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Composition sonore Stop List |
Références References |
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Orgue de tribune / Gallery Organ Ducastel, 1682 / Clicquot, 1767 / Suret, 1844 Merklin, 1867 / Jacquot-Lavergne, 1942 / Renaud, 1993
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Orgue de choeur / Chancel Organ Jacquot-Lavergne, 19XX
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Historique
Clovis, après s'être converti au christianisme, et ses successeurs ambitionnent de faire de Paris une capitale chrétienne. De nouveaux lieux de culte et des monastères s'érigent dans la Cité, sur les pentes de collines marécageuses et le long des routes. Ces sites témoignent de la vitalité de l'art mérovingien qui se développe à Paris.
Dès le VIe siècle, un premier monastère et une basilique mérovingienne placée sous le vocable de saint Laurent sont élevés le long d'une voie romaine. Situés hors les murs, ceux-ci sont pillés et détruits par les Normands en 885. Une nouvelle église, érigée en paroisse, est attestée en 1180. Cette nouvelle église, devenue trop petite, est démolie pour faire place à l'église actuelle au début du XVe siècle.
L'église actuelle
De l'église précédente, seule l'ancienne tour est conservée. La nouvelle église est construite dans le style de l'époque : le style gothique flamboyant. Le chœur est consacré le 14 juin 1429 par Jacques du Chastelier. La structure gothique, les voûtes à pénétration, les fenêtres hautes, le déambulatoire à clefs de voûte sculptées sont encore visibles, malgré les transformations postérieures.
Six chapelles, le transept et une nef à quatre travées sont ajoutés dans la seconde moitié du XVe et au début du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, l'église n'est pas achevée : il reste la nef à couvrir et la façade à construire. Deux possibilités sont envisagées pour parachever le chantier : finir l'église dans le style d'origine (gothique flamboyant) ou dans le goût de l'époque (classique). Le choix du classicisme est fait. À partir de 1655, la nef est voûtée en gothique flamboyant et le transept en croisées d'ogives, les clefs portent les dates 1657 et 1659. Elle est épaulée par des arcs-boutants extérieurs et est fermée par une façade composée selon le schéma à l'italienne (façade de style classique), érigée par Antoine Le Pautre, de style « Jésuite » à deux étages avec pilastres doriques et ioniques, dont la première pierre fut posée en 1621. Cet édifice est la dernière construction parisienne de style gothique flamboyant, un siècle et demi après la fin du XVe siècle, qui s'explique par le sens de l'économie : on a couvert l'église de la façon la plus sensée pour ne pas avoir à démolir pour reconstruire ce qui existait déjà.
En 1654, l'architecte Le Pautre est chargé de réaménager le choeur. Les arcades de l'abside sont dissimulées par un décor de pierre à colonnes corinthiennes, frontons et cartouches. Derrière l'autel, un retable monumental en forme d'arc de triomphe encadre un bas-relief de Gilles Guérin (ce bas-relief est aujourd'hui disparu). Selon certains auteurs, cette intervention est de François Blondel, celui qui a décoré la chapelle des Trois Marie détruite en 1712 et remplacée par l'actuelle chapelle de la Vierge dédiée à Notre-Dame-des-Malades.
En 1789, dès le début de la Révolution, l'église est dévastée par les émeutiers. Elle devient « Temple de la Raison » en 1793 puis de « l'Hymen et de la Fidélité ». L'église est rendue au culte catholique en 1795, puis à celui des théophilanthropes en 1797 qui la nomme « Temple de la Vieillesse ». Elle est finalement rendue au culte catholique en 1802.
Sous le Second Empire, les boulevards de Magenta et de Strasbourg sont percés respectivement en 1855 et en 1852. Pour remédier au fait que l'église est en retrait de l'alignement du boulevard de Strasbourg, la façade du XVIIe siècle est détruite et, entre 1863 et 1867, l'architecte Simon-Claude Constant-Dufeux allonge l'église d'une travée et reconstruit une façade de style néogothique (néo-XVIIIe siècle) ornée de sculptures. Il construit également une flèche en plomb. Un fronton en lave émaillée signé Jean-Paul Balze est rajouté en 1870.
L'église, à l'exception de la façade occidentale, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er février 1945. L’église en totalité, avec la chapelle des catéchismes et les grande et petite sacristies, ainsi que les grilles de clôture et les sols situés entre celles-ci et l’église sont classés par arrêté du 16 décembre 2016.
Architecture
L'édifice est de style gothique flamboyant du XVe siècle, agrémenté d'éléments de style classique. Il est situé dans un quartier réaménagé au XIXe siècle par le baron Georges Haussmann. La façade classique de 1621 a été remplacée en 1865 par une façade de style gothique flamboyant. Le portail a été exécuté sous la direction de Simon-Claude Constant-Dufeux. Au trumeau est adossé Le Christ bénissant, oeuvre de Aimé-Napoléon Perrey. Le tympan s'orne d'une peinture sur lave émaillée illustrant Saint Laurent, son martyre et sa glorification, due à Jean-Paul Balze.
L'intérieur de l'édifice comprend une nef de cinq travées, flanquée de doubles bas-côtés et de chapelles, un transept non saillant et un choeur de trois travées que termine un hémicycle à trois pans. Les bas-côtés du choeur sont doubles à la hauteur de la première travée et réduits ensuite à une seule galerie. Le choeur, qui est la partie la plus ancienne de l'église, est profondément modifié au XVIIe siècle du fait de l'installation du retable de Le Pautre et décoré par le sculpteur Gilles Guérin. Les vitraux sont réalisés par Pierre Gaudin de 1935 à 1955 d'après les esquisses de l'artiste polonais Eleschkiewiej et qui reflètent l'art et la spiritualité de la période de l'entre-deux-guerres. La chaire sculptée a été exécutée en 1872 dans le style néogothique par Moisseron et Ruault.
L'église conserve d'impressionnantes clefs de voûte pendantes du XVIIe siècle réalisées dans la pure tradition du gothique flamboyant. Elle possède, entre autres, une statue de Saint-Jean-Baptiste par Victor Vilain (1818-1899), une peinture murale La fuite en Égypte de Stanislas Faivre-Duffer (1818-1897), un tableau de La mort de sainte Geneviève d'Émile Lecomte-Verner (1821-1900), un tableau de Louis Boulanger (1806-1867) Le martyre de saint Laurent, des peintures murales de Jean-François Brémond (1807-1868) et une statue de saint Apolline de Louis-Victor Bougron (1798-1886). Le maître-autel en pierre, datant de 1884, est l'oeuvre de A. Cherrier et s'orne, en son devant, d'un bas-relief de La Cène.
L'église incorpore une chapelle de la Vierge dédiée à Notre-Dame-des-Malades érigée en 1712. Elle présente un décor en stuc de style classique. La coupole est ornée de peintures d'Antoine-Denis Postel (XVIIIe siècle). La statue de la Vierge, en marbre de Carrare, datant de 1900, a été exécutée par la maison Raffl. Elle a été couronnée le 11 décembre 1904 au nom du pape Pie X.
Les orgues
L'orgue de tribune
L'existence d'un grand orgue dans cette église est connue par une déclaration datée de 1550 où il est question de gages pour l'organiste. C'est vers le milieu du XVIIe siècle que dut prendre forme l'instrument dont le buffet, de style Louis XIII, subsiste aujourd'hui et dont la date de construction et l'identité du constructeur ne sont pas connues. Par comparaison, il se rapproche d'autres buffets construits entre 1640 et 1660. Le Positif, qui a conservé sa façade, pourrait être signé Germain Pilon.
Le 10 novembre 1680, les marguilliers décident de faire construire un orgue neuf avec positif de dos. Entre 1682 et 1685, l'instrument fait l'objet d'une reconstruction, au coût de 4 200 livres, en deux campagnes successives de la part de François Ducastel et de son fils, Hipolyte. Le premier contrat, signé en février 1682, concerne le Positif dont l'étendue passe de 48 à 51 notes et qui comporte 10 jeux. Le devis prévoit en particulier la construction d'un gigantesque pédalier de 41 notes qui ne tirerait que les 25 basses du Positif en attendant que tous les jeux de pédale du grand orgue soient disponibles. Ce pédalier, qui subsistera jusqu'à l'intervention de Clicquot, constitue un exemple unique. Le deuxième contrat, signé en janvier 1683, concerne la compositon du Grand-Orgue. Les travaux sont réalisés par Hipolyte, en raison de la maladie de son père. Lorsqu’achevé, cet orgue comprend 37 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier. Il a comme premier titulaire Louis de Thian.
Le 7 juillet 1709, le facteur Jean Bessard est chargé d'effectuer des réparations pour une somme de 500 livres. En 1725, un relevage de l'instrument est effectué par le facteur Nicolas Collard pour une somme de 1 600 livres : les travaux sont achevés et reçus le 8 juin 1732. À cette occasion, le diapason est baissé d'un demi-ton.
En 1766-1767, le facteur François-Henri Clicquot et son contremaître Pierre Dallery reconstruisent entièrement l'instrument pour la somme de 5 100 livres. Le nouvel instrument compte 40 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier. Pendant la Révolution, l'organiste Nicolas-Jean-Pierre Chauvet assure bénévolement la garde et l'entretien de l'instrument.
L'orgue est restauré en 1836-1837 par Louis Callinet qui remplace, entre autres, les tuyaux de Montre. Sept ans plus tard, le facteur Antoine-Louis Suret ajoute une Bombarde au clavier du Grand-Orgue et un clairon au Positif; la réception de ces ouvrages eut lieu le 19 janvier 1844 par Louis Séjan, le facteur Pierre-Honoré Davrainville et Vincent Maréchal.
En 1864, après l'allongement de la nef et la reconstruction du portail, l'architecte Constant-Dufeux réinstalle le buffet sur une nouvelle tribune clôturée par les panneaux anciens, réemployés avec goût, et la fabrique charge la maison Merklin-Schütze de reconstruire entièrement le vieil orgue de Clicquot. L'instrument, qui incorpore plusieurs jeux anciens, compte 37 jeux répartis sur trois claviers et pédalier. L'inauguration a lieu le 20 octobre 1867 avec le concours d'Alexis Chauvet et d'Édouard Batiste.
Un relevage est exécuté en 1899 par la firme Cavaillé-Coll puis un autre en 1911, par Mutin.
En 1941-1942, la firme Jacquot-Laverge déplace la tuyauterie du Positif au sein du buffet central, ajoute cinq jeux et installe une transmission pneumatique pour le nouveau Positif devenu expressif.
En 1992-1995, la maison Renaud, de Nantes, effectue une restauration de l'instrument. À cette occasion, les plans sonores sont reconstitués dans l'esprit de Merklin : la tuyauterie du Positif réintègre son buffet.
Seul le buffet est protégé, à partir du 1er février 1945, à titre d'objet par la Commission des monuments historiques.
L'orgue de choeur
Il s'agit d'un ancien orgue d'étude construit par les ateliers Jacquot-Lavergne, de Rambervilliers, et offert à la paroisse en 1966 par le responsable de la manécanterie, l'abbé Paul Zurfluh.
Le facteur Jean-Marc Cicchero effectue un relevage de l'instrument en 1984 et installe quatre combinaisons fixes.
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History
Clovis, after his conversion to Christianity, and his successors aspire to make Paris a christian capital. New places of worship and monasteries were established in the City, on the slopes of marshy hills and along roads. These sites bear witness of the Merovingian art which was developping in Paris.
In 6th century, a first monastery and a Merovingian basilica dedicated to St. Lawrence were built along a Roman road. Located outside city walls, they were were ransacked and destroyed by the Normans in 885. A new church, established as a parish, is vouched for in 1180. Early in the 15th century, this new church became too small and was demolished to make room for the actual church.
The Actual Church
From the previous church, only the bell tower was preserved. The new church was built in the fashionable style at the time: flamboyant gothic style. The chancel was consecrated on June 14th, 1429 by Jacques du Chastelier. The gothic structure, the cylindrical vaults, the high windows, the ambulatory and the sculpted keystone are still visible, in spite of later transformations.
Six chapels, the transept and a four-bay nave were added in the second half of the 15th century and at the beginning of the 16th century. In the 17th century, the church was not yet completed: the nave remained to be covered and the facade to be built. Two possibilities were considered to complete the construction: complete the church in its original style (flamboyant gothic) or in the fashioinable style at the time (classical). The choice of classicism was made. The nave was vaulted in flamboyant gothic style and the transept with cross-rib vaults, keystones carry the 1657 and 1659 dates. The nave was supported by exterior flying buttresses and was closed by an Italian-schema facade (facade in the classical style), designed by Antoine Le Pautre, in the Jesuit style on two floors with doric and ionic pilasters, whose first stone was laid down in 1621. This church was the last Parisian building erected in flamboyant gothic style, one and a half century after the end of the 15th century. To reduce costs, the church was covered in the most sensible manner preempting demolition and reconstruction.
In 1654, architect Le Pautre was charged with the redevelopment of the chancel. The apse archways were hidden by a stony decor with Corinthian columns, pediments and cartouches. Behind the altar, a monumental triumphal arch reredos surrounds a bas-relief by Gilles Guérin (this bas-relief is now missing). According to certain authors, this intervention was by François Blondel who decorated the Three Mary Chapel, destroyed in 1712 to make room for the actual Notre-Dame-des-Malades (Our Lady of the Sick) Chapel.
In 1789, at the beginning of the Revolution, the church was devastated by rioters. It became a « Temple of Reason » in 1793 then a « Hymen and Fidelity Temple ». The church was returned to the Catholic religion in 1795, then to theophilanthrops in 1797 who called it « Temple of Old Age ». It was finally returned to the Catholic religion in 1802.
Under the Second Empire, the Magenta and Strasbourg boulevards were built respectively in 1855 and in 1852. Since the church was a little way out of the alignment of the Strasbourg boulevard, the 17th-century facade was demolished, and between 1863 and 1867, architect Simon-Claude Constant-Dufeux added one bay to the church and rebuilt a neogothic style facade (neo-18th century) adorned with sculptures. He also built a leaden spire. A pediment in interspersed lava executed by Jean-Paul Balze was installed in 1870.
The church, except for its western facade, is classified as "historical monument" since February 1st, 1945. The complete church, with its catechism chapel and the large and small sacristies, as well as the fence gates and the land located between these and the church, is classified by order on December 16th, 2016.
Architecture
The building is in the 15th-century flamboyant gothic style, embellished with classical style elements. It is located in a district redeveloped in the 19th century by baron Georges Haussmann. The 1621 classic facade was replaced in 1865 with a flamboyant gothic style facade. The portal was executed under the supervision of Simon-Claude Constant-Dufeux. A "Blessing Christ" by Aimé-Napoléon Perrey leans against the pier. The tympanum is adorned with a painting on interspersed lava illustrating St. Lawrence, his martyrdom and his glorification, executed by Jean-Paul Balze.
The building interior consists of a five-bay nave, surrounded by double side aisles and by chapels, a not salient transept, and a three-bay chancel which ends in a three-sided apse. The chancel side aisles are double till the first bay, and then reduced to a single gallery. The chancel, which is the most ancient section of the church, was profoundly modified in the 17th century with the installation of the Le Pautre reredos decorated by sculptor Gilles Guérin. Stained glass windows were executed by Pierre Gaudin from 1935 till 1955 according to designs by Polish artist Eleschkiewiej. They reflect the art and spirituality in the interwar period. The sculpted pulpit was executed in 1872 in neogothic style by Moisseron and Ruault.
The church houses impressive 17th-century pending keysstones executed in the pure flamboyant gothic tradition. It also houses a St. John the Baptist statue by Victor Vilain (1818-1899), a Flight into Egypt mural painting by Stanislas Faivre-Duffer (1818-1897), a The Death of St. Genevieve painting by Émile Lecomte-Verner (1821-1900), a The Martyrdom of St. Lawrence painting by Louis Boulanger (1806-1867), wall paintings by Jean-François Brémond (1807-1868) and a St. Apolline statue by Louis-Victor Bougron (1798-1886). The stone high altar, dating from 1884, was executed by A. Cherrier and a The Last Supper bas-relief adorns its front.
The church includes a Lady chapel dedicated to Notre-Dame-des-Malades (Our lady of the Sick) erected in 1712. It presents a classical style stucco decor. The dome is adorned with a painting of Antoine-Denis Postel (18th century). The Carrara marble statue of the Virgin dating from 1900 was executed by the Raffl firm. It was crowned on December 11th, 1904, in the name of Pope Pius X.
The Organs
The Gallery Organ
The existence of a large organ in this church is known through a document dated in 1550 concerning the wages for the organist. It is towards the middle of the 17th century that this instrument had to take form in the still extant Louis XIII style organcase whose date of construction and builder's identity are not known. By comparison, it resembles other organcases built between 1640 and 1660. The Positif, whose facade is stil preserved, could have been built by Germain Pilon.
On November 10th, 1680, the churchwardens decided to commission the construction of a new organ with a back positive to be installed on a new gallery. Between 1682 and 1685, the instrument was rebuilt at the cost of 4,200 pounds, in two successive stages by François Ducastel and by his son, Hipolyte. The first contract, signed in February 1682, concerns the enlargement of the Positif manual compass from 48 notes to 51 notes and including 10 stops. The contract mentions the construction of a particularly colossal 41-note pedalboard which would draw only the 25 lowest notes from the Positif until all the main organ pedal stops would be available. This pedalboard, which will remain up to the intervention by Clicquot, is a unique example. The second contract, signed in January 1683, concerns the Grand-Orgue stoplist. Works were carried out by Hipolyte, owing to his father's illness. When completed, the organ had 37 stops over four manuals and pedal. The first organist was Louis de Thian.
On July 7th, 1709, organbuilder Jean Bessard was paid 500 pounds to carry out repairs. In 1725, the instrument was restored by organbuilder Nicolas Collard at the cost of 1,600 pounds: works were completed and accepted on June 8th, 1732. On this occasion, the diapason was lowered by half a tone.
In 1766-1767, organbuilder François-Henri Clicquot and his foreman Pierre Dallery completely rebuilt the instrument at the cost of 5,100 pounds. The new instrument had 40 stops over four manuals and pedal. During the Revolution, organist Nicolas-Jean-Pierre Chauvet took care, free of charge, of the instrument and looked after its maintenance.
The organ was restored in 1836-1837 by Louis Callinet who replaced, among other things, the Montre pipework. Seven years later, organguilder Antoine-Louis Suret added a Bombarde in the Grand-Orgue manual and a Clairon in the Positif; these works were received on January 19th, 1844, by Louis Séjan, organbuilder Pierre-Honoré Davrainville and Vincent Maréchal.
In 1864, after the nave was lengthened and the portal was rebuilt, architect Constant-Dufeux reinstalled the organcase on a new gallery enclosing it with the old panels, reused in good taste, and the Merklin-Schütze firm was commissionned to completely rebuild the old Clicquot organ. The instrument, which incorporated several old stops, now has 37 stops over three manuals and pedal. The inauguration took place on October 20th, 1867, with Alexis Chauvet and Edouard Batiste.
A restoration was carried out in 1899 by the Cavaill-Coll firm and another one in 1911, by Mutin.
In 1941-1942, the Jacquot-Laverge firm moved the Positif pipework into the main organcase. Five new stops were added and a pneumatic transmission was installed for newly enclosed Positif division.
In 1992-1995, the Renaud organbuilding firm, from Nantes, restored the instrument. On this occasion, the tonal structure was reconstructed to Merklin's spirit : the Positif pipework was returned into its own organcase.
Only the organcase was classified, on February 1st, 1945, as an object by the Historical Monuments Commission.
The Chancel Organ
It is a former study organ built by the Jacquot-Lavergne firm, from Rambervilliers, and given to the parish in 1966 by Fr Paul Zurfluh, director of the children's choir.
Organbuilder Jean-Marc Cicchero executed a restoration in 1984 and installed four fixed combinaisons.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
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Bourdon | 8' | Montre | 16' | |
2Salicional | 8' | Bourdon | 16' | |
2Dulciane | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
Flûte octaviante | 4' | 2Gambe | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 8' | |
Plein-Jeu | IV | Prestant | 4' | |
Trompette | 8' | Flûte | 4' | |
Cromorne | 8' | Quinte | 2 2/3' | |
Fourniture | IV-V | |||
Cornet | V | |||
3Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
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Quintaton | 16' | Flûte | 16' | |
Bourdon | 8' | Octave | 8' | |
2Violoncelle | 8' | Flûte | 4' | |
2Voix céleste | 8' | Bombarde | 16' | |
Flûte d'écho | 4' | Trompette | 8' | |
2Flageolet | 2' | 3Clairon | 4' | |
Carillon | II-III | |||
Trompette | 8' | |||
Basson-Hautbois | 8' | |||
1Voix humaine | 8' | |||
Clarinette | 8' |
1 | Jeu antérieur à Merklin / Stop dating before Merklin | |
2 | Jeu de Merklin / Stop by Merklin | |
3 | Jeu de Suret / Stop by Suret |
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
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Bourdon | 16' | 5Dulciane | 16' | |
Tibia clausa | 8' | Salicional | 8' | |
Montre | 8' | Fugara | 4' | |
Flûte octaviante | 4' | Salicet | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Plein-Jeu | III | |
Flautino | 2' | Trompette | 8' | |
Clairon | 4' |
Pédale |
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Soubasse | 16' |
Flûte | 8' |
Flûte | 4' |
5 | À partir du deuxième DO / From tenor C |