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Royer, 1668 / Moitessier, 1850 Dunand 1968 / Guillemin, 1988
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Située sur l'emplacement de l'Hôpital du Saint-Esprit et de maisons voisines rasées, cette église de conception nouvelle fut réalisée par les frères Vallon de 1706 à 1728. Son plan est une croix latine inscrite dans un rectangle. Le parti pris de faire communiquer les bras du transept avec les bas-côtés et le choeur constitue une innovation architecturale religieuse aixoise de cette époque. Il assure plus d'équilibre et de fluidité entre les volumes. En 1716, les travaux de gros oeuvre sont suffisamment avancés pour que le chanoine de Forbin-La Barben puisse enfin la bénir et recevoir le titre de St-Jérôme en souvenir de son fondateur Mgr Jérôme de Grimaldi.
Comme à la Madeleine et au Faubourg, seuls les arcs doubleaux sont appareillés et la coupole réalisée en plâtre comme les voûtes, est directement posée sur la croisée du transept. Sobriété et dépouillement caractérisent l'ordonnance de la façade soulignée par le simple jeu des verticales des pilastres. Les travaux de sculpture et de décoration ne sont entrepris qu'en 1726 et terminés en 1728. Dans le croisillon gauche se trouve le retable de l'Assomption de la Vierge, peint sous forme de triptyque (1505). Sans doute les figures des 12 apôtres, autour du tombeau, pourraient être les portraits des 12 premiers membres du Parlement (1501).
L'édifice a été classé « monument historique » en 1985.
L'orgue
Cet orgue, construit par Charles Royer en 1668, fut d'abord installé dans l'église des Grands Carmes. Par arrêté départemental du 27 mai 1791, l'orgue est transporté dans l'église Saint-Esprit.
Une intervention de l'abbé Guielmy, en 1843, détruit la mécanique de Charles Royer. L'instrument est restauré, en 1850, par le facteur Prosper-Antoine Moitessier.
En 1920, le facteur Joseph Merklin modifie l'instrument en introduisant la pneumatisation du pédalier et de la 1ère octave du récit, jusqu'alors manquante.
En 1968, le facteur lyonnais Athanase Dunand réharmonise et reconstitue la composition de Royer. Il compléte l'octave grave du Récit sur 2 sommiers mécaniques diatoniques. Le concert inaugural est joué par André Stricker le 17 novembre 1968.
En 1988, le buffet est restauré de même que la partie instrumentale par Gérald Guillemin : réfection de la mécanique de Moitessier et construction de deux sommiers mécaniques neufs pour la Pédale.
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Located on the site of St. Esprit Hospital and adjoining demolished houses, this church was executed by Vallon brothers from 1706 to 1728. Its latine cross shape is inserted into a rectangle. The idea of linking the transept arms with the side aisles and the chancel is a religious architectural innovation for the time. It brings more balance and fluidity between volumes. In 1716, the progress was sufficent to allow Canon de Fortin-La Barben to bless the building the to dedicate it to St. Jerome in memory of its founder, Mgr. Jérôme de Gimaldi.
Just like at the Madeleine and the BFaubourg, only arc beams are matched and the copola, executed in plaster just like the vaulting, lays directly on the transept crossing. The bare facade's layout is defined by the vertical lines of the pillars. Sculpture and decoration were executed from 1726 to 1728. In the left arm of the transept, the reredos depicting the Assumption is painted as a triptich (1505). Without doubt, the 12 Apostles, around the grave, are portraits of the 12 first members of Parliament (1501).
The building is classified as an "historical monument" in 1985.
The Organ
This organ, built by Charles Royer in 1668, was first installed in the church of the Carmelites. By departmental decree, dated May 27, 1791, the organ is moved into St. Esprit church.
An intervention by Rev. Guielmy, in 1843, destroyed Charles Royer's action. The instrument is restaured, in 1850, by organbuilder Prosper-Antoine Moitessier.
In 1920, organbuilder Joseph Merklin modified the instrument wioth the installation of a pneumatized action applied to the Pedal division and to the first octave of the Récit, missing up to that date.
In 1968, organbuilder Athanase Dunand, from Lyon, revoiced and restituted Roger's stop list. He extended the bass octave of the Récit on two diatonic mechanical windchests. The inaugural concert was played by André Stricker, on November 17, 1968.
In 1988, the organcase and the pipework were restored by Gérald Guillemin : restoration of Moitessier's action and the construction of two new mechanical winchests for the Pedal division.
I. Bombarde |
II. Grand-Orgue |
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1,6Grand Cornet 8' | V | 1Bourdon | 16' | |
2Bombarde | 16' | 1Montre | 8' | |
2Trompette | 8' | 1Bourdon | 8' | |
2Clairon | 4' | 1Prestant | 4' | |
1Flûte à biberon | 4' | |||
1Nazard | 2 2/3' | |||
1Doublette | 2' | |||
1Tierce | 1 3/5' | |||
1Fourniture | IV | |||
1Cymbale | II |
III. Récit |
Pédale |
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1Bourdon | 8' | 4Flûte | 16' | |
2Prestant | 4' | 4Flûte | 8' | |
3Flûte à cheminée | 4' | 4Flûte | 4' | |
1Doublette | 2' | |||
1Larigot | 1 1/3' | |||
3Sesquialtera | II | |||
3Plein-jeu | IV | |||
2Trompette | 8' | |||
5Voix humaine | 8' | |||
2Hautbois | 4' | |||
Tremblant |
1 | Jeu de Royer / Royer stop | |
2 | Jeu de Moitessier / Moitessier stop | |
3 | Jeu de Dunand / Dunand stop | |
4 | Jeu de Guillemin / Guillemin stop | |
5 | Jeu de Royer et Moitessier / Royer and Moitessier stop | |
6 | À partir de c2 / From tenor C |