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Compagnie des orgues canadiennes, 1928
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Pointe-Claire est une ville dans le secteur ouest de l'île de Montréal, bordant le lac Saint-Louis. Elle est entourée à l'est par Dorval, à l'ouest par les villes de Kirkland et Beaconsfield, et au nord par celle de Dollard-des-Ormeaux. Au sud, elle est bordée par le lac Saint-Louis dans lequel elle forme une avancée de terre.
Historique
Les origines de cette ville remontent au XVIIe siècle. En 1660, les premiers colons blancs arrivent sur les bords du lac Saint-Louis. La colonisation s'amorce à Lachine et à Sainte-Anne lorsque les Sulpiciens, seigneurs de l'île de Montréal, concèdent des terres dans le secteur d'abord en 1672 puis en 1678 et en 1685. La mission Saint-Louis-du-haut/bout-de-l'Isle, fondée en 1677, est érigée canoniquement en paroisse le 20 septembre 1685 par Mgr François de Montmorency Laval (1623-1708), évêque (1674-1688) de Québec. Un premier desservant, le sulpicien François-Saturnin Lascaris d'Urfé, marquis de Bouge (1641-1687), arrive en 1686. En 1689, à la suite du massacre de Lachine par les Iroquois, les colons abandonnent leurs terres.
Entre 1698 et 1700, les Sulpiciens concèdent d'autres terres et, une fois le déboisement passablement complété, Jacques Raudot (1638-1726), intendant de la Nouvelle-France de 1705 à 1710, ordonne, le 15 juillet 1706, la construction d'une route qui, en partant de Dorval et longeant la rive sud de l'île, se rend jusqu'à l'extrémité ouest de l'île. En 1765, les Sulpiciens concèdent une bonne partie des parcelles de terre formant le noyau du village de Pointe-Claire arpentée pour la première fois en 1756.
Le 8 juin 1845, la paroisse est constituée en municipalité de paroisse laquelle sera abolie le 1er septembre 1847. Lors de l'abolition du régime seigneurial, le village est constitué, le 2 septembre 1854, en municipalité tandis que la paroisse le sera à nouveau le 1er juillet 1855. Le 4 juin 1910, la municipalité de ville de Beaconsfield est constituée par détachement de celle de la paroisse. Le 14 mai 1911, le village abrège son nom en Pointe-Claire. Le 24 mars 1961, la municipalité de la paroisse Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire devient ville et adopte le nom de Kirkland. Le 1er janvier 2002, toutes les municipalités de l'île de Montréal sont fusionnées pour former la nouvelle ville de Montréal et le territoire de la municipalité de Pointe-Claire devient l'arrondissement Pointe-Claire. À la suite d'un référendum tenu le 20 juin 2004, la municipalité de Pointe-Claire retrouve son statut de ville indépendante le 1er janvier 2006.
La paroisse
Les limites du territoire de la paroisse ont souvent changé. À un moment ou un autre, tout l'ouest de l'île de Montréal, à partir des paroisses de Lachine et de Saint-Laurent, a fait partie de la paroisse Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire, incluant l'île Perrot, l'île Bizard et même Châteauguay.
La mission de Châteauguay est retournée à l'administration des missionnaires de Caughnawaga en 1716. En 1721, le curé résidant de Pointe-Claire obtient le contrôle absolu de la paroisse de Sainte-Anne qui est réunie à celle de Saint-Joachim. En 1740, Sainte-Geneviève se sépare de Pointe-Claire et, en 1768, Étienne Montgolfier (1712-1791), supérieur du séminaire de Saint-Sulpice, écrit à Mgr Jean-Olivier Briand (1715-1794), évêque (1766-1784) de Québec, pour l'aviser qu'il a supprimé la paroisse de Sainte-Anne pour la partager entre Sainte-Geneviève et Pointe-Claire. De son côté, l'île Perrot devient une paroisse à part entière en 1786. En 1803, le territoire de Sainte-Anne est presque totalement desservi par Pointe-Claire. L'église actuelle de Sainte-Anne est achevée en 1856. L'est de la paroisse de Pointe-Claire retourne à la paroisse de Lachine à la fin du XVIIIe siècle. Plusieurs autres divisions surviennent dans le but de fonder de nouvelles paroisses, soit celles de Sainte-Jeanne-de-Chantal (1922), St. John Fisher (1953) et St. Edmund of Canterbury (1956).
L'église
De 1699 à 1713, aucune autorité ecclésiastique n’est établie en permanence à Pointe-Claire. En fait, les curés proviennent de Saints-Anges de Lachine et de Saint-Louis-du-bout-de-l’île. Pointe-Claire ne peut compter sur la présence d’un curé en résidence permanente tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas d’église bâtie selon les règles. La construction d'une première église revient à l’ingénieur militaire français Josué Dubois Boisberthelot de Beaucours (c1662-1750). Cette église de pierre, érigée sur un terrain donné par les Sulpiciens, mesure 18 mètres (60 pieds) de longueur sur 9 mètres (30 pieds) de largeur. Elle est dédiée à Saint-François-de-Sales. Le 17 octobre 1713, alors que le sulpicien Pierre Lesueur (1684-1752) célèbre la première messe dans l'église, la paroisse est officiellement fondée et son territoire provient des paroisses Saints-Anges de Lachine et de Saint-Louis-du-bout-de-l’île. Le 1er mai 1714, la paroisse adopte le nom de Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire alors que celle de Saint-Louis-du-bout-de-l’île devient Sainte-Anne-du-bout-de-l'île laquelle deviendra en 1878, Sainte-Anne-de-Bellevue. Le territoire de la paroisse est confirmé le 3 mars 1722. Vers 1729, une palissade de pieux est élevée autour de l'église et du presbytère.
Devant l’augmentation sans cesse croissante de la population, il faut bientôt songer à construire une nouvelle église. Lors d’une assemblée tenue dans le presbytère, le 8 juillet 1742, il est convenu d’imposer une taxe qui servira uniquement à financer les travaux de construction de la deuxième église lesquels débuteront en 1745 et se prolongeront jusqu'en 1755. Cette nouvelle église de 32 mètres (105 pieds) de longueur sur 12 mètres (40,5 pieds) de largeur affiche deux colonnes en façade de laquelle s’élance une flèche octogonale munie d’un clocher, mais aussi d’une lanterne. La bâtisse est basse avec des fenêtres cintrées, le tout d’une grande simplicité non dépourvue d’élégance. Sa cloche, baptisée Marie-Joseph, a été coulée à Londres, le 17 août 1771, par la firme Park et Chapman. À la suite de l’inauguration de la deuxième église, la première devient la salle paroissiale et une remise pour le curé.
Le 7 avril 1834, la paroisse est érigée canoniquement par Mgr Joseph Signay (1778-1850), archevêque (1833-1850) de Québec. Un siècle après sa construction, des rénovations à l'église s’imposent. Le clocher, déjà remplacé à deux reprises, est démantelé en 1856. Le 1er août 1857, une requête de la majorité des francs tenanciers de la paroisse, adressée à Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque (1840-1876) de Montréal, décrit l’état lamentable de leur église. Une des raisons évoquées est la présence de quelque 300 corps inhumés dans la crypte et qui exhalent des odeurs nauséabondes. Cette question est perçue comme un problème de salubrité publique. La préparation des plans de la nouvelle église est confiée, en 1858, à l'architecte Victor Bourgeau (1809-1888) et à l’architecte Étienne-Alcibiade Leprohon (1842-1902) tandis que les travaux de construction sont confiés à l'entrepreneur Viau. Or, celui-ci ne remplit pas ses obligations ce qui force le conseil de fabrique à faire appel à l'entrepreneur François-Xavier Archambault. Les retards repoussent le début des travaux jusqu’en 1868. Cette troisième église, inachevée et mesurant 40 mètres (130 pieds) de longueur sur 15 mètres (50 pieds) de largeur, est inaugurée en 1876 sur l'emplacement exact de celle de 1757. La décoration intérieure était en voie de réalisation depuis 1879 et en était à son stade final lorsque, le 17 avril 1881, le feu se déclare dans le grenier de la vieille église. Malgré les efforts soutenus des citoyens pour contenir les flammes, celles-ci, attisées par un vent violent, se propagent à la nouvelle église qui est complètement détruite de même que l’ancienne église.
Grâce à un remboursement d’assurances, les travaux de construction de la quatrième église débutent durant l'été 1881 de sorte que le terrain est prêt en 1882. L'édifice est érigé selon le même plan architectural que celui élaboré par Victor Bourgeau pour la troisième église. Elle est inaugurée en 1883. Tous les travaux sont achevés le 1er janvier 1885. Mgr Charles-Édouard Fabre (1827-1896), évêque (1876-1896) de Montréal, qui fut curé à Pointe-Claire de 1852 à 1854, procède à la bénédiction de l’église, le 15 septembre 1885.
L'édifice
L’édifice en pierre grise est de style néo-gothique que caractérise la verticalité des lignes. Elle est en forme de croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle. La flèche a fait l’objet d’importants travaux de stabilisation en 1954. Les fenêtres, la niche et le portail sont de forme ogivale tandis que les encadrements et les ornements sont en pierre de taille bouchardée. La niche en façade accueille une sculpture de saint Joachim datant de 1935 laquelle remplace celle de 1871. À l'origine, il n'y a que trois portes, toutes situées en façade, qui donnent accès à l'édifice. Des portes additionnelles ont été percées sur les murs latéraux en 1919 et en 1959.
L’intérieur est tout à fait au goût de l’époque. La nef est en trois vaisseaux avec une tribune arrière. Des arcs brisés viennent prendre appui sur les piliers de la nef principale, à cinq travées, pour supporter la voûte de bois haute de quelque 27 mètres (90 pieds). Des niches tout autour de la nef abritent des statues provenant de la maison Carli, de Montréal. Peintes en blanc dans les années 1950, elles ont depuis retrouvé leurs couleurs originales. Les autels et la chaire, de facture néo-gothique simplifiée, sont l'oeuvre de François Archambault. L'église ne comporte qu'un seul tableau qui est placé au-dessus du maître-autel. Il s'agit d'une oeuvre de Luigi Capello (1843-1902) représentant saint Joachim. Elle avait été conçue pour l'église précédente. Les vitraux représentent de simples ornements, des monogrammes et des miniatures où prédominent principalement le jaune, le vert et le rouge sur un fond blanc bleuâtre et laiteux.
L’édifice a fait l'objet de restaurations en 1929, en 1964, puis en 1987. Les bancs initiaux de 1882 sont remplacés en 1929. La chaire qui était située à la deuxième colonne du côté de l’évangile, est déplacée dans le chœur en 1962 et un ambon est ajouté en 1965. L’autel de célébration est ajouté en mars 1965.
L'orgue
Un premier orgue, à soufflerie manuelle et construit par le facteur d'orgues Louis Mitchell, est installé en 1885. En 1928, il est remplacé par un instrument produit par la Compagnie d'orgues canadiennes, de Saint-Hyacinthe. Il est inauguré le 8 décembre 1928. Cet instrument a fait l'objet d'une restauration en 1987.
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Pointe-Claire is a city in the western section of the island of Montréal, edging St. Louis Lake. It is surrounded, on the east side, by the city of Dorval, on the west side by the cities of Kirkland and of Beaconsfield, and on the north side by the city of Dollard-des-Ormeaux. In the south, it is edged by St. Louis Lake in which it forms a point of land.
History
The origins of this city go back up to the 17th century. In 1660, the first white settlers arrived on the edges of St. Louis Lake. Colonization started in the Lachine and St. Anne areas when the Sulpicians, the landlords of the island of Montréal, granted pieces of land first in 1672 then in 1678 and in 1685. The St. Louis-du-bout/haut-de-l'Isle (St. Louis at the far end of the island) mission, founded in 1677, was canonically established as a parish on September 20th, 1685, by François de Montmorency Laval (1623-1708), bishop (1674-1688) of Québec City. The first priest in charge, Sulpician François-Saturnin Lascaris d'Urfé, Marquis of Bouge (1641-1687), arrived in 1686. In 1689, following the Lachine massacre by the Iroquois, settlers left the area.
Between 1698 and 1700, the Sulpicians granted more pieces of land and, once the deforestation was fairly completed, Jacques Raudot (1638-1726), treasurer of New France from 1705 till 1710, ordered, on July 15th, 1706, the construction of a road going from Dorval and following the south bank of the island, would reach the west end of the island. In 1765, the Sulpicians granted the major part of the land located in the Pointe-Claire village core surveyed for the first time in 1756.
On June 8th, 1845, the parish was established as a parish municipality which will be abolished on September 1st, 1847. While the seigniorial regime was being abolished, the village was established, on September 2nd, 1854, as a municipality while the parish will follow on July 1st, 1855. On June 4th, 1910, the city of Beaconsfield was established as a municipality with territory taken from the parish. On May 14th, 1911, the village shortened its name in Pointe-Claire. On March 24th, 1961, the parish municipality of St. Joachim of Pointe-Claire was established as a city by the name of Kirkland. On January 1st, 2002, all municipalities on the island of Montréal were merged to form the new city of Montréal and the Pointe-Claire municipality territory became the Pointe-Claire District. Following a referendum held on June 20th, 2004, the Pointe-Claire municipality regained its independent city status as of January 1st, 2006.
The Parish
The parish territorial limits were often modified. At some point, all the western area of the island of Montréal, from the Lachine and St. Laurent parishes, was part of the St. Joachim of Pointe-Claire parish, including Perrot Island, Bizard Island and even Châteauguay.
The Châteauguay mission went back to the Caughnawaga mission administration in 1716. In 1721, the Pointe-Claire resident parish priest was given full control over the St. Anne parish which was served by St. Joachim. In 1740, St. Geneviève left Pointe-Claire and, in 1768, Sulpician Étienne Montgolfier (1712-1791), superior of the St. Sulpice Seminary, wrote to Jean-Olivier Briand (1715-1794), bishop (1766-1784) of Québec City, notifying him that he had abolished St. Anne parish and divided its territory between St. Geneviève and Pointe-Claire. For its part, Perrot Island became a parish in 1786. In 1803, St. Anne territory was almost completely served by Pointe-Claire. The actual St. Anne Church was completed in 1856. The eastern section of Pointe-Claire went back to the Lachine parish at the end of the 18th century. Several other divisions were made to establish new parishes: St. Jeanne-de-Chantal (1922), St John Fisher (1953) and St Edmund of Canterbury (1956).
The Church
From 1699 till 1713, there was no permanent clerical authority in Pointe-Claire. In fact, priests were coming from Sts. Anges in Lachine and St. Louis-du-bout-de-l'île parishes. Pointe-Claire could not have a resident priest until a church was built according to rules. The construction of a first church is due to French military engineer Josué Dubois Boisberthelot de Beaucours (c1662-1750). This stone church, erected on a piece of land donated by the Sulpicians, was 60 feet (18 meters) long by 30 feet (9 meters) wide. It was dedicated to St. François-de-Sales. On October 17th, 1713, while Sulpician Pierre Lesueur (1684-1752) celebrated the first mass in the church, the parish was officially established and its territory was taken from Sts. Anges of Lachine and St. Louis-du-bout-de-l'île parishes. On May 1st, 1714, the parish was renamed St. Joachim-de-la-Pointe-Claire while St. Louis-du-bout-de-l'île became St. Anne-du-bout-de-l'île before becoming in 1878, St. Anne-de-Bellevue. The parish territory was confirmed on March 3rd, 1722. By 1729, a wooden palisade was erected around the church and the presbytery.
Facing a continuously growing increase in population, it was soon necessary to plan for the construction of a new church. In an assembly held in the presbytery, on July 8th, 1742, it was found necessary to levy a tax which will only serve to finance the construction of the second church which will start in 1745 and last until 1755. This new 105-foot (32-metre) long by 40.5-foot (12-meter) wide church presented two columns in the facade from which raised an octagonal steeple with a lantern. The low-rise building with vaulted windows had a very simple form but not devoid of elegance. Its bell, called Marie-Joseph, was cast in London, on August 17th, 1771, by the Park and Chapman firm. Following the inauguration of the second church, the first one became a parish hall and a storage area for the parish priest.
On April 7th, 1834, the parish was canonically established by Joseph Signay (1778-1850), archbishop (1833-1850) of Québec City. A century after its construction, the building required renovations. The steeple, already twice replaced, was dismantled in 1856. On August 1st, 1857, a request by the majority of the parish land owners, sent to Ignace Bourget (1799-1885), bishop (1840-1876) of Montréal, described the deplorable condition of their church. One of the reasons was the presence of about 300 bodies buried in the crypt which exhaled foul smells. This question was perceived as a public health problem. The preparation of the plans for the new church was entrusted, in 1858, to architect Victor Bourgeau (1809-1888) and to architect Étienne-Alcibiade Leprohon (1842-1902) while construction works were entrusted to contractor Viau who did not fulfill his obligations. The churchwardens were obliged to call upon contractor François-Xavier Archambault to the rescue. Delays postponed the beginning of the construction to 1868. This third church, incomplete and measuring 130 feet (40 meters) long by 50 feet (15 meters) wide, was inaugurated in 1876 on the exact location of the 1757 church. The interior decoration which was in progress since 1879 had reached its final stage when, on April 17th, 1881, a fire broke out in the old church loft. In spite of efforts by the citizens to curtail the fire, it reached, stirred by a violent wind, the new church which was completely destroyed along with the old church.
Thanks to the insurance payment, construction of the fourth church started during summer 1881 so that the ground was ready in 1882. The construction was carried out according to the same architectural plan as the one established by Victor Bourgeau for the third church. It was inaugurated in 1883. All jobs were completed by January 1st, 1885. Charles-Édouard Fabre (1827-1896), bishop (1876-1896) of Montréal, who was the parish priest from 1852 till 1854, blessed the church on September 15th, 1885.
The Building
The gray stone building is in the neo-Gothic style, which is characterized by the verticality of its lines. It presents a Latin cross shape with a protruding chancel and a semicircular apse. The steeple received an important stabilization job in 1954. The windows, the alcove and the portal are all ogive-shaped while the framing and the ornaments are of cut stone. The alcove in the facade received a St. Joachim statue in 1935 replacing the one from 1871. Originally, there were only three doors, all located in the facade, leading to the entrance of the building. Additional doors were pierced on the lateral walls in 1919 and in 1959.
The interior is totally to the taste of that period. There is a three-vessel nave with a back gallery. Lancet archways come to take support on the main five-bay nave pillars to support the 90 feet (27 meters) high vault. Alcoves all around the nave house statues executed by the Carli firm, of Montréal. Painted in white in the 1950s, they since have found their original colors. The altars and the pulpit, in a simplified neo-Gothic style, are the works of François Archambault. The church houses a single painting which is located above the main altar. It was executed by Luigi Capello (1843-1902) and it represents St. Joachim. It had been commissioned for the previous church. Stained glass windows represent simple ornaments, monograms and miniatures where yellows, greens and reeds are predominant over a blue-white or milky background.
The building was restored in 1929, in 1964, and in 1987. The 1882 pews were replaced in 1929. The pulpit which was located on the second column in the nave on the Gospel side was moved in the chancel in 1962 and a lectern was added in 1965. The celebration altar was added in March 1965.
The Organ
A first organ, with manually operated bellows, was builta d installed by Louis Mitchell in 1885. In 1928, it was replaced by an instrument built by the Compagnie d'orgues canadiennes, of St. Hyacinthe. It was inaugurated on December 8th, 1928. It was restored in 1987.
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Clarabelle | 8' | Flûte couverte | 8' | |
Dolce | 8' | Viole d'orchestre | 8' | |
Flûte harmonique | 4' | Gambe conique | 8' | |
Doublette | 2' | Voix céleste | 8' | |
Tromba royal | 8' | Flûte d'amour | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | |||
Flautino | 2' | |||
Tierce | 1 3/5' | |||
Cornet | III | |||
Hautbois | 8' | |||
Tremolo |
Pédale |
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Flûte | 16' |
Bourdon | 16' |
Flûte (ext) | 8' |
Expression pedals: REC, Crescendo