organisées pour financer le projet. Les travaux sont exécutés entre mars 1987 et juin 1988.
Le buffet de 1886, agrandi en 1933, dont les couleurs servirent de palette pour la décoration de l'église en 1985, est conservé et restauré. Les anciens systèmes pneumatique et électrique de l'orgue sont remplacés par une traction mécanique suspendue pour les claviers manuels. Le pédalier conserve sa traction électro-pneumatique.
L’inauguration est la bénédiction de l’orgue rénové ont lieu le 12 octobre 1988. La cérémonie est présidée par Mgr. Roger Morin, chancelier et vicaire épiscopal. Le concert inaugural est donné par Pierre Grandmaison, organiste à la Basilique Notre-Dame, de Montréal.
In 1880, France's Second Republic, of masonic influence, takes away legal rights from religious orders. In July 1889, the government enacts a bill restricting recruitment by compelling all young Frenchmen to three years of military service, including religious order candidates. Fortunately, article 50 granted total military service exemption, in time of peace, to all persons aged between 20 and 30 years old, if they emigrate outside Europe. This article, aimed not to compromise France's cultural and economic influence, was the way out for religious orders.
The Capuchin Fathers, from Toulouse, look into maps and search for a new country that would receive their young religious members. They choose Canada : a country with deep faith and, above all, French speaking in the province of Quebec but they have to be accepted in a diocese by a Canadian bishop. After a refusal, in April 1890, from Elzéar-Alexandre Cardinal Taschereau, archbishop of Quebec City, they also find, in June 1890, that there is no possibility for acceptance in the diocese of Montreal. They call upon Archbishop Joseph-Thomas Duhamel, of Ottawa, who is willing to accept them in his diocese. He proposes them to take charge of a parish but they must give up collection: two items inconsistent with their tradition. Anyway, they accept the conditions and, in collusion with the Dominican Fathers who give up the western section of their St. Jean-Baptiste parish, they set up the St. François-d'Assise parish made up with 130 French-speaking rather poor families scattered among a larger number of English-speaking families.
A new parish means a new place of worship, a new church. The bishop sells the Capuchin Fathers, from the 12-acre piece of land he had earlier purchased from G.H. Perley, a rich wood merchant. for the price of $12,000, a 4-acre piece of land to be used for the church and the monastery for $6,000. Once the piece of land is purchased, contractor Pierre Bélanger begins, on September 15, 1890, the construction of the church according to plans prepared by architect Jude Routhier. This church will later become the Seraphic College and the parish hall. The building is 120 feet (36.6 meters) long and 22 feet (6.7 meters) high with a 96 feet (29.3 meters) by 48 feet (14.6 meters) nave. The church has a small bell tower and its exterior walls are covered with bricks. The church is blessed on March 1st, 1891 by Bishop Duhamel. From December 1890, Father Pacifique is in charge of the parish and on June 6, 1891, he is replaced by Father Moïse.
The monastery's south wing and the church are built at the same time. In 1891, contractor J.X. Clermont builds the monastery's facade wing that is also used as the parish office. The eastern wing, built in 1892 by contractor C. Charlebois, complete the quadrilateral monastery and church buildings.
From February to May 1895, modifications, based upon plans prepared by Canon Bouillon, are executed: the enlargement of the sanctuary that was too narrow and really too small for the services, the construction of a semicircular vault, and the addition of a sacristy. The vault and the walls are decorated in 1896. Electricity is installed in 1900.
In 1900, the parish population increases rapidly mainly after a fire in the neighboring city of Hull, and the church becomes too small. To meet this increase, three pews are added in each row in 1899 and, in 1908, 46 feet (14 meters) long by 12 feet (3.7 meters) wide lateral galleries are added. Taking advantage of these last modifications, the church is cleaned and decorations are refreshed.
In 1913, in spite of all these additions, the church is still too small. On August 19, a request is sent to Archbishop Charles-Hugues Gauthier, of Ottawa, to obtain permission to build a new church, the actual one. The archbishop approves the construction on August 23 and plans from architect Charles Brodeur, from Hull (Quebec) are ready by January 4, 1914. Contractors Joseph Noël and Édouard Monette are commissionned to build the church. Interior painting is commissionned to J.E. Trépanier. The building is 196 feet (59.7 meters) long, 68 feet (20.7 meters) wide (120 feet/36.6 meters at the transepts) and 52 feet (15.9 meters) high. Construction begins early in 1914. Foundations and crypt walls are made of 15 inches (38 centimeters) high stones. The remaining walls are covered with 7 inches (17.8 centimeters) long, 6 inches (15.2 centimeters) high and 5 inches (12.7 centimeters) thick stones. Inside, there is no pillar. The vault and sanctuary's window frames are in the basket-handle style while the other window frames and windows themselves are in Romanesque style. The two lateral galleries in the transepts and the third one, the organ gallery in the back, give a touch of Gothic style to the church. The outside façade holds statues of St. Francis of Assisi, the patron saint of the parish, and of St. Anthony, and is crowned by twin bell towers, of different heights. The building, whose construction costs total more than $200,000, is inaugurated on June 13, 1915 by Monsignor J. Routhier, diocese Archpriest, and is blessed next July 4 by Archbishop Charles-Hugues Gauthier.
On March 25, 1916, a section of the parish is taken away to establish the St. Gérard-Majella parish. This new parish will revert to the mother parish, on January 1st 1976, upon a decree signed by Archbishop Joseph-Aurèle Plourde.
An agreement signed on January 23, 1891 by Archbishop Duhamel and the Capuchin Fathers specified that the property, the church and the piece of land upon which the buildings are erected belong to the Episcopal Corporation. On March 7, 1923, the Capuchin Fathers send a request to Archbishop Joseph-Médard Émard, of Ottawa, asking to overturn this agreement and to transfer the title deed to the Capuchin Corporation. The Archbishop grants the request on April 4 next. However, this agreement will be again modified on October 15, 1975 in order to transfer the title deed back to the Episcopal Corporation.
On October 7, 1923, the western section of the parish is taken away to establish two new parishes: St. Bonaventure and St. Jeanne-d'Arc.
On September 20, 1925, Archbishop Joseph-Médard Émard blesses a five-bell carillon, weighing a total to 15,148 pounds (6,871 kg), casted in France by Georges Pacard's Sons, from Annecy-le-Vieux, at the cost of $10,000. In 1928, contractor M. Robitaille executes a cleaning of the church interior and the decoration is refreshed.
As soon as he is appointed as parish priest in 1939, Father Paul orders a new cleaning of the church interior. When erected, walls have not been insulated. This condition causes walls to become humid and dirty due to dust buildup. Canadian General Insulation Company is commissionned to fill in all gaps and to insulate the floor in the attic above the vault. Following these works, the church interior is repainted with good taste while the vault is decorated with paintings depicting various scenes illustrating the life of St. François.
On September 28, 1942, a gilded copper tabernacle is purchased from Depuis Frères at the cost of $600, and early in 1946, a new sound system is installed by Philippe Sills, of Montreal, at the cost of $1,180. In November 1951, contractor Marcel Demers is commissionned to update the electrical system. In the fall of 1954, contractor Napoléon Fauteux is commissionned to execute a general cleaning of the church at the cost of $2,700.
On April 2, 1953, a section of the parish is taken away, by Archbishop Alexandre Vachon, to establish the Notre-Dame-des-Anges parish. This new parish will revert to the mother parish, on June 15, 1986, upon a decree signed by Archbishop Joseph-Aurèle Plourde.
In April 1956, an Ottawa Fire Department inspector sends in a report recommanding the complete renovation of the crypt who, in his opinion, is a serious fire hazard. On July 6, 1956, the Capuchin Provincial Superior informs that works will be executed by the Janin Company, of Montreal, at the cost of $289,572 upon plans prepared by architect Jean-Charles Lefort, of Ottawa. These works, begun in August 1956, will last until early in 1958. In the meantine, services are held in the gymnasium of the Sports Center. The nave and sanctuary floors and those in the crypt are demolished and rebuilt in reinforced concrete. The vault is taken down and replaced by a new one. Finally, acoustic stucco is applied on all interior walls.
At the end of the 1960s, as the number of parishioners is decreaseing, the church is too large and maintenance costs are beyond the parishioners' financial means. Faced with this situation, the church is put up for sale and consigned to Montreal Trust. A large sign is erected on the lawn in front of the church but finally, the church will not be sold.
In September 1971, the monastery is demolished because the building is too large for the Capuchin Fathers needs and because updating costs to meet safety standards would be astronomical. A first residence, located in the parish, is purchased and put to the test during twenty months. It is a failure because the residence is located too far from the church and is too small to be practical. As a solution, it is decided to house the priests in the former residence of the Brothers of the Sacred Heart located near the church and owned by the School Commission. The purchase is signed on January 21, 1975 at the cost of $50,000.
Following the decision not to sell the church, there are restoration needs because, while its fate was unsettled, there had been hesitations to spend large amounts of money on maintenance. Thanks to a $275,000 government grant, the exterior is restored, renovated and repainted. In 1981, the 3,000 square feet of floor asphalt tiles are replaced. In 1984, a $184,333 grant is used to replace the old laminated iron roof with asphalt shingles. These works are executed by contractor Houle & Frères, of Anjou (Quebec). Another grant is used to install a new thermal insulation in the attic. In 1984, a $72,000 grant and contributions by the parishioners are used to execute more renovation works: repairs and paintwork on interior walls, pews varnishing, new sanctuary layout, repairs and paintwork on exterior wood pannellings, installation of a new sound system. A new electric system and a automatic ringing system are installed on the carillon by Léo Goudreau, of Charny (Quebec), at the cost of $25,000. In 1985, the heating system is replaced at the cost of $80,000. During 1986, the new sanctuary layout is completed.
The Organ
In the course of the years immediately following the opening of the first church, orchestral instruments are used. In February 1917, a reed organ is purchased, from Lindsay Music Store, in Ottawa, at the cost of $656.
In 1933, a vicar, Father Paul, looks after the church choir and transform it into a renowned choir. The reed organ is far from giving satisfaction to the choir and its sacred music program. Requests are made to Casavant Frères, of St. Hyacinthe, regarding the possible installation of a 30-stop organ when a bargain arises.
In 1929, the city of Ottawa expropriates and demolishes the Knox Presbyterian Church and its organ is removed and stored. It is an instrument built by Warren in 1886 and enlarged in 1915 by Karn-Warren. It is an instrument with 30 stops over three manuals and pedal with a pneumatic tubular action and possibily mechanical action. The parish offers $1,500 for the organ; the offer is accepted by the City. The installation is commissionned to organbuilder Franklin Legge, of Toronto, at the cost of $1,843. The instrument is modified; the action is electrified and the facade pipes are rearranged.
On April 21, 1933, the organ is blessed by General Vicar Joseph Charbonneau. An organ recital is given by Wilfrid Charrette, Ottawa cathedral organist, and sacred music is performed by the Chanteurs de Saint-François, directed by Father Paul.
From 1942, regular maintenance is executed by J.H. Chagnon, from Casavant Frères, but the instrument gradually deteriorates. In 1949, some stops in the Récit division are silent and, in 1958, the Trompette in the Grand-Orgue and the Clarinette in the Positif are replaced. Implemented solutions are insufficient to prevent the instrument from reaching a state of obsolescence in 1960. Furthermore, the instrument is incorrectly protected during the restoration works executed in the church from 1956 to 1958. Various organbuilders are called in with regard to a possible restoration or the purchase of a new instrument. Estimated cost of either proposals incite the parish to purchase, on April 8, 1961, a small Baldwin electronic organ and to install it in the sanctuary but parishioners miss their large organ.
From 1979, there is a renewed interest in the old organ now silent for many years. An organ committee is set up, driven by tenacious and audacious persons such as organist Gilles Leclerc, and gradually a renovation project emerges. Organbuilding firm Guilbault-Thérien, of St. Hyacinthe, is commissionned, in 1987, to carry out the complete restoration of the instrument at the cost of $196,000. Stoplists from 1886 and 1915 are completed revised and 40% of the original pipework is preserved. Many fund raising activities are organized to finance the project. Works are executed from March 1987 to June 1988.
The 1886 organ case, enlarged in 1933, is preserved and restored. The palette of colors found on the facade pipes is used as starting point when the church is repainted in 1985. The old penumatic and electric action systems are replaced with a suspended mechanical key action while the pedal retains its electro-pneumatic key action.
The inauguration and blessing of the restored organ takes place on October 12, 1988. The service is presided by diocesan Chancellor and Episcopal Vicar Roger Morin. The inaugural concert is played by Pierre Grandmaison, organist at Notre-Dame Basilica, in Montreal.
Grand Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Bourdon | 8' | |
Montre | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Bourdon à cheminée | 8' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Gemshorn | 4' | |
Flûte à cheminée | 4' | Flûte à bec | 2' | |
Nazard | 2 2/3' | Cornet | II | |
Doublette | 2' | Plein Jeu | IV | |
Tierce | 1 3/5' | Trompette | 8' | |
Fourniture | V | Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | Voix humaine | 8' | |
Clairon | 4' | Tremblant |
Pédale |
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Contrebasse | 16' |
Bourdon | 16' |
Quinte | 10 2/3' |
Montre | 8' |
Bourdon | 8' |
Prestant | 4' |
Mixture | IV |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
Chalumeau | 4' |