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La ville de Chicago, fondée en 1803 près de Fort Dearborn, a connu un essor considérable après les années 1830 avec la construction des chemins de fer. Le Vatican érigea par décret, le 30 septembre 1843, le diocèse de Chicago lequel couvrait l'ensemble de l'état de l'Illinois. Au mois de mai suivant, Mgr William Quarter devint le premier évêque catholique de Chicago. L'église St Mary, alors sise au coin sud-ouest de la rue Madison et de l'avenue Wabash, fut choisie comme cathédrale pour le nouveau diocèse le 5 octobre 1845.
Mgr Quarter créa la première institution de haut savoir à Chicago, l'Université St Mary of the Lake laquelle obtint sa charte le 19 décembre 1844. Des terrains furent achetés sur l'emplacement actuel de la cathédrale et la construction d'un nouvel édifice pour l'université débuta le 17 octobre 1845 selon les plans de David Sullivan. Il fut inauguré le 4 juillet 1846. L'université est l'ancètre de l'actuel séminaire St Mary of the Lake sité depuis 1927 dans la ville de Mundelein, IL. Le second plancher de l'édifice abritait la chapelle universitaire dédiée au Saint-Nom-de-Jésus (Holy Mane). Les catholiques de langue anglaise résidant au nord de la rivière Chicago fréquentèrent cette chapelle, car la seule alternative pour eux était d'utiliser l'église St Josaeph qui était de langue allemande. Très tôt, le besoin d'une église devint une nécessité.
Le 18 novembre 1849, dans une structure de bois, l'église Holy Name fut inaugurée au coin nord-est des rues State et Superior, l'emplacement actuel de la cathédrale. Malgré qu'elle ait été agrandie en 1851 et en 1852, elle ne parvenait pas à satisfaire le nombre toujours croissant de paroissiens. La pierre angulaire d'un édifice de pierre, sis au coin sud-est des rues State et Superior, fut posée le 3 août 1853. L'édifice mesurait 59,7 mètres (196 pieds) par 25 mètres (82 pieds) avec une flèche s'élevant à 75,6 mètres (248 pieds) du sol. La première messe fut célébrée à Noël 1854 alors que la construction se termina à l'automne 1855 au coût, dit-on, de 100 000$. Les principales cérémonies diocésaines se tinrent à Holy Name plutôt qu'à St Mary et ce, à cause de l'espace disponible dans l'édifice.
En 1859, Mgr James Duggan est nommé évêque de Chicago. Il s'en suivit une séries d'intrigues et de conflits déplaisants qui résultèrent au renvoi des prêtres de l'église Holy Name et la fermeture de l'université et du séminaire qui s'y rattachait. En furie, l'abbé John McMullen, président de l'université, se dirigea à Rome pour en appeler auprès du pape; le résultat fut que Mgr Duggan fut placé dans une institution pour malades mentaux et y demeura jusqu'à sa mort en 1899. Il fut remplacé par Mgr Thomas Foley.
Les installations de la paroisse évaluées à presque un million de dollars, de même que la plupart du reste de Chicago, furent détruites lors du vaste incendie qui eut lieu les 8 et 9 octobre 1871. Il fut rapporté que l'église fut détruite dans le brasier intense en moins de cinq minutes. Une superficie de 4,8 km (3 milles) de long par 3,2 km (2 milles) de large, avec quelque 17 450 édifices, fut détruite. Une structure temporaire de bois fut érigée au coin dus-ouest de l'avenue Chicago et de la rue Cass, communément appelé « cabane de la cathédrale », et fut utilisée au cours des quatre années subséquentes. L'année suivante, l'édifice de l'église congrégationnelle Plymouth, sis à la Place Eldredge (9e rue) et l'avenue Wabash, fut acheté et consacré en tant que cathédrale catholique le 9 octobre 1872. L'édifice était décrit comme étant « sans caractère, sans clocher et entièrement dépourvu d'accommodations pour un sanctuaire, un maître-autel, et une sacristie ». Il deviendra l'église St Mary, qui n'est plus une cathédrale, jusqu'en 1971.
Mgr Foley, réalisant que cet édifice sans caractère n'était pas digne d'être la cathédrale du diocèse de Chigago, mit sur pied une campagne de levée de fonds pour une nouvelle cathédrale. Les plans furent préparés par Patrick Charles Keely, de Brooklyn, NY. La première pelletée de terre eut lieu en février 1874 tandis que la pierre angulaire, d'un poids de 8 tonnes, fut posée le 19 juillet 1874. La nouvelle cathédrale, inaugurée le 21 novembre 1875, fut reçue avec des éloges exhubérates de la part des journaux du temps. Elle mesure 65 mètres (216 pieds) de long et 31 mètres (102 pieds) à la croisée des transepts avec une voûte s'élevant à 22 mètres (70 feet) du plancher alors que la flèche du clocher s'élève à 63 mètres (210 pieds) du sol. Le diocèse de Chicago fut élevé au rang d'archidiodèse le 10 septembre 1878. Mgr Patrick A. Feehan, de Nashville, TN., devint le premier archevêque de Chicago et fut intronisé en grande pompe en la cathédrale Holy Name le 28 novembre 1880.
Une importante restauration débuta en 1890 incluant la reconstruction des fondations et la finition de la flèche. Quant à l'intérieur, des piliers de marbre remplacèrent ceux en bois, un nouveau plancher de marbre et une balustrade furent commandés alors que des panneaux de bois peints aux motifs complexes furent installés au plafond. William Lambrecht, un immigrant allemand, a peint 43 murales. Des verrières furent importées de Munich et une nouvelle tribune pour la chorale fut construit. Les architectes James R. Willett et Alfred F. Pasley, de Chicago, furent les maîtres d'oeuvre pour ce projet de 260 000$. La cathédrale fut réouverte le 17 décembre 1893.
Le sanctuaire a été agrandi en 1914 afin d'accommoder un plus grand nombre de membres du clergé qui s'y assemblaient pour les cérémonies diocésaines. L'abside orientale et le maître-autel furent litéralement retranchés de l'édifice et reculés de 4,6 mètres (15 pieds) alors que de nouveaux murs, toit et plancher furent construits pour fermer l'ouverture.
Le 9 février 1916, Mgr George William Mundelein fut intronisé en tant que troisième archevêque de Chicago. Il deviendra le « premier cardinal de l'ouest » le 24 mars 1924.
Le 15 avril 1968, la cathédrale fut fermée suite à la découverte de défauts structuraux majeurs évalués à quatre millions. Presqu'entièrement vidé, le bâtiment fut renforcé avec du ciment et de l'acier alors que le sanctuaire a été complètement reconstruit. Les architectes du projet furent C. F. Murphy & Associates ainsi que l'Institut international d'art liturgique. Ce fut le premier intérieur de cathédrale aux États-Unis a être complètement rénové selon les normes de Vatican II. Les travaux de restauration, lesquels incluaient l'installation de nouvelles verrières provenant de Milan, de même qu'un nouveau Chemin de Croix, importé d'Italie et réalisé par Goffredo Verginelli, eurent un succès retentissant surtout l'effet des nouvelles verrières qui mettaient en valeur l'élégant plafond voûté. Attilio Selva réalisa la série de panneaux de bronze sur le mur arrière du sanctuaire illustranat des scènes choisies ayant pour thème le Saint Nom de Jésus. Les décorations antérieures multicolores de même que les statues furent retirées et remplacées par du marbre ou du bronze afin de procurer une unité de style qui était absente dans l'ancien édifice. Durant la restauration, un bloc massif de granit rouge-noir de six tonnes a été importé d'Argentine afin de créer un nouvel autel. Cette splendide pièce d'ameublement ecclésiastique, conçue par l'artiste Eugenio de Courten, est sur un piédestal lequel est encerclé par une belle sculpture de bronze. Le même artiste a aussi réalisé les ambons. La nouvelle cathédrale a été ré-ouverte à l'occasion de la messe de minuit, le 24 décembre 1969, présidée par le cardinal John Patrick Cody.
En 2008, une portion de la grande voûte de bois s'effondra, forçant la fermeture temporaire de la cathédrale et la réalisation de travaux de structure. Au matin du 4 février 2009, les résidents de Chicago se sont réveillés avec la nouvelle que la cathédrale Holy Name était la prois des flammes. Heureusement, le feu, localisé principalement dans le toit, fut éteint rapidement avant que celui-ci ne cause beaucoup de dommages à l'édifice. La cathédrale fut à nouveau fermée pour réparations et rénovations. L'orgue Casavant a subi quelques dommages durant la fermeture de 2008. L'orgue Flentrop fut endommagé, à la suite de l'incendie de 2009, par l'eau et les débris; il fut réparé par les représentants de la firme Flentrop. La cathédrale a réouvert ses portes le 1er juillet 2009. À l'intérieur de ces deux projets de réparations, un nouveau plancher de terrazzo fut installé dans la nef, favorisant ainsi une meilleure acoustique.
L'orgue de tribune
Orgues antérieurs
En 1858, Henry Erben, de New York, installe un orgue qui a été reconstruit ou remplacé, vers 1866, par William Henry Chant, de Chicago. Cet instrument a été détruit lors de l'incendie de 1871.
En 1877, le facteur William A. Johnson, de Westfield, MA., installa son opus 501 peu après l'inauguration de l'édifice. On rapporte que l'instrument, de trois claviers et de plus de 40 jeux, coûta approximativement 15 000$. Le devis de l'orgue n'a jamais été retrouvé. Il a été inauguré par Clarence Eddy, Charles E. R. Mueller, et Herman Allen le 11 novembre devant un auditoire qui remplissait entièrement la cathédrale.
William Middelschulte, organiste à l'église St Lucas, à Berlin (Allemagne), arriva à Chicago en 1891 et se présenta à la cathédrale pour obtenir le poste d'organiste qui était vacant. Il faut embauché sur le champ après qu'il eut interprété, de mémoire, des grandes pièces de Bach pendant près d'une heure. Il fut organiste de la cathédrale jusqu'en 1896. Il quitta Chicago en 1939 pour retourner en Allemagne où il décéda en 1943.
Le cardinal Mundelein possédait un intérêt constant pour la musique. En 1918, le firme Wangerin-Weickhardt, de Milwaukee, WI., reconstruisit l'orgue Johnson. Le buffet fut modifié et la façade simplifiée afin de permettre de libérer plus d'espace pour les chantres et les instrumentistes. Wilhelm Middelschulte retourna à la cathédrale afin d'y donner le concert inaugural le 24 novembre 1918.
Au début des années 1950, l'orgue Johnson/Wangerin-Weickhardt fut à nouveau reconstruit par Frank J. Sauter & Sons, de Alsip, IL. Une nouvelle console, réalisée par la firme Reuter Organ, de Lawrence, KS., fut installée et la hauteur de l'orgue fut réduite. Plus tard, des modifications à la sutructure sonore de l'instrument fut exécutées incluant l'installation d'une chamade.
L'orgue a été utilisé pour la dernière fois le 4 janvier 1987. Comme il avait subi les ravages du temps et que sa tuyauterie avait été fortement modifiée, il était impensable de le restaurer. Des bris survenaient fréquemment suite à cette condition générale instable. Lors de son démontagne, certains éléments furent dispersés en faveur de projets qui avaient lieu dans la région métropolitaine de Chicago.
L'orgue actuel
En 1985, le cardinal Joseph Bernardin, archevêque de Chicago et Mgr Timothy J. Lyne, curé de la cathédrale, ont annoncé la décision qu'un nouvel orgue serait construit et placé dans la galerie ouest. Le nouvel orgue est le résultant d'un cadeau de 500 000$ fait par Alice O'Malley Robinson, en mémoire de son époux, William Dunwoody Robinson. L'orgue, construit par la firme D.A. Flentrop de Zandaam, en Hollande, devait être complété à l'été de 1988 et être installé, à Chicago, en 1989.
Le nouvel orgue a été conçu par Hans Steketee, président de Flentrop, en collaboration avec le directeur musical de la cathédrale, Richard Proulx. Le buffet, d'une hauteur de 12 mètres (40 pi.) et d'une largeur de 8.5 mètres (28 pi.) contient la tuyauterie et la mécanique. Il est construit de chêne solide afin qu'il s'harmonise avec son entourage et qu'il réfléchisse clairement le son tout au long de l'espace acoustique de la cathédrale. Le buffet principal, avec ses cinq grandes tours s'élevant jusqu'au plafond voûté de la cathédrale, est construit autour de la rosace, en proportion à l'architecture originale de Patrick Charles Keely. Le second buffet, plus petit, est suspendu à la balustrade du jubé. Les panneaux décoratifs des deux buffets sont sculptés et partiellement dorés selon la tradition hollandaise. Entre le buffet principal et celui du Positif, il y a un grand espace pour y accueillir un chœur et des instrumentistes.
La console est placée en fenêtre au buffet principal. La structure des claviers manuels est de chêne alors que les côtés sont d’ébène. Les tirants sont disposés à la verticale, de gauche à droite, Positif, Grand Orgue, Solo, Récit, Pédale, Accouplements. À cause de cette disposition et de la proximité des tirants entre eux, une maniabilité maximale a été obtenue. Le nom des jeux – la plupart en abréviation – ainsi que les numéros des combinaisons sont gravés sur des plaques d’os attachées au boutons ronds faits d’ébène, un style qui rappelle l’orgue Konig de Nijmegen.
Les pistons réversibles qui activent les combinaisons sont placés au-dessus du pédalier. Il y a des pédales de combinaisons mécaniques pour chaque division et deux d’entre elles sont prévues pour chaque division dans le but d’engager ou de désengager les combinaisons. Pour les jeux de mixtures et d’anches, tel qu’indiqué dans le devis, l’organiste tourne le tirant d’un quart de tour. Les jeux ainsi tournés deviennent disponibles pour être engagés par les pédales de combinaisons. Des pédales d’appel général pour les divisions du Grand Orgue et du Solo sont aussi disponibles. Le pédalier est construit de façon historique et est plat. Les notes des claviers manuels sont couvertes d’os poli alors que la face des notes possède un profil. La division du Positif possède une traction mécanique balancée alors que les trois autres divisions manuelles possèdent une traction mécanique suspendue.
La disposition des divisions est la suivante. Le placement de la division du Positif sur la balustrade du jubé est explicite. Au centre du buffet principal, derrière la façade du milieu, la division du Grand Orgue est montée sur deux sommiers, C et C#. Les sommiers C et C# des divisions du Solo et de la petite Pédale sont placés de chaque côté derrière les tours de côté et les rangs de tuyaux les réunissant. La division du Récit, installée comme un Oberwerk, est placée au-dessus du Grand Orgue. Le buffet principal a été agrandi par l’arrière pour y inclure la tuyauterie des plus grands jeux de la Pédale. Visuellement, le buffet de ces grands jeux forme un tout avec le buffet principal. Toutefois, le sommier de ces grands jeux est placé aussi bas que possible afin de fournir tout l’espace requis pour le jeu de Bombarde 32’ de pleine longueur.
Le système de traction pour les notes est construit de façon classique. Le système de traction pour les jeux est composé de rouleaux d’acier, ronds, avec des connecteurs de chêne. Le Cymbelstar est placé au centre de la tour centrale de l’orgue. Le Rossignol est placé sur un porte-vent dans le bas du buffet.
Tous les tuyaux ont été fabriqués dans les ateliers de la firme Flentrop. Les jeux individuels de prestant ont une composition de 30% d’étain comme le sont tous les tuyaux de façade. La lèvre des tuyaux de façade est dorée avec un mélange de 80% d’étain. Les flûtes bouchées et ouvertes ont une composition de 5% d’étain. Les tuyaux bouchés sont de métal martelé. Les anches de la division du Grand Orgue et du jeu de Bombarde 32’ ont des pieds et des écrous de bois. Les autres jeux d’anches ont des pieds de métal et des écrous de plomb, quelques uns avec des têtes d’acajou.
En ce qui concerne les pléna, celui du Grand Orgue est le plus vaste, celui du Solo, quoique aussi vaste, mais avec un peu plus de bruissement à cause de la mixture à la tierce, celui du Positif est brillant et différent, alors que celui du Récit s’en fait l’écho. En accouplant les pléna ensemble, chacun conserve les caractéristiques qui lui sont propres.
Avec 19 jeux d’anches, cet orgue possède amplement de couleurs. L’égalité entre eux et la voix individuelle de chacun sont exemplaires. La sonorité chantante et relaxante reflète les travaux de restauration effectués à den Bosch et Alkmaar et qui ont mené à la sonorité de ce grand instrument.
Le troisième élément de la composition sonore est constitué des jeux bouchés et autres jeux flûtés. Les jeux de Bourdon du Positif et du Solo possèdent de très grandes tailles, ils sont les jeux de flûtes les plus riches de l’orgue. Les autres jeux de flûtes du Positif, incluant les mutations, sont spécialement élégants. Les flûtes 8’, 4’ et 2’ du Grand Orgue constituent un bel ensemble. Parce que la Quintadeen est harmonisé avec une légère touche quintée, l’effet de coloration est minime lorsque joint à d’autres jeux mais, parce qu’il n’existe pas d’autres Gedeckt 8’ de petite taille dans cet orgue, le Quintadeen peut jouer de nombreux rôles. Le Quintadeen 16’ du Récit possède plus de fondamentales mais avec une petite perte de cette mélancolie généralement associée à ce jeu. Le jeu de Gamba du Solo a une touche douce, un peu plus vive qu’un Salicional, mais quelque peu semblable aux cordes de l’Allemagne du sud.
Le concept de diviser la Pédale entre jeux de petite pédale et jeux de grande pédale est une heureuse idée. Les jeux les plus utilisés pour la musique ancienne ont gardé leur emplacement classique directement derrière la façade sans avoir à embourber le sommier avec les jeux de grande taille. Cette solution a été utilisée au 18e siècle à Lahm et au 19e siècle à Dordrecht. Pour les jeux de grande taille, les fondamentales graves, leur emplacement derrière l’orgue n’est pas un inconvénient; leur son se projette au-delà.
En résumé, la sonorité de l'orgue est basée sur la tradition hollandaise du 18e siècle: chantante, riche, audacieuse et colorée avec des influences additionnelles provenant des orgues des cathédrales françaises. C’est un instrument impressionnant, non seulement à cause du nombre de jeux individuels, mais à cause de l’homogénéité réalisée, sa sonorité, et son « gravitat » charactérique hollandais dans son ensemble. C’est un orgue avec plusieurs pléna, chacun différent dans son identité, mais lorsque réunis, résultent un large tutti impressionnant.
Le Cardinal Joseph Bernardin, archevêque de Chicago a présidé la bénédiction de l’orgue le 19 juillet 1989. Le chœur et l’orchestre, dirigé par Richard Proulx, ont contribnué à cette impressionnante cérémonie. Aussi présente à la cérémonie, la bienfaitrice, Alice O’Malley Robinson, qui célébrait, ce jour-là, son 101e anniversaire de naissance. Les concerts d’inauguration ont eu lieu les 20 et 23 juillet 1989 – le premier donné par Jan Jongepier et le second, par David Craighead.
Jan Jongepier
L'orgue du sanctuaire
Le facteur Kilgen & Son, de St Louis, MO., installa un orgue à tracttion électro-pneumatique de 8 rangs répartis sur deux claviers manuels et pédalier du côté sud du sanctuaire en 1926. Cet instrument était principalement utilisé pour accompagné les chants liturgiques. Lors des rénovations de 1968, l'orgue a été donné à l'église St Turibius, de Chicago.
En 1980, Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, au Québec, installa un orgue portatif de quatre jeux du côté sud du sanctuaire dans le but d'accompagner les choeurs et les chantres. En 1981, un nouvel orgue, un cadeau de la succession de Florence Bolles, devant être placé à l'avant de la cathédrale, fut commandé. Il a été construit, dans le style du XVIIIe siècle, par la firme Casavant Frères. Cet instrument à traction mécanique a été inauguré le 26 septembre 1982. par Mireille Lagacé, de Montréal.
Placé du côté de l'épître du sanctuaire, face à la nef, cet instrument est entièrement auto-portant et comprend le sommier des divisions du Grand-Orgue et de la Pédale déposé sur une base qui contient la division du Positif, en position Brustwerk avec des portes qui peut être ouvertes ou fermées manuellement. Toutes les divisions sont non expressives. Les accouplements sont engagés par tirants ou leviers placés au-dessus du pédalier, ces derniers étant mécaniquement réversibles.
Le buffet est de chêne solide avec des claires-voies qui évoquent un motif abstrait de flamme qui rejoint des décorations similaires dans la cathédrale. Les tuyaux de façade, qui proviennent de la Montre 8', ont un contenu de 70% d'étain. Les tuyaux placés en miroir dans les plates-faces sont tous des tuyaux différents qui sont alimentés par le dos du pied. Les notes naturelles des clavier sont d'ébène alors que les accidentées sont de bois de rose recouvert d'ivoire; les notes naturelles du pédalier sont d'érable alors que les accidentées sont de bosi de rose; les tirants des jeux sont aussi de bois de rose.
Il est utilisé principalement pour l'accompagnement des solistes et des chœurs, pour soutenir le chant de la communauté lors de liturgies célébrées sur semaine ainsi qu'à l'occasion de récitals d'orgue. Il a été réharmonisé par Martin Ott, de St Louis, MO., en 1987.
L'orgue de chapelle
Lors de la fermeture du département d'orgues historiques à l'Université Northwestern, à Evanston, IL., au milieu des années 2000, la cathédrale a obtenu un autre orgue Flentrop pour sa chapelle des baptêmes. Construit en 1968 et installé dans un studio d'enseignement, cet orgue se marie bien tant au niveau visuel que sonore à l'architecture de son nouvel emplacement, la chapelle baptismale de la cathédrale.
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The city of Chicago, founded in 1803 near the site of Fort Dearborn, expanded rapidly after the 1830s with the construction of the railways. The Vatican issued a decree erecting the See of Chicago (which covered the entire state of Illinois) on Sepember 30th, 1843, and the following May, Bishop William Quarter arrived to preside as the first Catholic bishop of Chicago. St Mary's Church, then located at the southwest corner of Madison Street and Wabash Avenue, was consecrated as the cathedral for the new diocese on October 5th, 1845.
Bishop Quarter established the first institution of higher education in Chicago, St Mary of the Lake University, chartered on December 19th, 1844. Property was purchased on the site of the present cathedral complex, and construction for the university's new building, designed by David Sullivan, began on October 17th, 1845. It was dedicated on July 4th, 1846. The university was the forerunner of the present St Mary of the Lake Seminary, located since 1927 in Mundelein, IL. The second floor university chapel was dedicated to the Holy Name of Jesus. English-speaking Catholics living north of the Chicago River regularly attended Mass in the chapel because the only alternative for Catholic worship in the area was the nearby German-speaking St Joseph Church. Before long, a new church was needed.
On November 18th, 1849, the wood-frame Holy Name Church was dedicated at the northeast corner of State and Superior Streets, the site of the present cathedral. It was enlarged in 1851 and 1852, though not satisfying the ever-growing number of parishioners. The cornerstone of a brick church was laid on August 3rd, 1853, at the southeast corner of State and Superior Strreets. The building measured 196 feet (59.7 m) by 82 feet (25 m), crowned with a steeple rising 248 feet (75.6 m). The first Mass was said at Christmas 1854, and construction was finally completed in the autumn of 1855, reportedly at a cost of $100,000. Most diocesan functions took place at Holy Name Church rather than at St Mary's Cathedral because of the large size of the new building.
In 1859, James Duggan was appointed Bishop of Chicago and there followed a series of unsavoury intrigues and conflicts that resulted in the sacking of the priests of Holy Name Church and the closing down of the university and attached seminary. In a fury, Father John McMullen, head of the university, stormed off to Rome to appeal to the Pope; the upshot of all this was that the fiery Bishop Duggan was placed in an asylum for the mentally ill until his death in 1899. He was replaced by Bishop Thomas Foley.
Holy Name's facilities, with so much of the rest of Chicago, including approximately $1 million-worth of diocesan properties, burned in the Great Fire of October 8th-9th, 1871. It was reported that the church has melted in the intense inferno within five minutes. An area three miles (4.8 km) long and two miles (3.2 km) wide, with some 17,450 buildings, was destroyed. A temporary wooden structure was erected at the southwest corner of Chicago Avenue et Cass Street, dubbed the "shanty cathedral", and used for the next four years. The following year, Plymouth Congregational Church, located on Eldredge Place (Ninth Street) and Wabash Avenue, was purchased for reconsecration as Catholic church on October 9th, 1872. The building was described as "dumpish without a spire, and entirely destitute of accommodations for the sanctuary, high altar, and sacristy." It would become the home of St Mary's Church (no longer the cathedral) until 1971.
Bishop Foley, realising that the plain dumpy building was unworthy as Chicago diocese's cathedral, he set about raising funds and the corner stone of a new cathedral. Plans were prepared by Patrick Charles Keely, of Brooklyn, NY. Ground was broken in February of 1874 and the eight-ton cornerstone was laid on July 19th, 1874. The new cathedral, dedicated on November 21st, 1875, received gushing praise from the newspapers of the time. It is 216 feet (65 m) in length, and 102 feet (31 m) at the transepts with the nave ceiling rising 70 feet (22 m) from the floor while the spire soars 210 feet (63 m) above the foundations. Chicago diocese was elevated to the status of archdiocese on September 10th, 1878. Bishop Patrick A. Feehan, of Nashville, TN, became the first Archbishop of Chicago and was installed with due pomp and ceremony in Holy Name Cathedral on November 28th, 1880.
An extensive restoration commenced in 1890 included the rebuilding of the foundations and the completion of the spire. For the interior, marble pillars replaced wooden ones, new marble flooring and communion railing were commissionned and the ceiling received intricately painted wooden panels. William Lambrecht, a German immigrant, painted 43 murals. Stained glass windows were imported from Munich and a new choir gallery was built. James R. Willett and Alfred F. Pasley, of Chicago, served as architects for this $260,000 project. The cathedral was reopened on December 17th, 1893.
The sanctuary was enlarged in 1914 to accommodate the large number of clerics who assembled for archdiocesan functions. The eastern apse, with the high altar, was essentially sliced from the rest of the building, moved 15 feet (4.6 m) back, and new walls, roof, and floor were constructed to close the gap.
On February 9th, 1916, George William Mundelein was installed as the third archbishop of Chicago. Mundelein would become the "First Cardinal of the West" on March 24th, 1924.
On April 15th 1968, the cathedral, found to be structurally unsafe, was immediately closed for a massive $4 million renovation. Subsequently totally gutted, the building was underpinned with concrete and steel and the sanctuary completely rebuilt. Architects for the project were C. F. Murphy & Associates and the Insternational Institute of Liturgical Art. This would be one of the first complete cathedral interior renovations in the United States after Second Vatican Council. The restoration, which included the installation of new stained-glass windows from Milan, along with some magnificent bronze statues, imported from Italy, representing the Stations of the Cross by Goffredo Verginelli, was a tremendous success, with the new windows enhancing the effect of the elegant vaulted ceiling. Attilio Selva crafted the series of bronze panels on the rear wall of the sanctuary with scenes chosen to fit the theme of the Holy Name of Jesus. The previous multi-coloured decorations were removed and statues replaced in marble or bronze to provide a unity of style absent in the older building. During the restoration a massive six-ton block of red-black granite was imported from Argentina specifically for the purpose of creating a new altar. This splendid piece of ecclesiastical furniture, designed by the artist Eugenio de Courten, is on a pedestal that is encircled by a beautiful sculpture in cast bronze. He also designed the ambos. The cathedral was reopened for Christmas Midnight mass, on December 24th, 1969, presided by John Patrick Cardinal Cody.
In 2008, a portion of the great wooden ceiling fell, forcing the temporary closing of the cathedral for structural work. On the morning of February 4th, 2009, Chicagoans were awakened by the news that Holy Name Cathedral was on fire. Fortunately, the fire, mostly in the roof, was extinguished before great harm was done to the building. The cathedral was closed again for repairs and renovations. The Casavant organ sustained some damage during the 2008 closing. The Flentrop organ experienced water and debris damage as a result of the 2009 fire, and the Flentrop firm repaired it. The cathedral reopened on July 31st, 2009. As a part of these two repair projects, a new terrazzo floor was installed in the nave, greatly enhancing the acoustics.
The Gallery Organ
Prior organs
In 1858, Henry Erben, of New York, installed an organ that was rebuilt or replaced, about 1866, by William Henry Chant, of Chicago. This instrument was destroyed in the 1871 fire.
In 1877, organbuilder William A. Johnson, of Westfield, MA, installed his opus 501 shortly after the building's dedication. The instrument is reported to have cost approximately $15,000 and consisted of three manuals and more than 40 stops. The stoplist has not been found. It was inaugurated by Clarence Eddy, Charles E. R. Mueller, and Herman Allen on November 11th before a capacity crowd.
Wilhelm Middelschulte, organist of St Lucas Church in Berlin (Germany), arrived in Chicago in 1891. He went to the cathedral and applied for the vacant post of organist. He was hired on the spot after he played, from memory, one great Bach masterpiece after another during a full hour. He played at the cathedral until 1896. He left Chicago in 1939 to return to Germany where he died in 1943.
Cardinal Mundelein had an abiding interest in music. In 1918, Wangerin-Weickhardt, of Milwaukee, WI, rebuilt the Johnson organ. The case was altered and the facade simplified, allowing more space in the gallery for singers and intrumentalists. Wilhelm Middelschulte returned to Holy Name to play the dedicatory recital on November 24th, 1918.
In the early 1950s, the Johnson/Wangerin-Weickhardt organ was again rebuilt by Frank J. Sauter & Sons, of Alsip, IL. A new console, supplied by the Reuter Organ Company, of Lawrence, KS, was installed at that time and the organ was reduced in height. Later, additional tonal changes were made, including the installation of a horizontal reed.
The organ was used for the final time on January 4th, 1987. It had suffered the ravages of time and its original pipework has been altered beyond restoration. It was in unreliable condition and suffered frequent breskdowns. Upon dismantling, part of the organ were dispersed for organ projects throughout the Chicago metropolitan region.
The actual organ
In 1985, Joseph Cardinal Bernardin, Archbishop of Chicago and Mgr. Timothy J. Lyne, Pastor of Holy Name Cathedral, announced plans for a new organ in the west gallery. The new organ is he result of of $500,000 gift by Mrs. Alice O'Malley Robinson, in memory of her husband, William Dunwoody Robinson. The organ, built by the firm of D.A. Flentrop, of Zandaam (Holland), was completed in the summer of 1988 and installed in Chicago in 1989.
The new organ was designed by Hans Steketee, president of Flentrop, in collaboration with the Cathedral's music director, Richard Proulx. The organ case, 40 feet high and 28 feet wide, houses the pipe and mechanism. It is constructed of solid oak to blend and reflect sound clearly through the acoustical spaces of the Cathedral. The main case, with its five large towers rising to the vaulted ceiling of the Cathedral, is built around the west rose-window, in proportion to the original architecture of Patrick Charles Keely. A second, smaller case is cantilevered from the gallery railing. Decorative panels for both cases are hand-carved and partly gilded in the traditional Dutch manner. Between the main case and the Positiv, there is a rather large space to allow for choir and instruments.
The console is situated in the classical place. The keyboard frames are of oak, fitted with ebony side rails. The arrangement of the stopknobs is vertical, from left to right: Positiv, Great, Solo, Swell, Pedal, Couplers. Because of this arrangement and because the knobs have been placed as closely together as possible, maximum surveyability has been reached. Stop names - mostly abbreviated - and registration numbers are engraved on bone plates attached to the spherical ebony knobs, a style that recalls the Konig organ in Nijmegen.
Above the pedalboard, there are reversible foot pistons that activate the coupler stops. There are also mechanical combination pedals for each division and two of these are provided for each division to switch combinations on or off. For the mixture and reed stops, as indicated in the specification, the organist moves the stopknob a quarter turn. Stops so turned may then be engaged by the combination pedals. General ventils for the Great and the Solo are also available. The pedalboard is built in historical fashion and is flat. The manual keys are fitted with polished bone, the front of the keys made with a profile. The Positiv has a balanced action; the other three keyboards have suspended action.
The installation of the divisions is as follows. The mounting of the Positiv on the railing is clear. Central in the main case, behind the middle facade, the Great is set up on two windchests, C and C-sharp. The C and C-sharp windchests of the jointly built Solo and small Pedal section are on either side, behind the side towers and the connecting sets of pipes. The Swell, installed as an Oberwerk, is above the Great. The main case has been extended behind for the larger pedal stops. Visually, the case for these large stops forms a whole with the main case. However, the chest for the large pedal stops is situated as low as possible to provide space for the full-length 32' Bombarde.
The key action is built in the classical manner. The stop action is composed of steel rollers, round, and with oak connections. The Cymberstar is situated on top of the central tower of the organ. The Rossignol is in the lower case, on a windtrunk.
The pipes were all made in Flentrop's own workshops. Individual prestant stops are of 30% tin, as are the facade pipes. The lips of the face pipes of gilded with a mixture of 80% tin. Both stopped flutes and open flutes are of 5% tin. The stopped pipes are hammered. The reeds of the Great and the Bombarde 32' have wooden boots and nuts. The other reeds have metal boots and lead nuts, some with round mahogany heads.
In characterizing the plena, the plenum of the Great sounds the broadest; that of the Solo is also broad but a little more rustling because of the tierce mixture; the Positif plenum is brilliant, swerving; and that on the Swell echoes it. When coupling the plena together, their characters remain.
With 19 reeds, this organ is richly blessed with color. The evenness and initial speech are exemplary. The relaxed, singing tone reflects the work of the restoration projects in den Bosch and Alkmaar, culminating in the sound of this large instrument.
The third element in the sound composition constitutes stopped pipes and other flute stops. Very broad are the widely scaled bourdons on the Positiv and the Solo, the richest flutes of the organ. Especially elegant are the other Positiv flutes, including the mutations. The 8', 4' and 2' flutes of the Great constitute a beautiful ensemble. Because of the Quintadeen is voiced deliberately with little quint tone, the coloring effect with other stops is minimal; but because there is no other small-scaled 8' Gedeckt in the organ, the Quintadeen has a number of uses. The Swell 16' Quintadeen has much fundamental, with perhaps some loss of melancholy usually characteristic of this stop. The Solo Gamba has a mild touch, a little sharper than a Salicional, somewhat like a South German string.
Dividing the Pedal into large and small pedal stops is a successful idea. The stops more often used for older music have managed to retain their classical place directly behind the facade, without burdening the chest with widely scaled larger stops. This solution was used in the 18th century at Lahm and in the 19th century at Dordrecht. For the wider-scaled, low-sounding fundamentals, placement at the back of the organ is no drawback; these tones project far away.
In summary, the sound of the organ is grounded in the tradition of 18th century Dutch style: singing, rich, bold and colourful, but with additional influences of the French Cathedral organs. This is an impressive organ, not only because of the musical quantities of many of the individual stops, but because of the achieved homogeneity, vocality, and characteristic Dutch "gravitat" in the ensemble. This is an organ with a number of plena, each differing in identity, but together resulting in one impressive, large tutti.
On July 19th, 1989, Joseph Cardinal Bernardin blessed the organ. Choir and orchestra, directed by Richard Proulx, contributed to this impressive ceremony. Also present was the benefactor, Alice O'Malley Robinson, who celebrated her 101st brithday that day. The dedication recitals tool place on July 20th and 23rd, 1989 - the first played by Jan Jongepier and the second by David Craighead.
Jan Jongepier
The Sanctuary Organ
Organbuilder Kilgen & Son, of St. Louis, MO., installed a two-manual, eight-rank electropneumatic organ in the south chancel in 1926, an instrument used primarily to accompany liturgical chants. During the 1968 renovation of the building, this organ was given to St Turibius R.C. Church, in Chicago.
In 1980, Casavant Frères, of St Hyacinthe (Quebec), placed a four-stop portative organ in the south chancel to accompany choirs and cantors. In 1981, a new chancel organ was commissioned, a gift from the estate of Florence Bolles. It was built by Casavant Frères in 18th century style. The mechanical key and stop action instrument was dedicated in September 26th, 1982 with a recital performed by Mireille Lagacé, of Montreal.
Located on the epistle side of the sanctuary, facing the nave, the instrument is completely free-standing and encased with the Grand-Orgue and Pedale division on one chest entablatured over the base which contains the Positif division in "Brustwerk" position with doors that can be manually opened or shut. All divisions are unenclosed. Couplers are engaged by drawknobs or by foot levers, the latter of which are mechanical reversible.
The case is solid oak, with a double-depth collage treatment of pipeshades which evokes an abstract flame motif echoing similar building decorations in the cathedral. Facade pipes (Montre 8') are 70% tin. The mirror trebel pipes in the flats are all different speaking pipes winded separately from the back of the foot. The manual naturals are of ebony, with sharps of rosewood capped with ivory; the pedal naturals are of maple, while the sharps are of rosewood; and the drawknobs are also of rosewood.
It is used largely to accompany cantors and choirs, to lead congregational singing at weekday services and for smaller organ recitals. It was revoiced by Martin Ott, of St. Louis, MO., in 1987.
The Chapel Organ
With the closing of the historic organ department at Northwestern University, in Evanston, IL, in the mid 2000s, the cathedral obtained another Flentrop organ for its baptismal chapel. Built in 1968 and installed in a teaching studio, this organ is a perfect visual and aural match for the architecture of its new home, the baptismal chapel of the cathedral.
I. Positief |
III. Solo |
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Prestant | 8' | Bourdon | 16' | |
Bourdon | 8' | Prestant | 8' | |
Octaaf | 4' | Flûte Harmonique | 8' | |
Fluit | 4' | Gamba | 8' | |
Nasard | 3' | Nasard | 5 1/3' | |
Octaaf | 2' | Octaaf | 4' | |
Terts | 1 3/5' | Ters | 3 1/5' | |
Larigot | 1 1/3' | 2Mixtuur | VI-X | |
Sesquialter | II | 1,2Cornet | V | |
2Mixtuur | IV-VI | 2Bombarde | 16' | |
2Cymbel | III | 2Trompet | 8' | |
2Dulciaan | 16' | 2Klaroen | 4' | |
2Trompet | 8' | |||
2Kromhoorn | 8' | |||
2Vox Humana | 8' | |||
Tremulant |
II. Great |
III. Bovenwerk/Swell |
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Prestant | 16' | Quintadeen | 16' | |
Octaaf | 8' | Prestant | 8' | |
Roerfluit | 8' | Gedeckt | 8' | |
Quintadeen | 8' | Viola di Gamba | 8' | |
Octaaf | 4' | Vox Celeste (TC) | 8' | |
Nachthoorn | 4' | Octaaf | 4' | |
Quint | 3' | Gemshoorn | 4' | |
Octaaf | 2' | Quintfluit | 3' | |
Woudfluit | 2' | Nachthoorn | 2' | |
1,2Cornet | V | Flageolet | 1' | |
2Mixtuur | IV-VIII | 2Mixtuur | IV-VI | |
2Scherp | IV-VI | 2Basson | 16' | |
2Trompet | 16' | 2Trompet | 8' | |
2Fagot | 16' | 2Basson Hobo | 8' | |
2Trompet | 8' | 2Vox Humana | 8' | |
Tremulant |
Pedal (I) |
Pedal (II) |
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Subbass | 16' | Bourdon | 16' | |
Roerquint | 10 2/3' | Prestant | 16' | |
Fluit | 8' | Octaaf | 8' | |
Fluit | 4' | Octaaf | 4' | |
2Bazuin | 16' | 2Mixtuur | VI | |
2Bombarde | 32' | |||
2Fagot | 16' | |||
2Trompet | 8' | |||
2Trompet | 4' |
1 | À partir du DO central / From Middle C | |
2 | Disponible par les combinaisons mécaniques / Operable by adjustable mechanical combination action |
I. Grand Orgue |
II. Positif |
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Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte à cheminée | 8' | Flûte conique | 4' | |
Prestant | 4' | Doublette | 2' | |
Flûte à fuseau | 4' | Quinte | 1 3/5' | |
Nasard | 2 2/3' | Cymbale 2/3' | III | |
Quarte de nazard | 2' | Cromorne | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Tremblant | ||
Fourniture 1 1/3' | V | |||
Trompette | 8' |
Pédale |
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Soubasse | 16' |
Octavebasse | 8' |
Octave | 4' |
Basson | 16' |
Manuaal I |
Manuaal II |
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Roerfluit | 8' | 1Gedeckt | 8' | |
Prestant | 4' | Gemshoorn | 4' | |
Mixtuur (22) 1 1/3' | II | Prestant | 2' |
Pedaal |
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2Subbass | 16' |
3Gedeckt | 8' |
Schalmei | 4' |
1 | 7 tuyaux de basse de Roerfluit 8' / 7 basses from 8' Roerfluit | |
2 | en bois / stopped wood | |
3 | 12 tuyaux de basse de Subbass 16' / 12 basses from 16' Subbass |