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Isnard, 1772 / Chéron, 1954
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Situé à la fois sur l'antique Via Aurelia, sur la route de Saint-Jacques de Compostelle et sur le chemin emprunté par les papes entre Rome et Avignon, Saint-Maximin a été depuis toujours une terre d'accueil.
La découverte du tombeau de Sainte-Marie-Madeleine en 1279 par Charles II d'Anjou, Comte de Provence et neveu de Saint Louis, en fit un haut lieu de pèlerinage. La présence des Dominicains, approuvée par le pape Boniface VIII, fit qu'ils y construisirent leur couvent d'études et en firent aussi un haut lieu de culture. Cette terre d'accueil, ce lieu saint a toujours été protégé des invasions et des sièges par la tradition religieuse qui en interdisait l'entrée à toute personne en armes ou ayant des idées belliqueuses. L'armée n'y avait pas droit de cité. Cette exceptionnelle spiritualité se concrétisa par l'édification d'une basilique, et quelle basilique!
Il s'agit du grand édifice gothique du sud-est de la France. Sa construction fut décidée par Charles II et il choisit un architecte français spécialisé dans l'art gothique, Maître Pierre, qui en fera les plans et commencera la construction. Jean Baudici, créateur du palais d'Aix-en-Provence, lui succédera en 1305.
La construction démarra en 1295 et la première partie des travaux, la crypte, est achevée en 1316. La peste de 1348 interrompit les travaux qui ne reprendront qu'en 1404 et, en 1412, la 6e travée est terminée. Différents architectes ont travaillé sur cet édifice sans toutefois en perturber l'unité. En 1532, après 237 ans, il est décidé de mettre fin aux travaux et la basilique restera inachevée: le portail de l'entrée principale et le clocher ne seront jamais édifiés. La basilique, sans transept ni déambulatoire, se compose d'une abside plus 2 absidioles, d'une grande nef et 16 chapelles. Ses dimensions (73 mètres / 240 pieds de long sur 37 mètres / 121 pieds de large sur 29 mètres / 95 pi. de haut) sont bien supérieures aux habituelles églises dominicaines de la région.
L'abside, décorée au XVIIe siècle contient l'oeuvre « La Gloire », sculptée par Joseph Lieutaud, représentant la Sainte-Trinité entourée par des anges. En 1676, le maître-autel est installé, son retable est en marbre du pays et les côtés latéraux sont décorés de revêtement en stuc. Quant au choeur, sculpté de 1681 à 1692 dans du bois de noyer par le frère Vincent Funel et Jean-Baptiste Oleri, il contient 94 stalles et 22 médaillons représentant la vie des dominicains et, plusieurs anges sur le pourtour ainsi qu'un grand crucifix au-dessus de la porte principale. La chaire, sculptée en 1756, par le frère Louis Gudet, est en bois de noyer. Sa rampe est sculptée en un seul bloc et la balustrade contient 7 médaillons représentant des scènes de la vie de Sainte Marie-Madeleine.
La basilique a été consacrée le 29 septembre 1776 par l'évêque de Nice, Thomas d'Artesan, ancien religieux du couvent des Dominicains.
La crypte est le coeur et lieu saint de la basilique. Elle contient un ancien monument funéraire gallo-romain du IVe siècle ainsi que 4 beaux sarcophages en marbre décorés de scènes de la religion chrétienne et, la châsse contenant les reliques de Sainte Marie-Madeleine.
L'orgue
L'ordre dominicain qui, depuis sa fondation, avait toujours manifesté un vif intérêt pour la musique, voulait à Saint-Maximin un orgue correspondant à l'ampleur de la basilique et à l'envolée des chants des pèlerins venus en foule.
Le Languedoc, très proche, et plus particulièrement le couvent de Toulouse, était au XVIIIe siècle un foyer actif de facteurs d'orgues. On pouvait y rencontrer les Lépine, les Cavaillé, Dom Bedos et les Isnard. Rien d'étonnant à ce que ce fut le frère Jean-Esprit Isnard qui, de 1772 à 1774, avec l'aide de son neveu, Joseph, construisit l'orgue de la basilique de Saint-Maximin. Ainsi en témoigne l'inscription cachée, retrouvée sur l'un des sommiers du clavier de Bombarde.
Jean-Esprit Isnard était ce que l'on pourrait appeler un frère laïc. Il n'avait pas d'obligation quotidienne au couvent. Le couvent de Tarascon, dont il dépendait, le cautionnait pour les travaux importants qu'il entreprenait et l'aidait dans la rédaction des conventions qui requéraient une compétence juridique que le frère Isnard ne possédait assurément pas.
Assez paradoxalement d'ailleurs, la convention signée pour la construction de l'orgue est très précise quant à des détails de second ordre et anormalement vague quant aux points importants.
L'affaire du devisCette imprécision nous laisse donc dans le doute au sujet des modifications apportées, en cours de montage, à la conception même de l'instrument. Toutefois, la comparaison de la composition prévue dans le devis et celle effectivement réalisée par Isnard, ainsi que l'observation des traces d'un montage initial, conduisent à penser que l'orgue du devis « faisait trop petit » et, qu'en cours de construction, il fut décidé de lui donner une allure plus proportionnée aux dimensions de la basilique et à la magnitude du culte de Sainte-Marie-Madeleine.
Le devis descriptif, que l'on peut consulter dans les archives du couvent, ne mentionne aucune cote et ne contient aucune esquisse concernant le buffet; ce qui à vrai dire peut paraître assez curieux. On peut alors penser que le frère Isnard avait envisagé de s'inspirer d'un modèle préexistant, chose courante. Cette hypothèse se confirme si l'on admet que le maître facteur s'était donné pour modèle l'orgue de l'église des Dominicains de Marseille (aujourd'hui église paroissiale de Saint-Cannat des Prêcheurs) qu'il construisit entre 1745 et 1750. En effet, la composition de cet orgue est rigoureusement identique à celle mentionnée dans le devis concernant Saint-Maximin. De plus, le buffet du positif de l'orgue, réalisé par Isnard à Saint-Maximin, correspond point par point à celui de Saint-Cannat. Ceci s'explique par le fait que la composition du positif réalisé par Isnard à Saint-Maximin est bel et bien le reflet exact de celle contenue dans le fameux devis.
Par contre, le grand buffet principal que l'on découvre à Saint-Maximin est beaucoup plus grand que celui de Saint-Cannat. En effet, les modifications importantes apportées par Isnard, durant le montage, ont affecté la composition du Grand Orgue, de la Résonance, et du Récit.
Cet orgue qui, à la lecture du devis, s'avérait être de conception pré-romantique, devenait, par la modification, un instrument grandiose de tradition classique. Si aucun avenant ne témoigne de ces modifications, elles se lisent dans les faits.
Nous passons d'un « petit seize pieds » à un « double seize pieds ». Ce qui veut dire que les deux tourelles intermédiaires passent de 4m de hauteur (devis) à plus de 8m (orgue définitif d'Isnard). Cet orgue, effectivement réalisé par Isnard, comporte 112 tuyaux supplémentaires, et quels tuyaux! Parmi ceux-ci se trouvent les plus gros, les plus longs et les plus lourds de l'orgue (300kg d'étain pur). L'adjonction de la trompette en chamade du 3e clavier peut certes paraître dérisoire (27 petits tuyaux et quelques kilos d'étain) cependant, il s'agit là d'un bouleversement radical du plan de l'orgue au point que les sommiers initialement prévus deviennent inutilisables. De même, la Flûte de 8 pieds qui cède la place au Grand Nasard et à la Grosse Tierce fait basculer totalement l'esthétique de l'instrument.
L'orgue s'affirme puissamment par ses nombreux jeux d'anches (14, dont 11 de la famille des trompettes) et par la plénitude de ses pleins jeux (22 rangs de principaux). La particularité de cet ensemble, articulé sur quatre claviers, est que la Pédale n'a pas de jeu spécifique. C'est le troisième clavier, dit de « résonance », qui comporte des registres jouables soit sur la Pédale, soit de manière autonome, ou enfin accouplés sur le deuxième clavier, dit de « Grand Orgue ». De plus, il comprend quatre cornets complets et deux cornets divisés.
Un orgue exceptionnel dans un cadre uniqueTel qu'il est, ce joyau de la facture classique française est le couronnement de l'œuvre d'Isnard, De visu et de auditu, c'est une réussite complète due à un génie capable, à la fois, de synthèse et d'invention.
L'étude systématique de tous les éléments de cet orgue, que j'ai entreprise depuis plusieurs années, m'évite l'écueil du dithyrambe naïf et me maintient dans les limites de la stricte objectivité.
Certes, la facture des tuyaux témoigne d'une maîtrise souveraine, certes, l'harmonisation toujours intacte rend compte du génie du facteur, cependant tout cela ne suffit pas à expliquer l'impression extraordinaire que l'on éprouve à l'audition de cet orgue royal. Il faut trouver autre chose.
Il est indéniable que le mur « provisoire » qui a toujours remplacé le vitrail a joué un grand rôle dans la conservation de l'instrument. Une rosace de la taille de celle qui était prévue aurait été abîmée maintes fois en deux siècles et l'eau de pluie aurait inévitablement détérioré sommiers et tuyaux. Ce qui aurait entraîné l'intervention de facteurs d'orgues qui auraient profité de l'occasion pour mettre l'instrument « au goût du jour ».
Mais il faut se rendre à l'évidence, ceci n'explique encore pas tout. Alors, doit-on parler de miracle? En ce lui de culte de Sainte-Marie-Madeleine, la chose peut aussi bien être envisagée.
Toutefois, et ceci est un point capital, il faut savoir qu'à Saint-Maximin s'opère une harmonieuse synthèse entre les dimensions de l'orgue en lui-même et celles de la basilique. Et c'est, pour les facteurs d'orgues, une leçon magistrale que de trouver ici le résultat optimum dû au respect d'une rigoureuse proportionnalité entre l'architecture du vaisseau et les dimensions et la disposition de son orgue.
à l'édifice représentant Dieu et le Cosmos, il fallait, de plus de la lumière inhabituelle des vitraux, une musique extraordinaire. L'orgue d'Isnard, avec sa grande variété de timbres et sa puissance colossale était assurément de nature à émouvoir les pèlerins et les fidèles. Je citerai pour preuve de leur enthousiasme les pièces de monnaie qu'on lançait d'en bas à l'organiste. J'y ai même trouvé deux écus d'argent, l'un entre les tubes de postage du clavier principal et l'autre bien caché dans une fente sur le toit du positif.
Pierre Chéron
facteur d'orgues
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Located on ancient Via Aurelia on the way to St. Jacques of Compostelle and on the road used by the popes between Rome and Avignon, St. Maximin was always a welcoming place.
In 1279, when Charles II of Anjou, Count of Provence and nephew of St. Louis, found St. Mary Magdalena's tomb, he wished to create a place of pilgrimage. The presence of the Dominican Fathers, approved by Pope Boniface VIII, led to the construction of their monastery and a Mecca for intellectuals. This welcoming place and holy land has always been protected from invasions and siege according to a religious tradition that forbid everyone with arms or everyone with belligerent thoughts to enter the city. The army is not established in the city. This exceptional spirituality takes a concrete form by the building of the basilica, and what a basilica!
It is the largest Gothic building in south-eastern France. Its building was decided by Charles II and he also choosed a French architect who specialized in Gothic art, Master Pierre, who will make the plans and start the construction. He will be succeeded, in 1305, by Jean Baudici, the creator of Aix-en-Provence castle.
The construction began in 1295 and the first section, the construction of the crypt, was completed by 1316. The 1348 plague stopped the construction works that will resume only in 1404, and by 1412, the sixth bay is completed. Several architects were assigned to the construction without disrupting the unicity of style. In 1532, after 237 years, it was decided to stop the construction and the basilica will remain unfinished: the portal of the main entrance and the bell tower will never be built. The basilica, without transept nor ambulatory, has an apse with two apsidioles, a large nave and 16 chapels. Its dimensions (73 meters / 240 ft. long by 37 meters / 121 ft. large by 29 meters / 95 ft. high) are far over usual Dominican churches in the region.
The apse, decorated in the 17th century, houses "The Glory", sculpted by Joseph Lieutaud, showing the Trinity surrounded by angels. In 1676, the high altar was installed, its reredos is marble while the lateral sides are decorated with stucco coatings. The chancel's walnut furniture, sculpted from 1681 to 1692, by brother Vincent Funel and Jean-Baptiste Oleri is made of 94 stalls and 22 medallions showing scenes from the life of Dominicans, and many angels on the perimeter as well as a large crucifix above the main entrance door. The walnut pulpit was sculpted in 1756 by brother Louis Gudet. Its handrail is sculpted from a single block and the balustrade has 7 medallions showing scenes from St. Mary Magdalena's life.
The basilica was consecrated on September 29, 1776 by the Bishop from Nice, Thomas d'Artesan, former member of the Dominican monastery.
The crypt is the heart and holy place of the basilica. It contains an ancient 4th-century Gallo-Roman funeral monument as well as 4 beautiful marble sarcophaguses decorated with scenes from christian religion and, the shrine containing St. Mary Magdalena's relics.
The organ
The Dominican Order who, since its foundation, has always shown strong interest for music, wanted, for St. Maximin, an organ that would match the large basilica and would support congregational singing by large crowds of pilgrims.
The Languedoc department, being very near, and specially the Toulouse monastery where, in the 18th century, was a very active organbuilding center. Lépine, Cavaillé, Dom Bedos and Isnard could be met there. Not surprising that brother Jean-Esprit Isnard, who from 1772 to 1774, with the help of his nephew Joseph, built the organ in the basilica of St. Maximin. So is the content of the hidden inscription found on one of the windchests of the Bombarde manual.
Jean-Esprit Isnard was what we could call a lay brother. He did not have daily duties at the monastery. The Tarascon monastery, to whom he was answerable, supported him for the major works he was carring out and helped him in the production of contracts requiring legal expertise, expertise brother Isnard certainly lacked.
Paradoxically, the contact signed for the building of the organ was very specific on details and abnormally vague when coming to important items.
The propositionThis lack of precision casts doubt on the modifications brought forward during the installation concerning the design of the instrument. However, the comparison between the planned stoplist and the one effectively installed by Isnard as well as traces about an earlier installation, lead to beleive that the content of the proposed stoplist was judged as "too small" and, during the installation, it was decided to better match the organ with the large basilica and the solemnity of services in St. Mary Magdalega.
The proposal that can be examined in the monastery's archives contains no mention about the size and no draft of the organcase; a situation that may seems peculiar. It can be believed that brother Isnard considered to use an existing case, an usual procedure. This assumption is true if we beleived that the organbuilder would use, as model, the organ in the Dominican's church in Marseille (today, parish church of St. Cannat) he built between 1745 and 1750. In fact, the stoplist of this instrument is identical to the one mentionned in the proposition for St. Maximin. On top of this, the Positif organcase, built by Isnard for St. Maximin, is exactly similar to the one in St. Cannat. This confirms the fact that the Positif stoplist in St. Maximin is exactly the same included in the famous proposition.
On the other hand, the large main organcase in St. Maximin is way larger that the one in St. Cannat. Major modifications made by Isnard, during the installation, mainly affected the Grand Orgue, Résonnance and Récit divisions.
Looking at the proposition, the planned organ was based on pre-Romantic aesthetics, but after modifications, it became a magnificent Classic organ. If the modifications are not documented, facts prove them.
From a "small 16-foot" organ we go to a "double 16-foot" organ. This means that the two 4-meter intermediate turrets (according to the proposition) are now enlarged to more than 8 meters (final Isnard organ). This organ, really built by Isnard, has 112 additional pipes, and what pipes! Among them are the biggest, tallest and heaviest in the organ (300 kg of pure tin). The addition of the "Trompette en chamade" on the 3rd manual may look trifling (27 small pipes and a few kilos of tin) nevertheless it is a radical change to the proposition to the point of initially planned windchests are now unusable. It is also true about the replacement of the 8' Flute by a Gros Nazard and a Grosse Tierce that completely changed the aesthetics of the instrument.
The organ strongly asserts itself with its many reed stops (14, among which 11 in the trumpet family) and the fullness of its pleins jeux (22 ranks of principals). The special feature, articulated over four manuals, is that the Pedal division has no specific stop. It is the third manual, called "Résonnance", that has all the stops playable on the Pedal either independently or coupled with the 2nd manual, called "Grand Orgue". On top of that, the organ has four mounted Cornets and two unmounted Cornets.
An exception organ in an unique decorAs it is now, this jewel of French Classic aesthetics is the crowning achievement of Isnard's works. Visually and tonally, it is a complete success due to a brilliant spirit capable, at the same time, of synthesis and invention.
The systematic examination of all the components of this organ, that I carried out for many years, prevents me from falling into a naive eulogy and keeps me within the limits of strict objectivity.
Certainly the pipework construction shows an excellent mastery, certainly the always intact tuning portrays the organbuilder's genius, however all this is not sufficent to explain the extraordinary impression felt when we hear this royal instrument. Some other reasons must be found.
It is undeniable that the "temporary" wall that always replaced the stained glass window has played a large role in the preserving of the instrument. The planned rose window would have been damaged many times over two centuries and the rain would have inevitably damaged winchests and pipework. This would have led organbuilders to intervene and they would have grasped the occasion to modify the instrument in order to bring it in line with "current tastes".
But we must acknowledge that this does not explain everything. Then, should we speak about a miracle? One miracle due to the devotion to St. Mary Magdalena, that reason may very well be considered.
Nevertheless, and this is the main point, we must recognize that in St. Maximin there is an harmonius synthesis between the dimensions of the organ itself and the basilica. And this is, for organbuilders, a masterly lesson about attempting to reach the maximum result while respecting the rigourous balance between the building itself and the dimensions of its organ.
For a building that represents God and the Cosmos, it was necessary, on top of unusual light coming from stained glass windows, to achieve extraordinary music. Isnard's organ, with its large tonal palette and its monumental power, was surely able to move the pilgrims and the faithful. As a proof of their enthousiam, it was customary to throw, from the nave floor, money pieces to the organist. I have personally found two silver pieces, one between wind ducts in the main manual and the other, hidden in a cleft on top of the positif organcase.
Pierre Chéron
organbuilder
I. Positif |
II. Grand Orgue |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 8' | Montre | 16' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 16' | |
Flûte | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
Doublette | 2' | Prestant | 4' | |
Quarte | 2' | Double Nasard | 5 1/3' | |
Nasard | 2 2/3' | Double Tierce | 3 1/5' | |
Tierce | 1 3/5' | Dessus de Cornet | V | |
Larigot | 1 1/3' | Grande Fourniture | II | |
Dessus de Cornet | V | Petite Fourniture | IV | |
Fourniture | III | Cymbale | IV | |
Cymbale | III | Trompette | 8' | |
Trompette | 8' | 1Dessus de Trompette | 8' | |
Cromorne | 8' | Voix humaine | 8' | |
Clairon | 4' | Clairon | 4' |
III. Résonance |
||||
---|---|---|---|---|
Jeux de Pédale / |
Jeux d'écho / |
|||
Flûte | 16' | Dessus de Flûte | 8' | |
Flûte | 8' | 1Dessus de Trompette | 8' | |
Flûte | 4' | Dessus de Cornet | V | |
Bombarde | 16' | |||
1ère Trompette | 8' | |||
2è Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
IV. Récit |
Pédale |
||
---|---|---|---|
Cornet | V | Aucun jeu indépendant | |
Trompette | 8' | Tirasse permanente | |
Hautbois | 8' | No independant stop | |
Permanent coupler |
Légende / Legend:
1 | en chamade |