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Déry, 1880
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Historique
Cap-Santé est une ville de la municipalité régionale du comté de Portneuf dont elle est le chef-lieu, dans la région de la Capitale-Nationale. Elle est située à 40 kilomètres (25 milles) à l'ouest de la ville de Québec.
Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cette appellation plutôt inhabituelle. Premièrement, selon l’historien Gérard Morisset (1898-1970), jusque vers 1724, le Cap-Santé n’était connu que sous le nom de Cap-de-la-Sainte-Famille. Suivant la mode de l’époque, on l’orthographiait « Cap de la sa?te famille » ou, simplement, « Cap de la sa?te ». Avec le temps, le premier et le dernier mot sont seuls utilisés. Deuxièmement, selon la Commission de toponymie du Québec, il semble, qu'il faille associer ce nom à l'ancien français « santeif ou santif », ce qui se traduirait donc par « cap sain ». En fait, c'est « Cap de la sente ». Sente qui, en vieux français, signifie un chemin de traverse. Le chenail naturel du fleuve Saint-Laurent traverse du sud au nord à la hauteur de Cap-Santé. Les bateaux qui remontaient le fleuve devaient donc traverser du sud au nord par cette sente. Troisièmement, il y a aussi la tradition qui veut que le nom ait été donné par des soldats qui, souffrant d'une maladie inconnue, sont miraculeusement guéris à la suite d'une cure découverte dans le village. Enfin, quatrièmement, en 1936, l’historien de l’art Émile Vaillancourt (1889-1968) apporte l’interprétation suivante : « Ce village semble tirer son nom de son climat sain qui favoriserait généralement ses habitants d’une santé robuste.»
Dès 1627, la colonisation de la Nouvelle-France est sous la responsabilité de la Compagnie des Cent-Associés. C’est à Pierre Robinau que l’on doit les premiers efforts de colonisation dans la région qui remontent à 1640 et 1645. Chaque fois, ils sont de courte durée à cause des attaques des Iroquois. Le 16 avril 1647, la région est érigée en seigneurie (une lieue de front sur le Saint-Laurent sur trois lieues de profondeur) concédée par la Compagnie des Cent-Associés à Jacques Le Neuf de La Poterie (1604-1687) qui la nomme Portneuf et qui la cède le 7 juillet 1671 à son gendre, René Robineau de Bécancour (1625-1699). Après être passée, le 4 février 1709, aux mains de Charles Legardeur de Croiselle par héritage de Marie-Anne-Geneviève Robineau et aux mains de Monsieur Petit de l'Angloiserie, conseiller et trésorier du roi, elle revient, par héritage, à Eustache Lambert Dumont ayant épousé Charlotte-Louise Petit de l'Angloiserie. Le 6 juin 1744, Lambert Dumont la cède aux Ursulines de Québec pour dot d'une de ses belles-sœurs est devenue religieuse ursuline et des rentes pour les deux autres belles-sœurs. Jusqu'en 1801, les Ursulines confient la gestion de la seigneurie à différentes personnes qui agissent pour et en leur nom. Le 10 avril 1801, elles la louent, par bail emphytéotique de 50 ans, à Mathew McNider. Ce bail est acquis le 20 mai 1806 par William Bacheler Coltman et en 1830 par Edward Hale. En 1854, les Ursulines vendent la seigneurie à Angus McDonald.
L'église
Il faut attendre à 1679 pour voir s’installer les premiers colons la région et à 1686 en ce qui concerne Cap-Santé. Pendant de longues années, des missionnaires récollets dispensent les secours de la religion dans une modeste chapelle de bois, dédiée à la Nativité de Notre-Dame, que le sieur Jacques Robineau de Bécancour, fils de René, a fait construire en 1674, à ses frais, près de son manoir. En 1708, le missionnaire récollet Charles-Jean-Baptiste Rageot-Morin (1676-1729) arrive pour s’y installer et y demeurer pendant 20 ans. À son arrivée, il constate l’exiguïté de la chapelle et il obtient, en 1709, la permission de Mgr Jean-Baptiste de la Croix-Chevrières de Saint-Vallier, évêque de Québec, de construire un presbytère-chapelle. Cet édifice est inauguré à l'automne 1709. Le 3 août 1714, Mgr de Saint-Vallier érige canoniquement la paroisse sous le vocable de la Sainte-Famille et l’abbé Rageot-Morin en devient le premier curé le 20 octobre suivant.
Rapidement, l'abbé Rageot-Morin acquiert de Louis Motard dit Lamothe, le 15 octobre 1714, en son nom personnel, un terrain de trois arpents et demi au nord-est de l'église actuelle, sur lequel est construit le presbytère-chapelle et en prévision d'y ériger une église d’après les plans de Jean Maillou (1668-1753). Le 6 juillet 1715, la transaction est notariée au profit de la paroisse et approuvée par Mgr de Saint-Vallier le 27 août suivant. L'église était un bâtiment de pierre sans transept, 68 pieds sur 35 pieds (21 mètres sur 11 mètres), terminé à l’est par une abside arrondie, pourvu de trois fenêtres cintrées à chaque muraille latérale; à la façade, un portail d’ordre toscan, surmonté d’une niche minuscule et d’un œil-de-bœuf; à cheval sur le pignon, un clocher en charpente, qui se termine par une lanterne. Le contrat de construction est signé le 15 juin 1716 avec Jean-Baptiste Bouvier. La pierre angulaire est posée le 29 juin 1716 et l'église est inaugurée le 8 septembre 1718. Elle est nommée « l’église des Trois-Sœurs » en mémoire de ses bienfaitrices, les trois demoiselles Petit de l’Angloiserie, filles du seigneur de Portneuf. Les limites de la paroisse sont fixées en 1721 par Mgr de Saint-Vallier. L’église et la paroisse sont décrites par le nom de la seigneurie, le lieu-dit et le nom de l’église. Portneuf, dit Cap-Santé, La Sainte-Famille. Cette appellation apparaît pour la première fois dans les archives paroissiales dans une note signée par le grand-vicaire Deravenne en 1724.
À partir de 1729, comme l'extérieur est construit de granit et d'ardoise, prélevée à même le cap, l'édifice fait l’objet d’incessantes réparations : non seulement l'ardoise tendre et friable est un piètre matériau de construction, mais aussi de nombreuses sources minent les fondations.
Le 13 avril 1738, un contrat est signé avec le sculpteur Jean Valin (1691-1759) pour l’exécution d’un tabernacle, d’un chandelier pascal, des chandeliers et un cadre d’autel; le tout pour la somme de 390 livres. Le tabernacle disparaît sans laisser de trace en 1843 à la pose du tabernacle actuel. Le maître-autel est rénové par le menuisier Jean-François Godin en 1750.
L'abbé Joseph Fillion arrive comme curé à la fin de septembre 1752. C'est un homme jeune (26 ans), plein de courage et d’activité, aussi persévérant qu’audacieux, possédant des notions d’architecture. Il assumera la charge de curé pendant 43 années consécutives. Dès son arrivée, il se rend compte de l’état précaire de l'église et juge qu’il est inutile de réparer de nouveau un édifice mal construit.
Tout au côté de l’église qui tombe en ruines, l’abbé Fillion projette de construire la plus grande et la plus haute église du Québec dont il dresse lui-même les plans, inspirés de la cathédrale de Québec reconstruite entre 1744 et 1749 selon les plans de Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry. Le nouvel édifice possède non pas un, mais bien deux hauts clochers à sa façade et une lanterne en pavillon à son chevet. Ses dimensions sont de 42 mètres (137,8 pieds) de longueur, 13 mètres (42,7 pieds) de largeur dans la nef et une hauteur sous-voûte de 14 mètres (46 pieds). Pour réaliser cet audacieux projet, il quête des dons d’abord dans la paroisse et plus tard à l’extérieur. Dès l’été 1754, le chantier est ouvert et la construction de l’édifice débute. Les travaux sont exécutés, selon la coutume du temps, par des corvées sous la direction de maçons et de charpentiers. Le contrat de construction n'est signé que le 7 juin 1756 entre la Fabrique et le maçon Pierre Renaud afin de régulariser la situation et éviter tout différend dans la suite. L'échéancier prévu est de trois ou quatre ans.
Les travaux vont bon train jusqu’en septembre 1759 alors que survient la prise de Québec par les Anglais. La main d'œuvre, les outils et les matériaux sont réquisitionnés pour la construction du fort Jacques-Cartier sur une pointe toute proche. Quant à l'église, le mur de la façade et les tours n'atteignent alors que la hauteur du portail central. De plus, l'invasion du pays par l'ennemi, les craintes, les incertitudes sur l'état futur de choses jusqu'à la paix et la cession du pays le 10 février 1763 sont aussi des raisons plus que suffisantes pour retarder la construction de l'édifice. Dès 1762, les travaux reprennent, mais à un rythme beaucoup plus lent et proportionnellement aux moyens financiers disponibles.
Au printemps 1763, les finances commencent à manquer. Ne comptant que sur son courage, l’abbé Fillion repart en quête d’argent et les gens se montrent encore plus généreux. Grâce à cette nouvelle collecte, les travaux peuvent reprendre leur élan sous la supervision d'un maçon nommé Décarreaux, de Neuville. Le bâtiment est alors entièrement couvert, mais il faudra attendre cinq ans pour que le gros œuvre soit achevé.
En 1768 et 1780, des travaux majeurs, au coût de 5 182 livres, sont exécutés sur le maître-autel, les autels latéraux et la chaire.
En 1773, les menuisiers, sous la direction de Jean-François Godin et son fils, accrochent la fausse voûte à la charpente et, l'année suivante, une cloche est installée dans chacun des deux clochers tandis que le maître-autel et le mobilier de l’ancienne église sont transférés dans la nouvelle église. On procède alors à la bénédiction de l'église. En 1775, le sculpteur François-Noël Levasseur (1703-1794) exécute trois statues représentant les membres de la Sainte Famille et les place dans les trois niches de la façade. Ces statues ont été remplacées par des copies en fibre de verre en 1989 et les originales sont aujourd'hui conservées à l'intérieur de l'église. Par la suite, la première église est démolie et les décombres servent à exhausser le terrain devant la nouvelle église.
On pense alors sérieusement à la décoration intérieure de la nouvelle église. En 1779, on installe la première chaire peinturée et dorée acquise au coût de 350 livres. La première tribune qu'il y ait eu dans l'église et dont la construction coûta 1 025 livres, est construite en 1782. Les deux petits autels latéraux sont construits et installés en 1784 au coût de 520 livres.
La sacristie a été érigée une première fois vers 1780. Jusque-là, il faut supposer que le choeur très profond avait été divisé en deux pour abriter une sacristie intérieure, dans le rond-point.
En 1791 et 1792, le toit de l'église est à nouveau recouvert de bardeaux. De l'orfèvre Laurent Amiot (1764-1839), la Fabrique acquiert au coût de 890 livres, en 1793 et 1794, un encensoir et un bénitier en argent, puis, en 1795, une lampe du sanctuaire au coût de 1 200 livres, en 1801, un calice et un ciboire en argent et, en 1804 une aiguière baptismale.
L’abbé Fillion décède le 2 octobre 1795. Il est remplacé par l’abbé Jean-Baptiste Dubord. Constatant la nudité des murs, il s’affaire à l’ornementation intérieure de l’église. De 1803 à 1809, le maître-autel et de son retable dont il ne subsiste aujourd'hui que le tombeau sont remplacés par une œuvre de Louis-Amable Quévillon (1749-1823) au coût de 6 332 livres. De plus, la voûte est refaite et peinte et les tabernacles des autels latéraux sont refaits. Durant la même période, le clocher qui repose sur l'abside est enlevé, car il semble être la raison pour les infiltrations d'eau que l'on ne réussit pas à colmater définitivement tandis que les deux clochers de la façade perdent leur couronnement initial en forme de coupoles, typiques du Régime français, pour être remplacés par des flèches. La toiture des chapelles latérales, qui était d'une hauteur similaire à celle de la nef, est abaissée de façon considérable.
En 1812, une nouvelle tribune remplace l'ancienne au coût de 1 094 livres. Les planchers sont refaits et les bancs sont remplacés de 1814 à 1817 au coût de 3 372 livres. En 1817, la Fabrique acquiert un tableau, exécuté par Charles Dusaultchoy (1781-1852) et acquis en France par l’abbé Jean-Louis Desjardins (1753-1833) qui l’évalue de peu de valeur, représentant la Sainte Famille, pour le maître-autel, pour la somme de 600 francs. En 1822, elle acquiert un encensoir et des burettes de même qu’un plateau à burettes en argent exécutés par Laurent Amiot et fait exécuter d'importantes réparations aux murs extérieurs. En 1825, deux tableaux sont commandés pour les autels latéraux : celui des « Miracles de sainte Anne » par Antoine Plamondon (1804-1895) et celui de saint Joachim, « la Présentation de Marie au Temple », par Joseph Légaré (1795-1855). Chacun des tableaux avec son cadre coûta 480 livres. En 1827, un nouveau toit de bardeaux est installé sur l'édifice. En 1828, la Fabrique acquiert un boitier et des ampoules aux saintes huiles exécutés par Laurent Amiot. En 1833, l'extérieur de l'église exige de nouvelles réparations. Comme l’église est construite en pierre de médiocre qualité, sur un terrain particulièrement imbibé d’eau de source, on comprend alors que ses longs-pans se soient lézardés à maintes reprises et que ses murs n’aient pu tenir les nombreuses couches de crépi qu’on y a posées. De guerre lasse, la décision est prise de recouvrir d’un lambris de planches verticales sur les longs-pans, et la façade, d’un lambris posé à l’horizontale et imitant la pierre de taille.
Le 19 septembre 1847, la paroisse est démembrée pour former la paroisse Saint-Basile de Portneuf. En 1852, la paroisse est à nouveau démembrée de certaines concessions pour agrandir celle de Saint-Basile. Cette dernière décision est mal reçue par les paroissiens et génère un conflit entre eux et les autorités ecclésiastiques qui durera jusqu’en 1858.
Le maître-autel est reconstruit en 1841 par le menuisier François-Xavier Hardy. En 1843-1844, le sculpteur Louis-Xavier Leprohon (1795-1876) exécute les trois tabernacles de l'église pour la somme de 76 livres. En 1845, la Fabrique acquiert un calice et un ciboire en argent fabriqué par François Sasseville (1797-1864) et, en 1855, elle procède à l'installation du Chemin de Croix encore en place aujourd'hui. Le 9 mars 1856, la Fabrique décide d'installer des tribunes latérales lesquelles seront enlevées en 1858, car elles sont considérées disgracieuses. En 1859, une seconde tribune arrière est construite tandis que la première est agrandie.
Dès son arrivée comme curé, en 1857, l’abbé Pierre-Léon Lahaye tient de longs entretiens avec le sculpteur Raphaël Giroux (1815-1869) concernant les plans de décoration. Le 25 juillet 1858, Giroux et le maître-plâtrier François Blouin commencent à travailler à l’ornementation par des sculptures à la voûte, aux trois retables (seul le retable principal a été conservé), à la chaire, au banc d’œuvres, etc. Ces travaux, exécutés au coût de 7 000 $, sont terminés en 1860. En 1861, la Fabrique confie, pour la somme de 120 $, à Antoine Plamondon l'exécution d'un tableau représentant la Sainte Famille pour remplacer celui déjà existant au-dessus du maître-autel. Celui-ci sera livré en 1866. L’ancien tableau sera donné à l’église Notre-Dame de Portneuf.
Le 29 août 1861, la paroisse est à nouveau démembrée pour former la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Portneuf et le 15 avril 1867 pour former la paroisse Sainte-Jeanne de Neuville aujourd'hui Pont-Rouge.
Côté décoration intérieure, il ne reste qu’à meubler les trumeaux du sanctuaire et les panneaux supérieurs des croisillons : ce sera l’affaire de son successeur, l’abbé Narcisse Godbout. Il commande au peintre Antoine Plamondon « la Vierge au diadème » d’après Raphaël (1866), « la mort de saint Joseph » et « la descente de la Croix » d’après Jean Jouvenet (1876). Trois nouvelles cloches, produites par la maison Mears de Londres, sont ajoutées le 5 septembre 1869.
En 1875, la Fabrique acquiert des burettes en argent, façonnées par Pierre Lespérance (1819-1882). En 1876, le curé, l'abbé Joseph-Maximin Fortin, fait ériger, au coût de 600 $, deux chapelles sous les escaliers menant aux tribunes arrière. Ces chapelles sont conçues comme lieux de recueillement plutôt que comme autels de célébration. Exécutées par Moïse Marcotte selon les plans de l'architecte David Ouellet et dédiées à saint Joseph et au Sacré-Cœur de Jésus, elles sont inaugurées le 27 décembre 1876.
En 1877, la Fabrique acquiert une statue de sainte Anne intitulée « l’éducation de la Vierge » du sculpteur Louis Jobin.
Dans les premières années de son séjour comme curé, en 1887, l'abbé David Gosselin, met en branle une restauration de l'intérieur de l'église : lavage de la voûte et des murs, nouvelle couche de peinture, introduction de lampes à l'huile dans l'église et la sacristie, pose d'un nouveau plancher, modification à la forme des bancs, renouvellement des fenêtres, etc. Une statue de marbre et de bronze de saint Pierre, réplique de celle de Saint-Pierre de Rome et don du notaire Georges Quetton de Saint-Georges, est installée en arrière de l'église. En 1889, la Fabrique acquiert une statue du Sacré-Cœur réalisée par Louis Jobin. Recouverte d'une polychromie voyante, elle témoigne de l'influence exercée à cette époque par le statuaire en plâtre.
En 1896, l’architecte Ouellet exécute une châsse pour un gisant en cire représentant sainte Philomène. Cette sculpture existe encore, elle est placée, derrière une vitre dans le tombeau de l’autel de sainte Anne.
En 1905, l'intérieur de l'église est repeint par la firme J.-H.-A. Marcoux au coût de 1 325 $. À cette occasion, trois lustres dorés sur cuivre sont achetés au coût de 305 $ et installés dans le chœur et la nef. L'électricité est installée dans l'église.
Les vitraux, installés entre 1924 et 1926, sont de la firme Hobbs de Montréal. Ils représentent dix apôtres dans les oculi tandis que les grandes fenêtres illustrent des scènes de la vie du Christ et de la Vierge.
L'intérieur de l'église est à nouveau restauré en 1951-1952. Le 15 septembre 1955, deux cents ans après le début des travaux de construction de l'église, Mgr Lionel Audet, auxiliaire du diocèse de Québec, consacre l’église.
C'est une des dernières églises érigées sous le régime français. L'église révèle une architecture unique avec sa façade monumentale ornée de trois niches et ses deux tours surmontées de clochers. L’église et le site de l’église ont été classifiés « immeubles patrimoniaux », le 22 août 1986 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
L'orgue
Dès 1852, l’église possède un harmonium acquis au coût de 65 livres. Le curé, l'abbé François Morin, contribue la somme de 25 livres à cet achat à condition que l'instrument serve à son usage personnel pendant son séjour à Cap-Santé. Il est installé sur la petite tribune derrière le maître-autel. Le 6 juin 1859, il est déménagé dans la première tribune arrière récemment agrandie.
Le 9 décembre 1879, les marguilliers prennent la décision d’acquérir un orgue. Comme tous ne sont pas d’accord avec la décision, le vote est tenu lorsque les opposants se retirent de la séance pour se concerter, et ce, sans demander la suspension de la réunion. L’orgue est acquis grâce à l’aide du notaire Georges Quetton de Saint-Georges qui a été l'instigateur du mouvement et qui n’a reculé devant aucun sacrifice pour le mener à bonne fin. De plus, il s’engage à remplir gratuitement la fonction d’organiste.
L’inauguration de l’orgue a lieu le 29 juillet 1880. Il a été construit par Napoléon Déry, facteur d’orgues de Québec, au coût de 1 886 $. Il s’agit d’un instrument à traction mécanique de 20 jeux répartis sur deux claviers et pédalier.
En 1956, la maison Casavant Frères procède à une nouvelle disposition de la tuyauterie à l’intérieur du buffet, à l’électrification de l’instrument et à l’installation d’une nouvelle console, l’originale était attachée au buffet alors que la nouvelle est placée près de la balustrade de la tribune. Ainsi, le Grand-Orgue est placé du côté gauche et le Récit, dans une boîte expressive, du côté droit. Quant à la Pédale, le Bourdon 16’ est placé au fond du buffet alors que celui de 8’ est placé entre le Grand-Orgue et le Récit.
En 2000, Jean-François Mailhot retire la Soubasse 16', qui obstruait complètement les divisions de l'orgue puis, il procède à des travaux de réharmonisation tout particulièrement au Grand-Orgue.
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History
Cap-Santé, which can be translated as 'Health Cape', is the county seat of the Portneuf Regional County Municipality in the Québec National Capital region. It is located 25 miles (40 km) west of Québec City.
Several theories were put forward to explain this rather peculiar name. Firstly, according to historian Gérard Morisset (1898-1970), until 1724, the Cape-Santé was known as Cap-de-la-Sainte-Famille (Cape of the Holy Family). At that time, it was written as « Cap de la sa?e famille » or, simply, « Cap de la sa?te ». Over the years, only the first and the last word were used. Secondly, according to Québec Toponymy Commission, the name is linked to the old French « santeif or santif » word, what would be translated in 'sane, in good health'. In fact, it is « Cap de la sente ». 'Sente' which, in old French, means a crossroad. The natural St. Lawrence River channel crosses from the south to the north in front of Cap-Santé. Boats sailing the St. Lawrence had to cross from south to north using this crossroad. Thirdly, there is also a tradition that says the name was coined when soldiers suffering from an unknown disease miraculously recovered from a cure discovered in the village. Finally, forth, in 1936, art historian Émile Vaillancourt (1889-1968) put forward the following interpretation: « This village seems to draw its name from its healthy climate which would generally favor its residents with a robust health. »
Starting in 1627, the colonization of New France was under the supervision of the Cent Associés Company (Hundred Associates). The first attempts of settling in the region go back to 1640 and 1645 and are due to Pierre Robineau. Every time, they were short-lived because of attacks by the Iroquois. On April 16th, 1647, the region was established as a seigniory (a mile along the St. Lawrence by three miles deep) granted by the Cent-Associés Company to Jacques Le Neuf de La Poterie (1604-1687) who named it Portneuf and who transferred it on July 7th, 1671, to his son-in-law, René Robineau de Bécancour (1625-1699). After being bequeathed, on February 4th, 1709, to Charles Legardeur de Croiselle through inheritance from Marie-Anne-Geneviève Robineau and being transferred to Mr. Petit de l'Angloiserie, King's adviser and treasurer, it was bequeathed, through inheritance, to Eustache Lambert Dumont who married Charlotte-Louise Petit de l'Angloiserie. On June 6th, 1744, Lambert Dumont donated it to the Québec Ursulines as a dower of one of her sisters-in-law who became an Ursuline nun and for annuities for the two other sisters-in-law. Until 1801, the Ursulines entrusted the management of the seigniory to different persons who act for and in their name. On April 10th, 1801, they rented it, by a 50-year emphyteutic lease, to Mathew McNider. This lease was acquired on May 20th, 1806, by William Bacheler Coltman and in 1830 by Edward Hale in 1845. In 1854, the Ursulines sold the seigniory to Angus McDonald.
The Church
It is necessary to wait until 1679 for the first settlers to arrive in the region and until 1686 for Cap-Santé. For many years, Récollets missionaries served the mission using a modest wooden chapel dedicated to the Nativity of the Blessed Virgin that Jacques Robineau de Bécancour, René's son, built at his own expenses near his manor in 1674. In 1708, the Récollet missionary Charles-Jean-Baptiste Rageot-Morin (1680-1729) arrived to settle for the next 20 years. Upon his arrival, he observed that the chapel was too small and he got permission from Bishop Jean-Baptiste de la Croix-Chevrières de Saint-Vallier, of Québec City, in 1709, to build a presbytery chapel. The building was inaugurated in the autumn 1709. On August 3rd, 1714, Bishop de Saint-Vallier canonically erected the parish dedicated to the Holy Family and Fr Rageot-Morin became the first parish priest on the following October 20th.
Rapidly, Fr Rageot-Morin acquired from Louis Motard dit Lamothe, on October 15th, 1714, in his own personal behalf, a three and a half-acre piece of land located northeast of the actual church, on which the presbytery chapel was built and to add a church according to plans prepared by Jean Maillou (1668-1753). On July 6th, 1715, the transaction was notarized for the benefit of the parish and was approved by Bishop de Saint-Vallier on the following August 27th. The church was a stone building without transept, 68 feet by 35 feet (21 meters by 11 meters), ending with a round apse, with three vaulted windows on each lateral wall; in the facade, a Tuscan-styled porch, surmounted by a small alcove and by an oculus; astride the gable, a wooden bell tower ending with a lantern. The construction contract was signed with Jean-Baptiste Bouvier on June 15th, 1716. The cornerstone was laid down on June 29th, 1716, and the church was inaugurated on September 8th, 1718. It was nicknamed the "Three Sisters' Church" in memory of its benefactresses, the three Petit de l'Angloiserie sisters, daughters of the lord of Portneuf. The parish territory was delimited in 1721 by Bishop de Saint-Vallier. The church and the parish were identified by the seigniory name, the location name, and the church name : Portneuf, dit Cap-Santé, The Holy Family. This identification was used for the first time in parish records in a note signed by the General Vicar Deravenne in 1724.
From 1729, as the church exterior was built of granite and slate, extracted from the cape, continual repairs had to be carried out on the building; not only was the delicate and friable slate a poor building material, but also several water sources undermined the foundations.
On April 13th, 1738, a contract for 390 pounds was signed with sculptor Jean Valin (1691-1759) for the execution of a tabernacle, an Easter candlestick, of altar candlesticks and a painting frame. The tabernacle was lost without leaving trace in 1843 when the actual tabernacle was installed. The main altar was renovated by the carpenter Jean-François Godin in 1750.
Fr Joseph Fillion arrived as a parish priest at the end of September 1752. He is a young man (26 years old), full of courage and activity, as persistent as audacious, with architectural knowledge. He will serve during the following 43 years. Upon his arrival, he noticed the precarious condition of the church and decided that it was useless to repair a badly constructed building once again.
Fr Fillion planned to build, alongside the small church falling into ruins, the largest and highest church in Québec based on the Québec City cathedral rebuilt between 1744 and 1749 according to plans by Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry. The new building will not have one but two high bell towers in its facade and a lantern pavilion on its apse. Its dimensions were 137.8 feet (42 meters) long, 42.7 feet (13 meters) wide in the nave and an under the vault height of 46 feet (14 meters). To make this happen, he sought donations first within his parish and later outside his parish territory. In the summer of 1754, the building site was opened and the construction works began. They were carried out, according to the norm of the day, by chores supervised by bricklayers and carpenters. The building contract was signed only on June 7th, 1756, between the churchwardens and bricklayer Pierre Renaud to regularize the situation and prevent dispute afterwards. The planned schedule was for over three or four years.
Works were going at a brisk pace until September 1759 when the capture of Québec City by the Englishmen happened. Manpower, tools and materials were requisitioned for the construction of the Jacques-Cartier Fort nearby. For the church, the facade wall and the towers were up to the height of the central porch. Besides, the invasion by the enemy, fears and uncertainties concerning the future up to the peace treaty and cession of the country on February 10th, 1763, were also more than sufficient reasons to postpone the construction of the church. Starting in 1762, works resume but at a much slower pace and proportionately with the available financial resources.
In spring of 1763, the building was not completed and money was running tight. Counting only on his courage, Fr Fillion set off again to collect money and the people were even more generous. Thanks to this new collection, works could resume under the supervision of a bricklayer named Décarreaux, from Neuville. The building was then entirely covered but five more years will be required to complete the structural works.
Between 1768 and 1780, major works, at the cost of 5,182 pounds, were carried out on the high altar, the lateral altars and on the pulpit.
In 1773, the carpenters, under the supervision of Jean-François Godin, built the false vault on the framework and, the following year, a bell was installed in each of the towers while the main altar and the furnishings from the old church were transferred into the new church. It was then time to bless the church. In 1775, sculptor François-Noël Levasseur (1703-1794) executed three statues representing the members of the Holy Family and installed them in the three alcoves in the facade. These statues were replaced with fiberglass copies in 1989 and the originals are today preserved inside the church. Later, the first church was demolished and debris serve for raising the land in front of the new church.
It was then time to seriously plan the interior decoration of the new church. In 1779, a first painted and gilded pulpit was acquired at the cost of 350 pounds. The first gallery in the church was built in 1782 at the cost of 1,023 pounds. The two lateral altars were built and installed in 1784 at the cost of 520 pounds.
A sacristy was built for the first time around 1780. Until then, it is believed that the very deep chancel had been divided into two to house a sacristy in the apse.
In 1791 and 1792, the church roof received new shingles. From goldsmith Laurent Amiot (1764-1839), the parish, in 1793 and 1794, purchased, at the cost of 890 pounds, a silver censer and a stoup, in 1795, a sanctuary lamp at the cost of 1,200 pounds, in 1801, a silver chalice and a silver ciborium and, in 1804, a baptismal ewer.
Fr Fillion died on October 2nd, 1795. He was replaced by Fr Jean-Baptiste Dubord. Noticing the bareness of the walls, he undertook the interior decoration of the church. From 1803 till 1809, several works were carried out namely the replacement, at the cost of 6,332 pounds, of the high altar and its reredos by a work by Louis-Amable Quévillon (1749-1823) of which only the tomb remains. The vault was rebuilt and painted, the tabernacles of the lateral altars were replaced. During the same period, the bell tower which rested on the apse was removed because it was believed to be the reason for water leakages which could not be definitely stopped while both facade bell towers lost their initial dome tops, typical of the French Regime, to be replaced by steeples. The lateral chapels roofing, which was at the same height as the nave, was considerably lowered.
In 1812, a new gallery replaced the old one at the cost of 1,094 pounds. Floors were rebuilt and pews were replaced from 1814 till 1817 at the cost of 3,372 pounds. In 1817, the parish purchased, at the cost of 600 francs, a painting acquired in France by Fr Jean-Louis Desjardins (1753-1833) and who evaluated it as worthless. This painting, representing the Holy Family, was to be installed above the main altar. In 1822, the parish purchased a silver censer and a burette tray executed by Laurent Amiot and major repairs are carried out on the exterior walls. In 1825, two paintings were commissioned for the lateral altars: « The miracles of St. Anne » by Antoine Plamondon (1804-1895) and « St. Joachim or the Presentation of Mary at the Temps » by Joseph Légaré (1795-1855). Each of the paintings with its frame cost 480 pounds. In 1827, a new shingle roof was installed. In 1833, the exterior of the church required new repairs. As the church was built of mediocre quality stone, on land particularly soaked in water sources, it is comprehensible that its lateral walls cracked again and again and could not sustain the many layers of roughcast applied over the years. Tired of the situation, it was decided to cover the side walls with vertical paneling, and the facade, with horizontal paneling in imitation of cut stone.
On September 19th, 1847, the parish was subdivided to create St. Basile de Portneuf parish. In 1852, other parts of the parish were transferred to St. Barile parish. This last decision was badly accepted by the concerned parishioners and led to a conflict between them and the ecclesiastical authorities which will last until 1858.
The main altar was rebuilt in 1841 by carpenter François-Xavier Hardy. In 1843-1844, sculptor Louis-Xavier Leprohon (1795-1876) executed the church's three tabernacles at the cost of 76 pounds. In 1845, the church purchased a silver chalice executed by François Sasseville (1797-1864) and, in 1855, undertook the installation of the Stations of the Cross we see today. On March 9th, 1856, the churchwardens decided to install lateral galleries which were removed in 1858, because they were considered ugly. In 1859, a second rear gallery was built while the first one was enlarged.
Upon his arrival as a parish priest, in 1857, Fr Pierre-Léon Lahaye held long talks with sculptor Raphaël Giroux (1815-1869) concerning the interior decoration. On July 25th, 1858, Giroux and the plasterer François Blouin began working on the decoration with sculptures in the vault, on the three reredoses (only the one on the main altar is extant), on the pulpit, on the churchwardens' pew, etc. This work, carried out at the cost of $7,000, was completed in 1860. In 1861, the churchwardens entrusted, for $120, to Antoine Plamondon for the execution of a painting representing the Holy Family to replace the one already existing above the main altar. It will be delivered in 1866. The old painting was donated to Notre-Dame Church in Portneuf.
On August 29th, 1861, the parish was again subdivided to create the Notre-Dame-Des-Sept-Douleurs de Portneuf parish and on April 15th, 1867, to create the St. Jeanne de Neuville now Pont-Rouge parish.
Concerning the interior decoration, what was left were the sanctuary trumeaux and the upper panels of the transept crossing: it will be taken care of by his successor, Fr Narcisse Godbout, who will commission paintings, from Antoine Planondon: « the Virgin with a diadem » after Raphaël (1866), « the death of St. Joseph » and « the Descent of the Cross » after Jean Jouvenet (1876). Three new bells, produced by the Mears firm in London (England), were added on September 5th, 1869.
In 1875, the church purchased silver burettes, executed by Pierre Lespérance (1819-1882). In 1876, the parish priest, Fr Joseph-Maximin Fortin, had two chapels built, at the cost of $600, under the staircases leading to the rear galleries. The chapels were designed as devotion altars rather than as celebration altars. Built by Moïse Marcotte according to plans prepared by architect David Ouellet and dedicated to the Sacred Heart of Jesus and to St. Joseph, they were inaugurated on December 27th, 1876.
In 1877, the church acquired, from sculptor Louis Jobin, a statue of St. Anne called « the education of the Virgin ».
In the first years into his term as parish priest, in 1887, Fr David Gosselin, launched a restoration project for the interior of the church: washing of the vault and walls, new coat of paint, introduction of oil lamps in the church and sacristy, installation of a new floor, modifications to the shape of the pews, replacement of windows, etc. A marble and bronze statue of St. Peter, a replica of the one in St. Peter in Rome and a donation from notary Georges Quetton de Saint-Georges, was installed in the rear of the church. In 1889, the church acquired a statue of the Sacred-Heart of Jesus executed by Louis Jobin. Covered with a flashy polychromy, it shows the influence of plaster statuary of the time.
In 1896, architect Ouellet carried out a shrine for a waxen being lying representing St. Philomena. This still extant sculpture is located, behind a window pane in the tomb of St. Anne's altar.
In 1905, the interior of the church was repainted by the J.-H.-A. Marcoux firm at the cost of $1,325. At the same time, three gilded on copper chandeliers were purchased at the cost of $305 and installed in the chancel and in the nave. Electricity was installed in the church.
The stained glass windows, installed between 1924 and 1926, were executed by the Hobbs firm from Montreal. The oculi represent ten apostles while the large windows illustrate scenes from the life of Christ and the Virgin.
The interior of the church was again restored in 1951-1952. On September 15th, 1955, two hundred years after the beginning of the construction of the church, Auxiliary Bishop Lionel Audet, of Québec City, consecrated the church.
It is one of the last churches built under the French regime. The church shows a unique architecture with its monumental facade adorned with three alcoves and its two towers topped by steeples. The church and the church site were classified 'patrimonial buildings', on August 22nd, 1986, by the Québec Ministry of Culture and of Communications.
The Organ
In 1852, the church had a reed organ purchased at the cost of 65 pounds. The parish priest, Fr François Morin, contributed 25 pounds to this purchase provided he could personally use the instrument during his stay in Cap-Santé. It was installed on the small gallery behind the main altar. On June 6th, 1859, it was moved to the newly enlarged first rear gallery.
On December 9th, 1879, the churchwardens decided to purchase an organ. As not all did agree with the decision, a vote was taken while the opponents left the meeting to confer without asking for a meeting suspension. The organ was purchased thanks to the work by notary Georges Quetton de Saint-Georges who was the project initiator and who was never deterred by obstacles of any kind to bring the project to conclusion. He committed himself to act, free of charge, as organist.
The inauguration took place on July 29th, 1880. It was built by Napoléon Déry, organbuilder in Québec City at the cost of $1,886. It was a mechanical action, 20-stop instrument over two manuals and pedal.
In 1956, Casavant Frères rearranged the layout of the pipework inside the organcase, electrified the instrument and installed a new console. The original one was attached to the organcase while the new one is located near the gallery balustrade. The Grand-Orgue division is now located on the left side while the Récit division, with its expression box, is on the right side. The 16' Bourdon of the pedal division is located in the rear of the organcase while the 8' pipework is located between the Grand-Orgue and Récit.
In 2000, Jean-François Mailhot removed the 16' Soubasse that completely blocked the pipework of the other divisions. At the same time, the organ was revoiced mainly the Grand-Orgue division.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Bourdon | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Flûte traversière | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Prestant | 4' | Principal | 4' | |
Flûte | 4' | Piccolo | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | Sesquialtera | II | |
Doublette | 2' | Hautbois | 8' | |
Mixture | III | Cromorne | 8' | |
Trompette | 8' | Trémolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' | 1Soubasse | 16' |
Bourdon (ext) | 8' |
1 | Retiré en 2000 / Removed in 2000 |