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Casavant, Opus 24, 1889 / Opus 1676, 1941 / 2016
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Saint-Damase est une municipalité dans la municipalité régionale de comté des Maskoutains située dans la région administrative de la Montérégie.
Historique
À l'origine, le territoire de la paroisse se situe dans la seigneurie de Saint-Hyacinthe accordée le 23 septembre 1748 par Rolland-Michel Barrin, Marquis de la Galisonnière, gouverneur de la Nouvelle-France et par l'intendant François Bigot à Pierre-François Rigaud. Le titre de concession est ratifié par le roi Louis XV de France, le 30 avril 1749. Le seigneur Rigaud, activement occupé au service de Sa Majesté, ne fait aucun défrichement sur son domaine et le vend, pour la somme de 4 000 francs le 25 octobre 1753, à Jacques-Hyacinthe Delorme qui en prend possession en 1755. À son décès le 24 octobre 1778, la seigneurie revient à sa veuve qui épouse, en février 1779, Dominique Dabartzch. Devenu majeur, le 15 août 1798, Hyacinthe-Marie Delorme, fils de Jacques-Hyacinthe, prend en mains l'administration de la seigneurie alors que la part de Dominique Dabartzch passe aux mains de son fils, Pierre-Dominique, le 22 mai 1799. Pendant 11 ans, la seigneurie est indivise et est administrée conjointement par deux seigneurs, mais l'harmonie est loin de régner entre les deux seigneurs. Le 23 septembre 1811, la seigneurie est divisée. La partie sud du territoire, où se situe la paroisse Saint-Damase, devient partie de la seigneurie Debartzch.
Les premiers pionniers arrivent vers 1795 provenant principalement de Saint-Hyacinthe, de La Présentation, de Saint-Denis, de Saint-Antoine, de Boucherville, de Verchères, et de Saint-François-du-Lac. Vers 1815, le territoire est en très grande partie défriché. Une municipalité de paroisse est constituée le 8 juin 1845 pour être abolie le 11 septembre 1847. Après l'abolition du régime seigneurial le 18 décembre 1854, le territoire se constitue à nouveau en municipalité de paroisse le 1er juillet 1855.
Le 1er janvier 1952, la municipalité se divise en deux : paroisse et village, mais se réunifie le 5 octobre 2001.
L'église
À l'origine, le territoire est sous la juridiction de l'évêque de Québec puis, le 13 mai 1836, sous celui de l'évêque de Montréal pour enfin, depuis le 8 juin 1852, sous celui de l'évêque de Saint-Hyacinthe.
Devant le peuplement sans cesse croissant des trois paroisses environnantes, l'éloignement des lieux de culte et la difficulté des chemins à parcourir, quelque 108 colons qui demeurent aux extrémités de ces trois paroisses demandent, en juin 1804, avec l'appui du seigneur Hyacinthe-Marie Delorme et de l'abbé Antoine Girouard, curé de Saint-Hyacinthe, à Mgr Pierre Denault, évêque de Québec et résidant à Longueuil, la permission de former une nouvelle paroisse. Cette requête est refusée.
À l'hiver 1812, le nouveau seigneur, Pierre-Dominique Derbartzch, rencontre Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, et lui fait part de sa demande pour obtenir une chapelle dans cette partie de sa seigneurie.
Le 28 juillet 1817, quelque 51 colons, appuyés par le seigneur Derbartzch et de l'abbé Girouard, adressent à Mgr Plessis, une nouvelle demande pour la construction d'une chapelle. Après s'être rendu sur les lieux en août 1817, Mgr Plessis approuve, le 9 novembre 1817, l'implantation d'une nouvelle paroisse et suggère d'acquérir un terrain de six arpents pour y construire un édifice qui servirait de chapelle et de logement pour le prêtre. L'édifice doit mesurer 22,9 mètres (75 pieds) de long sur 9,1 mètres (30 pieds) de large avec des murs ayant une hauteur de 3 mètres (10 pieds) au-dessus des lambourdes.
Le seigneur Derbartzch et l'abbé Girouard ne s'accordent pas entre eux quant à l'emplacement du site. Des pourparlers, des délais et des lenteurs font que trois ans s'écoulent avant que le site soit fixé définitivement. Le 23 novembre 1820, 138 colons, appuyés par le seigneur Derbartzch et de l'abbé Girouard, demandent à Mgr Plessis la permission de bâtir une chapelle et un presbytère. La permission est accordée le 11 décembre 1820 et l'abbé François-Joseph Deguise, curé de Varennes, est chargé de désigner officiellement le site.
La nouvelle paroisse aura comme patron, saint Damase dont la fête est le 11 décembre. L'hypothèse avancée et assez répandue par l'historien Pierre-Georges Roy selon laquelle cette dénomination se veut un hommage à l'abbé Pierre-Damase Ricard (1800-1854), l'un des premiers missionnaires de la région et ancien curé de La Présentation. Cette hypothèse doit être écartée puisque celui-ci n'était âgé que de 20 ans lorsque l'appellation est retenue et qu'il est devenu prêtre que le 5 mars 1826.
Le 15 janvier 1821, Jean-Baptiste Fournier et René Dupont font officiellement don du terrain sur lequel la chapelle sera construite. Le 20 juillet 1821, devant le notaire Charles Lagorce, les francs-tenanciers élisent un comité de syndics qui verront à la construction d'une chapelle en bois de 24,4 mètres (80 pieds) sur 9,1 mètres (30 pieds) et 4,8 mètres (15 pieds) sur un solage de 0,9 mètre (3 pieds) avec une sacristie de 6,1 mètres (20 pieds) sur 6,1 mètres (20 pieds). Quant au presbytère de pierre, il mesure 12,2 mètres (40 pieds) sur 9,8 mètres (32 pieds) sur deux étages. Le contrat de construction est accordé à l'entrepreneur Joseph Porlier et au menuisier Christophe Lucier. En plus de débourser 7 800 louis, les contribuables doivent fournir tous les matériaux requis et des journées de corvées. Les édifices sont livrés à fin juin 1823 soit six mois en retard sur l'échéancier initial. Le premier desservant résident, l'abbé Isidore Poirier, est nommé le 1er mai 1823. Sa première préoccupation est de terminer les constructions en cours. L'église est inaugurée et bénite par l'abbé Antoine Girouard, le 30 juin 1823. Les travaux de construction prendront fin en août 1823.
Le 26 février 1824, l'abbé Laurent-Michel Quintal est nommé en tant que premier curé résidant tant à Saint-Damase qu'à Saint-Césaire, la paroisse voisine. Il arrive sur les lieux le 13 mars 1824. À compter du 25 février 1825, il est assigné à Saint-Damase à plein temps.
Le 17 mai 1829, les paroissiens demandent à Mgr Bernard-Claude Panet, archevêque de Québec, d'ériger canoniquement leur paroisse. Celle-ci est accordée le 11 septembre 1829. L'érection civile aura lieu le 11 juillet 1835.
Devant l'accroissement considérable de la population de la paroisse, la chapelle de bois construite en 1822-1823 est jugée trop petite pour satisfaire aux besoins et de plus elle donne des signes de vétusté. Ainsi, le 9 août 1833, une requête est adressée à Mgr Joseph Signay, archevêque de Québec, pour obtenir la permission de construire une église en pierre. Après vérifications faites par l'abbé Édouard Crevier, curé de Saint-Hyacinthe, Mgr Signay accorde la permission le 12 février 1834. Les syndics sont élus le 28 septembre et l'acte d'estimation et de répartition est déposé le 10 novembre.
La nouvelle église mesure 39,6 mètres (130 pieds) de long sur 15,2 mètres (50 pieds) de large et 8,5 mètres (28 pieds) de hauteur. Les chapelles dans le transept mesurent 6,1 mètres (20 pieds) sur 4,9 mètres (16 pieds) et la sacristie 11 mètres (36 pieds) sur 8,5 mètres (28 pieds) et 5,8 mètres (19 pieds) de haut. Le tout est estimé à 72 000 louis. Le contrat de construction est confié au maître maçon Charles Chalifoux et au maître charpentier et menuisier Christophe Lucier. Les travaux de construction débutent le 30 juin 1835 et l'édifice est bénit le 5 octobre 1837, sans que son intérieur soit parachevé, par l'abbé François-Xavier Demers, grand vicaire du diocèse de Québec et curé de Saint-Denis-sur-Richelieu. Tous les éléments d'ameublement de l'ancienne chapelle sont transférés dans la nouvelle église. Une tribune arrière et des tribunes latérales sont ajoutées en 1838. La décision de démolir l'ancienne chapelle est prise le 28 juillet 1839. Le parachèvement intérieur de l'église est effectué entre 1841 et 1848 par François Dugal.
Le 18 juillet 1871, la foudre frappe l'église et démarre un incendie qui détruit l'édifice au complet mis à part les murs de pierre. L'autorisation de construire une chapelle temporaire est accordée le 3 août 1871 et le 3 septembre suivant, l'autorisation de construire une nouvelle église et une sacristie est promulguée.
Après inspection des lieux, les architectes Victor Bourgeau et Élie Giard ainsi que le maçon François Côté soumettent, le 27 juin 1872, un rapport quant à la réutilisation de la structure de pierre de l'église incendiée. Les travaux de reconstruction débutent en 1873. Cette nouvelle église reprend les mêmes fondations que l'ancienne ainsi que ses dimensions. Toutefois, la hauteur des murs est portée de 7,6 mètres à 8,5 mètres (25 à 28 pieds). Les travaux de charpente sont réalisés par M. Archambault au coût d'environ 7 000 $ et la finition intérieure de l'église par Louis-Philippe Morin au coût d'environ 16 000 $. La bénédiction de l'église reconstruite a lieu le 14 janvier 1875 par l'abbé Frédéric Gigault, prêtre de l'évêché. L'église est consacrée le 17 octobre 1883 par Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe, qui y consacre aussi un nouveau maître-autel de marbre acquis au coût de 1 000 $ auprès de la firme Louis-Philippe Morin.
Des travaux majeurs de réparation et de mises à niveau, pour un montant de 40 740 $, concernant les équipements se déroulent en 1927-1928 sous la supervision de l'architecte René Richer, de Saint-Hyacinthe. La majeure partie des travaux sont réalisés par la firme Paquet et Godbout, de Saint-Hyacinthe. Des travaux sont réalisés en 1955 au coût de 35 750 $. C'est à ce moment que la chaire est enlevée et que la cuve de celle-ci devient un ambon. De nouvelles modifications sont apportées en 1961-1962 au coût de 26 450 $.
L'orgue
Dès 1870, l'église possède un harmonium.
Le premier orgue est un instrument à traction mécanique de 12 jeux répartis sur deux claviers et pédalier. Il s'agit de l'opus 5 produit en 1883 par la maison Casavant Frères. Il est acquis au coût de 2 500 $ auquel il faut ajouter 650 $ pour la construction de la petite tribune qui sera démolie lors des travaux de 1928. Il est bénit par Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe, et inauguré le 17 octobre 1883.
En 1928, l'orgue est remplacé par un autre instrument, cette fois produit par la maison des Orgues Canadiennes (Odilon Jacques), de Saint-Hyacinthe, au coût de 5 100 $. Le buffet est divisé en deux sections placées de chaque côté de la rosace de la façade. Aucune information n'est disponible concernant cet instrument (devis, réutilisation du matériel de l'ancien orgue, etc.)
Début mars 1964, l'orgue montre des signes de fatigue. Il est remplacé par un instrument électronique en attendant que la maison Casavant, de Saint-Hyacinthe, en construise un autre, et ce, dans un délai de trois ans et au coût de 18 000 $. Ce projet n'aura pas de suite. La fabrique se départit de cet instrument qui a étonnamment quitté la région sans qu’on sache véritablement où il a abouti. La paroisse et le fabricant en ont perdu la trace.
Lors de la fermeture de l'église Saint-Thomas de Pierreville, l'orgue est acquis par la paroisse Saint-Damase en novembre 2015. À l'origine, cet instrument est l'opus 24 de Casavant Frères construit en 1889, un instrument à traction mécanique de 22 jeux répartis sur deux claviers et pédalier. En 1941, l'instrument est reconstruit tout en conservant le buffet et la tuyauterie d'origine tout en passant à une traction électropneumatique.
Lors du déménagement, toutes les composantes sont restaurées et une soufflerie neuve est installée. Un jeu de Bombarde 16' a été offert par Pierre Gouin pour renforcir la division de la Pédale. Ce jeu, construit par Casavant dans les années 1930, a été acquis du facteur Laliberté-Payment au coût de 5 400 $. Il est installé derrière le buffet. Un commutateur, à la console, permet de sélectionner le Violoncelle 8' ou la Bombarde 16' ou les deux. La console est installée dans le transept tandis que le buffet est installé à la tribune arrière de l'église. Des tableaux décoratifs, ajoutés sur la façade du soubassement, sont l'oeuvre d'un artiste local de 93 ans, Laurent Pion.
L'instrument est bénit le 5 juin 2016 par Mgr François Lapierre, évêque de Saint-Hyacinthe. La cérémonie est suivie d'un mini-concert donné par Paul Vigeant.
L'inauguration officielle a eu lieu le 16 septembre 2016 lors d'un concert donné par l'organiste Jacquelin Rochette et la pianiste Anne-Marie Dubois.
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St. Damase is a municipality in the Maskoutains County regional municipality located in the Montérégie administrative region.
History
Originally, the territory of the parish was in the St. Hyacinthe seigniory which was granted on September 23rd, 1748, by New France Governor Rolland-Michel Barrin, Marquis de la Galisonnière and by treasurer François Bigot to Pierre-François Rigaud. The concession title was ratified by King Louis XV of France, on April 30th, 1749. Rigaud, still on active duty in the service of His Majesty, made no land clearing in his domain and sold it, for 4,000 francs on October 25th, 1753, to Jacques-Hyacinthe Delorme who took possession in 1755. When he died on October 24th, 1778, the seigniory was bequeathed to his widow who married, in February 1779, Dominique Dabartzch. When he reached his majority on August 15th, 1798, Hyacinthe-Marie Delorme, Jacques-Hyacinthe's son, took over the administration of the 5/8 of the seigniory while Dominique Dabartzch's heritage (3/8) was handed to his son, Pierre-Dominique, on May 22nd, 1799. For 11 years, the seigniory was undivided and jointly managed by the two landlords while their relations were sometimes tensed. On September 23rd, 1811, the seigniory was divided. The southern part of the territory, where St. Damase parish was located, became known as the Debartzch seigniory.
The first settlers arrived in 1795, coming mostly from St. Hyacinthe, La Présentation, St. Denis, St. Antoine, Boucherville, Verchères, and from St. François-du-Lac. By 1815, most of the territory was cleared. A parish municipality was established on June 8th, 1845, but was abolished on September 11th, 1847. After the seigniorial regime was abolished on December 18th, 1854, the territory was again established as a parish municipality on July 1st, 1855.
On January 1st, 1952, the municipality was divided into two: parish and village, but was reunified on October 5th, 2001.
The Church
Originally, the territory was part of the Québec diocese then, on May 13th, 1836, it was transferred to the Montréal diocese and finally, since June 8th, 1852, it is part of St. Hyacinthe diocese.
Due to the population increase in the three nearby parishes, the remoteness of the places of worship and the condition of the roads, about 108 settlers living near the limits of these three parishes asked Bishop Pierre Denault, of Québec and living in Longueuil, in June 1804, with the help of landlord Hyacinthe-Marie Delorme and Fr Antoine Girouard, St. Hyacinthe parish priest, the permission to establish a new parish. The request was refused.
In the winter 1812, the new landlord, Pierre-Dominique Derbartzch, met Bishop Joseph-Octave Plessis, of Québec, and asked him to authorize the construction of a chapel in this section of his seigniory.
On July 28th, 1817, about 51 settlers, supported by landlord Derbartzch and by Fr Girouard, repeated their demand to Bishop Plessis, for the construction of a chapel. After visiting the area in August 1817, Bishop Plessis approved, on November 9th, 1817, the establishment of a new parish and suggested the purchase of a six-arpent piece of land to construct a building to be used as a chapel and as a residence for the priest. The building was to be 75 feet (22.9 meters) long by 30 feet (9.1 meters) wide with a 10-foot (3-meter) high walls.
Landlord Derbartzch and Fr Girouard did not agree on the location of the site. The final decision came after three years of talks, delays and administrative slowness. On November 23rd, 1820, 138 settlers, supported by landlord Derbartzch and Fr Girouard, asked Bishop Plessis for permission to build a chapel and a presbytery. Permission was granted on December 11th, 1820, and Fr François-Joseph Deguise, parish priest in Varennes, was charged for officially identify the site.
The new parish will be dedicated to St. Damase whose feast day is on December 11th. Historian Pierre-George Roy mentions that this naming was to honor Fr Pierre-Damase Ricard (1800-1854) who was one of the first missionaries in the area and a former parish priest in La Présentation. This hypothesis must be moved aside because Fr Ricard was only 20 years old when the name was assigned to the parish. He became a priest only on March 5th, 1826.
On January 15th, 1821, Jean-Baptiste Fournier and René Dupont officially donated the land on which the chapel will be built. On July 20th, 1821, before notary Charles Lagorce, land owners elected a committee who will supervise the construction of a wooden chapel that will measure 80 feet (24.4 meters) by 30 feet (9.1 meters) and 15-foot (4.8-meter) walls over a 3-foot (0.9-meter) foundation along with a sacristy that will be 20 feet (6.1 meters) by 20 feet (6.1 meters). As for the stone presbytery, it will measure 40 feet (12.2 meters) by 32 feet (9.8 meters) on two floors. The building contract was awarded to contractor Joseph Porlier and to carpenter Christophe Lucier. Besides disbursing 7,800 louis, the land owners will provide all needed materials and several days of chores. Buildings were delivered at the end of June 1823, that is six months later than scheduled. The first resident priest, Fr Isidore Poirier, was appointed on May 1st, 1823. His first preoccupation was to complete the ongoing building. The church was inaugurated and blessed by Fr Antoine Girouard, on June 30th, 1823. Construction works were completed in August 1823.
On February 26th, 1824, Fr Laurent-Michel Quintal was appointed as first parish priest serving both St. Damase and St. Césaire, the neighboring parish. He arrived on March 13th, 1824. From February 25th, 1825, he was full-time dedicated to St. Damase.
On May 17th, 1829, the parishioners asked Archbishop Bernard-Claude Panet, of Québec, to canonically establish their parish. This was granted on September 11th, 1829. Civil erection will take place on July 11th, 1835.
Following a considerable increase in the parish population, the wooden chapel built in 1822-1823 became too small to meet the needs and, furthermore, its condition showed signs of dilapidation. So, on August 9th, 1833, a request was addressed to Archbishop Joseph Signay, of Québec, to get permission to build a stone church. After verification made by Fr Édouard Crevier, parish priest in St. Hyacinthe, Archbishop Signay granted the permission on February 12th, 1834. Trustees were elected on September 28th and the estimate and the apportionment reports were deposited on November 10th.
The new church is 130 feet (39.6 meters) long by 50 feet (15.2 meters) wide and 28 feet (8.5 meters) high. Chapels in the transept measure 20 feet (6.1 meters) by 16 feet (4.9 meters) and the sacristy is 36 feet (11 meters) by 28 feet (8.5 meters) and 19 feet (5.8 meters) high. The construction costs were estimated at 72,000 louis. The building contract was entrusted to the master bricklayer Charles Chalifoux and to master carpenter Christophe Lucier. Construction started on June 30th, 1835, and the building was blessed on October 5th, 1837, without its interior being completely finished, by Fr François-Xavier Demers, regional vicar for the Québec diocese and parish priest in St. Denis-sur-Richelieu. All furnishing elements in the old chapel were transferred into the new church. A back gallery and lateral galleries were added in 1838. The decision to demolish the old chapel was taken on July 28th, 1839. The church interior was completed between 1841 and 1848 by François Dugal.
On July 18th, 1871, lightning struck the church and ignited a fire which completely destroyed the building except the stone walls. The approval to build a temporary chapel was granted on August 3rd, 1871, and on next September 3rd, approval to build a new church and a sacristy was issued.
After inspecting the site, architects Victor Bourgeau and Élie Giard as well as bricklayer François Côté submitted, on June 27th, 1872, a report on the reuse of the stone structure of the burned-down church. Reconstruction started in 1873. This new church took back the same foundations as the former one as well as its dimensions. Nevertheless, the height of walls was set from 25 to 28 feet (from 7.6 to 8.5 meters). Framework was accomplished by Mr. Archambault at the cost of about $7,000 and the internal finishing of the church by Louis-Philippe Morin at the cost about $16,000. The blessing of the rebuilt church took place on January 14th, 1875, by Fr Frédéric Gigault, diocesan priest. The church was consecrated on October 17th, 1883, by Bishop Louis-Zéphirin Moreau, St. Hyacinthe, who also consecrated a new high marble altar acquired at the cost of $1,000 from the Louis-Philippe Morin firm.
Major repair and updating works were carried out at the cost of $40,740 in 1927-1928 under the supervision of architect René Richer, St. Hyacinthe. Most of the works were carried out by the Paquet & Godbout firm, of St. Hyacinthe. Works were also carried out in 1955 at the cost of $35,750. It was when the pulpit was removed and whose vat became a lectern. New modifications were carried out in 1961-1962 at the cost of $26,450.
The Organ
The church had a reed organ as early as 1870.
The first organ was a 12-stop mechanical action instrument with two manuals and pedal. It was opus 5 produced in 1883 by Casavant Frères. It was purchased at the cost of $2,500 to which it is necessary to add $650 for the construction of the small gallery which will be demolished in 1928. It was blessed by Bishop Louis-Zéphirin Moreau, of St. Hyacinthe, and inaugurated on October 17th, 1883.
In 1928, the organ was replaced by a new one produced by Orgues Canadiennes (Odilon Jacques) firm, of St. Hyacinthe, at the cost of $5,100. The organcase was divided into two sections installed on each side by the facade rose window. No information is available concerning this instrument (stoplist, reuse of the original pipework, etc)
Early in March 1964 the organ showed signs of weariness. It was replaced with an electronic instrument until Casavant Frères, of St. Hyacinthe, built another one within three years and at the cost of $18,000. This project never materialized. The parish got rid of the instrument which surprisingly left the region without knowing where it went. Both the parish and the organbuilder lost its track.
When St. Thomas Church in Pierreville closed its doors, the organ was purchased by St. Damase parish in November 2015. Originally, this instrument was opus 24 from Casavant Frères built in 1889, a 22-stop mechanical action instrument with two manuals and pedal. In 1941, the instrument was rebuilt while keeping the organcase and the original pipework while using electro-pneumatic action.
During the transfer, all elements were restored and a new blower was installed. A Bombarde 16' was donated by Pierre Gouin to enhace the Pedal division. This stop, built by Casavant in the 1930's, was purchased from organbuilder Laliberté-Payment at the cost of %5,400. It is installed behind the organcase. A switch, in the console, allows to select either the Violoncelle 8' or the Bombarde 16' or both of them. The console is installed in the transept while the organcase is installed in the back gallery of the church. The decorative paintings, added on the case basement facade, are the work of a 93-year old local artist, Laurent Pion.
The instrument was blessed on June 5th, 2016, by Bishop François Lapierre, of St. Hyacinthe. The ceremony was followed by a mini-concert given by Paul Vigeant.
The official inauguration took place on September 16th, 2016, in a concert given by organist Jacquelin Rochette and pianist Anne-Marie Dubois.
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Mélodie | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Dulciane | 8' | 1Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Principal | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Octavin | 2' | |
Doublette | 2' | Hautbois | 8' | |
Mixture 1 1/3' | III | Trompette | 8' | |
Trompette | 8' | Tremolo |
Pédale |
|
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Bourdon | 16' |
Flûte ouverte | 16' |
Violoncelle | 8' |
Flûte douce | 8' |
Bombarde | 16' |
1 | à partit du deuxième DO / From tenor C |