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Orgue de tribune / Gallery Organ Bert, 1535 / De Héman, 1634 / Claude, 1833 Tronchet, 1913 / Chéron, Beuchet-Debierre, Danion-Gonzalez, 1974 Giroud/Plet, 2018
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Orgue de choeur / Chancel Organ Ducroquet, 1854
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Le Mans est une ville située dans la région de la Loire dans le département de la Sarthe. Elle se trouve à la confluence des rivières Sarthe et Huisne. Le vieux Mans, dénommé « Cité Plantagenêt », est le quartier historique de la ville. Le Mans est une ancienne « ville rouge », en raison de la couleur particulière de son enceinte gallo-romaine, en partie conservée, datant du IIIe siècle.
La cathédrale Saint-Julien est le symbole du diocèse du Mans. Elle est l’un des plus grands édifices de l’époque gothique romane de France et un cas unique dans la grande région de l’Ouest. Elle est un témoignage médiéval du style architectural du gothique angevin. Attaquée par la pollution de l'air au fil des ans et sujette au vieillissement naturel, la cathédrale est un chantier quasi permanent de rénovation.
Historique
Les premières traces humaines sur le sol du Mans datent d'environ 4 000 ans avant notre ère. Ces peuples peu connus sont assimilés par des Celtes : les Aulerques qui s'installent entre les rivières Loire et Seine. Une tribu naît, les Cénomans. La ville gauloise de Vindunum ou Vindinum (du Celte : vindo- blanc) est la capitale des Aulerques Cénomans. Elle est conquise en 56 av. J.-C. par les troupes romaines et prend dès lors le nom de Civitas Cenomanum ou Civitas Cenomanensis (la cité des Cénomans) qui devient Celmans, Cel Mans, puis Le Mans.
Dès le Ve siècle, Clovis rattache la ville au royaume de France. Charlemagne en fait à son tour une place forte d'entrée dans la marche de Bretagne. La citadelle du Mans devient ensuite une place forte de la nouvelle frontière de l’empire franc.
Au IXe siècle, la ville a fort à faire contre les envahisseurs. Après les Bretons, ce sont les Vikings qui se présentent à ses portes. Par deux fois, en 844 puis en 865, ils parviennent à piller la ville sans pour autant la détruire. Après la conquête de la ville vers 1060, Guillaume le Conquérant s'y installe. Il doit faire face à trois insurrections : en 1063, en 1069 et en 1083.
La victoire militaire de la France à Bouvines, le 27 juillet 1214, permet au roi de France, Philippe Auguste, d'annexer le comté. Au cours de la guerre de Cent Ans, le traité de Troyes, en 1420, met tout le comté sous domination anglaise. La ville ne redevient territoire français qu'en 1448.
À la Révolution, la ville traverse cette période avec un calme relatif. Le 19 juin 1940, au cours de la bataille de France, les Allemands s'emparent de la ville. Le Mans est libéré le 8 août 1944 au cours de la bataille de Normandie.
La cathédrale
L'évangélisation du Mans et la fondation de la première cathédrale sont dues à saint Julien, décédé en 348 après avoir siégé comme premier évêque du Mans pendant 47 ans. Cette première cathédrale est généralement datée du IVe siècle. Un menhir légendaire, de grès rose et haut de 4,55 mètres (15 pieds), est encore debout dans l'angle sud-ouest de la nef et symbolise son emplacement. Une légende raconte que le jour où le menhir sera totalement usé par les doigts, la fin du monde arrivera.
La légende nous dit que Julien se rendit à la villa Ponciatus pour trouver des fonds nécessaires à la construction d'une église. Une riche propriétaire du nom d'Eva refuse. Plus tard, quand il apprend qu'elle est possédée par un esprit malin, il envoie un de ses serviteurs qui la guérit. Elle lui offre alors sa fortune pour qu'il puisse construire l'église.
Le premier édifice est dédié à sainte Marie et à saint Pierre. L'emplacement du sanctuaire étant étroit, le positionnement de l'édifice est dans l'axe nord-ouest/sud-est. À la fin du Ve siècle, la titulature est étendue à saint Gervais et saint Protais. Mais, à la suite de la rédaction des Actes des évêques et au transfert du corps de saint Julien dans la cathédrale, le nom de ce dernier s'impose peu à peu. Il devient l'unique patron de la cathédrale dans la seconde moitié du Xe siècle. À cette époque, un déambulatoire est ajouté au choeur pour faciliter l'accès aux reliques et la nef est reconstruite.
Devenue vétuste, l'évêque Vulcrin ordonne, en 1056, la démolition de l'ancienne église et la construction d'un nouveau bâtiment de style roman. Le sanctuaire, achevé en 1065, s'effondre peu après. L’évêque Arnaud, en fonction dès 1067, reprend la construction. En 1081, le chœur et la crypte sont érigés, de même que les fondations du transept et de ses tours. De cette reconstruction, il ne reste aujourd’hui plus qu’un fragment d’arc dans le transept nord. L’évêque Hoël (1085-1096) décide en 1085 d’achever les travaux de son prédécesseur. Les tours et les bas-côtés de la nef sont achevés dans le style normand. Pendant cette longue construction, il est impossible pour les pèlerins d’approcher les reliques et le tombeau de saint Julien. Les habitants obligent alors l’architecte à ouvrir l’édifice. Bien que dépourvues de nef, les parties récentes sont rendues publiques le 17 octobre 1093. En 1096, l'évêque Hildebert de Lavardin (1096-1126) reprend les travaux et en confie la supervision à Jeans, un moine de la Trinité, de Vendôme. En 1120, la tour de la croisée du transept est érigée et la construction de la cathédrale est considérée comme pleinement achevée.
En 1134, un orage s’abat sur la ville et la foudre embrase la cathédrale. La charpente de la nef brûle. On décide de refaire une voûte en pierre. Les piliers de la nef sont refaits pour qu'ils puissent supporter le poids de la voûte en pierre du vaisseau central. En 1137, un autre incendie vient frapper la ville et l’édifice. La nef centrale et la tour sud sont alors refaites à partir de 1145. La nef centrale devient un édifice superbe : 55 mètres (180 pieds) de long sur 23 mètres (75 pieds) de largeur sont nécessaires pour créer cette pièce en style roman. On essaie de nouvelles techniques de fondations pour rebâtir la voûte. La croisée d’ogives est adoptée. Les piliers sont réhabilités et des baies plus hautes et plus grandes sont insérées. Face à la rue principale, un grand portail sculpté voit le jour. Placé sur le flanc sud de la nef, il n’a pas bougé depuis. Guillaume de Passavant, nouvel évêque, inaugure et dédicace la nouvelle cathédrale le 18 avril 1158.
De par ses origines mêmes, la cathédrale n'est pas gothique. Elle a une parenté certaine avec ceux des anciens territoires anglais du sud-ouest de la France. En prévision de nouveaux travaux, Philippe Auguste autorise, en septembre 1217, d'étendre la cathédrale au-delà des murs antiques, ce qui implique de procéder à un remblaiement avant toute construction, pour compenser le dénivelé au sud-est. En 1220, les travaux reprennent et l'histoire gothique de la cathédrale débute. La reconstruction débute par l'ajout de 13 chapelles rayonnantes et d'un nouveau déambulatoire double. Ces travaux se poursuivent jusqu'à la consécration de la cathédrale en 1254. Pendant ce temps, l’ancien chœur, apparaissant trop sombre et trop étroit pour l’évêque d’alors, est démoli en 1233 et reconstruit. Lorsque terminé, ll surpasse de 10 mètres (33 pieds) le reste de la cathédrale. Les architectes normands qui se succèdent adoptent une élévation classique, mais de grande ampleur et un nouveau style architectural est importé de d'Île-de-France : le gothique rayonnant
Les chanoines trouvent ensuite que la construction « à deux vitesses » de l’édifice a conduit à le rendre assez laid. La rencontre des genres entre les deux parties rénovées et celles non rénovées amoindrit la splendeur du bâtiment. Le transept et la nef doivent alors être relevés de 10 mètres (33 pieds), pour se situer à la même hauteur que le chœur lui-même. Les travaux sont entamés dès 1385 par l’architecte Jehan le Mazçon. Le transept sud est achevé vers 1392. En 1403, les travaux du transept nord débutent sous la direction du maître Nicolas de l'Écluze à qui succédera Jean de Dampmartin, en 1420. C’est alors une période noire pour le nord de la France. La guerre de Cent Ans arrête les constructions. En 1419, la cathédrale menace de s’effondrer et ses fondations sont consolidées. Le transept nord est achevé vers 1430. La grande rosace, qui décore le pignon du transept, reçoit, à cette époque, un ensemble de vitraux dont le thème est le Jugement dernier. La tour sud est achevée en 1480. L'édification d'une nouvelle nef est envisagée, mais ne peut être mise en oeuvre, faute de moyens financiers. La cathédrale n'a pas, par la suite, subi de modification majeure.
Le 18 août 1858, un orage de grêle s'abat sur la ville et cause des dégâts importants, en particulier aux vitraux du chœur. La cathédrale est classée « monument historique » par la liste de 1862. Au XXe siècle, aucun bombardement ne touche le bâtiment lors des deux guerres mondiales.
L'édifice
L'édifice mesure 134 mètres (440 pieds) de longueur avec une nef qui mesure 57 mètres (187 pieds) de long et un transept de 52 mètres (170 pieds) de long. Haute de 24 mètres (79 pieds), la nef romane comprend cinq travées doubles où alternent des colonnes cylindriques et des piliers flanqués de colonnes engagées. Des voûtes d'ogives bombées couvrent cette nef qui est dotée de rares vitraux du XIIe siècle. Au-delà du transept s'étend l'ample choeur d'influence normande, haut de 34 mètres (111 pieds) et éclairé par cent huit baies: c'est une des plus prestigieuses créations de l'art gothique à son apogée, ainsi que l'attestent ses minces piliers ronds, ses arcades surhaussées qui s'élèvent jusqu'à la base des fenêtres, ses deux déambulatoires de hauteur différente, ses treize chapelles au chevet arrondi, et ses admirables vitraux du XIIIe siècle.
La façade occidentale, romane, est austère. Le portail, encadré d'arcatures aveugles, est surmonté d'une baie cintrée unique, cernée par quatre archivoltes qui retombent sur des chapiteaux finement sculptés. Le pignon triangulaire, de construction ultérieure, et certains pans du mur sont ornés de motifs géométriques. Des contreforts massifs bordent le tout. De chaque côté du massif principal, on trouve deux autres petites portes cintrées, elles aussi surmontées de baies.
Le portail méridional est abrité par un porche dont la construction est légèrement plus récente que celle du portail même. Le porche est ouvert sur trois côtés par des arcades légèrement brisées. Des modillons se retrouvent de part et d'autre du porche, sous la corniche du collatéral. Le tympan du portail nous montre le Christ entouré du Tétramorphe, représentation traditionnelle de l'Apocalypse. Sur le linteau, les 12 Apôtres sont assis sous des arcades en plein cintre. Dans les voussures, on trouve des scènes de la vie du Christ. Dans les piédroits, on peut voir saint Pierre et saint Paul. Les ébrasements sont occupés par des ancêtres du Christ. Un beffroi est situé à l'extrémité du croisillon sud. Massive, sa base carrée est entourée de contreforts. Au dernier niveau s'ouvrent quelques baies garnies d'abat-son. L'ensemble est surmonté d'une terrasse et d'un petit dôme cuivré.
L'intérieur
Les dix travées de la nef comportent une élévation à trois niveaux. Chaque travée comprend deux grandes arcades brisées. La nef, construite au XIIe siècle, est d'une largeur constante alors que celle du XIe siècle allait en se rétrécissant vers l'ouest. Au-dessus des arcades, le triforium est composé de sept arcades par travée, trois sont aveugles et quatre ouvrent sur un mur de fond plein. Deux fenêtres hautes éclairent le tout.
Les ogives quadripartites de la voûte retombent sur des faisceaux de colonnes. Les collatéraux ne sont pas bordés de chapelles latérales et leurs baies, au-dessus d'arcades aveugles, sont entourées de pierres alternativement noires et blanches. Chaque croisillon du transept comporte deux travées et une chapelle. L'élévation y est à trois niveaux. Au-dessus des grandes arcades, on trouve un triforium à deux niveaux. Dans chaque travée, le premier niveau est composé de quatre couples de petites baies tréflées. Le deuxième niveau comporte deux ensembles de larges baies, elles aussi tréflées, surmontées d'un oculus. D'immenses verrières à quatre lancettes surplombent le tout.
Le mur de fond comporte quatre niveaux : un mur plein, auquel succède un triforium à quatre baies géminées, puis deux grandes baies à quatre lancettes et, enfin, une belle rosace rayonnante. Le choeur comporte trois travées droites qui s'achèvent en un rond-point à sept pans. L'élévation est à deux niveaux. Au-dessus de grandes arcades très élancées s'élèvent de larges baies rayonnantes à quatre lancettes, deux dans le rond point, surmontées de rosaces. Une galerie court devant les fenêtres. Les piliers du choeur sont composés de deux colonnes dos à dos, complétés par de minces colonnettes. Le double déambulatoire, avec ses chapiteaux du XIe siècle, ouvre sur sept chapelles rayonnantes. La chapelle axiale est plus profonde que les autres. Dans le premier déambulatoire, haut de 22 mètres (72 pieds), l'élévation est à trois niveaux, de larges grandes arcades, un triforium à mur de fond plein et de petites fenêtres hautes. Le deuxième déambulatoire, haut de 11 mètres (36 pieds), ouvre sur les chapelles.
Au cours de la période médiévale, le choeur, les chapelles et les voûtes étaient couverts d'une décoration peinte qui a été enlevée au XIXe siècle. Les chapelles abritent, pour la plupart, les tombeaux sculptés d'hommes illustres de la région. La plus connue est certainement celle dédiée à la Vierge Marie où il a été découvert, il y a quelques années, un trésor de la peinture sacrée. Des spécialistes ont, en effet, mis au jour plusieurs fresques sur lesquelles ils ont dénombré 47 anges musiciens peints au cours du XIVe siècle alors que Gontier de Baigneux était évêque de 1367 et 1385.
Le mobilier
Les vitraux, tant romans que gothiques, sont d'une qualité exceptionnelle et comptent parmi les plus anciens de France, en particulier la verrière de l'Ascension, datée de 1120. Il faut remarquer les deux tapisseries relatant la vie de saint Julien, et la suite de tapisseries dédiées à saint Gervais et saint Protais.
Le riche mobilier sculpté comprend un retable d'autel en terre cuite daté de 1554 et dû à Germain Pilon ainsi que les stalles du choeur sculptées en 1575-1576. Sur l'autel du transept nord, une peinture de Lionel Royer, début XXe siècle, représente le Christ en croix. Dans la chapelle du transept sud, à l'autel, des statues en terre cuite exécutées par Germain Pilon en 1564 représentent le Christ ressuscité et le Père éternel ainsi qu'une grande mise au tombeau avec personnages en terre cuite de Charles Hoyau vers 1635.
Le trésor conserve des pièces d'orfèvrerie religieuse allant du XIIe siècle au XIXe siècle et, surtout, le trésor de Coeffort, l'un des rares ensembles, conservés en France, d'argenterie civile des XIVe et XVe siècles.
Les orgues
L'orgue de tribune
Les premières mentions d’un orgue datent de 1116 et sont inscrites dans les Actes pontificaux.
À la fin du XVIe siècle, l'évêque Adam Chastelain dote la cathédrale d'un orgue de facture allemande. En 1518, le cardinal Philippe de Luxembourg (1445-1519), qui fut évêque du Mans de 1476 à 1507, lègue, par testament, une somme de 200 écus soleil pour la construction d'un orgue qui soit le plus grand de la région.
Cet instrument, d'environ 20 jeux répartis sur deux claviers et pédalier, est installé au fond du croisillon sud du transept. Il est réalisé, entre 1529 et 1535, par le facteur Pierre Bert dans un buffet, de style Renaissance, conçu et sculpté suivant les directives de Symon Hayeneufve, prêtre et architecte installé au Mans.
Entre 1567 et 1571, d’importants travaux de rénovation sont entrepris pour réparer les dégâts causés par les huguenots en 1562.
En 1634, les frères Jean et François de Héman, de Paris, restaurent l'orgue qui a alors 42 jeux. Des travaux d'entretien sont réalisés en 1666 par Jean de Joyeuse, puis en 1700 par Marin Ingoult, et enfin en 1734 par Nicolas Collard.
En 1812, l’une des voûtes du transept sud s’écroule, endommageant l’instrument. Entre 1847 et 1853, les frères Claude, de Mirecourt, restaurent l'instrument, ils renforcent la division du Récit et celle du pédalier ce qui porte le nombre de jeux à 46. La modification du Récit amorce la « romantisation » de cette division de l’orgue. En 1872, Joseph Merklin effectue des travaux sur l'instrument.
En 1912-1913, l'instrument est restauré par l'abbé Victor Tronchet. Le nombre de jeux est augmenté à 52. Cette modification accentue le style romantique de l’instrument. Louis Vierne inaugure l'instrument ainsi révisé.
De 1959 à 1963, Pierre Chéron, du Mans, débute une restauration qui sera achevée par Joseph Beuchet, de Nantes, pour la partie mécanique et par la maison Danion-Gonzalez, de Châtillon-sous-Bagneux, pour la partie sonore. L'instrument est inauguré par Gaston Litaize en mai 1974.
En 1999, une première étude réalisée par Éric Brottier est validée en 2001 par la Commission supérieure des monuments historiques, mais ce projet de restauration reste alors sans suite. L'étude préalable à la restauration du grand orgue de tribune, remise en mai 2014 par Roland Galtier, actualise ce document en fonction de l’évolution de l’état de l’instrument et de son buffet, mais aussi des nouvelles technologies à mettre en œuvre.
Le 19 octobre 2015, les travaux de restauration sont lancés sous la maîtrise d’œuvre de Roland Galtier, technicien-conseil pour les orgues historiques. Ils comprennent la restauration des sommiers, la révision de la mécanique des notes, le nettoyage, la consolidation et la remise en forme de la tuyauterie, le remplacement de la console en fenêtre dans une recherche d'harmonie avec le style du buffet ancien, la transformation des transmissions et la mise aux normes électriques avec la pose d’un combinateur. Quant à la structure sonore de l'instrument, il s’agit de renforcer la cohérence de l’instrument en assumant son identité néo-classique, tout en supprimant les jeux de qualité médiocre et en apportant quelques modifications à la composition. Quant aux buffets, joyaux de la Renaissance, une intervention minimaliste est prévue : nettoyage, traitement contre les insectes et traitement de surface.
Le chantier, dont le coût de 900 000 euros est pris entièrement en charge par l'État, est confié conjointement à la maison Giroud, de Bernin (Isère) dirigée par Jacques Nonnet, et la maison de Laurent Plet, de Troyes (Aube). Les travaux débutent en janvier 2016 par le démontage de l'instrument et le transport en atelier de la tuyauterie et des éléments de l'alimentation. Les opérations de restauration en atelier débutent en mars 2016. Le buffet est nettoyé en mars 2017. Les plus grands tuyaux sont restaurés sur place en mai 2017. La remise en place de la tuyauterie débute en juin 2017 et les travaux d'harmonisation débutent.
Une cérémonie civile d'inauguration a lieu le 24 mai 2018 suivie de la bénédiction de l'instrument, le 3 juin 2018, par Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans. Un premier concert est donné par la maîtrise de la Cathédrale sous la direction de Pascal Melot avec accompagnement aux deux orgues par Boris Bouchevreau et Marie-José Chasseguet. Le tout suivi du grand concert inaugural donné par Loïc Maillié, titulaire du grand orgue de l’église de la Trinité à Paris.
Le buffet a été classé « monument historique » le 29 décembre 1906 et la partie instrumentale, le 24 août 1954.
L'orgue de choeur
Outre le grand orgue de tribune, la cathédrale possède, depuis au moins le XVIe siècle, de petites orgues placées à gauche à l'entrée du premier déambulatoire du choeur. Les huguenots de 1562 n'oublièrent pas de briser cet instrument.
Avant 1853, un simple harmonium a longtemps suffi pour accompagner le chant des offices. L'abbé Charles Blin, maître de chapelle, obtient à cette date l'orgue qui se voit actuellement dans le choeur. Le plan est dressé par Jean-Baptiste Lassus, architecte diocésain. Le coût est fixé 6 000 francs. L'exécution du buffet confiée à la maison Blottière. Terminé en 1854, l'instrument, oeuvre de la maison Ducroquet, est solennellement inauguré et bénit par Mgr Jean-Baptiste Bouvier, le 22 septembre 1855.
Malgré certains détails techniques qui pourraient être critiqués, cet orgue possède, comme instrument d'accompagnement, des qualités de premier ordre qui lui permettent d'alterner dignement avec son puissant émule du transept.
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Mans is a city located in the Loire region in the Sarthe department. It is at the confluence of the Sarthe and the Huisme rivers. Old Mans, called Plantagenet City, is the historical district of the city. Mans is an ancient « red city », due to the particular color of its partly preserved Gallo-Roman surrounding walls, dating from the 3rd century.
St. Julien Cathedral is the symbol of Mans diocese. It is one of the largest buildings from France's Gothic Romanesque era and is a unique case in Western France. It is a medieval example of the Angevin Gothic architectural style. Attacked over the years by air pollution and subjected to natural ageing, the cathedral is a quasi-permanent renovation site.
History
The first human traces on Mans' soil date around 4,000 years B.C. These almost unknown people were assimilated by the Celts: the Aulercis who settled between the Loire and the Seine Rivers. A tribe was born: the Cenomanis. The Gallic city of Vindunum or Vindinum (from the Celt: vindo- white) was the capital of the Aulercis Cenomanis. It was conquered in 56 B.C. by Roman troops and renamed Civitas Cenomanum or Civitas Cenomanensis (the city of Cenomansis) which became Celmans, Cel Mans, then Mans.
In the 5th century, the city in included in the kingdom of France by Clovis. Charlemagne transformed it into a fortified entry point into Brittany. Mans citadel became a fortified city of the Frank empire's new borders.
In the 9th century, the city had much to do against invaders. After the Bretons, it was the Vikings who came to Mans. Twice, in 844 then in 865, they managed to ransack the city without destroying it. After the conquest of the city by 1060, William the Conqueror settled there. He had to face three insurrections: in 1063, in 1069 and in 1083.
The French military victory in Bouvines, on July 27th, 1214, allowed the King of France, Philippe Auguste, to annex the county. In the Hundred Years War, the Troy Treaty in 1420 sent the whole county under English domination. The city regained the French territory only in 1448.
The city went through the Revolution period with relative peace. On June 19th, 1940, in the battle of France, the Germans took over the city. Mans was liberated on August 8th, 1944, during the Normandy battle.
The Cathedral
The evangelization of Mans and the establishment of the first cathedral are the work of St. Julian who died in 348 being its first bishop for 47 years. This first cathedral was, in general, dated from the 4th century. A 15-foot (4.55 meters) high pink sandstone menhir still stands in the south-west angle of the nave and represents its site. A legend says that when the menhir is completely worn out by the fingers, it will be the end of the world.
The legend goes that Julian went to the Ponciatus villa asking for funds for the construction of a church. A rich owner named Eva refused. Later, when he learned that she was possessed by an evil spirit, he sent one of his assistants who cured her. She offered to fortune to the construction of the church.
The first building was dedicated to St. Mary and to St. Peter. The site being narrow, the church was built in the northwest / southeast axis. At the end of 5th century, the dedication was extended to St. Gervais and St. Protais. But, after the Apostolic Acts were published and the transfer of St. Julian's body in the cathedral, Julian's name became little by little obvious for the cathedral. He became the cathedral's only dedicatee in the second half of the 10th century. At that time, an ambulatory was added to the chancel to ease access to the relics and the nave was rebuilt.
Now dilapidated, Bishop Vulcrin ordered, in 1056, the destruction of the church and the construction of a new Romanesque-styled building. The sanctuary, completed in 1065, collapsed shortly afterwards. Bishop Arnaud, in function since 1067, resumed the construction. In 1081, the chancel and the crypt were built, as well as the foundations for the transept and the towers. From this reconstruction, only an archway in the north transept is extant. Bishop Hoël (1085-1096) decided, in 1085, to complete his predecessor's works. The towers and the nave side aisles were completed in the Norman style. During this long construction period, it was impossible for the pilgrims to visit St. Julian's relics and tomb. The residents obliged the architect to open the building. Although without a nave, the new sections were open to worship on October 17th, 1093. In 1096, Bishop Hildebert of Lavardin (1096-1126) took over and entrusted construction supervision to Jeans, a monk from Vendôme's Trinity Monastery. In 1120, the transept tower was completed and the cathedral was considered as completed.
In 1134, a storm hit the city and fire destroyed the cathedral. The framework of the nave burnt down. It was decided to replace the wooden vault by a stone vault. The nave pillars were rebuilt to support the weight of the main nave's stone vault. A second fire hit the city and the cathedral in 1137. The main nave and the south tower were rebuilt starting in 1145. The main nave became a superb building: 180 feet (55 meters) long by 75 feet (23 meters) wide were necessary to create this Romanesque-styled room. New foundation techniques were used to rebuild the archways. Rib vaults were adopted. The pillars were rehabilitated and larger and higher bays were inserted. Facing the main street, a large sculpted portal was erected. Installed on the south side of the nave, it did not move since. The new bishop, Guillaume de Passavant, inaugurated and consecrated the new cathedral on April 18th, 1158.
From its origins, the cathedral is not a Gothic-styled building, it belongs to the same style found in former English territories in the south-western France. In September 1217, the King of France, Philippe Auguste, authorized the cathedral to extend beyond the old walls which involved land infilling before any construction could be done, to compensate the level difference in the southeastern end of the site. In 1220, work resumed and the cathedral's gothic history began. The reconstruction started with the addition of 13 radiant chapels and a new double ambulatory, these works lasted until the consecration of the cathedral in 1254. Meanwhile, the former chancel, deemed too dark and too narrow for the bishop at the time, was demolished in 1233 and rebuilt. When completed, it raised 33 feet (10 meters) above the rest of the cathedral. The successive Norman architects adopted a classic elevation, but on a larger scale and a new style was imported from Île-de-France: radiant Gothic.
The canons found then that the "dual" system of construction led to a rather ugly building. The meeting of both styles when looking at the renovated section and the non-renovated sections minimized the splendor of the building. The transept and the nave must be heightened by 33 feet (10 meters) to reach the same height as the chancel. Works were started in 1385 by architect Jehan le Mazçon. The south transept was completed in 1392. In 1403, works on the north transept were started under the direction of master Nicolas de l'Écluze who will be succeeded, in 1240, by Jean de Dampmartin. This was a black period for the north of France. The Hundred Years War suspended the construction. In 1419, the cathedral threatened to collapse and its foundations were strengthened. The north transept was completed in 1430. Stained glass, depicting the Last Judgment, was inserted in the large rose window in the north portion of the transept. The south tower was completed in 1480. The construction of a new nave was planned, but could not be carried out, due to lack of financial resources. From that date, the cathedral was not subjected to any major modification.
On August 18th, 1858, a hail storm hit the city and caused important damage, particularly to the stained glass windows in the chancel. The cathedral is classified as a "historic monument" on the 1862 list. In the 20th century, no bombing touched the building during both world wars.
The Building
The building is 440 feet (134 meters) long with a nave measuring 187 feet (57 meters) long and a 170 feet (52 meters) long transept. The 79 feet (24 meters) high Romanesque nave has five double bays where cylindric pillars alternate with piers flanked with inserted pillars. The diagonal rib vaulted nave has rare 12th-century stained glass windows. Beyond the transept lies the large Norman-inspired chancel. It is 111 feet (34 meters) high and is lit by one hundred and eight bays. It is one of the most famous Gothic creations demonstrated by its thin round piers, its archways that rise up to the bottom of the windows, its two different height ambulatories, its 13 chapels with round apses, and its magnificent 13th-century stained glass windows.
The Romanesque western facade is bleak. The portal, surrounded by blind archways, is topped with a unique vaulted bay, surrounded by four archivolts falling on delicately sculpted capitals. The triangular gable, built later, and certain sections of the wall are adorned with geometric patterns. Massive buttresses border the whole building. On each side of the main massif, there are two other small vaulted doors topped by bays.
The southern portal is sheltered by a porch whose construction is slightly more recent than the portal. The porch is open on three sides with slightly broken archways. Modillons are on either side of the porch under the cornice of the side aisles. The portal tympanum displays a Christ surrounded by the tetramorph, the traditional presentation of the Apocalypse. On the lintel, the 12 Apostles are presented under the round archways. On the jambs, there are scenes from the life of Christ. St. Peter and St. Paul are present in the abutment. The embrasures are occupied by Christ's forefathers. A belfry is located at the end of the south transept. Massive, its square foundation is surrounded with buttresses. On the last level, there are bays with sound boards. The group is topped by a terrace and a small copper-colored cupola.
The Interior
The ten bays of the nave present a three-level elevation. Every bay has two big broken archways. The nave, built in the 12th century, has a constant width while the one built in the 11th century narrowed going westward. Above the archways, the triforium is made of seven archways per bay, three are blind and four are open to a full wall. Two high windows light the area.
The quadripartite rib vault falls on a series of columns. The transepts are not bordered with lateral chapels and their bays, above blind archways, are alternately surrounded with black and white stones. Every transept arm includes two bays and a chapel. The elevation is on three levels. Above the large archways, there is a two-level triforium. In every bay, the first level has four couples of small trefoil bays. The second level includes two groups of large also trefoil bays topped by an oculus. Huge stained glass windows in four lancets overlook the whole.
The back wall has four levels: a blind wall followed by a four twin-bay triforium, then by two large bays with four lancet windows and, finally, a nice radiant rose window. The chancel has three straight bays ending in a seven-sided central area. The elevation is on two levels. Above the very sleek archways come large radiant bays with four lancets, two in the circle, top by rose windows. A gallery runs in front of the windows. The chancel pillars are made of two columns back to back, supplemented by slim small columns. The double ambulatory, with its capitals from the 11th century, opens on seven radiant chapels. The axial chapel is deeper than the others. In the first 72 feet (22 meters) high ambulatory, the elevation is on three levels, large archways, a blind-wall triforium and small high windows. The second 36 feet (11 meters) high ambulatory opens on the chapels.
In the medieval era, the choir, the chapels, the vaults were completely covered with a painted decoration which was stripped in the 19th century. The 12 chapels mostly house the sculpted tombs of some famous men from the region. The best known chapel is the one dedicated to the Virgin Mary where it was discovered, some years ago, a sacred painting treasure. Specialists uncovered several frescoes depicting 47 musician angels executed in the 14th century when Gontier de Baigneux was bishop from 1367 to 1385.
The Furnishings
The stained glass windows, either Romanesque or Gothic, are of a special quality and are among the oldest in France, mainly the Ascension one dating from 1120. There are two tapestries relating the life of St. Julian, and the tapestries dedicated to Sts. Gervais and Protais.
The rich sculpted furniture includes a terracotta altar reredos, executed in 1554 by Germain Pilon, and the sculpted stalls executed in 1575-1576. On the altar in the north transept, a painting by Lionel Royer, from the beginning of the 20th century, represents the Crucifixion. In the chapel in the south transept, on the altar, terracotta statues by Germain Pilon executed in 1564 represent the Risen Lord and God the Father, and a large entombment scene, with terracotta figures, by Charles Hoyau in 1635.
The cathedral's treasure includes religious silverware from the 13th century till the 19th century and, mainly, the Coeffort's treasure which is one of the rare civil silverware sets preserved in France. They are from the 14th and 15th centuries.
The Organs
The Gallery Organ
The first mention of an organ dates from 1116 and is inscribed in the Pontifical Acts.
At the end of the 16th century, Bishop Adam Chastelain endowed the cathedral with a German-built organ. In 1518, Philippe Cardinal de Luxembourg (1445-1519), who was bishop of Mans from 1476 till 1507, bequeathed a 200-ecu sum, by testament, for the construction of an organ which was supposed to be the largest in the region.
This instrument, about 20 stops over two manuals and pedal, installed deep in the south arm of the transept, was built, between 1529 and 1535, by organbuilder Pierre Bert in a Renaissance-styled case designed and sculpted according to plans by Symon Hayeneufve, a priest an architect installed in Mans.
Between 1567 and 1571, important restoration works were carried out to repair damages caused by the Huguenots in 1562.
In 1634, brothers Jean and François de Héman, of Paris, restored the 42-stop instrument. Maintenance works were carried out in 1666 by Jean de Joyeuse, in 1700 by Marin Ingoult, and in 1734 by Nicolas Collard.
In 1812, one of the south transept vaults collapsed damaging the instrument. Between 1847 and 1853, organbuilding brothers Claude enlarged the Récit division and strengthened the pedal division. It was then a 46-stop instrument. This modification of the Récit was the starting point of the 'Romantisation' of this division. In 1872, Joseph Merklin executed works on the instrument.
In 1912-1913, the instrument was restored by Fr Victor Tronchet. The number of stops was increased to 52. This modification increased the instrument's romantic style. Louis Vierne inaugurated the revised instrument.
From 1959 to 1963, Pierre Cheron, of Mans, started restoration works that will be completed by Joseph Beuchet, of Nantes, for the mechanical action, and by the organbuilding firm Danion-Gonzalez, from Châtillon-sous-Bagneux, for the tonal structure. The instrument was inaugurated, in 1974, by Gaston Litaize.
In 1999, a first study carried out by Éric Brottier was validated in 2001 by the Historic Monuments Upper Commission, but there was no follow-up. The study undertaken prior to the restoration of the large gallery organ and submitted in May 2014, by Roland Galtier, updated the document to reflect the evolution of the condition of the instrument and its case, but also the new technologies to be implemented.
On October 19th, 2015, restoration works are launched under the supervision of Roland Galtier, advisory technician for historic organs. These works included the restoration of the windchests, the revision of the key action, the cleaning, strengthening and rehabilitation of the pipework, replacement of the attached console in harmony with the style of the old case, the transformation of transmissions, and the updating of the electrical system with the installation of a combinator. As for the tonal structure of the instrument, it was a question of reinforcing the instrument's coherence by preserving its neoclassical identity while abolishing mediocre quality stops and adding some modifications to the composition. As for the cases, jewels from the Renaissance, a minimalist intervention was planned: cleaning, treatment against insects and surface treatment.
The project, whose 900,000-euro expense was completely assumed by the State, was jointly entrusted to the Giroud firm, of Bernin (Isère) led by Jacques Nonnet, and the Laurent Plet firm, of Troy (Aube). Works started in January 2016, with the disassembly of the instrument and the transport of the pipework and the wind system elements in the workshop. The restoration operations in the workshop started in March 2016. The case was cleaned in March 2017. The largest pipes were restored on site in May 2017. The reinstallation of the pipework started in June 2017 and voicing works started.
A civic unveiling ceremony took place on May 24th, 2018, followed by the blessing of the instrument, on June 3rd, 2018, by Bishop Yves Le Saux, of Mans. A first concert was given by the Cathedral Choir conducted by Pascal Melot with accompaniment on both organs by Boris Bouchevreau and Marie-José Chasseguet. The inauguration concert was given by Loïc Maillié, main organist at la Trinité Church in Paris.
The organcase was classified as a "historic monument" on December 29th, 1906, while the pipework was classified as such on August 24th, 1954.
The Chancel Organ
Besides the large gallery organ, the cathedral had a small organ installed on the left side in the first archway of the ambulatory ever since the 16th century. The Huguenots, in 1562, did not forget to damage the instrument.
Before 1853, a mere reed organ was enough, and for a long time, for accompanying the service singing. Fr Charles Blin, director of music, purchased at that time the organ nowadays seen in the chancel. Plans were prepared for a 6,000-franc instrument by Jean-Baptiste Lassus, diocesan architect, and the construction of the case was entrusted to the Blottière firm. Completed in 1854, the instrument, built by the Ducroquet firm, was solemnly inaugurated and blessed by Bishop Jean-Baptiste Bouvier, on September 22nd, 1855.
In spite of some technical details which could be criticized, this organ has, as an accompaniment instrument, first-rate qualities which allow it to alternate with dignity with its powerful counterpart in the transept.
II. Positif |
I. Grand-orgue |
|||
|---|---|---|---|---|
| Montre | 8' | Montre | 16' | |
| Bourdon | 8' | Bourdon | 16' | |
| Prestant | 4' | Montre | 8' | |
| Flûte ouverte | 4' | Flûte ouverte | 8' | |
| Nazard | 2 2/3' | Bourdon | 8' | |
| Doublette | 2' | Flûte ouverte | 4' | |
| Tierce | 1 3/5' | Prestant | 4' | |
| Larigot | 1 1/3' | Grosse Tierce | 3 1/5' | |
| Fourniture | IV | Nazard | 2 2/3' | |
| Cymbale | III | Doublette | 2' | |
| Cromorne | 8' | Tierce | 1 3/5' | |
| Trompette | 8' | Cornet | V | |
| Clairon | 4' | Grande Fourniture | II | |
| Fourniture | III | |||
| Cymbale | IV | |||
| Bombarde | 16' | |||
| Trompette | 8' | |||
| Clairon | 4' | |||
III. Récit |
IV. Solo |
|||
|---|---|---|---|---|
| Quintaton | 16' | Bourdon | 8' | |
| Gambe | 8' | Flûte à cheminée | 4' | |
| Flûte harmonique | 8' | Quarte | 2' | |
| Voix céleste | 8' | Larigot | 1 1/3' | |
| Viola | 4' | Septième | 1 1/7' | |
| Flûte octaviante | 4' | Piccolo | 1' | |
| Octavin | 2' | Cornet | V | |
| Cornet | V | Voix humaine | 8' | |
| Basson | 16' | Tremblant | ||
| Basson-Hautbois | 8' | |||
| Trompette | 8' | |||
| Clairon | 4' | |||
Chamades |
Pédale |
|||
|---|---|---|---|---|
| Trompette | 8' | Soubasse | 32' | |
| Clairon | 4' | Soubasse | 16' | |
| Flûte | 16' | |||
| Flûte | 8' | |||
| Bourdon | 8' | |||
| Quinte | 5 1/3' | |||
| Bombarde | 16' | |||
| Trompette | 8' | |||
| Clairon | 4' | |||
II. Récit |
I. Grand-orgue |
|||
|---|---|---|---|---|
| Bourdon | 8' | Bourdon | 16' | |
| Dulciane | 8' | Montre | 16' | |
| Flûte | 4' | Bourdon | 8' | |
| Nazard | 2 2/3' | Prestant | 4' | |
| Quarte | 2' | Doublette | 2' | |
| Tierce | 1 3/5' | Plein Jeu | IV | |
| Cymbale | II | Trompette | 8' | |
| Hautbois | 8' | Clairon | 4' | |
Pédale |
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|---|---|
| Aucun jeu, en tirasse No stop, by pulldown |
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