Description [Français / English] |
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Orgue de tribune / Gallery Organ Kern, 1963 / Blumenroeder 2011
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Orgue de choeur / Chancel Organ Hartmann, 1966
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L’église Saint-Séverin est la doyenne des églises paroissiales de la rive gauche de la Seine. C’est la plus belle église parisienne dans le style gothique flamboyant.
L’histoire de cette église commence au VIe siècle avec Séverin, un ermite très pieux qui vivait là. Le petit oratoire qui honorait Séverin devint par la suite une chapelle puis une basilique car les femmes des rois de France, qui habitaient alors les Thermes, prirent l’habitude de venir y faire leurs dévotions.
Les Vikings détruisirent la basilique. L’église fut ensuite reconstruite au XIe siècle à partir de la façade et devint une église paroissiale. Les trois premières travées de la nef, le premier bas-côté méridional ainsi que le clocher datent de cette période.
Élargie au XIVe siècle du fait de l’adjonction d’un second collatéral au sud, l’église devait, durant la période de 1489 à 1495, voir ses cinq autres travées et son chevet réédifiés. Cette époque vit aussi la reconstruction des premiers bas côtés nord et sud ainsi que le second collatéral nord.
Les diverses chapelles latérales furent construites pendant la période allant de 1498 à 1520. En 1681, la duchesse de Montpensier, surnommée « la grande Mademoiselle » et cousine germaine de Louis XIV, eut la mauvaise idée de faire dissimuler les grandes arcades du chœur sous un placage classique de marbre, le tout selon un dessin de Charles Le Brun et réalisé par Jean-Baptiste Tuby. Au XVIIIe siècle, le triforium fut percé pour donner plus de clarté. Enfin, en 1837, le portail, datant du XIIIe siècle, de l’église Saint-Pierre-aux-Bœufs (détruite pour la réalisation de la rue d’Arcole) fut adapté à la façade occidentale, jusque-là restée inachevée.
L’intérieur est long de 60 mètres (197 pi.) seulement, mais large de 34 m (112 pi.) et son harmonieux vaisseau de huit travées est dépourvu de transept. Ses doubles bas-côtés, comme à Notre-Dame, conduisent au célèbre déambulatoire. Le réseau compliqué des voûtes et ces étonnants piliers entourent une colonne centrale aux nervures en spirales. Au-dessus du triforium, les fenêtres hautes conservent de fort beaux vitraux des XVe et XVIe siècles, dont certains proviennent de Saint-Germain-des-Prés. La tour-clocher renferme la plus vieille cloche de Paris, elle date de 1412.
L’extérieur, auquel les hauts pignons des chapelles et les frêles arc-boutants confèrent un aspect si mouvementé, est encore entouré de maisons anciennes au nord et accosté au sud par les arcades avec une louable discrétion.
L’orgue
L'église Saint-Séverin possédait un orgue dès le 14è siècle lequel a été remplacé au début du 16è. Au siècle suivant, le facteur Valeran de Héman oeuvre à Saint-Séverin (devis pour le positif date du 5 juillet 1626).
Les facteurs Charles et Alexandre Thierry interviennent à leur tour: dès 1670, ils refont les soufflets et achèvent la restauration de l'orgue en 1673. L'instrument possède alors 29 jeux.
Michel Forqueray, nommé organiste au début du 18è siècle, obtient la construction d'une tribune et d'un orgue neuf. Suivant un marché du 25 avril 1745, François Dupré est chargé de la menuiserie et Jacques-François Fichon, de la sculpture. On admire aujourd'hui encore ce magnifique ensemble du plus pur style Louis XV (décorations rocaille, culots des grandes tourelles décorés de têtes d'angelots et surmontés de trophées d'instruments, tourelle médiane couronnée de deux anges, tourelle centrale du positif surmontée par l'Agneau Pascal couché sur le livre des Sceaux, tourelles latérales coiffées de vases).
Le facteur Claude Ferrand fournit un instrument neuf en utilisant les jeux anciens. Ce « grand 16 pieds », considéré comme l'un des plus beaux de la Capitale, est tenu par Nicolas-Gilles Forqueray qui succède à son oncle. Il est lui-même remplacé par son neveu Nicolas Séjan qui tient les claviers jusqu'à la chute de l'Ancien Régime.
Dallery père adresse un mémoire le 21 octobre 1825 signalant que: « l'orgue est dans un tel état de dépérissement qu'il menace vos intérêts et la sûreté publique ». Pour la somme de 5 000 francs, il effectue le travail, notamment sur la tuyauterie.
L'orgue classique ayant cessé de plaire, on confie au fils de John Abbey, en 1889, la reconstruction de l'orgue. Seulement 25 jeux seront sauvés. Abbey reconstruit totalement l'instrument: sommiers, soufflerie, mécanique, console sont neufs. L'orgue est totalement réharmonisé. Si ce dernier est désormais symphonique, il a perdu son grand Plein Jeu.
L'organiste Albert Périlhou tiendra ces claviers durant vingt-cinq ans, les laissant volontiers à des maîtres tels Fauré ou Saint-Saëns qui en feront une joie d'improviser aux messes du dimanche.
Ce n'est qu'en 1958 que l'on reparle d'un projet concernant cet orgue, grâce à la présence à Saint-Séverin du Père Aumont, ami de Michel Chapuis.
Le nouvel orgue, attribué au facteur Alfred Kern de Strasbourg, retrouve un plan plus classique: le buffet du positif reconstruit renferme les jeux du premier clavier. Dans le grand corps, au rez-de-chaussée sont placés, de part et d'autre du bloc de mécanique, les deux sommiers de l'Écho, le soubassement faisant office de boîte expressive. Les sommiers et la soufflerie d'Abbey sont réutilisés. Au plan sonore, pour ce qui est des mixtures, aux côtés des neuf rangs "Don Bedos" du grand-orgue, se joignent ceux de la Cymbale-Tierce suivant l'usage nordique. La mécanique est incontestablement d'une conception hardie. Elle a été imaginée et dessinée par Philippe Hartmann et Alfred Kern. Ce dernier la réalise afin de faire parler 58 jeux en tirage direct par une console en fenêtre avec traction suspendue, celle du positif et de l'écho foulant les pilotes.
Michel Chapuis, nommé organiste titulaire à l'achèvement des travaux, prit soin de faire entretenir l'instrument régulièrement.
En 1988, le facteur Dominique Lalmand procède à une révision de l'alimentation, à un réglage des appels d'anches et de mixtures, et des mécanismes des divers claviers, et à une réharmonisation du Plein-Jeu du positif.
En tant qu'expert-organier de la ville de Paris depuis 2005, Eric Brottier est chargé de faire l'état de l'ensemble du parc organistique de la ville qui compte quelques 140 orgues. Se rendant à Saint-Séverin, il fut déçu de ce qu'il trouva : l'orgue était très faux, l'harmonie était très inégale, des problèmes mécaniques divers, une dégradation du toucher, des fuites d'air nombreuses, des emprunts dans les sommiers, etc. Comme cet orgue est un témoin de l'époque des dernières décennies du XXe siècle, il devint évident qu'une priorité en vue d'un grand relevage, sinon une restauration approfondie, s'imposait. Il fallait le conserver et le respecter autant que possible même en étant conscient qu'un orgue de cette esthétique ne serait plus aujourd'hui reconstruit de la même façon, que ce soit au niveau des choix des techniques, des matériaux ou même de la vision sonore. Seules quelques menues améliorations au niveau des jeux d'anches pouvaient être envisagées. Ces principes directeurs, entièrement partagés par les organistes titulaires, furent la base du cahier de charges des travaux.
À l'issue de l'appel d'offres lancé par la ville de Paris, le facteur Quentin Blumenroeder fut retenu. Les services des harmonistes Jean-Marie Tricoteaux et Dominique Thomas, extérieurs à son atelier, furent retenus pour réaliser les travaux d'harmonie et d'accord. Le 18 octobre 2010, toute l'équipe de la manufacture Blumroeder ainsi que deux membres de la manufacture Thomas ont procédé au démontage de l'instrument qui fut réalisé en deux semaines : 3 858 tuyaux, toute la mécanique, tous les soufflets secondaires, 3 des 11 sommiers ainsi que toutes les chapes. Tel qu'escompté, l'instrument était dans un état de fatigue et s'essoufflement très avancé. Les fuites étaient nombreuses et importantes et des emprunts si forts que certaines parties du Grand-Orgue n'étaient même plus jouables. On profita de l'occasion pour effectuer un inventaire de la tuyauterie qui, dans l'ensemble était dans un bon état mis à part quelques tuyaux affaissés, différentes oxydations, etc. Un nettoyage scrupuleux a été effectué sur toute la tuyauterie.
Côté de la mécanique suspendue, un relevage complet a été nécessaire, car cet instrument a été en fonction pendant 47 ans de façon intensive. Le rayonnement culturel de cet orgue mené par ses prestigieux titulaires successifs en a fait l'un des orgues plus joués de la capitale. Les travaux sur les claviers, les soufflets, la mécanique, et les matériaux anciens ont été nombreux. Cette mécanique, conçue par Philipe Hartmann, fut la première reconstruction d'une grande mécanique suspendue en France.
Les buffets furent traités à la brosse aspirante et la cire appliquée en 1963 sur l'ensemble du buffet a été lustrée. Une nouvelle passerelle a été installée à l'arrière de l'orgue afin d'assurer un accès sécurisé et confortable.
Côté harmonisation, la philosophie d'Alfred Kern a été respectée. Les pressions de vent ont été égalisées puisque, lors du démontage, une différence de pression de 10 mm fut notée d'un sommier à un autre et ce, à l'intérieur du même plan sonore. L'harmonie des jeux à bouche a été réalisée en étroite liaison avec Dominique Thomas tandis que les anches ont toutes été harmonisées par Jean-Marie Tricoteaux.
L'instrument restauré a été inauguré le 6 novembre 2011 par les quatre organistes titulaires : Michel Alabau, Nicolas Bucher, François Espinasse et Christophe Mantoux.
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St. Séverin church is the oldest parish church on the left bank of the Seine River. It is the most beautiful Parisian church in the blazing Gothic style.
The history of this church began in the 6th century when Séverin, a pious hermit, lived there. The small oratory that honoured Séverin became afterwards a chapel and then a basilica because the wives of the kings of France, who then lived in Thermes, used to come and pray in this basilica.
The Vikings destroyed the basilica. The church was then rebuilt during the 11th century starting with the façade. It also became, at the same time, a parish church. The first three bays of the nave, the first southern aisle and the bell-tower were built during the same period.
The church was enlarged during the 14th century with the addition of a second southern aisle. From 1489 to 1495, five other bays and the chevet were built. During the same period, the southern aisles were rebuilt while two northern aisles were added.
The several lateral chapels were built from 1498 to 1520. In 1681, the duchess of Montpensier, a close cousin of Louis XIV, who was also called the « Grande Demoiselle », had the bad idea of covering the chancel’s archways with marble based on plans drawn by Charles Le Brun and executed by Jean-Baptiste Tuby. In the 18th century, the triforium was perforated in order to light up the inside of the church. Finally in 1837, when the St. Pierre-aux-Boeufs church was destroyed to make way for Arcole Street, its portal, dating from the 13th century, was fitted to the unfinished western façade of St. Séverin.
The church is only 60 m (197 ft.) long but is 34 m (112 ft.) wide. Its 8-bay nave has no transept. Its double aisles, as in Notre-Dame, lead to a famous ambulatory. The complex network of vaults and these stunning pillars surrounding a central pillar with spiral flanges. Above the triforium, the large windows are decorated with very beautiful stained glass dating from the 15th and 16th centuries among which some are originating from St. Germain-des-Prés. The bell tower houses the most ancient bell in Paris, in dates back to 1412.
The exterior, with the chapels’ high side walls and the thin flying buttresses, is still surrounded with ancient houses on the north side and discrete archways on the south side.
The organ
St. Séverin church had an organ as early as the 14th century that was replaced early in the 16th century. In the next century, organ builder Valeran de Héman worked at St. Séverin (the stop list for the Positif division dates from July 5, 1626).
Around 1670, organ builders Charles and Alexandre Thierry rebuilt the bellows and completed the restoration of the organ in 1673. It is then a 29-stop instrument.
Michel Forqueray, appointed organist in the beginning of the 18th century, gets a new organ loft and a new instrument. According to contracts signed on April 25, 1745, François Dupré is responsible for woodworking and Jacques-François Fichon is responsible for sculpting. It is still possible today to admire the magnificent organ case in pure Louis XV style (rocaille decorations, base of the large turrets decorated with cherub heads and topped with trophies of instruments, median turret topped with two angels, central turret of the Positif topped with the Paschal Lamb laid down on the Book of Seals, lateral turrets crowned with vases).
Organ builder Claude Ferrand built a new instrument using existing pipework. This large “16-foot” organ was considered as one of the best in the Capital and was played by Nicolas-Gilles Forqueray who had succeeded to his uncle. He was himself replaced by his nephew Nicolas Séjan who remained organist until the fall of the Ancient Regime.
On October 21, 1825, Dallery Sr. sent a memo in which he mentioned that “the organ is in such a bad condition that it threatens your interest and public safety“. He gets 5 000 francs to execute the repairs mainly on the pipework.
In 1889, the classic-style organ is being judged as outdated, John Abbey’s son is awarded a contract to rebuild the organ. Only 25 stops will be preserved. Abbey completely rebuilds the instrument: bellows, wind system, mechanical action and console are new. The organ is completely revoiced. Even though the organ is now a symphonic instrument, it has lost its great Plein Jeu.
Organist Albert Périlhou will play this organ for the next twenty-five years. Fauré and Saint-Saens will be invited to improvise on this instrument during Sunday masses.
In 1958, a project is launched thanks to the presence in St. Séverin of Father Aumont, a friend of Michel Chapuis.
The new organ, commissioned to Alfred Kern, from Strasbourg, regained a more classic structure: the rebuilt organ case of the Positif division contains the stops from the first manual. In the bottom part of main organ case, on each side of the mechanical section, are the two windchests of the Echo division, this lower section acting as expression box. Abbey’s windchests and wind systems were reused. Concerning the tonal structure, according to Nordic tradition, Cymbale-Tierce mixtures are added alongside “Dom Bedos” nine ranks in the Grand Orgue division. Beyond any shadow of a doubt, the concept used for the mechanical action is a daring concept. It was devised and designed by Philippe Hartmann and Alfred Kern. The system controls 58 stops through direct action from a console “en fenêtre” using suspended action while the one for the Positif and Echo divisions walks on the stickers.
Michel Chapuis, appointed titular organist when the works were completed, made sure that the maintenance on the instrument was performed regularly.
In 1988, organ builder Dominique Lalmand revised the wind system, adjusted the combination pedals for reeds and mixtures, regulated the key action of several manuals, and carried out a revoicing on the Plein Jeu of the Positif division.
As organ consultant for the city of Paris since 2005, Eric Brottier is responsible for the city's organ inventory which includes some 140 organs. Going to St. Séverin, he was disappointed by what he found: the organ was very out of tune, the voicing was very unequal, various mechanical problems, deterioration of key touch, numerous wind leaks, heavy borrowings in the windchests, etc. As this organ is a witness for the period of the last decades of the 20th century, it became obvious that a priority would be assigned for an important relevage even for a complete restoration. It is necessary to preserve it and to respect it as much as possible even if we are aware that such an organ could not be rebuilt the same way today due to the choices of techniques, materials or even the tonal structure planning. Only some small improvements to the reed stops could be considered. These guiding principles, entirely shared by the organists, were the basis for the specifications.
Following the invitations to tender issued by the city of Paris, organbuilder Quentin Blumenroeder was chosen. Jean-Marie Tricoteaux's and Dominique Thomas's services as voicers, from outside his workshop, were retained. On October 18th, 2010, the complete team from Blumroeder's workshop as well as two members from Thomas's workshop dismantled the instrument in two weeks: 3 858 pipes, the complete mechanical action, all secondary bellows, 3 out of the 11 windchests as well as all chapes. As anticipated, the instrument was in a poor condition with a very pronounced wind problem. Leaks were numerous and important and borrowings, so strong in certain areas of the Grand-Orgue, were almost non playable. The opportunity was taken to perform a thorough inventory of the pipework which, in general was in a good condition put aside some collapsed pipes, different oxydations, etc. A conscientious cleaning was performed on all pipework.
Concerning the suspended mechanical action, a full relevage was necessary because this instrument had been in intensive use for 47 years. This organ's cultural influence, led by its prestigious successive organists, made it one of the capital's most played organ. Works on keyboards, bellows, mechanical action elements, and ancient materials were numerous. This mechanical action, designed by Philipe Hartmann, was the first reconstruction of a large suspended mechanical action in France.
Organcases were treated with a suction paintbrush and the wax applied in 1963 to the whole organcase was polished up. A new footbridge was installed at the back of the organ for a secure and comfortable access.
Concerning the voicing, Alfred Kern's philosophy was respected. Wind pressures were equalized because it was noted, during dismantling, a 10mm difference in wind pressures from a windchest to an other within the same division. The voicing of flue stops was executed in close collaboration with Dominique Thomas while all reeds were voiced by Jean Marie Tricoteaux.
The restored instrument was inaugurated on November 6th 2011 by the four organists: Michel Alabau, Nicolas Bucher, François Espinasse and Christophe Mantoux.
I. Positif |
II. Grand Orgue |
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Montre | 8' | Montre | 16' | |
Bourdon | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte conique (en bois) | 8' | |
Flûte à cheminée | 4' | Prestant | 4' | |
Nasard | 2 2/3' | Doublette | 2' | |
Doublette | 2' | Cornet | V | |
Tierce | 1 3/5' | Fourniture 2' | V | |
Larigot | 1 1/3' | Cymbale 2/3' | IV | |
Fourniture 1' | V-VI | Cymbale-Tierce | II | |
Cromorne | 8' | Trompette | 8' | |
Trompette | 8' | Musette | 8' | |
Tremblant | Clairon | 4' |
III. Résonance |
IV. Écho |
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Bourdon | 16' | Bourdon (en bois) | 8' | |
Quintaton | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Bourdon à cheminée | 8' | Unda Maris | 8' | |
Flûte conique | 4' | Principal | 4' | |
Grosse tierce | 3 1/5' | Flûte à fuseau | 4' | |
Nasard | 2 2/3' | Doublette | 2' | |
Quarte | 2' | Quarte | 2' | |
Tierce | 1 3/5' | Sifflet | 1' | |
Sifflet | 1' | Sesquialtera | II | |
Cornet | V | Cymbale 1' | V | |
Voix humaine | 8' | Trompette | 8' | |
Hautbois | 8' | Clairon | 4' | |
Tremblant |
Pédale |
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Flûte | 16' |
Soubasse | 16' |
Principal | 8' |
Bourdon | 8' |
Principal | 4' |
Cor de nuit | 2' |
Fourniture | V |
Cymbale | IV |
Douçaine | 32' |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
Clairon | 4' |
Clavier / Manual |
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Bourdon | 8' |
Prestant | 4' |
Bourdon | 4' |
Doublette | 2' |
Sifflet | 1' |
Plein-jeu | III |
Régale | 8' |