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Orgue principal / Main Organ Guilbault-Thérien, Opus 11, 1974 Ateliers Guilbault Bellavance Carignan, 2008
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Orgue de la chapelle / Chapel Organ Pels, 1948
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La Pocatière est une ville située dans la municipalité régionale de comté de Kamouraska dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Sise à 130 km (80 milles) à l'est de la ville de Québec, elle est la porte d'entrée du Bas-Saint-Laurent.
Historique
Les débuts de la paroisse sont intimement liés à ceux de la seigneurie. La première tentative d'établissement sur ce territoire remonte au 18 septembre 1670 au moment où Nicolas Juchereau, sieur de Saint-Denis (v1627-v1692), seigneur des Aulnaies, cède à son gendre, François Pollet de la Combe-Pocatière (1640-1672), le fief Saint-Denis, une portion de terre dans l'est de la seigneurie Sainte-Anne. François Pollet y passe l'hiver de 1670-1671 accompagné d'un homme engagé, Jean Langlois. Malheureusement, Pollet décède accidentellement le 20 mars 1672. Le 29 octobre suivant, son épouse, Marie-Anne Juchereau (1653-1716), se voit concéder la seigneurie de La Pocatière 1,5 lieue de front sur le Saint-Laurent et 1,5 lieue de profondeur par Louis de Buade, comte de Frontenac (1622-1698), gouverneur (1672-1682, 1689-1798) de la Nouvelle-France et l'intendant Jean Talon (1626-1694); le petit fief Saint-Denis devient donc partie intégrante de cette seigneurie. Puis peu à peu, à partir de 1674, les premiers colons arrivent. Le 5 juillet 1677, le territoire de la seigneurie est agrandi de 0,5 lieue de front sur 2 lieues de profondeur.
En 1830, après plusieurs transactions, la seigneurie est la propriété de Amable Dionne (1782-1852). En 1845, une municipalité de paroisse est créée le 8 juin 1845 pour être abolie le 1er septembre 1847. Après l'abolition du régime seigneurial, le 18 octobre 1854, une municipalité de paroisse est à nouveau créée le 1er juillet 1855. Cette municipalité est divisée le 1er janvier 1960 pour former une municipalité de village qui obtient, le 30 décembre 1961, le statut de ville sous le nom de La Pocatière.
L'église
Au tout début, la chapelle le plus près sur la côte sud du Saint-Laurent se situe à la Pointe-de-Lévis/Lauzon. Les premiers habitants de Sainte-Anne sont desservis par des missionnaires qui viennent au moins deux fois par année. Les premiers missionnaires sont les abbés Thomas-Joseph Morel (1636-1687), Benoît-Pierre Duplein (1605-1689) et Pierre Permelnaud. En 1686, le récollet Nicolas Cadart (?-1684) devient premier missionnaire résidant à Rivière-Ouelle et prend possession d'une chapelle construite l'année précédente. Il va desservir, entre autres, les seigneuries de Sainte-Anne et des Aulnaies.
Le 30 octobre 1678, Mgr François de Montmorency Laval (1623-1708), évêque (1674-1688) de Québec, érige canoniquement plusieurs paroisses, dont celle qui se situe dans le lieu appelé « La Combe ». Sans connaître exactement la délimitation de ladite paroisse, on peut supposer qu'elle comprenait une étendue de terre beaucoup plus vaste que celle octroyée en 1722 à la paroisse Sainte-Anne; au surplus, la première chapelle à Sainte-Anne n'est construite avant le milieu des années 1710. Elle est desservie par un missionnaire résidant à Québec. En 1694, Mgr Jean-Baptiste de la Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), évêque (1687-1727) de Québec, autorise la célébration de la messe dans la maison de Pierre Saint-Pierre (1643-v1726), aux Aulnaies, et dans celle du fermier du seigneur d'Auteuil à La Pocatière.
Le premier prêtre résidant à Sainte-Anne, l’abbé Jacques de Lesclaches (1670-1746), arrive à la Grande-Anse en 1715. Il est le premier prêtre canadien ordonné à Québec le 7 octobre 1714. Il est également chargé des paroisses Saint-Roch-des-Aulnaies et Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle. C'est vraisemblablement pour cette raison que les autorités religieuses changent le lieu de résidence du prêtre missionnaire, car Sainte-Anne devient, à ce moment, le point central entre Saint-Roch et Rivière-Ouelle. Les prêtres continuent de desservir Rivière-Ouelle jusqu'en 1734 et Saint-Roch jusqu'en 1750.
La première église, une humble chapelle de 18 mètres (60 pieds) de longueur construite en colombage avec des fondements en pierre sur un terrain donné, le 27 juillet 1725, par le seigneur François-Madeleine-Fortuné Ruette d’Auteuil de Monceaux (1657-1737). Elle est située à 14 arpents du fleuve Saint-Laurent et au sud de la route nationale d’aujourd’hui.
L’abbé Louis-Bernard Gastonguay (1707-1749) arrive en tant que missionnaire à l'automne 1731. Dès le début de son mandat, il entreprend la construction de la première église en pierre, à proximité de la première chapelle de bois. La pierre de taille est achetée à Québec dès 1732. Cette deuxième église est bénite le 25 juillet 1735, par le récollet Simon Foucault (1699-1744), missionnaire (1723-1741) du Cap-Saint-Ignace. La maçonnerie semble avoir été effectuée par un dénommé Portugais dont le nom se retrouve au livre de comptes de l'époque tandis que la charpente a été réalisée par Joseph Delorme et le toit par Jean Bouchard.
En 1738, l'abbé Charles Lefebvre Duchouquet (1706-1779) arrive en tant que missionnaire. Dès 1740, il achète une cloche qu'il bénit le 9 juillet de la même année. En 1744, il achète un maître-autel du sculpteur Jean-Innocent Valin (1691-1759) et un tabernacle du sculpteur Jean Baillargé (1726-1805). Ceux-ci seront donnés par la suite à l’église de Saint-Onésime où ils seront détruits par le feu en même temps que l'église en 1972. En 1746, un des membres de la famille Levasseur travaille à la garniture des chandeliers et dès 1749, on s'attaque à la confection du banc des marguilliers et la balustrade.
Lorsque la guerre entre l'Angleterre et la France pour la possession du Canada (1755-1760) atteint son apogée, dans la région, à l'automne 1759, les troupes anglaises, dirigées par le major George Scott (?-1767), débarquent à Kamouraska et commencent leur remontée vers Québec en brûlant toutes les habitations sur leur passage, sauf les églises dans lesquelles ils se réfugient. Pendant ce temps, les habitants se réfugient, selon l'ordre de Pierre de Rigaud, marquis de Vaudreuil-Cavagnial (1698-1778), gouverneur de la Nouvelle-France (1759-1760), à la Pointe-de-Lévis/Lauzon ou se cachent dans les bois environnants où ils auraient été aidés par les Amérindiens micmacs. Les registres antérieurs à 1755 ont pu être sauvés, mais ceux de juillet 1755 à novembre 1759 sont égarés. Le 13 août 1766, alors qu'un couvreur veut brûler des déchets, le vent se lève et le feu s'attaque à la couverture de l'église. La petite église est ravagée, mais presque tout le contenu est sauvé, sauf les retables auxquels a travaillé Jean Baillargé (1726-1805). À la suite de cet incendie, les services religieux sont célébrés dans le presbytère. C'est sous l’administration de l’abbé Pierre-Antoine Porlier (1725-1789), premier curé de la paroisse de 1749 jusqu’en 1778, qu'une nouvelle église est reconstruite en utilisant les murs demeurés debout. En juillet 1767, Jean et Clément Gosselin, de l'Île d'Orléans, couvrent la nouvelle église et Étienne Legros confectionne le bardeau. Les frères Gosselin sont de nouveau embauchés à l'automne 1767 pour effectuer différents travaux de menuiserie. En 1779, une chaire et un confessionnal sont achetés et en 1780, une collecte de fonds est organisée afin de payer la dorure du tabernacle, François Ranvoyzé (1739-1819) réalise la lampe du sanctuaire et cinq statues sont acquises de Jean Baillairgé.
Sous l'administration du curé Jean-François-Xavier Lefebvre (1745-1794) qui s'étend de 1780 à 1794, la fabrique s'enrichit de nombreux ornements et vases sacrés en argent que l'on croit tous être l'oeuvre de l'orfèvre Ranvoyzé. Jean Gosselin réalise le banc des marguilliers en 1785.
Dès l’arrivée de l’abbé Antoine Foucher (1741-1812) comme curé en 1795, les paroissiens font pétition auprès de Mgr Jean-François Hubert (1739-1797), évêque (1788-1797) de Québec, pour obtenir la permission de bâtir une nouvelle église dans un endroit plus central, celui que l’on connaît aujourd’hui, car la population devenait plus nombreuse dans l’est de la paroisse. De plus, ils se plaignent que leur église est trop délabrée pour justifier de grandes réparations. Le 29 décembre 1795, Jean-Baptiste Pelletier vend l'emplacement de la nouvelle église à un certain nombre de citoyens. Cet emplacement est, par la suite, donné à la fabrique.
Le contrat de construction de cette église en pierre est signé le 23 mars 1797 avec François Paquet, maître maçon de Québec. Le bâtiment mesure 30,5 mètres (100 pieds) de long sur 14,6 mètres (48 pieds) de large et comprend, à l'arrière du rond-point, une sacristie de 7,3 mètres (24 pieds) de long. Il s’engage aussi à bâtir un presbytère de 19,5 mètres (64 pieds) sur 10,4 mètres (34 pieds), le tout livrable dans les trois ans à venir. Ce déplacement de 6,4 km (4 milles) plus à l’est se fait dans la plus grande harmonie. En 1798, le charpentier Nicolas Vilers, de Québec, obtient le contrat d'érection de la charpente de l'église, des chapelles latérales, de la sacristie ainsi que du clocher. L’église est achevée en 1800. En 1802, trois tableaux sont achetés du peintre Louis Dulongpré (1759-1843). En 1804, François Baillairgé (1759-1830) réalise un magnifique tombeau d'autel qui est offert, avec l'ancien tabernacle, en 1857, à l'église de Saint-Onésime où malheureusement, ils sont tous deux détruits dans l'incendie de 1972. En 1806, Louis Quévillon (1749-1823) accepte d’y faire et d’y poser des balustres. Six ans plus tard, Amable Charron (1785-1844) travaille au retable; il peint et dore des statues, il construit une tribune semblable à celle de l’église de Saint-Roch-des-Aulnaies.
En 1826, le curé, l'abbé Charles-François Painchaud (1782-1838) qui est arrivé en 1814, acquiert, des Ursulines de Québec, deux statues (une Vierge et un saint Augustin) grandeur nature pour compléter le décor intérieur de l'église. Elles sont attribuées à François-Noël Levasseur (1703-1794) et sont maintenant conservées au Musée national des Beaux-Arts de Québec. En 1828, Thomas Baillairgé (1791-1859) réalise une chaire amovible qui est dorée par Joseph Baily. Elle est préservée dans l'église Saint-Damase-de-l'Islet. Le 15 janvier 1838, un contrat est accordé à Clément Soucy pour l'érection d'une sacristie en pierre, d'après les plans de Thomas Baillargé, de 13,1 mètres (43 pieds) de long sur 12,2 mètres (40 pieds) de largeur pour remplacer la sacristie existante.
En 1844, les paroissiens demandent au curé, l’abbé Alexis Mailloux (1801-1877), de commencer les démarches auprès de Mgr Joseph Signay (1778-1850), archevêque (1833-1850) de Québec, en vue de la construction d’une nouvelle église, car l’actuelle est dans un état de délabrement qui nécessite des frais considérables et inutiles pour la réparer, d’autant plus qu’elle est beaucoup trop petite pour suffire aux besoins d’une population toujours grandissante. Cette cinquième église, construite à l'emplacement de l'ancienne, aurait 45,7 mètres (150 pieds) de long par 21,9 mètres (72 pieds) de large et 11 mètres (36 pieds) de hauteur avec un choeur de 3,7 mètres carrés (40 pieds carrés). La dernière messe est célébrée le 27 avril 1845. Pendant la construction, la messe est célébrée dans la sacristie. Les plans de la nouvelle église sont de Thomas Baillairgé. La nouvelle église, de style néo-classique québécois et l’une des plus riches de la province, est bénite le 7 octobre 1846 par Mgr Magloire-Auguste Blanchet (1797-1887), évêque de Walla Walla, dans l'état de Washington, aux États-Unis. L'édifice possède une façade-écran très épurée alors que la surface n'est animée que par les ouvertures et un travail sobre de la maçonnerie créant quelques avancés et quelques renforcements. Quant à l'élévation latérale, les fenêtres basses et les oeils-de-boeuf révèlent les deux étages de l'intérieur, le rez-de-chaussée et les tribunes. Le 24 mars 1856, sous l'administration (1847-1865) de l'abbé Louis-Alexis Bourret (1813-1881), François-Xavier Berlinguet (1830-1916) obtient le contrat pour préparer les plans de la décoration intérieure. Les travaux débutent en octobre 1857 et sont terminés par son père, Louis-Thomas (1790-1853). Ils sont acceptés en 1860 par l'architecte Charles Baillargé (1826-1906). Un carillon de trois cloches est installé en décembre 1856 lequel sera remplacé par un nouveau en juin 1902. Le 21 octobre 1894, la fabrique décide d'installer un système de chauffage central à la vapeur. Au printemps 1900, l'entrepreneur Joseph Gosselin, de Lévis, restaure l'intérieur et l'extérieur de l'église. Elle est rasée par les flammes le 8 décembre 1917. La perte est estimée à 100 000 $, l'église était assurée pour 50 000 $ tandis que la dette de la paroisse s'élevait encore à 17 000 $.
À la suite de l’incendie, une chapelle temporaire est installée dans la grande salle du Collège. Le cardinal Louis-Nazaire Bégin (1840-1925), archevêque (1898-1925) de Québec, autorise la reconstruction en janvier 1918. Dès l’arrivée des plans de l’architecte Pierre Lévesque (1880-1955), de Québec, les travaux se déroulent à vive allure sous la direction de l'entrepreneur Joseph Saint-Hilaire (1863-1943). Les travaux de construction coûtent 188 000 $. L’église, de style roman-renaissance, a une longueur de 66 mètres (217 pieds), une largeur de 31,7 mètres (104 pieds) entre les transepts, et de 22,6 mètres (74 pieds) entre les longs pans. Ses deux clochers dressent leurs croix jumelles à environ 56 mètres (185 pieds) de terre. Elle a une hauteur de 17 mètres (56 pieds) à la voûte. Dès septembre 1918, le soubassement de la nouvelle église est disponible pour les offices religieux. Quant à l'église supérieure, sa bénédiction et celle d'un nouveau carillon de trois cloches ont lieu le 26 septembre 1920 par le cardinal Louis-Nazaire Bégin. Cette sixième église brûle le 2 avril 1948. L’incendie ne laisse que des ruines de pierre, mais on a heureusement sauvé la majeure partie du mobilier.
À nouveau, les offices religieux sont transférés au Collège. Devait-on reconstruire sur les murs incendiés? La décision est prise de construire de nouveaux murs selon la proposition de l'architecte Henri Sicotte Labelle (1896-1989). Toutefois, Mgr Maurice Roy (1905-1985), archevêque (1947-1981) de Québec, n'autorise que la construction d'un soubassement. La construction de la septième église est réalisée en deux étapes : la crypte et ensuite, l’église proprement dite. Les travaux de démolition des vieux murs débutent en juin 1948 alors que les travaux de construction de crypte de l’église, confiés à l'entrepreneur Laurent Giroux, de Saint-Casimir, débutent le 26 avril 1949 pour se terminer le 23 avril 1950.
Le 23 juin 1951, le pape Pie XII érige le diocèse de La Pocatière et y nomme Mgr Bruno Desrochers (1910-1976) en tant que premier évêque. L'église Sainte-Anne est alors désignée comme cathédrale. C'est dans la crypte de la future cathédrale que Mgr Desrochers est sacré le 21 septembre 1951. Il devient alors important de se doter d’une église qui puisse devenir une cathédrale. La tâche est dévolue, au printemps 1966, au curé (1960-1972), le chanoine Charles Dumais (1910-1998), de réaliser la construction de l’église/cathédrale. Les plans sont préparés par les architectes Lagacé et Massicotte, de Rivière-du-Loup, alors que le contrat de construction est accordé à la maison Paul Martin, de La Pocatière, le 26 juillet 1969. L’église, terminée le 12 avril 1970 et pouvant accueillir 860 personnes, est bénite, le 26 juillet suivant par Mgr Charles-Henri Lévesque (1921-1984), évêque (1968-1984) de La Pocatière. Les coûts de construction de l’église et du presbytère s’élèvent à 589 296 $. L’intérieur est achevé, avec les années, par l’ajout de quelques œuvres d’art, dont une verrière, de Michèle Tremblay-Guillot, un chemin de croix sculpté par Médard Bourgault (1897-1967) provenant de l'ancienne chapelle de l'École d'agriculture ainsi que plusieurs sculptures de Benoi Deschênes, de Jacques (1940-2017) et Jean-Julien (1910-1996) Bourgault.
L’orgue
L'orgue principal
La première mention d’un orgue remonte en 1882 alors que Mgr Charles-Edouard Poiré (1810-1896), curé (1875-1896) de la paroisse, fait don d’une somme de 2 200 $ en paiement d’un orgue Déry qui sera transféré de Québec à La Pocatière. Cet orgue, installé en 1883, remplace un harmonium qui était en fonction depuis 1867. Il sera détruit lors de l’incendie de l’église, le 8 décembre 1917.
Après la reconstruction de l’église, la fabrique achète, en 1924, du Collège Mont-Saint-Louis de Montréal, un orgue Mitchell de 15 jeux. Il est installé par Clovis Potvin et Louis de Gonzague Fortin. Cet orgue sera détruit lors de l’incendie de l’église, le 2 avril 1948.
Lors de la construction de la crypte de la cathédrale actuelle en 1950, la fabrique reçoit un don de 8 469 $ pour couvrir le coût d’un orgue Casavant (opus 2012) de 11 jeux. Cet orgue est inauguré le 28 mai 1950 par Jean-Marie Bussières (1910-1978), organiste à l’église Saint-Sacrement de Québec.
Après la fin des travaux de construction de l’église/cathédrale, en 1972, la fabrique procède à l’achat d’un orgue neuf. Cet orgue est sorti des ateliers de la maison Guilbault-Thérien (alors Orgues Providence) de Saint-Hyacinthe. Le buffet, dont la forme et les proportions se marient bien à l'édifice, ne manque pas d'élégance, grâce à l'agencement des tuyaux en montre comme aussi au grillage où l'on retrouve la touche du sculpteur Jean-Julien Bourgault.
Avec 15 jeux seulement, l'orgue emplit la vaste nef d'une musique généreuse et timbrée. La disposition de ces 15 jeux sur trois claviers manuels et un pédalier permet de registrer la musique de façon souple et variée. Par exemple, l'anche de seize pieds peut tantôt fournir une basse ronde, tantôt chantée au ténor ou au soprano comme le ferait un cromorne. De même, le fait de pouvoir accoupler le Grand-Orgue à la Résonance nous donne trois plénums bien étagés sans changer un seul jeu. C'est un instrument aux proportions modestes qui permet de jouer de belle façon un vaste répertoire. Il a été inauguré le 8 décembre 1974 lors d’un concert donné par l’abbé Antoine Bouchard (1928-2015).
Dès son installation, cet orgue présente des difficultés de lourdeur de l’enfoncement des touches, particulièrement aux claviers du Grand-Orgue et à la Résonance. Cette lourdeur devient particulièrement pénible lors de l’accouplement des claviers. À plusieurs reprises des demandes sont formulées aux facteurs d’orgues pour résoudre le problème. Plusieurs soumissions sont demandées, comportant des travaux longs et onéreux qui n’apporteraient pas d’amélioration appréciable à la dureté de l’orgue (au mieux 40 %) et aucune solution ne peut être garantie à 100 %. Selon certains, « il faudrait refaire l’instrument ». La firme NovelOrg propose d'appliquer une technologie qu'elle a développée et qui peut résoudre le problème de lourdeur des accouplements à 100 %, à un coût abordable et surtout, sans altérer la nature de l’orgue à traction mécanique. De plus, le système permet d’installer de multiples nouveaux accouplements aux claviers pour une meilleure flexibilité de l’instrument et des possibilités additionnelles de registrations. Le Conseil de fabrique décide de procéder à une rénovation basée sur cette technologie toute nouvelle et l’installation est réalisée au printemps 2008 en collaboration avec la firme Les Ateliers Guilbault Bellavance Carignan, de Saint-Hyacinthe. Le concert d’inauguration a lieu en mai 2008 et est donné par Vincent Boucher.
L'orgue de la chapelle
Cet orgue a été construit par le facteur Bernard Pels, d'Alkmaar (Hollande), en 1948.
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La Pocatière is a city located in the Kamoouraska County Regional Municipality in the Lower St. Lawrence administrative region. Located 80 miles (130 km) east of Québec City, it is the gateway to the Lower St. Lawrence region.
History
The early stages of the parish are closely linked to those of the seigniory. The first settling attempt in this territory goes back up on September 18th, 1670, when Nicolas Juchereau, Sieur de Saint-Denis (c1627-c1692), landlord of Aulnaies, transferred to his son-in-law, François Pollet de la Combe-Pocatière (1640-1672) the St. Denis fief, a piece of land located in the east of St. Anne seigniory. François Pollet spent the 1760-1761 winter there with a hired man, Jean Langlois. Unfortunately, Pollet accidentally died on March 20th, 1672. On the following October 29th, his spouse, Marie-Anne Juchereau (1653-1716) was granted the La Pocatière seigniory which covered 1.5 miles front on the St. Lawrence River and 1.5 miles deep by Louis de Buade, Count of Frontenac (1622-1698), Governor (1672-1682, 1689-1698) of New France, and by treasurer Jean Talon (1626-1694); the small St. Denis fief became an integral part of the seigniory. Then gradually, from 1674, the first settlers began to arrive. On July 5th, 1677, the territory of the seigniory was extended by 0.5 mile front and 2 miles deep.
In 1830, after several transactions, the seigniory is owned by Amable Dionne (1782-1852). In 1845, a parish municipality was established on June 8th, 1845, which was abolished on September 1st, 1847. After the abrogation of the seigniorial regime, on October 18th, 1854, a parish municipality was again established on July 1st, 1855. This municipality was divided on January 1st, 1960, to establish a village municipality which was granted, on December 30th, 1961, the city status under the name of La Pocatière.
The Church
in the early days, the nearest chapel on the south shore of the St. Lawrence River was located at Pointe-Lévis/Lauzon. The first St. Anne settlers were served by missionaries who came at least twice a year. The first missionaries were Frs Thomas-Joseph Morel (1636-1687), Pierre-Benoît Duplein (1605-1689) and Pierre Permelnaud. In 1686, Fr Nicolas Cadart (?-1684) became the first resident missionary in Rivière-Ouelle and took possession of a chapel built there the previous year. He was to serve both the St. Anne and Aulnaies seigniories.
On October 30th, 1678, François de Montmorency Laval (1623-1708), bishop (1674-1688) of Québec City, canonically erected several parishes and one of them was located in a place called 'La Combe'. Without knowing exactly the limits of this new parish, it is presumed that it was larger than the one initially granted to St. Anne parish in 1722; furthermore, the first chapel in St. Anne was not built before mid 1710s. It was served by a missionary residing in Québec City. In 1694, Jean-Baptiste de la Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), bishop (1687-1727) of Québec City, authorized the celebration of mass in Pierre Saint-Pierre's house, in Aulnaies, and in the landlord of Auteuil's farmer's house in La Pocatière.
The first priest residing in St. Anne, Fr Jacques de Lesclaches (1670-1746), arrived in Grande-Anse in 1715. He was the first Canadian priest ordained in Québec City on October 7th, 1714. He was also responsible for the St. Roch-des-Aulnaies parish and Notre-Dame-de-Liesse parish in Rivière-Ouelle. It was probably for this reason that the ecclesiastical authorities modified the place of residence of the missionary priest, because St. Anne was, at that time, the central point between St. Roch and Rivière-Ouelle. The priests will continue to serve in Rivière-Ouelle until 1734 and in St. Roch until 1750.
The first church, a very humble wooden chapel built on stone foundations on a piece of land donated on July 27th 1725, by landlord François-Madeleine-Fortuné Ruette d'Auteuil de Monceaux (1657-1737), was 60 feet (18 meters) long. It was located 14 acres from the St. Lawrence River and south of today's highway.
Fr Louis-Bernard Castonguay (1707-1749) arrived as a missionary in autumn 1731. Right from the beginning of his mandate, he undertook the construction of the first stone church near the first wooden chapel. The freestone was purchased in Québec City as soon as in 1732. This second church was blessed on July 25th, 1735, by Fr Simon Foucault (1699-1744), missionary in Cap-Saint-Ignace. The masonry seemed to have been executed by someone called Portuguais whose name appears in the accounting books while the framework was executed by Joseph Delorme and the roof by Jean Bouchard.
In 1738, Fr Charles Lefebvre Duchoquet (1706-1779) arrived as a missionary. In 1740, he purchased a bell which he blessed on July 9th. In 1744, he purchased a main altar from sculptor Jean-Innocent Valin (1691-1759) and a tabernacle from sculptor Jean Baillairgé (1726-1805). These will be later given to St. Onésime Church where they will be destroyed by fire when the church burnt down in 1972. In 1746, one of the members of the Levasseur family worked on the decoration of the candlesticks and from 1749, executed the churchwardens' pew and the communion rail.
During the war between England and France for the possession of Canada (1755-1760), the invasion peak in the region occurred in autumn 1759 when English troops, led by Major George Scott (?-1767), landed in Kamouraska and began their march towards Québec City burning all the houses on their way, except the churches which they used as refuges. Meanwhile, the residents took refuge, following the order given by Pierre de Rigaud, Marquis de Vaudreuil-Cavagnial (1698-1778), Governor (1759-1760) of New France, in Pointe-Lévis/Lauzon or went into hiding in the neighboring woods where they were helped by Micmac Amerindians. The registers prior to 1755 have been saved, but those from July 1755 till November 1759 were lost. On August 13th, 1766, while a roofer wanted to burn waste, the wind got up and the fire reached the church's roof. The small church was destroyed, but almost all its content was salvaged, except the reredos executed by Jean Baillairgé (1726-1805). Following this fire, church services were celebrated in the presbytery. It will be under the administration of Fr Pierre-Antoine Porlier (1725-1789), first parish priest from 1749 until 1778, that a new church will be rebuilt using the remaining standing walls. In July 1767, Jean and Clément Gosselin, from Orléans Island, built the roof while Étienne Legros made the shingles. In autumn 1767, the Gosselin brothers were entrusted to execute different joinery works. In 1779, a pulpit and a confessional were purchased and, in 1780, a subscription was set up to pay for the gilding of the tabernacle while François Ranvoyzé (1739-1819) executed the sanctuary lamp and five statues were purchased from Jean Baillairgé.
Under the administration of Fr Jean-François-Xavier Lefebvre (1745-1794), parish priest from 1780 to 1794, the church purchased several ornaments and silver sacred vases which were, presumably, the work of goldsmith Ranvoyzé. Jean Gosselin executed the churchwardens' pew in 1785.
When Fr Antoine Foucher (1741-1812) arrived as a parish priest in 1795, the parishioners petitioned Jean-François Hubert (1739-1797), bishop (1788-1797) of Québec City, to obtain permission to build a new church in a more central location, the one still used today, because of the population increase in the eastern section of the parish. Furthermore, they complained about their actual tumble-down church and the expensive repairs necessary to keep it in use. On December 29th, 1795, Jean-Baptiste Pelletier sold the site of the new church to a certain number of parishioners. The site will be later donated to the parish.
The contract for the construction of this stone church was signed on March 23rd, 1797, with master-mason François Paquet, of Québec City. The building was to be 100 feet (30.5 meters) long by 48 feet 14.6 meters) wide and will include, behind the apse, a 24-foot (7.3-meter) long sacristy. He also promised to build a 64 feet (19.5 meters) by 34 feet (10.4 meters) presbytery. These buildings were to be completed within the next three years. This four-mile (6.4-km) relocation to the east was completed in complete harmony. In 1798, carpenter Nicolas Vilers, from Québec City, was entrusted with the framework of the church, of the lateral chapels, of the sacristy as well as of the bell tower. The church was completed in 1800. In 1802, three paintings were purchased from Louis Dulongpré (1759-1843). In 1804, François Baillairgé (1759-1830) executed a splendid altar tomb which was donated, with the ancient tabernacle, in 1857, to St. Onésime church where unfortunately, they were both destroyed in a fire in 1972. In 1806, Louis Quévillon (1749-1823) accepted to build and install balusters. Six years later, Amable Charron (1785-1844) worked on the reredos; he painted and gilded statues, and built a rear gallery similar to the one found in St. Roch-des-Aulnaies church.
In 1826, Fr Charles-François Painchaud (1782-1838) who arrived as a parish priest in 1814, acquired two life-sized statues (a Virgin and a St. Augustine), from the Ursulines in Québec City, to complete the church's interior decor. They are attributed to François-Noël Levasseur (1703-1794) and are now preserved in Québec's National Fine Arts Museum. In 1828, Thomas Baillairgé (1791-1859) built a movable pulpit which was gilded by Joseph Baily. It can be found now in St. Damase-de-L'Islet church. On January 15th, 1838, a contract was awarded to Clément Soucy for the construction of a 43 feet (13.1 meters) long by 40 feet (12.2 meters) wide stone sacristy, according to the plans prepared by Thomas Baillairgé, which will replace the existing sacristy.
In 1844, the parishioners asked the parish priest, Fr Alexis Mailloux (1801-1877), to petition Joseph Signay (1778-1850), archbishop (1833-1850) of Québec City, with the purpose of building a new church, because the actual one was in a dilapidated condition which required useless and considerable expenses to repair it, but mainly because it was far too small for the needs of an always increasing population. This fifth church, built on the site of the old one, was to be 150 feet (45.7 meters) long by 72 feet (21.9 meters) wide and 36 feet (11 meters) high with a 40 square feet (3.7 sq m.) chancel. The last mass was celebrated on April 27th, 1845. During the construction, masses were celebrated in the sacristy. The plans of the new church were prepared by Thomas Baillairgé. The new church, of Québec neoclassical style and one of the richest in the province, was blessed on October 7th, 1846, by Magloire-Auguste Blanchet (1797-1887), bishop of Walla Walla in Washington state (United States). The building had a very simple screen facade while its surface was lighted up only by openings and sober overhanging and reinforcing bricklaying works. Lateral elevation showed low windows and oculus revealing the interior's both floors: ground floor and galleries. On March 24th, 1856, under the administration of Fr Louis-Alexis Bourret (1813-1881), François-Xavier Berlinguet (1830-1916) was entrusted to prepare the plans for the interior decoration. Works began in October 1857 and were completed by his father, Louis-Thomas (1790-1853). These were accepted in 1860 by architect Charles Baillairgé (1826-1906). A three-bell carillon was installed in December 1856 which will be replaced with a new one in June 1902. On October 21st, 1894, the churchwardens decided to install a steam central heating system. In the spring of 1900, contractor Joseph Gosselin, of Lévis, restored both the interior and the exterior of the church. The church was destroyed by fire on December 8th, 1917. Loss was estimated at $100,000 while the church was insured for $50,000 and the parish debt was still $17,000.
Following the fire, a temporary chapel was installed in the College's main hall. Louis-Nazaire Cardinal Bégin (1840-1925), archbishop (1898-1925) of Québec City, authorized the reconstruction in January 1918. As soon as the plans prepared by architect Pierre Lévesque (1880-1955), of Québec City, arrived, construction works progressed rapidly under the supervision of contractor Joseph Saint-Hilaire (1863-1943). Construction cost $188,000. The Romanesque-Renaissance styled church was 217 feet (66 meters) long, 104 feet (31,7 meters) wide in the transepts, and 74 feet (22,6 meters) wide in the nave. Its twin bell towers with their twin steeples raised at about 185 feet (56 meters) from the ground. The nave vault was 56 feet 17 meters) high. The crypt of the new church was available for religious services starting in September 1918. As for the upper church, its blessing and the blessing of a new three-bell carillon took place on September 26th, 1920, and were presided by Louis-Nazaire Cardinal Bégin. This sixth church burnt down on April 2nd, 1948. Fire left only stony ruins, but, fortunately, most of the furnishings were salvaged.
Again, religious services were transferred to the College's main hall. Should the church be rebuilt on the burnt-down walls? Decision was made to build new walls according to a proposal made by architect Henri Sicotte Labelle (1896-1989). Nevertheless, Maurice Roy (1905-1985), archbishop (1947-1981) of Québec City, authorized only the construction of the crypt. The construction of the seventh church was carried out in two stages: the crypt and then, the church itself. Demolition of the ruins started in June 1948 while construction of the crypt, entrusted to contractor Laurent Giroux, of St. Casimir, started on April 26th, 1949, and was completed on April 23rd, 1950.
On June 23rd, 1951, Pope Pius XII established the La Pocatière diocese and appointed Bruno Desrochers (1910-1974) as the first bishop. St. Anne church was then designated as a cathedral. It was in the crypt of the future cathedral that Bishop Desrochers was consecrated on September 21st, 1951. It then became important to have a church worthy to become a cathedral. The task was assigned, in the spring of 1966, to the cathedral parish priest (1960-1972), Canon Charles Dumais (1910-1998), to build the cathedral church. Plans were prepared by architects Lagacé and Massicotte, of Rivière-du-Loup, while the construction was entrusted to Paul Martin, of La Pocatière, on July 26th, 1969. The church, completed on April 12th, 1970, and able to accommodate 860 persons, was blessed, on following July 26th by Charles-Henri Lévesque (1921-1984), bishop (1968-1984) of La Pocatière. The construction costs of the church and the presbytery amounted to $589,296. The interior was completed, over the years, with some artworks which include a stained glass window by Michèle Tremblay-Guillot, the stations of the Cross sculpted by Médard Bourgault (1897-1967) rescued from the former chapel of the Agriculture School as well as several sculptures by Benoi Deschênes, Jacques (1940-2017) and Jean-Julien (1910-1996) Bourgault.
The Organ
The Main Organ
The first reference about an organ goes back to 1882 when Msgr Charles-Edouard Poiré (1810-1896), parish priest from 1875 to 1896, donated $2,200 to cover the purchase cost of a Déry organ to be transferred from Québec City to La Pocatière. This organ, installed in 1883, replaced a reed organ in use since 1867. It was destroyed when the church burnt down on December 8th, 1917.
When the church was rebuilt, the churchwardens purchased, in 1924, a 15-stop Mitchell organ coming from Mount St. Louis College in Montréal. It was installed by Clovis Potvin and Louis de Gonzague Fortin. The organ was destroyed when the church burnt down on April 2nd, 1948.
When the crypt of the actual cathedral was built in 1950, the churchwardens received a $8,469 donation to cover the cost of an 11-stop Casavant organ (opus 2012). This organ was inaugurated on May 28th, 1950, by Jean-Marie Bussières (1910-1978), organist in Holy Sacrament Church in Québec City.
After the cathedral church was built, the churchwardens decided to buy a new organ. This instrument was built by the Guilbault-Thérien firm (then Providence Organs) of St. Hyacinthe. The shape and proportions of the organ case blend beautifully with the building. The facade pipes layout and the design of the grillage where are sculpted elements by Jean-Julien Bourgault add to the elegance of the organcase.
With only 15 stops, the organ fills the large nave with generous and sonorous music. The layout of these 15 stops on three manuals and pedal allows flexible and varied registrations. For example, the 16-foot reed can be either used as full bass or as tenor or soprano just like a cromorne would do. Furthermore, when the Grand-Orgue manual is coupled to the Résonnance, three well-tiered plenums are obtained without adding a single stop. It is a modest-sized instrument, but a large repertoire of the organ literature can be properly performed. It was inaugurated on December 8th, 1974, by a recital given by Fr Antoine Bouchard (1928-2015).
Ever since its installation, this organ showed some heavy key recess difficulties mainly in the Grand-Orgue and Resonance manuals. This heaviness becomes more laborious when manuals are coupled. Again and again, requests were made to organbuilders to solve the problem. Several proposals, including long and expensive works which would not bring significant improvements (at best 40%) and no 100% success guarantee. According to some, "a reconstruction would be required". NovelOrg submitted a proposal in order to apply a technology which they developed that can resolve the problem, at a reasonable coat and especially, without modifying the nature of the mechanical action. Besides, the system will allow installing numerous new couplers between manuals to obtain a more diversified instrument and new registration possibility. The churchwardens therefore decided to authorize the renovation based on this very new technology. The installation was carried out during spring of 2008 in collaboration with the Ateliers Guilbault Bellavance Carignan firm, of St. Hyacinthe. The inaugural concert took place in May 2008 and was given by Vincent Boucher.
Chapel Organ
This organ was built by organbuilder Bernard Pels, of Alkmaar (Netherlands) in 1948.
Grand-Orgue |
Positif |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte à cheminée | 8' | Flûte conique | 4' | |
Prestant | 4' | Principal | 2' | |
Flûte à bec | 2' | Quinte | 1 1/3' | |
Fourniture 1' | IV-V | Cornet | II | |
Tremblant doux |
Résonnance |
Pédale |
|||
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Douçaine | 16' | Soubasse | 16' | |
Trompette | 8' | Flûte ouverte | 8' | |
Principal | 4' |
Grand-Orgue |
Récit |
|||
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Diapason | 8' | Bourdon | 16' | |
Hohlflöte | 8' | Prestant | 8' | |
Salicional | 8' | Flûte à cheminée | 8' | |
Octave | 4' | Viola | 8' | |
Flautino | 4' | Principal | 4' | |
Salicet | 4' | Violine | 4' | |
Flageolet | 2' | Flûte | 4' | |
Nasard | 2 2/3' | |||
Piccolo | 2' | |||
Sesquialtera | II | |||
Clarinette | 8' |
Pédale |
|
---|---|
Soubasse | 16' |
Violon | 8' |
Bourdon | 8' |
Octave | 4' |
Flûte | 4' |