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Orgue de tribune / Gallery Organ Casavant, Opus 571, 1914 / Opus 1742, 1944 Guilbault-Thérien, 1984-1990 / Lessard 2009,2012
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Orgue de choeur / Chancel Organ Casavant, Opus 1729, 1943
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Historique
Au milieu du XIXe siècle, un groupement est mis sur pied avec mission de coloniser une partie du territoire saguenayen, sous le nom de Société des défricheurs de la Rivière-au-Sable (1847), parce que ces pionniers se sont établis sur les bords de la rivière aux Sables, à 16km (10 milles) de Chicoutimi. Le lieu porte le nom de Rivière-au-Sable jusqu'à la création d'une municipalité, en 1866, dénommée Jonquière, laquelle reprend le nom du canton (1850) dans lequel elle se situe. Le nom de Jonquière rappelle un administrateur de prestige de la Nouvelle-France, Jacques-Pierre de Taffanel, marquis de La Jonquière (1685-1752), gouverneur général de la Nouvelle-France, nommé en 1746. La forme Jonquières, avec un "s" final, relève d'une graphie erronée fréquemment observée.
La municipalité obtient de statut de ville en 1912 et celui de cité en 1956. En 1975, la cité de Jonquière se fusionne avec celle de Kénogami (1958), avec la ville d'Arvida (1926) et avec la municipalité de la paroisse Saint-Dominique de Jonquières (1883). En 2002, dans le cadre de réorganisations municipales québécoises, Jonquière devient, avec les municipalités de Shipshaw et de Lac-Kénogami, l'un des trois arrondissements urbains de la ville de Saguenay.
La paroisse
De 1847 à 1852, les premiers colons arrivant à Jonquière sont obligés de se rendre à Chicoutimi pour s'acquitter de leurs devoirs religieux. Le curé de Chicoutimi, l'abbé Jean-Baptiste Gagnon, vient de temps en temps assurer la mission pour les colons de la Rivière-aux-Sables. Les cérémonies se tiennent dans la maison d'un dénommé André Bergeron.
Le 12 février 1859, l'abbé Jean-Baptiste Gagnon fait l'achat d'un terrain pour y bâtir une chapelle. La paroisse est alors dédiée à Saint-Dominique en l'honneur du curé Dominique Racine, premier prêtre desservant la Rivière-au-Sable. La construction, par corvée, s'amorce entre 1860 et 1862 et est terminée par Jean Allard avec l'aide de Charles Villeneuve et de Jean Beaumont. Elle sert au culte jusqu'en 1876. Cette chapelle mesure 13,7m (45 pieds) de longueur et 9,75m (32 pieds) de largeur. Elle contient 91 bancs. Le premier curé résident, l'abbé François Gagné, arrive à Jonquière au mois de septembre 1866 et la paroisse est érigée canoniquement le 7 novembre 1870. La construction d'un premier presbytère s'amorce le 2 janvier 1873 lequel sera remplacé par un nouveau bâtiment de pierre le 4 novembre 1877.
Le 9 février 1876, les syndics octroient le contrat de construction d'une nouvelle église à Thomas Pearson, de Laterrière. Situé sur une élévation naturelle, ce bâtiment de 55 mètres (180 pieds) domine une bonne partie du territoire. La première pierre de l'édifice est bénie par l'abbé Dominique Racine, vicaire général et représentant de l'archevêque de Québec, Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, le 13 juin 1876. Le nouveau temple est terminé le 4 novembre 1877 et béni par l'abbé Dominique Racine, le 16 décembre 1877. De style néo-classique, il a un gabarit architectural qui n'est pas sans rappeler l'église Notre-Dame de Laterrière. Il faut attendre 1885 pour entreprendre les travaux complémentaires de la finition de l'église au coût de 2 300 $ et qui sont supervisés par l'entrepreneur d'origine Thomas Pearson. Entre 1892 et 1893, des restaurations tant à l'intérieur qu'à l'extérieur sont confiées à Ferdinand Villeneuve. En 1894, le clocher reçoit sa première cloche, acquise au coût de 101,34 $. L'électricité est installée dans l'église en 1903. La dernière messe y est célébrée le 3 mars 1912.
En 1862, l'abbé Dominique Racine devient curé de la paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi et le 28 mai 1878, le pape Léon XIII le choisit comme premier évêque du nouveau diocèse de Chicoutimi.
L'église
Le 17 janvier 1911, une requête est expédiée à Mgr Michel-Thomas Labrecque, évêque de Chicoutimi, afin d'obtenir la permission de construire une nouvelle église ainsi qu'un nouveau presbytère. Ce remplacement devenait obligatoire à la suite de la croissance de la population. Le décret, daté du 18 février 1911, autorise la construction d'une nouvelle église en pierre d'environ 61m (200 pieds) de longueur par 24,4m (80 pieds) de largeur et 12,2m (40 pieds) de hauteur ainsi que d'un nouveau presbytère de 12,8m (42 pieds) de longueur par 12,8m (42 pieds) de largeur et deux étages de 3,7m (12 pieds) de hauteur.
Les plans de l'église sont confiés, le 14 mai 1911, à l'architecte René-Pamphile Lemay (1870-1915) qui opte pour une version épurée de style romano-byzantin remis à l'honneur par quelques architectes français dans les années 1850. Le nouveau bâtiment a 61m (200 pieds) de longueur sur 27m (88 pieds) de largeur au niveau de la nef et 30m (98 pieds) au niveau des transepts avec une hauteur de 12m (40 pieds) à partir des fondations. Le 27 août 1911, Joseph Giroux, de Saint-Casimir (comté de Portneuf), est choisi comme constructeur de la nouvelle église. Le vaste bâtiment est paré d'un revêtement de granit sombre en provenance de Rivière-à-Pierre contre laquelle se découpent des insertions de calcaire clair autour des ouvertures. Les coûts sont de 178 866 $ incluant 10 000 $ pour le presbytère dont les plans sont du même architecte. La construction de ce dernier est confiée, le 11 juin 1911, à Joseph Harvey au coût de 8 990 $. Plus tard, il s'associera à Ferdinand Jean. Charles Caron est chargé de la démolition de l'ancien presbytère.
L'édifice est en forme de croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle. La façade de l'église, avec ses deux tours, ses trois portails en avancée et ses fenêtres rappelant une rosace, n'est pas sans évoquer l'architecture des grands temples du Moyen-Âge. L'arrière de l'église se pare d'un remarquable chevet plat encadré de tourelles qui a l'apparence d'une seconde façade principale tournée vers les quartiers aménagés dans ce secteur. La pierre angulaire est bénie le 11 juin 1912 par Mgr Michel-Thomas Labrecque, évêque de Chicoutimi.
Le 10 novembre 1912, la fabrique achète, au coût de 550 $, cinq statues lesquelles sont installées sur la façade de l'église. Celles-ci, réalisées par le célèbre statuaire Louis Jobin, de Sainte-Anne-de-Beaupré, sont de bois recouvert de cuivre et de dorure. Les quatre évangélistes sont installés au-dessus des portails tandis que saint Dominique se situe au sommet de la façade. Restaurées à deux reprises, elles ont été recouvertes de bronze en 1998.
Un nouveau carillon de quatre cloches, d'un poids total de 4 077 kg (9 000 lbs) est acheté le 7 août 1913 au coût de 3 890 $. Il est béni le 16 août 1914. La cloche de l'ancienne église est vendue à la fabrique de l'église Sainte-Famille, de Kénogami, le 31 mars 1914. L'église est bénie par Mgr Michel-Thomas Labrecque, le 15 août 1914.
En 1951, la croix du clocher nord, renversée par un violent coup de vent, est remplacée. Par la même occasion, la base de la croix du clocher sud est renforcée. Le carillon est électrifié en 1952. La dette reliée à la construction de l'église est liquidée en 1972. En 1981, des travaux sont effectués pour moderniser le système électrique et les gicleurs, pour ajouter une rampe d'accès pour les personnes à mobilité réduite. Des travaux de peinture, de réfection et de recouvrement des planchers sont aussi réalisés. En 1999, des travaux de restauration sont effectués sur une partie de la toiture et au rafraîchissement de la fenestration. Les cinq statues extérieures sont restaurées. L'église est consacrée le 19 novembre 2000 par Mgr Jean-Guy Couture, évêque de Chicoutimi. Entrepris en 2009, des travaux sont exécutés sur la maçonnerie, la fenestration, les portes et la toiture.
L'intérieur
L'intérieur de l'église adopte un style romano-byzantin apparu au Québec un peu avant 1900. Il peut accueillir 2 000 personnes. Les murs intérieurs sont recouverts de plâtre et la voûte prend la forme d'un arc en plein ceintre. Le choeur est orné de cinq médaillons qui représentent le symbole de chacun des quatre évangélistes et celui des armoiries de l'évêque, Mgr Michel-Thomas Labrecque. Quant à la nef, elle est ornée de huit médaillons.
Des gicleurs automatiques sont installés en 1940 et lorsqu'un feu éclate dans l'église en 1943, l'incendie est rapidement circonscrit, et ce, grâce à ces gicleurs.
En 1950, un nouveau maître-autel de marbre et un baldaquin sont installés, au coût de 9 000 $, par la maison Carli-Petrucci, de Montréal, selon le devis de Louis Jobin.
Après Vatican II (1962-1965), le chœur devient plus accessible aux fidèles. Au centre, on remarque une immense croix datant de 1912. Le corpus est fait de plâtre et la croix est en bois verni. À l'origine, cette croix était placée dans une corniche du chœur puis elle a été déplacée vers le centre. En novembre 1969, une partie de la balustrade est enlevée de même que la chaire. Les colonnes du chœur disparaissent et le maître-autel est avancé vers la nef. La disposition du choeur est à nouveau modifiée lorsque l'orgue de choeur est installé.
Les orgues
L'orgue de tribune
L'orgue de tribune a été commandé le 8 décembre 1913 au coût de 6 375 $ à la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe. Il s'agit d'un instrument à traction tubulaire avec deux pompes manuelles et soufflerie électrique. Il possède 23 jeux et 1 819 tuyaux répartis sur deux claviers manuels et pédalier. Il est installé en 1914 et il a été inauguré par Joseph-Arthur Bernier, organiste de l'église Saint-Jean-Baptiste de Québec.
En 1944, pour la somme de 7 000 $, une restauration est effectuée et l'orgue est électrifié par la maison Casavant Frères. Une nouvelle division manuelle expressive (Positif) de cinq jeux / sept rangs est ajoutée. Un jeu de Gedackt 16', emprunté au Récit, est ajouté à la Pédale. Le ventilateur est en bois et les pales de la turbine sont en métal. Les pompes manuelles, maintenant bloquées et dont les bras ont disparu, sont laissées sous les deux grands réservoirs de 2,7m sur 1,5m (9 pieds sur 5 pieds), qui communiquent directement entre eux. L'instrument, nouvellement restauré, est inauguré le 30 mai 1944 par l'organiste titulaire, François-Joseph Brassard. En 1948, un concert est donné sur cet instrument par le célèbre organiste français Marcel Dupré.
En 1984, une reconstruction débute sous la supervision de Guy Roy. Elle s'échelonne sur six ans et est réalisée, par la maison Guilbault-Thérien, en trois étapes au coût total de 98 000 $. Tous les plans sonores sont refaits. Rien ne s'est perdu dans cet instrument; tout est recréé, recyclé et réharmonisé. Tout d'abord, le Grand-orgue : recuirage des pneumatiques, électrification des tuyaux de la façade et réharmonisation. Le Principal étroit 8' devient la Montre 8', la Flûte double 8' est transformée en Bourdon 8', le Salicional 8' est coupé en Quinte 2 2/3', la Flûte harmonique cède sa place à la Mixture IV et le Bourdon 16' du Récit s'installe à la place du Salicional qui est retiré. La Trompette est réharmonisée avec des anches de type français.
La boîte d'expression de la division du Positif est enlevée et cette division devient non expressive. La Mélodie 8' est calottée et se transforme en Bourdon 8'. La Dulciane coupée et réharmonisée donne un joli Prestant 4', le Flageolet 2', avec des dessus grossis, devient la Doublette 2' et la Flûte 4' cède sa place à la Cymbale III, la Clarinette 8' munie d'anches de type français devient le Cromorne 8'.
Au Récit, les fonds de 8' demeurent romantiques, la Flûte harmonique en bois du Grand-Orgue devient la Flûte ouverte 4', l'Octavin (harmonique) coupé devient une Flûte 2'. Le Nazard 2 2/3' prend la place du Bourdon 16', la Tierce prend la place de la Trompette 8', le Cornet III est recomposé en Plein jeu III. Ces trois derniers jeux, Nazard 2 2/3', Tierce 1 3/5' et Plein jeu III, sont tous faits de tuyaux recyclés c'est-à-dire des tuyaux qui étaient ailleurs dans l'orgue. Le Hautbois 8' et la Voix humaine sont réharmonisés avec des anches de type français.
À la Pédale : ajout d'un Principal 8', extension Principal 4' recyclé et la batterie d'anches. La Trompette 8' qui était au Récit devient la Trompette 8' et le Clairon 4', puis, extensionnée dans le grave de douze tuyaux neufs, elle complète la Bombarde 16' avec des anches de type anglais.
La fin des travaux est soulignée par un concert, le 21 octobre 1990, donné par Dom André Laberge.
En 2009, la console est déplacée, par l'organier Luc Lessard, de la deuxième à la première tribune afin de faciliter les communications entre l'organiste, la chorale et le célébrant.
En 2012, l'organier Luc Lessard installe un jeu de Contrebasse 16' à la pédale. Ce jeu provient de l'orgue de l'église Saint-Laurent, de Jonquière.
L'orgue de choeur
À l'origine, cet instrument appartenait aux Soeurs Notre-Dame-du-Bon-Conseil, de Chicoutimi, et était placé dans la chapelle des religieuses. La communauté l'a vendu pour 1 $ à la fabrique de l'église Saint-Georges, de Jonquière, en 1981 lors de la construction de cette église. Le déménagement et l'installation ont été effectués par Marcel Bertrand au coût de 5 000 $.
Le 16 juin 2008, la décision est prise de fermer l'église Saint-Georges au culte et de concentrer les activités religieuses du secteur en l'église Saint-Dominique. La dernière messe dans cette église a lieu le 31 janvier 2010. L'orgue a été transféré dans le chœur de l'église Saint-Dominique par l'organier Luc Lessard.
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History
In the middle of the 19th century, a group was set up with the mission of colonizing part of the Saguenay territory, under the name Rivière-au-Sable Settlers Society (1847), because these pioneers settled on the banks of Rivière-au-Sable (Sand River), 10 miles (16 km) from Chicoutimi. The place was called Rivière-au-Sable until a municipality, called Jonquière, was established in 1866 named after the district (1850) in which it was located. The name of Jonquière refers to a prestigious New France administrator, Jacques-Pierre de Taffanel, Marquis of La Jonquière (1685-1752), Governor General of New France, appointed in 1746. The Jonquières spelling, with a final 's', is an erroneous written form often found.
The municipality acquired the town status in 1912 and became a city in 1956. In 1975, the city of Jonquière merged with Kénogami (1958), Arvida (1926) and with the Saint-Dominique of Jonquières parish municipality (1883). In 2002, as part of municipal reorganizations in the province of Quebec, Jonquière became, with the municipalities of Shipshaw and Lac-Kénogami, one of three urban boroughs of the city of Saguenay.
The Parish
From 1847 till 1852, the first settlers arriving in Jonquière were obliged to travel to Chicoutimi to fulfill their religious duties. The Chicoutimi parish priest, Fr Jean-Baptiste Gagnon, came from time to time to meet the Rivière-aux-Sables settlers. Religious services were held in the home of a settler named André Bergeron.
On February 12th, 1859, Fr Jean-Baptiste Gagnon purchased a piece of land to build a chapel. The parish was dedicated St. Dominique to honor Fr Dominique Racine, first parish priest to take charge of the Rivière-au-Sable community. The construction, through voluntary work, started between 1860 and 1862 and was completed by Jean Allard with the help of Charles Villeneuve and Jean Beaumont. It was used for worship until 1876. This chapel was 45 feet (13,7m) long and 32 feet (9,75m) wide. It contained 91 pews. The first resident priest, Fr François Gagné, arrived in Jonquière in September 1866, and the parish was canonically established on November 7th, 1870. The construction of a first presbytery started on January 2nd, 1873, and it was replaced with a new stone building on November 4th, 1877.
On February 9th, 1876, the churchwardens awarded the construction of a new church to Thomas Pearson, from Laterrière. Located on a natural elevation, this 180-foot (55-meter) building dominated a large part of the territory. The cornerstone was blessed by Fr Dominique Racine, General vicar and representative of the archbishop of Quebec, Elzéar-Alexandre Taschereau, on June 13th, 1876. The new building was completed on November 4th, 1877, and was blessed by Fr Dominique Racine, on December 16th, 1877. In neoclassical style, it had an architectural size which was close to Notre-Dame Church in Laterrière. It was necessary to wait until 1885 to complete the church interior at the cost of $2,300. Works were supervised by the original contractor, Thomas Pearson. Between 1892 and 1893, interior and exterior restorations were entrusted to Ferdinand Villeneuve. In 1894, a first bell, acquired at the cost of $101.34, was installed in the bell tower. Electricity was installed in the church in 1903. The last mass was celebrated in that church on March 3rd, 1912.
In 1862, Fr Dominique Racine became parish priest of St. François-Xavier parish in Chicoutimi and, on May 28th, 1989, Pope Leo XIII appointed him as the first bishop of the newly created diocese of Chicoutimi.
The Church
On January 17th, 1911, a request was sent to Bishop Michel-Thomas Labrecque, of Chicoutimi, to obtain permission to build a new church as well as a new presbytery. This replacement became necessary due to the increase in the population. The decree, dated February 18th, 1911, allowed the construction of a new stone church 200 feet (61m) long by 80 feet (24.4m) wide and 40 feet (12.2m) high as well as a new two storied presbytery 42 feet (12.8m) long by 42 feet (12.8m) wide and 12 feet (3.7m) high.
The plans of the church were entrusted, on May 14th, 1911, to architect René-Pamphile Lemay (1870-1915) who chose a refined version of the romano-Byzantine style favored by some French architects in the 1850s. The new building will be 200 feet (61m) long, 88 feet (27m) wide at the nave level and 98 feet (30m) at the transept level with a height of 40 feet (12m) from the foundations. On August 27th, 1911, Joseph Giroux, of Saint-Casimir (Portneuf), was selected as the building contractor for the new church. The large building is adorned with a dark granite surface from Rivière-à-Pierre against which insertions of light limestone around openings stand out. The total cost was $178,866 including $10,000 for the presbytery whose plans were also prepared by the same architect. The construction of the presbytery was entrusted, on June 11th, 1911, to Joseph Harvey at the cost of $8,990. Later, he became associated with Ferdinand Jean. Charles Caron was charged with the demolition of the old presbytery.
The building is in the Latin cross shape with a protruding chancel and a semicircular apse. The church facade, with its two towers, its three protruding portals and its windows reminding of a rose window, is not without recalling the architecture of large Middle Ages churches. The back of the church is adorned with a remarkable flat chevet surrounded by turrets that looks like a second main facade facing the buildings in that area. The cornerstone was blessed on June 11th, 1912, by Bishop Michel-Thomas Labrecque, of Chicoutimi.
On November 10th, 1912, the churchwardens bought, at the cost of $550, five statues which will be installed on the church facade. These, executed by the famous sculptor Louis Jobin, of Sainte-Anne-de-Beaupré, were made of wood covered with copper and gilded. The four Evangelists were installed over the portals while St. Dominique was located at the top of the facade. Restored twice, they were covered with bronze in 1998.
A new four-bell carillon, weighing a total of 9,000 pounds (4,077 kg) was purchased on August 7th, 1913, at the cost of $3,890. It was blessed on August 16th, 1914. The bell of the old church was sold to Sainte-Famille (Holy Family) Church, in Kénogami, on March 31st, 1914. The church was blessed by Bishop Michel-Thomas Labrecque, on August 15th, 1914.
In 1951, the north steeple cross, knocked over by a powerful gust, was replaced. At the same time, the lower part of the south steeple cross was reinforced. The carillon was electrified in 1952. The debt linked up with the construction of the church was completely paid off in 1972. In 1981, works were carried out to update the electrical system and sprinklers, to add an access ramp for handicapped persons. Paint, restoration and floor covering works were also executed. In 1989, restoration works were carried on part of the roof and windows. The five exterior statues were restored. The church is consecrated on November 19th, 2000, by Bishop Jean-Guy Couture, of Chicoutimi. Undertaken in 2009, works were carried out on the bricklaying, windows, doors and the roofing.
The Interior
The church interior adopts a romano-Byzantine style that appeared in Quebec shortly before 1900. It can accommodate 2,000 persons. The internal walls are covered with plaster and the vault takes the form of a semi-circular arch. The chancel is adorned with five medallions that represent the symbol of each of the four Evangelists and Bishop Michel-Thomas Labrecque's coat of arms. As for the nave, it is adorned with eight medallions.
Automatic sprinklers are installed in 1940 and when a fire bursts in the church in 1943, it is rapidly contained thanks to these sprinklers.
In 1950, a new marble main altar and canopy are installed, at the cost of $9,000, by Carli-Petrucci, of Montreal, according to the plans prepared by Louis Jobin.
Following Vatican II (1962-1965), the chancel becomes more open to lay people. In its center, there is a large crucifix dating from 1912. The corpus is made of plaster and the cross is varnished wood. Originally, this crucifix was set up in a chancel cornice then it was moved towards the center. In November 1969, part of the communion rail is taken away as well as the pulpit. The columns in the chancel are removed and the high altar is moved forward towards the nave. The layout was again modified in 2010 when the chancel organ was brought in.
The Organs
The Gallery Organ
The gallery organ was ordered on December 8th, 1913, at the cost of $6,375 from Casavant Frères, of St. Hyacinthe. It was a tubular-pneumatic 23-stop, 1,1819-pipe instrument over two manuals and pedal with two manual pumps and an electric blower. It was installed in 1914 and was inaugurated by Joseph-Arthur Bernier, organist in St. Jean-Baptiste Church in Quebec City.
In 1944, at the cost of $7,000, restoration works were carried out by Casavant Frères and the organ was electrified. A new enclosed manual 5-stop/7-rank division (Positif) was added. A Gedackt 16' stop, borrowed from the Récit division, was added to the Pedal division. The fan blower was made of wood while the turbine blades were made of metal. The manual pumps, now blocked and whose arms have disappeared, were left under the two large 9 by 5-foot (2.7 by 1.5-metre) interconnected reservoirs. The newly restored instrument was inaugurated on May 30th, 1944, by the church organist, François-Joseph Brassard. In 1948, a concert was given on this instrument by renown French organist Marcel Dupré.
In 1984, a reconstruction was undertaken under the supervision of Guy Roy. It was spread over six years and was carried out, by organbuilders Guilbault-Thérien, in three steps for a total cost of $98,000. All divisions were rebuilt. Nothing got lost in this instrument; everything was reused, recycled and revoiced. First of all, in the Grand-Orgue division: pneumatic elements were releathered, facade pipes were electrified and revoiced. The Principal étroit 8' became the Montre 8', the Flûte double 8' was transformed into a Bourdon 8', Salicional 8' was cut off into a Quinte 2 2/3', the Flûte harmonique was removed to make room for the Mixture IV and the Récit's Bourdon 16' used the room left by the Salicional which was removed. The Trompette was revoiced with French type reeds.
The Positif swell box was removed and the division became unenclosed. The Melodie 8' was capped and transformed into a Bourdon 8'. The revoiced and cut Dulciane is now a beautiful Prestant 4', the Flageolet 2', with reinforced trebles, became a Doublette 2' and the Flûte 4' was removed to make room for the Cymbale III, the Clarinet 8' was fitted with French type reeds to become the Cromorne 8'.
In the Récit division, the 8' foundation stops remained romantic, the wooden Grand-Orgue Flûte harmonique became the Flûte ouverte 4', the (harmonic) Octavin, once cut, became a Flûte 2'. A Nazard 2 2/3' took the space left unused by the transfer of the Bourdon 16', the Tierce replaced the Trompette 8', the Cornet III was reworked into a Plein Jeu III. These last three stops, Nazard 2 2/3', Tierce 1 3/5 ' and Plein Jeu III, were all made from recycled pipes which were elsewhere in the instrument. The Hautbois 8' and Voix humaine were revoiced with French type reeds.
In the Pedal division: addition of a recycled Principal 8', with its extension at 4' and a reed battery. The Récit's Trompette 8' became the Trompette 8' and the Clairon 4', then, extended in the bass by twelve new pipes, it completed the Bombarde 16' with Engligh type reeds.
When all these works were completed, a concert was given by Dom André Laberge on October 21st, 1990.
In 2009, organbuilder Luc Lessard moved the console from the second gallery to the first one to ease the communications between the organist, the choir director and the celebrant.
In 2012, organbuilder Luc Lessard installed a Contrebasse 16' stop in the Pedal division. This stop comes from the organ that used to be in St. Laurent church, in Jonquière.
The Chancel Organ
Originally, this instrument belonged to the Sisters of Notre-Dame-Du-Bon-Conseil, of Chicoutimi, and was installed in their chapel. In 1981, the Sisters sold it for $1 to St. Georges Church, in Jonquière, when the church was built. Moving and installation works were carried out by Marcel Bertrand at the cost of $5,000.
On June 16th, 2008, it is decided to close St. Georges church to worship and to concentrate all religious activities of the area in St. Dominique church. The last mass in that church took place on January 31st, 2010. The organ was moved in the chancel of the St. Dominique church by organbuuilder Luc Lessard.
Grand-Orgue |
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1914 |
1990 |
|||
Montre | 8' | Bourdon | 16' | |
Principal étroit | 8' | Montre | 8' | |
Flûte double | 8' | Bourdon | 8' | |
Salicional | 8' | Prestant | 4' | |
Prestant | 4' | Quinte | 2 2/3' | |
Flûte harmonique | 4' | Doublette | 2' | |
Doublette | 2' | Fourniture 1 1/3' | IV | |
Trompette | 8' | Trompette | 8' |
Récit |
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---|---|---|---|---|
1914 |
1990 |
|||
Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Principal | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Voix céleste | 8' | |
Voix céleste | 8' | Flûte ouverte | 4' | |
Flûte octaviante | 4' | Nazard | 2 2/3' | |
Octavin | 2' | Flûte | 2' | |
Cornet | III | Tierce | 1 3/5' | |
Trompette | 8' | Plein Jeu 1/3' | III | |
Hautbois-Basson | 8' | Hautbois-Basson | 8' | |
Voix humaine | 8' | Voix humaine | 8' | |
Tremolo | Tremolo |
Positif |
||||
---|---|---|---|---|
1944 |
1990 |
|||
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Prestant | 4' | |
Flûte | 4' | Doublette | 2' | |
Flageolet | 2' | Cymbale 1/3' | III | |
Clarinette | 8' | Cromorne | 8' | |
Tremolo | Tremolo |
Pédale |
||||
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1914 |
1990 |
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Flûte (ext) | 16' | Bourdon (ext) | 16' | |
Bourdon (ext) | 16' | Gedeckt (GO) | 16' | |
Flûte | 8' | Contrebasse | 16' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Principal | 8' | |||
Principal (ext) | 4' | |||
Bombarde (ext) | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon (ext) | 4' |
Grand-Orgue | Récit |
|||
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1Montre | 8' | Principal | 16' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 4' | |
Mixture 1 1/3' | III | Hautbois | 8' | |
Pédale |
|
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Bourdon | 16' | Bourdon doux | 16' |
Bourdon (ext) | 8' |
1 | non expressif / unenclosed |