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Casavant, Opus 149, 1901
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L'histoire de Sainte-Rosalie remonte aux premiers jours de la seigneurie de Saint-Hyacinthe. Sise sur la rivière Yamaska, à sept lieues de son embouchure, la seigneurie comprend 36 lieues de superficie : six lieues de longueur sur la rivière et trois lieues de profondeur dans les terres de chaque côté de la rivière.
Cette seigneurie fut concédée le 23 septembre 1748 à Pierre-François Rigaud, chevalier de Vaudreuil, par le lieutenant du Roi en la Nouvelle-France, Rolland Michel Barrin, marquis de la Galissonnière et par l'intendant, François Bigot. Nommé gouverneur de Trois-Rivières en 1749, il ne vint jamais explorer sa seigneurie et n'envoya aucun colon. Pour ne pas avoir rempli les obligations relatives à toute concession seigneuriale, il songe à la céder à quiconque pourrait la mettre en valeur.
Le 25 octobre 1753, le sieur Jacques-Hyacinthe-Simon Delorme dit Lapointe achète la seigneurie dite de « Maska » pour la somme de 4 000 francs. À l'été 1754, il vient fixer sa demeure au Rapide-Plat au confluent de la Yamaska et d'une petite rivière qu'il nomme « rivière Delorme ».
Au plan religieux, avant l'établissement d'une desserte proprement dite, tous ceux qui arrivent dans la seigneurie entre 1757 et 1768 doivent s'adresser aux curés de Saint-Denis, de Saint-Charles et de Saint-Michel d'Yamaska. La première messe fut célébrée le 23 août 1768 par le Jésuite Alexis Maquet, curé de Saint-Michel d'Yamaska. Les services religieux ont lieu dans la maison du seigneur jusqu'à l'automne 1780 soit jusqu'à l'établissement d'une première chapelle en bois (50 pieds x 32 pieds et 10 pieds de hauteur, au coût de 3 000 livres) qui allait donner naissance à la future paroisse de Saint-Hyacinthe qui englobait le territoire de Sainte-Rosalie. C'est l'abbé François-Xavier Noiseux, curé de Beloeil, qui y fut missionnaire jusqu'en août 1783 soit jusqu'à la nomination d'un premier curé, l'abbé Jean-Baptiste-Guillaume Durouvray.
Lorsque le seigneur Delorme décède le 24 octobre 1778, la seigneurie est administrée par son épouse, Anne-Marie Crevier-Deschéneaux, jusqu'à la majorité de son fils Hyacinthe-Marie. Devenu majeur en 1798, celui-ci transporte sa demeure sur le site de Saint-Hyacinthe actuel. Sans héritier direct, Hyacinthe-Marie lègue, par testament daté du 3 février 1814, la seigneurie à son cousin germain, Jean Dessaulles. Il en sera le seigneur jusqu'à son décès, le 20 juin 1835. Par testament, la seigneurie est alors divisée entre ses trois enfants alors mineurs. L'administration sera assurée par son épouse de 1835 à 1852. Le régime seigneurial sera aboli en 1854.
Avec l'arrivée, le 6 septembre 1805, de l'abbé Antoine Girouard comme curé de Saint-Hyacinthe, celui-ci travaille de concert avec les seigneurs travailla au démembrement de l'immense paroisse de Saint-Hyacinthe.
Quant au secteur de Sainte-Rosalie, une première requête est adressée, le 9 juillet 1817, à Mgr Joseph-Octave Plessis (1763-1825), évêque de Québec, pour obtenir la permission de bâtir une chapelle et de former une paroisse. La réponse tarde à venir, mais dans une lettre datée le 9 novembre 1817, Mgr Plessis demande au seigneur et au curé de Saint-Hyacinthe de bien vouloir examiner les lieux tenant compte du grand territoire en vue de la formation de plus d'une paroisse. En fait, sept paroisses seront créées entre 1817 et 1840 dans l'ancien territoire de la paroisse de Saint-Hyacinthe.
Pendant les dix années qui suivirent la décision de Mgr Plessis, aucune entente ne peut être prise pour ce qui a trait au site de la nouvelle église à Sainte-Rosalie. Le désaccord est tel que le 10 février 1827, une requête est adressée à Mgr Bernard-Claude Panet, nouvel évêque de Québec, de surseoir à la création d'une paroisse et de laisser le territoire sur la tutelle de la paroisse de Saint-Hyacinthe.
Le 30 octobre 1831, l'abbé Jean-Baptiste Kelly, curé de la paroisse Saint-Pierre de Sorel et grand vicaire, demande l'érection d'une paroisse pour cette partie de la seigneurie Delorme. Mgr Panet accueille favorablement la requête et demande, dans une lettre datée du 28 novembre 1831, à l'abbé Kelly de faire les vérifications d'usage. Celles-ci ont lieu le 13 décembre et le rapport est transmis à Mgr Panet qui délègue l'abbé Jean-Baptiste Bédard, curé de Saint-Denis-sur-Richelieu, de fixer le site des futurs édifices religieux; ce qui sera fait le 16 janvier 1832. L'autorisation de construire est signée le 23 avril 1832 et les syndics sont élus le 27 mai 1832. Les coûts de construction sont estimés à 21 280 francs (5 320 $).
Le 3 juin 1832, Mgr Panet signe l'érection canonique de la nouvelle paroisse et ce, avant même la construction des édifices religieux, et la place sous le vocable de Sainte-Rosalie en l'honneur de Rosalie Cherrier, épouse de Joseph Papineau, de Marie-Rosalie Papineau Dessaules (1788-1857), fille cadette de Joseph Papineau qui épousa Jean Dessaulles en mai 1816, et de Rosalie Dessaules qui épousa Maurice Laframboise. L'abbé Édouard Crevier, curé de la paroisse mère de Saint-Hyacinthe, en assure la desserte jusqu'au 5 octobre 1834, date d'arrivée du premier curé, l'abbé Dieudonné Denys. Les registres s'ouvrent le 5 janvier 1836.
C'est aussi l'abbé Crevier qui s'occupe de la construction d'une première chapelle. Le 23 août 1832, un terrain de trois arpents par quatre appartenant à François Galipeau est acheté pour la somme de 1 300 francs, soit la moitié de la valeur du terrain, l'autre moitié étant cédée gratuitement par le vendeur. Le menuisier-charpentier Matthieu Fournier, est chargé, le 16 octobre 1832, de construire un presbytère de 16,7 mètres par 11 mètres (55 pieds par 36 pieds), une chapelle en bois de 27,4 mètres par 13,7 mètres (90 pieds x 45 pieds) avec clocher sur un solage de pierre d'un mètre (trois pieds) de haut sur 0,6 mètre (deux pieds) d'épaisseur ainsi qu'une sacristie de 8 mètres par 6 mètres (26 pieds par 20 pieds); le tout au coût de 21 280 francs. Les dernières modifications demandées sont confirmées et homologuées le 13 février 1833. Les travaux de préparation des matériaux se mettent en marche et la construction débute au printemps de 1833. Le 11 mars 1833, Charles et Pascal Chalifoux, maçons de L'Assomption, sous-contractent les travaux de maçonnerie pour la somme de 2 500 livres. Les travaux sont achevés le 12 décembre 1833. L'église est bénite le 25 décembre 1833 par l'abbé Édouard Crevier, curé de Saint-Hyacinthe.
Dès son arrivée, en 1834, le curé Denys juge que la chapelle est trop petite pour y accueillir tous les paroissiens. Ainsi, charge-t-il, le 28 décembre 1834, Matthieu Fournier et Louis-Joseph Grenier d'ajouter une tribune et des bancs au coût de 775 livres. En 1836, le curé décide de parfaire l'intérieur de la chapelle. Un premier contrat est signé avec le sculpteur Paul-Salomon Benoît dit Marquette pour la somme de 5 000 francs et un deuxième contrat, en 1837, pour la somme de 4 800 francs.
Au cours du mandat du troisième curé, l'abbé Godefroi Marchesseau (1842-1845), celui-ci achète un tableau représentant sainte Rosalie. Cette oeuvre du peintre Antoine Plamondon, de Québec, coûte 750 francs et elle occupe toujours la place d'honneur dans le choeur de l'église.
En 1847, le plancher de la nef est refait par Louis-Joseph Grenier au coût de 294 francs. Au cours de l'année 1858, des experts constatent que la chapelle, construite depuis maintenant 25 ans, vieillit et n'est plus adéquate. Le 17 octobre 1858, le curé et les marguilliers sont chargés d'effectuer les dépenses nécessaires pour réparer cette chapelle de la manière la plus économique.
Le 18 mars 1859, une requête est adressée à Mgr Jean-Charles Prince, premier évêque de Saint-Hyacinthe, pour obtenir la permission de construire une nouvelle église. Celui-ci accueille favorablement la requête et demande à l'abbé Louis-Misaël Archambault, curé de Saint-Hugues, de faire les vérifications d'usage. L'autorisation de construire est donnée le 12 avril 1859. Les syndics sont élus le 29 mai et la répartition de 12 076 $ est approuvée le 1er juillet.
La nouvelle église devant occuper le même site que la chapelle déjà construite, celle-ci fut déplacée du côté nord-est du terrain. Ces travaux réalisés au cours de l'automne ou au début de 1860 coûtèrent 408 francs. Il fallut aussi exhumer les corps ensevelis sous l'ancienne chapelle. Cette tâche fut réalisée en juillet 1860.
Les plans de la nouvelle église sont de l'architecte Victor Bourgeau. L'édifice, en pierre de taille et pierre de rang est rectangulaire (52 mètres par 21 mètres / 130 pieds par 70 pieds) avec choeur en saillie et abside en hémicycle. Son extérieur est recouvert de pierre et ses murs intérieurs, de plâtre. Sa voûte est en bois en arc de plein cintre.
Le contrat de construction pour l'église et la sacristie est signé le 21 novembre 1863 avec Hilaire et Jules Fortin, de Saint-Hugues. Les travaux, évalués à 14 680 $, doivent être achevés le 30 août 1867. La construction débute au printemps 1864, avec les creusages et les fondations sont solidement assises sur des pilotis tandis que les murs s'élèvent jusqu'au cordon. Le 8 janvier 1865, des anomalies sont constatées et il est prouvé que les entrepreneurs n'ont pas rempli convenablement leurs obligations et que certains travaux ont été effectués avec des matériaux de classe inférieure. Hilaire Fortin décide de quitter le pays laissant le contract aux soins de seulement Jules. Celui-ci poursuit les travaux à compter de mai 1865 et élève les murs jusqu'à la sablière sous la direction de maçon Joseph Barbeau, de Saint-Hyacinthe. Le 23 octobre, les syndics sont à nouveau insatisfaits du développement des travaux et remercient Jules Fortin qui part pour les États-Unis. En mai 1866, Ignace et Jean-Baptiste Resther, de Saint-Hyacinthe, sont alors embauchés pour terminer la maçonnerie et le portail. Ils fabriquent aussi les fenêtres, les colonnes intérieures, la charpente du comble et la toiture.
Le 9 septembre 1866, la décision est prise de confier les plans de l'intérieur à l'architecte Victor Bourgeau. Lors d'une visite des lieux, celui-ci dénote quelques graves erreurs de construction. Devant de tels faits, les entrepreneurs Resther informent les syndics qu'ils abandonnent les travaux commencés. Les travaux sont suspendus et ne reprennent qu'en 1870. On se contente, à l'automne 1868, d'étançonner la façade inachevée qui risquait de s'effondrer.
Le 6 juin 1869, l'architecte Bourgeau recommande d'embaucher l'entrepreneur François Archambault, de l'Assomption, pour poursuivre et terminer le chantier. Le 5 juillet, après une visite des lieux, François Archambault accepte de faire et parfaire tous les ouvrages qui restent à l'église et la sacristie que les Fortin étaient tenus de faire. Il s'engage aussi à démolir la façade et une partie des longs pans jusqu'à aux fondations et de les reconstruire sur doubles pilotis; le tout au coût de 6 600 $. Le nouvel entrepreneur commence à préparer ses matériaux au cours de l'hiver 1870 et, dès le milieu d'avril 1871, il se met à démolir la façade et la partie attenante des longs pans. Il refait aussi le clocher. Tous ces travaux sont terminés à la satisfaction de tous le 1er novembre 1870.
Devant une telle réalisation, François Archambault se voit confier la réalisation de l'intérieur dans un contrat signé le 14 octobre 1870 au coût de 3 325 $. Tous les travaux sont terminés le 15 janvier 1871 et la première messe y est célébrée le 29 janvier 1871. Les ouvrages de la sacristie sont terminés en février 1871.
En 1877, des soumissions sont demandées pour l'embellissement de l'intérieur de l'église selon les devis préparés par l'architecte Victor Bourgeau (construction d'un maître-autel et de deux petits autels, une chaire, 32 bancs pour la tribune, le vernissage des bancs de la nef, la peinture des planchers, la dorure des éléments de la voûte et divers petits ouvrages); travaux qui doivent être terminés le 1er mars 1879 excepté pour les autels qui sont livrables en 1880. Le contrat est accordé aux entrepreneurs Élie Giard et Amédée Laflamme, de Saint-Simon, pour la somme de 11 500 $. Le peintre Joseph Rousseau, de Saint-Hugues, réalise, au coût de 75 $ chacun, des tableaux représentant le Sacré-Coeur et le Saint-Rosaire pour orner les autels latéraux. Tous ces éléments sont bénits le 11 décembre 1879 par Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe.
En 1881, deux tableaux, oeuvres du peintre Ignace Schott, de Détroit, représentant l'un saint Joseph et l'autre saint Franécois Xavier, sont achetés au coût de 75 $ chacun. Ils sont bénits le 1er mars 1882 par Mgr Moreau. Ce dernier achat met fin aux travaux d'embellissement de l'intérieur de l'église.
En avril 1904, le système de chauffage est remplacé au coût de 1 851 $ par la firme Daoust, de Saint-Hyacinthe. En 1910, la famille Guillaume Pelletier fait don de la statue de sainte Rosalie qui orne la façade de l'église.
En 1916, le curé, l'abbé Valmore Roy, et les marguilliers décident de faire installer l'électricité à la sacristie, au presbytère et à l'église au coût de 306 $. En 1922, la tribune est agrandie par Adélard Paquette, de Saint-Hugues, au coût de 1 931 $.
De juillet à novembre 1938, les fondations et la façade sont refaites au coût de 10 896 $. Les travaux sont confiés à la firme Jean-Baptiste Lemieux, de Montréal. La pierre angulaire est bénite le 15 octobre 1938 par le curé, l'abbé Jean-Baptiste-Horace Archambault, et les travaux se terminent le 26 novembre. La toiture est refaite en juin 1939.
En 1951, l'intérieur de l'église est lavé et repeint par la firme de Germain Vallée au coût de 7 500 $. En 1961, la décision est prise de remplacer les bancs au coût de 8 272 $; travail qui sera réalisé par Louis-Aimé Bélisle, de Saint-Barnabé.
En 1965, à la suite des décisions du Concile Vatican II, le vieil autel est enlevé et est remplacé par une grande draperie rouge, ornée d'un grand crucifix, qui dissimule l'entrée de la sacristie. Depuis ce temps, la grande draperie a été retirée et un autel y a été aménagé pour recevoir la Sainte-Réserve.
La municipalité de Sainte-Rosalie a été annexée à la ville de Saint-Hyacinthe en 2002.
L’orgue
Dans la vieille chapelle et pendant les premières années de l'église actuelle, il n'eut pas d'instrument de musique. C'est lors de la première visite pastorale du nouvel évêque de Saint-Hyacinthe, Mgr Louis-Zéphirin Moreau, en 1877, que celui-ci ordonne de prévoir l'achat d'un orgue ou un harmonium. Au même moment, dans le cadre des travaux à effectuer à l'intérieur de l'église, le facteur Eusèbe Brodeur, de Saint-Hyacinthe, soumet une proposition au montant de 18 000 $ pour la réalisation de ces travaux et l'installation d'un orgue. Sa proposition ne fut pas acceptée.
En 1881, François-Xavier Beauregard fait don à la fabrique d'une somme de 142 $. On utilise cette somme pour acheter, le 12 janvier 1881, un orgue-harmonium no 17 (Style Grand) à douze registres, coûtant, transport compris, 138 $.
En 1901, de concert avec les marguilliers, l'abbé Jean-Baptiste-Olivier Guy, entreprend les démarches en vue de doter l'église d'un orgue moderne. Sur autorisation de Mgr Maxime Decelles, nouvel évêque de Saint-Hyacinthe, le travail est confié à la maison Casavant Frères. Le contrat, signé le 4 octobre 1901 prévoit l'installation d'un orgue, au coût de 1 900 $, pour le 8 décembre 1901. Cet orgue, muni d'abord d'un soufflet à main d'homme, fut enrichi, en 1918, d'un soufflet électrique, moyennant une somme de 285 $ et installé par la Compagnie électrique, au coût de 300 $.
Outre les travaux d’entretien normaux, l’instrument n’a subi aucune transformation, de telle sorte que l’on peut dire qu’il est le plus ancien sur le territoire de la ville de Saint-Hyacinthe à nous être parvenu tel que construit.
Il a été restauré par la firme Orgues Létourneau, de Saint-Hyacinthe, en 1979.
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The history of St. Rosalie parish goes back up to the first days of St. Hyacinthe seigniory. Located on the Yamaska River, seven leagues from its mouth, the seigniory covers a 36-league area: six leagues along the river and three leagues deep in the lands on each side of the river.
This seigniory was granted on September 23rd, 1748 to Pierre-François Rigaud, knight of Vaudreuil, by the King's first lieutenant in New France, Rolland Michel Barrin, marquis of La Galissonnière and by the treasurer, François Bigot. Appointed governor of Trois-Rivières in 1749, he never came to explore his seigniory and sent no settler. Because he did mot meet obligations relating to any seignioral concession, he thought of selling it to whoever would develop it.
On October 25th, 1753, Jacques-Hyacinthe-Simon Delorme dit Lapointe bought the seigniory called "Maska" for 4,000 francs. In the summer of 1754, to came to settle at Rapide-Plat in the confluence of the Yamaska River and another small river which he named "Delorme River".
To fulfill their religious duties, before the establishment of a mission, all those who arrived in seigniory between 1757 and 1768 had to contact either the St. Denis, St. Charles or St. Michel of Yamaska parish priests. The first mass was celebrated on August 23rd, 1768 by Jesuit Alexis Maquet, parish priest of St. Michel of Yamaska. Church services took place in the lord's home until autumn 1780 when a first wooden chapel (50 feet x 32 feet and 10 feet high, costing 3,000 pounds) was built and would give birth to the future St. Hyacinthe which included the St. Rosalie territory. Father François-Xavier Noiseux, parish priest in Beloeil, served as missionary until August 1783 when Father Jean-Baptiste-Guillaume Durouvray was appointed as the first parish priest.
When lord Delorme died on October 24th, 1778, the seigniory was managed by his spouse, Anne-Marie Crevier-Deschéneaux, up to the son's majority, Hyacinthe-Marie. Become major in 1798, he moved his residence on the actual site of St. Hyacinthe. Without direct heir, Hyacinthe-Marie left, by testament dated February 3rd, 1814, the seigniory to his first cousin, Jean Dessaulles. He will be the lord up to his death on June 20th, 1835. By testament, the seigniory was then divided among his three children then under 18. The administration will be managed by his spouse from 1835 till 1852. Seignioral regime will be abolished in 1854.
With he arrived on September 6th, 1805, as St. Hyacinthe parish priest, Father Antoine Girouard, worked with the lords on the breaking-up of the huge St. Hyacinthe parish.
As for the St. Rosalie area, a first request was sent, on July 9th, 1817, to Bishop Joseph-Octave Plessis (1763-1825), of Quebec City, to obtain permission to build a chapel and to set up a parish. The answer was delayed but in a letter dated November 9th, 1817, Bishop Plessis asked the lord and the St. Hyacinthe parish priest to examine how the huge territory could be divided into more several parishes. As a result, seven parishes will be created between 1817 and 1840 in the former St. Hyacinthe parish territory.
During the decade following Bishop Plessis's decision, no agreement could be reached concerning the site for a new church in St. Rosalie. Disagreement was such that, on February 10th, 1827, a request was sent to new Quebec City Bishop Bernard-Claude Panet, to postpone the creation of a parish and to leave the territory under the St. Hyacinthe parish authority.
On October 30th, 1831, Father Jean-Baptiste Kelly, parish priest of St. Pierre of Sorel and general vicar, asked for the erection of a parish for this part of the Delorme seigniory. Bishop Panet favorably received the request and asked Father Kelly, in a letter dated November 28th, 1831, to make the usual verifications. These took place on December 13th and the report was sent to Bishop Panet who delegated Father Jean-Baptiste Bédard, parish priest in St. Denis-sur-Richelieu, to set the site of the future religious buildings; it will be carried out on January 16th, 1832. The approval to build was signed on April 23rd, 1832 and the syndics were elected on May 27th, 1832. The construction costs were estimated at 21,280 francs ($5,320).
On June 3rd, 1832, Bishop Panet signed the canonical erection of the new parish even before the construction of the religious buildings, and dedicated the parish to St. Rosalie as a memorial to Rosalie Cherrier, Joseph Papineau's spouse, Marie-Rosalie Papineau Dessaules (1788-1857), Joseph Papineau's younger daughter who married Jean Dessaulles in May 1816, and to Rosalie Dessaules who married Maurice Laframboise. Father Édouard Crevier, St. Hyacinthe parish priest, served the new parish until October 5th, 1834, when the first parish priest, Father Dieudonné Denys arrived. Registers opened on January 5th, 1836.
Father Crevier was also responsible of the construction of a first chapel. On August 23rd, 1832, a piece of land (three acres by four) belonging to François Galipeau was purchased at the cost of 1,300 francs which represented half the cost, the other half being donated by the seller. Carpenter Matthieu Fournier, was charged, on October 16th, 1832, to build a 55-foot by 36-foot (16.7-metre by 11-metre) presbytery, a 90-foot by 45-foot (27.4-metre by 13.7-metre) wooden chapel to be erected on a three-foot (one metre) high two-foot (0.6-metre) thick stone foundations as well as a 26-foot by 20-foot (8-metre by 6-metre) sacristy; for a total cost of 21,280 francs. The last modifications were confirmed and approved on February 13th, 1833. Material preparation started right away and construction started in the spring of 1833. On March 11th, 1833, Charles and Pascal Chalifoux, bricklayers from L'Assomption, sub-contracted bricklaying works at the cost of 2,500 pounds. Works were completed on December 12th, 1833. The church was blessed on December 25th, 1833 by Father Édouard Crevier, St. Hyacinthe parish priest.
On his arrival, in 1834, parish priest Denys judged that the chapel was too small to accommodate all parishioners. So, he charged, on December 28th, 1834, Matthieu Fournier and Louis-Joseph Grenier to add a gallery and pews at the cost of 775 pounds. In 1836, the parish priest decided to improve the church interior. A first 5,000-franc contract was signed with the sculptor Paul-Salomon Benoît dit Marquette and a second one, in 1837, for 4,800 francs.
During his mandate as parish priest, Godefroi Marchesseau (1842-1845) purchased a painting representing St. Rosalie. This work, by painter Antoine Plamondon, from Quebec City, cost 750 francs and is still hung in the church chancel.
In 1847, Louis-Joseph Grenier rebuilt the nave floor at the cost of 294 francs. In 1858, experts noted that the chapel, built 25 years ago, is no longer appropriate. On October 17th, 1858, the parish priest and the church council decided to repair the chapel the most economic way.
On March 18th, 1859, a request was sent to Bishop Jean-Charles Prince, first bishop of St. Hyacinthe, to obtain permission to build a new church. The request was favorably received and the bishop asked that Father Louis-Misaël Archambault, parish priest in St. Hugues, makes the usual verifications. The construction was approved on April 12th, 1859. Syndics were elected on May 29th and the $12,076 assessment was approved on July 1st.
The new church was to be built on the same site as the existing chapel which had to be moved to the northeast side of the lot. This work was carried out in the autumn or at the beginning of 1860 at the cost of cost 408 francs. It was also necessary to exhume bodies buried under the chapel. This work was carried out in July 1860.
The plans for the new church were prepared by architect Victor Bourgeau. The rectangular freestone and field stone building measures 130 feet by 70 feet (52 metres by 21 metres) with a protruding chancel and a semicircular apse. The exterior is covered with stone and its interior walls with plaster. The wooden vault is semicurcular.
The building contract for the church and the sacristy was signed on November 21st, 1863 with Hilaire and Jules Fortin, of St. Hugues. Works, assessed at $14,680, must be completed on August 30th, 1867. Construction started in the spring on 1864, with excavations and foundations firmly set on stilts while walls rise up to the string course. On January 8th, 1865, anomalies were found and it was proved that the contractors did not properly fill their obligations and that second-class materials had been used for some works. Hilaire Fortin decided to flee the country leaving the whole contract to Jules who, from May 1865, pursued the works raising the walls up to the wall plate under the supervision of bricklayer Joseph Barbeau, of St. Hyacinthe. On October 23rd, syndics were again dissatisfied and dismissed Jules Fortin who left for the United States. In May 1866, Ignace and Jean-Baptiste Resther, of St. Hyacinthe, were retained to complete the bricklaying and the portal. They also installed the windows, the interior columns, the roof structure and the roofing.
On September 9th, 1866, it was decided to entrust the plans of the church interior to architect Victor Bourgeau. While visiting the site, he found some important construction errors. Facing this situation, the Resther contractors decided to quit. Works are suspended and will resume only in 1870. In autumn of 1868, supports were added to the incomplete facade which risked collapsing.
On June 6th, 1869, architect Bourgeau recommends to engage contractor François Archambault, of L'Assomption, to continue and complete the construction. On July 5th, after visiting the site, François Archambault agreed to complete all the remaining works in the church and the sacristy that the Forting were required to build. He also will demolish the facade and sections of the long walls down to the foundations and to rebuild them on double stilts; at the cost of $6.600. The new contractor prepared the materials during the winter of 1870 and, in mid-April 1871, he demolished the facade and part of the long walls. The bell tower was also rebuilt. All these jobs are satisfactorily completed on November 1st, 1870.
Following such a success, François Archambault was entrusted to complete the church interior in a contract signed on October 14th, 1870 at the cost of $3,325. All works were completed on January 15th, 1871 and the first mass was celebrated on January 29th, 1871. The works on the sacristy are completed in February 1871.
In 1877, tenders were asked for the decoration the church interior according to plans prepared by architect Victor Bourgeau (construction of the main altar and two small lateral altars, a pulpit, 32 pews for the gallery, varnishing the nave pews, the painting of floors, the gilding of the vault elements and various small works); works which must be completed by March 1st, 1879 except for the altars which could be delivered in 1880. The $11,500 contract was awarded to Élie Giard and Amédée Laflamme, of St. Simon. Painter Joseph Rousseau, of St. Hugues, executed two painting, at the cost of $75 each, one representing the Sacred Heart and the other one the Holy Rosary to adorn the lateral altars. All these elements were blessed on December 11th, 1879 by Bishop Louis-Zéphirin Moreau, of St. Hyacinthe.
In 1881, two paintings, by Ignace Schott, of Detroit, representing St. Joseph and St. Francis Xaver, were bought at the cost of $75 each. They were blessed on the March 1st, 1882 by Bishop Moreau. This last purchase completed the church interior decoration.
In April 1904, the heating system was replaced at the cost of$1,851 by the Daoust Co., of St. Hyacinthe. In 1910, the Guillaume Pelletier family donated the statue of St. Rosalie which adorns the church facade.
In 1916, parish priest, Father Valmore Roy, and the churchwardens decided to install electricity in the sacristy, in the presbytery and in the church at the cost of $306. In 1922, the gallery was extended by Adélard Paquette, of St. Hugues, at the cost of $1,931.
From July till November, 1938, the foundations and the facade were rebuilt at cost of $10,896. Works were entrusted to Jean-Baptiste Lemieux, of Montréal. The cornerstone was blessed on October 15th, 1938 by the parish priest, Father Jean-Baptiste-Horace Archambault, and works were completed on November 26th. A new roof was installed in June 1939.
In 1951, the church interior was washed and repainted by Germain Vallée at the cost of $7,500. In 1961, it was decided to replace the pews at the cost of $8,272; works were carried out by Louis-Aimé Bélisle, of St. Barnabé.
In 1965, following recommendations by Council Vatican II, the old altar was removed and replaced with large red drapery, adorned with a large crucifix, which hide the entrance to the sacristy. Since that time, the drapery was removed and a small altar was installed to hold the Holy Reserve.
The St. Rosalie municipality was merged with the city of St. Hyacinthe in 2002.
The Organ
There was no musical instrument in the old chapel and during the first years in the actual church. In 1877, during the first pastoral visit as new bishop of St. Hyacinthe, Louis-Zéphirin Moreau recommended that either a pipe or reed organ be purchased. At the same time, as there were works to be performed on the church interior, organbuilder Eusèbe Brodeur, St. Hyacinthe, proposed, at the cost of $18,000, to carry out the works on the church interior and to install a pipe organ. His proposal was not accepted.
In 1881, François-Xavier Beauregard donated $142 to the church. This money was used to buy, on January 12th, 1881, No 17 Grand Style 12-stop reed organ at the cost of $138, including transport.
In 1901, parish priest, Father Jean-Baptiste-Olivier Guy and the churchwardens decided to endow the church with a modern pipe organ. With the approval of Maxime Decelles, new bishop of St. Hyacinthe, the contract was entrusted to Casavant Frères. The contract, signed on October 4th, 1901 provided the installation of an organ, at the cost of $1,900, by December 8th, 1901. Originally equipped with a manual bellows, the organ received, in 1918, an electrical bellows, at the cost of $285, and installed by the Electrical Company, at the cost of $300.
Besides normal maintenance, the instrument was not modified, so it is the oldest organ in the city of St. Hyacinthe to have reached us as built.
In 1979, it was restored by Orgues Létourneau, of St. Hyacinthe.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
1Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | 2Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 4' | |
Trompette | 8' | 3Hautbois | 8' | |
Tremolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 8' |
1 | 12 notes de la Mélodie / 12 notes from Mélodie | |
2 | 46 notes | |
3 | 12 notes de la Viole de gambe / 12 notes from Viole de Gambe |