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Casavant, Opus 1663, 1940
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Saint-Denis-De La Bouteillerie est une municipalité sise à 156 kilomètres (97 milles) à l'est de Québec sur la route sud et en bordure du fleuve Saint-Laurent dans la municipalité régionale de comté de Kamouraska et dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Son nom fait hommage à Nicolas Juchereau de Saint-Denis (v1627-1692), le premier seigneur (1679-1692), et à Denis Blanchet, le fils de l'ancien seigneur (1806-1830) François Blanchet (1776-1830) dont l'épouse, Catherine-Henriette Juchereau Duchesnay (1784-1841), était la fille du seigneur (1772-1806) Antoine Juchereau Duchesnay (1740-1806).
La particule « de La Bouteillerie » fait référence à la seigneurie de Rivière-Ouelle, souvent nommée La Bouteillerie du nom de l’un de ses seigneurs, soit Jean-Baptiste-François Deschamps de Boishébert de La Bouteillerie (1646-1703) qui l'obtient, le 29 octobre 1672, de l’intendant (1665-1672) Jean Talon (1626-1694).
Historique
Avant l’arrivée des Européens, des Amérindiens algonquiens habitent la région. Le 12 mai 1679, le gouverneur (1672-1682, 1689-1698), Louis de Buade, comte de Frontenac (1622-1698) et l'intendant (1675-1682) Jacques Duchesneau de la Doussinière et d'Ambrault (1631-1696) octroient la concession d'une seigneurie (une lieue de front sur le Saint-Laurent sur quatre lieues de profondeur) à Nicolas Juchereau de Saint-Denis pour son fils, Joseph (1673-1694). Elle est nommée seigneurie de Saint-Denis-De La Bouteillerie parce que la majorité de sa population provient de la paroisse voisine, Rivière-Ouelle, appelée seigneurie de La Bouteillerie.
Au décès de Joseph Juchereau de Saint-Denis, le 11 novembre 1694, la seigneurie passe à sa mère, Marie-Thérèse Giffard (1636-1714) qui la lègue à son fils, Ignace Juchereau Duchesnay (1658-1715) qui la lègue à son fils, Antoine Juchereau (1704-1772) qui la lègue à ses enfants, Antoine (1740-1806) et Marie-Eustache (1741-1792). Ce dernier vend, le 8 avril 1775, sa part à son frère qui, à son tour, en 1806, la lègue à ses enfants qui céderont leur part, le 8 mai 1809, à l'aînée, Catherine-Henriette (1781-1841) et à son mari, François Blanchet qui en devient seigneur le 2 mars 1812. Amable Dionne (1782-1852) se porte acquéreur d'une partie de la seigneurie le 1er octobre 1832, et le reste, le 19 mars 1836.
Une municipalité de paroisse est constituée le 1er juillet 1845 sous le nom de Saint-Denis-de-Kamouraska. Elle est abolie le 1er septembre 1847, comme la plupart des municipalités du Québec, pour former des municipalités de comté, puis rétablie le 1er juillet 1855. Le 16 novembre 2013, la municipalité change son nom en Saint-Denis-De La Bouteillerie.
L'église
Le 14 janvier 1833, Mgr Bernard-Claure Panet (1753-1833), archevêque (1825-1833) de Québec, érige canoniquement la paroisse Saint-Denis-de-Kamouraska par détachement de celles de Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle, de Saint-Louis-de-Kamouraska et de Saint-Pascal-de-Kamouraska. Elle est dédiée à saint Denys d'Alexandrie (190-264) qui fut pape copte orthodoxe et patriarche d'Alexandrie.
De 1838 à 1841, la paroisse est desservie en tant que mission par le curé de Rivière-Ouelle. Une première chapelle en bois est construite en 1839 et est bénite le 24 décembre 1841. En septembre 1841, Mgr Joseph Signay (1778-1850), archevêque (1833-1850) de Québec, nomme l'abbé Édouard Quertier (1796-1872), en tant que premier curé (1841-1856). Il arrive dans la paroisse le 3 octobre 1841.
L'église, dont la construction débute en 1840, est achevée en l'année 1850. Elle est détruite lors d'un incendie le 9 mars 1886. Elle est reconstruite sur les mêmes murs. Le contrat est accordé à François Soucy (1826-1902) le 25 mars et les travaux se déroulent sous la surveillance de l'architecte David Ouellet (1844-1915).
Le 21 juillet 1887, l’installation d’une cloche provenant de l'église Saint-Sauveur de Québec. Elle a coûté 425 $. L'église est bénite le 3 octobre 1887. Le 22 septembre 1935, le cardinal Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve (1883-1947), archevêque (1931-1947) de Québec, bénit un carillon de trois cloches.
L'intérieur de l'église est de style gothique et le chœur est resté dans son état original même après le Concile Vatican II. Ce magnifique temple peut contenir environ 600 personnes assises dans la nef et dans la tribune arrière.
Une statue, honorant le premier curé, l'abbé Édouard Quertier, est placée dans le parterre devant l'église. On lui doit la formation, en 1842, de la première Société de tempérance au Québec. À l'exemple de l'abbé Charles-Paschal-Télesphore Chiniquy (1809-1864), il se lance alors dans une croisade de tempérance sur la Côte-du-Sud et même dans le tout le Québec.
L'orgue
Selon les archives de Casavant, il est question d'une lettre envoyée en 1911 par un paroissien, Charles Chapais (1879-1944) à l'organiste Ernest Gagnon (1834-1915), de Québec, pour lui demander de choisir un harmonium pour son église paroissiale. L'histoire ne dit pas si ce fut le cas. mais il y eut effectivement un harmonium dans l'église pour accompagner la chorale lors des offices religieux jusqu'à l'acquisition de l'orgue Casavant en 1940.
En 1930, le curé, l'abbé Elzéar Parent (1884-1960), reçoit une lettre de la Compagnie des Orgues Canadiennes, de Saint-Hyacinthe, qui lui propose l'achat d'un orgue à tuyaux. Heureusement, cette approche reste vaine puisque cette entreprise ferme ses portes pendant la crise économique en 1931.
En septembre 1939, à la demande du curé (1937-1939) Georges Gervais (1885-1939), Casavant dépose, par le biais de Charles Chapais, un véritable projet d'orgues à deux volets : un orgue de 21 jeux (17 jeux réels et 4 extensions) avec buffet; et un orgue unifié de 13 jeux réels avec un total de 33 jeux sans buffet. Il mentionne : « Nous pourrions faire à Saint-Denis ce qui se fait depuis vingt ans en Europe et aux États-Unis lorsque les ressources sont plutôt ou très limitées. Et aussi, quand le vrai bon goût peut prévaloir, l'on se donne un orgue sans buffet d'où le côté visuel a son importance ! » Pour justifier ses affirmations, il inclut à son dossier une revue d'un Bénédictin de Louvain « L'Artisan liturgique », une étude exhaustive qui porte sur l'apparence des orgues sans buffet. « J'espère que nos moyens nous permettront de doter notre église d'un instrument qui soit à la hauteur des traditions musicales de notre paroisse où, durant de longues années, la plus belle musique de Québec à Rimouski, faisait les délices, non seulement des paroissiens, mais des nombreux étrangers qui affluaient aux jours de grandes fêtes. Ce passé peut se répéter et redevenir un glorieux présent » écrit Charles Chapais.
Finalement, pour des raisons budgétaires, la Fabrique opte pour l'orgue unifié, mais avec certaines modifications. Le nombre de jeux réels est désormais de 11, et un Quintaton 8' prend la place du Bourdon 8' et cela à regret, puisque le Récit devient encore plus discret par rapport au Grand-Orgue. Le contrat de vente est signé le 16 juillet 1940, au coût de 4 420 $ au lieu de 5 085 $ en 1939 et l'orgue sera livré à la mi-décembre de la même année. Plutôt que de le placer à la tribune arrière comme était la tradition, la décision est prise de ne pas enlever de bancs et d'installer toute la tuyauterie à 3,6 mètres (12 pieds) plus haut sur un sommier principal, ce qui favorisera encore plus l'émission du son dans le vaisseau.
Le sommier principal contient toute la tuyauterie du Grand-Orgue et une partie de la Pédale. Le reste de celle-ci est disposé de chaque côté du buffet. Le Récit expressif, quant à lui, se trouve derrière les anches du Grand-Orgue. La disposition des tuyaux de ces trois divisions se fait « par ton ». Fait à noter : 36 tuyaux des anches 16', 8', 4' de cette division ont l'extrémité des pavillons « coudées » ce qui donne un effet semblable à des trompettes en chamade! De plus, comme il s'agit d'un orgue unifié, il n'y a pas d'accouplement aigu et grave.
Contrairement au plan original et aux principes établis de disposition depuis longtemps, la console de l'orgue est placée de côté et tout le filage part de celle-ci pour se rendre à une boîte de relais derrière le buffet. Jusqu'à maintenant, ce système de transmission fort complexe défie l'usure du temps grâce à une fiabilité à toute épreuve. Cependant, bien que la disposition de cet instrument soit originale, cela représente un sport extrême « dans les hauteurs » lorsque vient le temps de faire l'accord, n'ayant que peu d'appuis pour garder l'équilibre.
Même si Casavant possédait déjà un catalogue d'orgues unifiés de 3 à 7 jeux, l'orgue unifié de Saint-Denis a été construit « sur mesure » d'après les plans et devis de Charles Chapais. Cela constitue son héritage musical puisqu'il décède quelques années plus tard, en 1944, à l'âge de 65 ans. Son fils, Thomas (1929-2002) a continué de porter le flambeau à sa manière en apportant sa précieuse collaboration au sein des Amis de l'orgue de Québec pendant de nombreuses années.
L'instrument a subi deux restaurations depuis les années 1970 : un relevage complet en 1973 par Les Orgues Providence et un relevage des jeux d'anches (4) en 2004 par Les ateliers Guilbault, Bellavance, Carignan, de Saint-Hyacinthe.
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St. Denis-De La Bouteillerie is a municipality located 97 miles (156 km) east of Québec City on the south shore and near the St. Lawrence River in the Kamouraska County regional municipality and in the Lower St. Lawrence administrative region. Its name honors Nicolas Juchereau de Saint-Denis (c1627-1692), the first landlord (1679-1692), and Denis Blanchet, the son of a former landlord (1806-1830) François Blanchet (1776-1830) who married, Catherine-Henriette Juchereau Duchesnay (1784-1841), who was the daughter of landlord (1772-1806) Antoine Juchereau Duchesnay (1740-1806).
The particle « De La Bouteillerie » is a reference to the Rivière-Ouelle seigniory, also nicknamed Bouteillerie to honor one of his landlords, Jean-Baptiste-François Deschamps de Boishébert de La Bouteillerie (1646-1703) who acquired it, on October 29, 1672, from treasurer (1665-1672) Jean Talon (1626-1694).
History
Before the arrival of the Europeans, the Algonquins First Nation lived in the region. On May 12, 1679, governor (1672-1682, 1689-1698), Louis de Buade, Count of Frontenac (1622-1698) and treasurer (1675-1682) Jacques Duchesneau de la Doussinière et d'Ambrault (1631-1696) granted a seigniory (a mile facing the St. Lawrence River by four miles deep) to Nicolas Juchereau de Saint-Denis for his son, Joseph (1673-1694). It was called the St. Denis-De La Bouteillerie seigniory because most of its settlers come from the neighboring parish, Rivière-Ouelle, called the Bouteillerie seigniory.
When Joseph Juchereau de Saint-Denis died on November 11, 1694, the seigniory went to his mother, Marie-Thérèse Giffard (1636-1714) who bequeathed it to her son, Ignace Juchereau Duchesnay (1658-1715) who bequeathed it to his son, Antoine Juchereau (1704-1772) who bequeathed it to his children, Antoine (1740-1806) and Marie-Eustache (1741-1792). The latter sold his part, on April 8, 1775, to his brother who, in 1806, bequeathed it to his children who will transfer their part on May 8t, 1809, to their oldest sister, Catherine-Henriette (1781-1841) and to her husband, François Blanchet who became landlord on March 2, 1812. Amable Dionne (1782-1852) purchased part of the seigniory on October 1, 1832, and the rest, on March 19, 1836.
A parish municipality was established on July 1, 1845, as St. Denis-de-Kamouraska. It was abolished on September 1, 1847, as the most Québec municipalities to establish county municipalities, before being restored on July 1, 1855. On November 16, 2013, the municipality modified its name to St. Denis-De La Bouteillerie.
The Church
On January 14, 1833, Bernard-Claure Panet (1753-1833), archbishop (1825-1833) of Québec, canonically established the St. Denis-de-Kamouraska parish by taking territory from the Notre-Dame-de-Liesse in Rivière-Ouelle, St. Louis-de-Kamouraska and St. Pascal-de-Kamouraska parishes. It was dedicated to St. Denys of Alexandria (190-264) who was a Coptic Orthodox pope and the patriarch of Alexandria.
From 1838 till 1841, the parish was served as a mission by the Rivière-Ouelle parish priest. A first wooden chapel was built in 1839 and was blessed on December 24, 1841. In September 1841, Joseph Signay (1778-1850), archbishop (1833-1850) of Québec, appointed Fr Édouard Quertier (1796-1872), as first parish priest (1841-1856). He arrived in the parish on October 3, 1841.
The church, whose construction started in 1840, was completed in 1850. It was destroyed by fire on March 9, 1886. It was rebuilt within the same walls. The contract was awarded to François Soucy (1826-1902)on March 25th and work took place under the supervision of architect David Ouellet (1844-1915).
A bell, coming from the St. Sauveur Church in Québec City, was installed on July 21, 1887. It cost $425. The church was blessed on October 3, 1887. On September 22, 1935, Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve (1883-1947), archbishop (1931-1947) of Québec, blessed a three-bell carillon.
The interior of the church is in the Gothic style and its chancel has remained untouched even after Vatican II. This magnificent church can accommodate 600 seated parishioners in the nave and in the rear gallery.
A statue, honoring the first parish priest, Fr Édouard Quertier, is installed in the lawns in front of the church. We owe him the establishment, in 1842, of the first Temperance Society in Québec. Like Fr Charles-Paschal-Télesphore Chiniquy (1809-1864), he initiated a temperance crusade in Côte-du-Sud region and even all over Québec.
The Organ
According to Casavant's archived, a letter was sent, in 1911, by a parishioner, Charles Chapais (1879-1944), to organist Ernest Gagnon (1834-1915), in Québec City, to ask him to choose a reed organ for his parish church. It is not known whether it was the case but there was a reed organ in the church until the purchase of a Casavant organ in 1940.
In 1930, the parish priest, Fr Elzéar Parent, received a letter from Compagnies des Orgues Canadiennes, in St. Hyacinthe, concerning the purchase of a pipe organ. Fortunately, this offer went fruitless since the company will close its doors during the economic crisis period in 1931.
In September 1939, at the request of the parish priest Fr Georges Gervais (1885-1939), Casavant handed through Charles Chapais, a project for a new organ: a 21-stop instrument (17 ranks and 4 extensions) with an organcase, and a 33-stop unified instrument (13 ranks) without organcase. He mentioned: "We can build for St. Denis an instrument similar to what is being offered for 20 years in Europe and the United States where financial resources are rather or very limited. When good taste prevails, an instrument without organcase can be interesting and the visual look is important!" To justify his affirmations, he joined a complete report on organs without cases as published in the "L'Artisan liturgique" by a Benedictine monk from Louvain. He added: "I hope that our financial resources will allow us to install an organ in our church that will be worthy of our parish's musical traditions where, for many years, the most beautiful music from Québec City to Rimouski delighted not only parishioners but the many visiting persons who flocked the church on feats days. This past can be repeated and becomes a glorious present".
Finally, for financial reasons, the churchwardens decided for a modified unified instrument. There will be 11 ranks and an 8' Quintaton will replace the 8' Bourdon leaving the Récit division more discreet in comparison to the Grand-Orgue. The contract was signed on July 16, 1940, at the cost of $4,420 instead of $5,085 as mentioned in 1939. The instrument will be installed in mid-December 1940. Instead of locating the organ in the rear gallery as it was usual, it was decided not to remove pews and to install the pipework on a main windchest located 12 feet (3.6 meters) higher; this location will permit an even better sound distribution throughout the church.
The main windchest holds all the Grand-Orgue division and part of the Pedal division pip0ework. The remainder is located on each side of the organcase. The enclosed Récit is located behind the Grand-Orgue reeds. Pipework for the three divisions uses a diatonic layout, and 36 pipes from the 16',8' and 4' reed stops are hooded giving the look of "trompettes en chamade". There is no sub or octave couplers.
Contrary to the original plan and to the usual layout, the console is located on the side of the gallery and all wiring goes from the console to a relay box located behind the organcase. Until now, the complex action system has challenged time and wear thanks to a foolproof system. However, even if the layout is unique, it is an extreme sport when it is time to voice the instrument because there is not much support to keep balance.
Even if Casavant already had a wide range of 3- to 7-rank unified instruments, this instrument is custom-made to Charles Chapais' design. It is his musical heritage since he died a few years later, in 1944, at the age of 65. His son, Thomas (1929-2002) continued his work and, for many years, was an invaluable collaborator to the Amis de l'orgue de Québec.
The instrument was twice restored since the 1970s: a complete overhaul was executed in 1973 by Orgues Providence, and Ateliers Guilbault, Bellavance, Carignan restored the 4 reed stops in 2004.
Grand-Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | 1Contre-Viole | 16' | |
2Montre | 8' | 2Quintaton | 8' | |
2Bourdon | 8' | 2Viole de gambe | 8' | |
2Dulciane | 8' | 2Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte couverte | 4' | |
Flûte d'amour | 4' | Viola | 4' | |
Dulcet | 4' | Célestina | 4' | |
2Quinte | 2 2/3' | Flautino | 2' | |
Piccolo | 2' | 2Hautbois (français) | 8' | |
Mixture 1 1/3' | III | Soprano | 4' | |
2Trompette | 8' | Tremolo | ||
Clairon | 4' |
Pédale |
|
---|---|
2Basse principale (Flûte) | 16' | Principal | 16' |
2Bourdon | 16' |
Gedeckt | 16' |
Bourdon | 8' |
Violoncelle | 8' |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
1 | À partir du 2e DO / From tenor C | |
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