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Casavant, Opus 364, 1909
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Saint-Marc-sur-Richelieu est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de La Vallée-du-Richelieu et dans la région administrative de la Montérégie. Elle est située sur la rive nord de la rivière Richelieu à 50 km (31 milles) à l'est de Montréal et à 35 km (22 milles) à l'ouest de Saint-Hyacinthe.
Historique
Son histoire remonte à la seigneurie de Cournoyer, concédée le 1er mars 1695 par le gouverneur (1672-1682, 1689-1698) Louis de Buade, comte de Frontenac (1622-1698), et par l'intendant (1686-1702) Jean Bochart de Champigny (1645-1720) à Jacques Hertel de Cournoyer (1667-1748). Cette concession, ratifiée le 19 mai 1696, est située entre la seigneurie de Contrecœur, celle de Verchères et celle de Beloeil. À cause de la lutte contre les Iroquois, les premières concessions de territoire ne remontent qu'au 17 septembre 1726. Ces concessions ne s'avèrent pas un grand succès. Une deuxième tentative, en 1730, s'avère plus heureuse.
Au décès du premier seigneur, le 4 septembre 1748, son fils aîné, Michel Hertel de Cournoyer (1692-1749), lui succède pour quelques mois seulement puisqu'il décède à son tour en avril 1749. Après le règlement des deux successions, en 1754, le frère de Michel, Joseph Hertel, sieur de la Fresnière (1702-1768), devient le seigneur. Son frère, Jacques-Lambert Hertel de Cournoyer (1703-1773), lui succède en 1768.
Le 15 septembre 1770, François Lefebvre de Bellefeuille (1708-1780), époux de Marie-Josephte Hertel (1728-1803), qui est la fille de Michel Hertel, acquiert la seigneurie. À son décès, son fils, Antoine Lefebvre de Bellefeuille (1755-1816) lui succède. C'est lui qui voit aux premières concessions. De 1816 à 1825, onze co-seigneurs (ses enfants) détiennent la seigneurie qui est administrée par l'aîné, Eustache-Antoine Lefebvre de Bellefeuille (1793-1836).
Le 22 octobre 1825, Joseph-Toussait Drolet (1786-1838) acquiert la seigneurie. À son décès, la seigneurie passe à son épouse, Marie Boileau (1786-?) qui, le 16 février 1841, la cède à Joseph Masson, Joseph T. Barret et Benjamin Le Moine qui représentent les créanciers de son mari. Le 10 avril suivant, Pierre-Dominique Debartzch (1782-1846) s'en porte acquéreur.
Au décès de son père, Louise-Aurélie Debartzch (1821-1850) mariée à Alexandre-Édouard Kierzkowski (1816-1870), devient la seigneuresse. Au décès de celle-ci, son époux devint seigneur et, le 28 novembre 1850, il la vend à John Fraser de Berry (1816-1876).
Le 18 décembre 1854, le régime seigneurial est aboli et remplacé par des rentes constituées. En 1876, la seigneurie est acquise par la famille Raynaud-Blanchard. Les dernières de ces rentes ont été rachetées le 24 septembre 1941. Elles ont complètement disparu en 1968.
Le territoire est constitué en municipalité de paroisse le 8 juin 1845 sous l'appellation de Saint-Marc-de-Cournoyer, puis aboli le 1er septembre 1847 pour être reconstitué le 1er juillet 1855 sous l'appellation de Saint-Marc. En 1980, la municipalité adopte le nom de Saint-Marc-sur-Richelieu. Le 23 juillet 1994, la municipalité abandonne son statut de municipalité de paroisse.
L'église
Les pionniers, de 1730 à 1741, n'ont guère de choix : ils doivent se rendre à la paroisse la plus rapprochée, soit celle de Verchères située à 18 km (11 milles) au nord-ouest et qui est alors desservie par le curé (1730-1750), Charles Dufrost de la Jemmerais (1702-1750). Puis, lors de la fondation de la paroisse Saint-Charles à 3 km (2 milles) au nord, en octobre 1740, ils fréquentent ce lieu alors appelé Saint-Louis. Ils y restent 53 ans, c'est-à-dire jusqu'à la fondation de la paroisse Saint-Marc, le 22 mars 1792.
Déjà en 1786, il est question de la construction d'une chapelle à Saint-Marc. Une première requête est adressée à Mgr Jean-François Hubert (1739-1797), évêque (1788-1797) de Québec, pour en obtenir la permission. Cette requête obtient la réponse que ce serait possible dans deux ans. Les habitants reviennent à la charge le 7 août 1791 et expédient une nouvelle requête. Cette fois, l'évêque assigne, le 26 septembre suivant, la tâche au curé (1769-1809) de Saint-Denis, l'abbé François Cherrier (1745-1809), de désigner un endroit où bâtir. Le 7 décembre 1791, un terrain de six arpents, propriété d'André Combe et de François Renaud, est acheté au coût de 800 francs.
Le 22 mars 1792, Mgr Hubert érige le territoire en paroisse en détachant celui-ci de la paroisse Saint-Charles. Le 8 juillet suivant, les syndics sont élus en vue de gérer la construction d'un presbytère-chapelle. Les travaux débutent à la fin de l'été 1792 et le tout est prêt le 1er novembre suivant. Le 7 novembre 1793, Mgr Hubert nomme l'abbé Joseph Martel (1747-1800), alors curé (1782-1793) de Saint-Charles, en tant que curé de la nouvelle paroisse Saint-Marc tout en continuant de résider à Saint-Charles. L'édifice est bénit, le 17 décembre 1793, par le grand-vicaire (1788-1797) et curé (1788-1806) de Longueuil, l'abbé Pierre Denault (1743=1806). La première messe est célébrée le 22 décembre suivant. Le 8 septembre 1794, l'abbé Martel vient s'établir à Saint-Marc tout en conservant, temporairement, la déserte de son ancienne paroisse.
Comme la population augmente,le presbytère-chapelle ne répond plus aux besoins des paroissiens. Le 10 janvier 1796, ceux-ci se réunissent et signent une requête, rédigée par le notaire Jean-Marie Mondelet (v1771-1843), adressée à Mgr Hubert, pour obtenir la permission de construire une église. Les syndics sont élus le 30 octobre suivant. Le 3 février 1797, les syndics présented les plans et devis accompagnés d'une répartition des coûts parmi les paroissiens. Pour la première fois, les principes de construction établis par le curé (1790-1816) de Boucherville, l'abbé Pierre Conefroy (1752-1816), sont utilisés pour la construction.
Les travaux de construction d'un édifice en pierre débutent en 1798. Au cours de l'année 1801, l'intérieur de l'église se parachève et les bancs sont installés. Il appert que les paroissiens inaugurent leur église à l'automne 1801 et il est certain que la messe de Noël y est célébrée.
À la suite de recherches, il appert que l'église n'a jamais été bénite. Une fois la construction d'une église terminée, il est de coutume de procéder à sa bénédiction et à la rédaction d'un acte officiel de la cérémonie. Ce fut le cas pour le presbytère-chapelle mais pour ce qui est de l'église, aucun document attestant sa bénédiction n'a été trouvé ni aux archives de la paroisse ni à celles du diocèse. Comment une telle lacune a-t-elle pu se produire? On sait, d'une part, que l'église est construite entre 1798 et 1801, et d'autre part, que le curé Martel meurt le 1er décembre 1800 alors que l'église n'est pas encore terminée. Il est donc présumé que, dans le contexte de vives émotions dues au décès prématuré du curé, le départ du vicaire, l'abbé Pierre Consigny (1774-1832) et la nomination, le 10 décembre suivant, pour deux ans seulement du curé, l'abbé Joseph Duval-Lelièvre (1768-1807), la cérémonie de la bénédiction de l'église ait été simplement oubliée. Par la suite, on a toujours cru qu'elle avait été bénite.
Comme toutes les autres églises d’alors au Québec, Saint-Marc fait alors partie du diocèse de Québec. Le 3 novembre 1825, Mgr Bernard-Claude Panet (1753-1833), archevêque (1825-1833) de Québec, érige canoniquement la paroisse. Le 13 mai 1836, la paroisse est détachée de Québec et rattachée au diocèse de Montréal. Le 13 mai 1855, elle est rattachée au nouveau diocèse de Saint-Hyacinthe fondé le 8 juin 1852.
L'édifice
L'édifice est de style simple et traditionnel, utilisé souvent pour ériger les églises vers la fin du XVIIIe et la première moitié du XIXe siècle. Le plan au sol est en forme de croix latine avec chœur en saillie, des transepts et une abside en hémicycle. Il mesure 30,5 mètres (100 pieds) de longueur sur 12,8 mètres (42 pieds) de largeur. La façade et le corps de l’église sont construits en pierre locale. Les murs intérieurs sont recouverts de plâtre alors que la voûte, en arc surbaissé, est en bois. Le coût de la construction totalise 22 348 livres pour les murs, les portes, les fenêtres, le toit et la serrurerie. La pierre angulaire est bénite, le 4 juillet 1799, par le curé Martel. Celui-ci, âme dirigeante de cette construction, ne devait pas voir le parachèvement de son église. Il meurt dans son presbytère le 1er décembre 1800 et est inhumé sous le chœur de l'église en construction, du côté de l'évangile.
Quant au clocher, élevé sur un plan octogonal et de style néo-gréco-byzanto-roman, il est en charpente à doubles lanternes ajourées et demeure un des plus beaux du Québec. La justesse de ses proportions s'harmonise à la perfection avec la façade de l'église. Le profil de sa ligne sobre lui confère une grâce et une élégance rappelant l'esprit bien français du XVIIIe siècle, qui est à l'origine de l'architecture québécoise adaptée aux conditions climatiques.
La cloche du presbytère-chapelle, qui date de 1795, est vendue à la paroisse Saint-Pie en 1832 et remplacée par une nouvelle cloche bénite le 6 juillet 1832. Deux nouvelles cloches sont ajoutées en 1875 et sont bénites par Mgr Édouard-Charles Fabre (1827-1896), évêque auxiliaire (1873=1876) de Montréal. Ces cloches sont remplacées par de nouvelles en 1909, dans le cadre de la restauration de l'église. En 1951, Dominique Cogné, de Montréal, remplace les chevalets et les roues par d'autres en acier et installe trois tintons neufs qui frappent sur l'extérieur des cloches. Le coq qui surmonte le clocher n'a été installé qu'en 1974.
En 1900, Mgr Louis-Zéphirin Moreau (1875-1901), évêque (1875-1901) de Saint-Hyacinthe, demande d'agrandir l'église. En 1908, des modifications majeures sont apportées à la première église. Entre autres, il est projeté de redresser la tribune arrière, et de changer le système de chauffage à eau chaude pour un système à air chaud. Mais en définitive, il est décidé de supprimer la façade afin d'allonger l'église de 3,7 mètres (12 pieds) et de construire la façade actuelle, de style néo-classique, en pierre à bosses avec un nouveau clocher au goût du jour.
Après la construction de l'église, la chapelle au-dessus du presbytère est désaffectée et convertie en salle publique. L'aspect extérieur demeure le même. En 1885, Mgr Moreau ordonne la construction d'un nouveau presbytère. Une expertise est alors demandée à l'architecte Louis-Zéphirin Gauthier (1842-1922), de Sorel, qui conclut que les fondations sont solides et que des rénovations peuvent être apportées. À la lecture du rapport, les marguilliers décident de ne pas démolir le vieux presbytère, mais plutôt de le rénover. L'exécution des travaux est confiée, en 1887, à Joachim et Jean-Baptiste Reid d'après les plans et vis de la firme d'architectes Resther et Fils. Les murs extérieurs, datant de 1793 et construits en pierre des champs, sont recouverts de pierre à bosses, ce qui explique leur épaisseur actuelle. L'ancienne chapelle sous les combles, devenue salle publique, fait place à un étage et l'ancienne toiture à deux versants disparaît et est remplacée par un toit mansardé.
L'intérieur
Un chandelier pascal, œuvre de Joseph Roy, est acquis en 1802 au coût de 240 livres. De forme de torchère Louis XIV, sa base est ornée de trois médaillons où figurent le Christ, la Vierge Marie et saint Pierre. À l'instigation du curé (1802-1808), l'abbé Gabriel-Léandre Arsenault (1761-1837), un contrat est signé, le 29 février 1804, avec Louis-Amable Quévillon (1749-1823), maître-sculpteur de Saint-Vincent-de-Paul, pour effectuer la décoration intérieure et exécuter le mobilier à l'exception du maître-autel qu'il avait déjà créé en 1792 pour le presbytère-chapelle. Les travaux, exécutés entre 1804 et 1808, représentent le seul ensemble complet au Québec du sculpteur. En 1806, un tableau représentant saint Marc et le lion à tête d'homme, réalisé par le peintre d'origine allemande Louis-Augustin Wolff au coût de 300 livres, est installé au-dessus du maître-autel.
En 1819, une tribune arrière est érigée par le maître-sculpteur Pierre Noiseux, de Trois-Rivières, conformément à celle existante à l'église de Varennes et dont les ornements sont semblables à ceux de la tribune de l'église de Longueuil. Le même sculpteur réalise, en 1820, les fonts baptismaux et le confessionnal. Le 25 janvier 1824, le curé (1810-1830), l'abbé Pierre Robitaille (1758-1834), convoque une assemblée des anciens et nouveaux marguilliers pour entériner l'achat de deux tableaux réalisés par le peintre Louis Dulongpré (1754-1843) : Le saint Rosaire et La mort de saint François Xavier. Pour entourer les tableaux, deux grands cadres peints en noir et or sont commandés à Jérôme Pépin (v1795-1862), sculpteur et ancien apprenti de Quévillon. En 1824, le peintre Yves Tessier (1800-1847) signe l'acte d'achat de deux tableaux et s'engage à en produire quatre autres, deux pour la nef et deux autres pour être placés près du maître-autel. En 1875, Victor Bourgeau (1809-1888) est embauché pour effectuer la décoration de la voûte qu'il exécute de manière grandiose.
Parmi les 12 pièces d'orfèvrerie acquises par la fabrique auprès de différents artisans entre 1794 et 1837, trois disparaissent avant 1941 alors que cinq autres pièces le sont entre 1958 et 1971. Il n'en reste que quatre : un encensoir en argent massif (1813), un instrument de paix en argent massif (1815) et un plateau ovale en argent massif (1815) toutes trois réalisées par Pierre Huguet dit Latour (1749-1817); et enfin une aiguière baptismale en argent massif (1818), œuvre de Salomon Marion dit Lafontaine (1782-1830).
L'intérieur n'échappe pas aux travaux de restauration de 1908. La chaire de Quévillon est mutilée : les six côtés correspondant à la forme de l'abat-voix qui la surplombe sont réduits à quatre et elle est installée sur des roulettes. Le banc d'œuvre, réservé aux marguilliers, est tout simplement supprimé et, sur le trumeau, un énorme crucifix de plâtre est installé masquant aiinsi la délicate sculpture de Quévillon. La balustrade courbée de Quévillon est remplacée et fixée en ligne droite. Le maître-autel est reculé et deux portes sont pratiquées dans le mur pour communiquer avec la sacristie. Le chemin couvert est refait en pierre des champs. Trois tableaux, exécutés par Joseph-Charles Franchère (1866-1921), sont installés dans le chœur. La toile, représentant saint Marc, réalisée par Wolff et installée en 1806 sur le retable du maître-autel, est cachée par la toile actuelle, œuvre de Franchère. La famille Victor Ducharme donne le chemin de croix qui est toujours en place, et Alfred Beaudry, demeurant aux États-Unis, assume le coût du vitrage. L'éclairage au gaz est installé, lequel sera à nouveau modifié, en 1925, pour un système à l'électricité.
L'intérieur de l'église est repeint, en 1959, dans différents tons de verts et de roses selon le goût du jour.
L'orgue
Jusqu'en 1832, les offices religieux sont chantés a cappella suivi d'une période où différents instruments de musique sont utilisés. En 1864, la Fabrique achète un harmonium au coût de 942 francs. Le 8 août 1875, les marguilliers décident de le remplace par un orgue à tuyaux. Celui-ci est fabriqué, au coût de 1 200 $ par Eusèbe Brodeur (1839-1913), de Saint-Hyacinthe, qui a acheté, en 1866, les installations de Joseph Casavant (1807-1874). Il est bénit le 23 décembre de la même année par Mgr Fabre, évêque auxiliaire de Montréal. Le 11 septembre 1881, l'orgue est déménagé de la petite tribune de la chapelle de la Vierge à la grande tribune arrière. Cet orgue est vendu 100 $ en 1913.
Dans le cadre des grands travaux de rénovation de 1908, un nouvel orgue est commandé à la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe. Il est bénit le 5 septembre 1909. Le coût du nouvel instrument est supporté par une souscription auprès des paroissiens anciens et actuels. C'est un instrument à traction mécanique. Une soufflerie électrique est installée en 1931 tout en gardant les soufflets manuels qui, en cas de panne électrique, peuvent être utilisés. Pour la dernière fois, un peu avant l960, ils ont été mis en fonction, et ce, juste avant que des travaux importants soient exécutés sur l'instrument.
Lors de ces travaux, le buffet de l'orgue est scindé en deux parties afin de dégager la fenêtre de la tribune. La traction mécanique est remplacée par une traction électropneumatique et les soufflets manuels ont supprimés.
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St. Marc-sur-Richelieu is a municipality in the Vallée-du-Richelieu regional county municipality and in the Montérégie administrative region. It is located on the north shore of the Richelieu River, 33 miles (50 km) east of Montréal and 22 miles (35 km) west of St. Hyacinthe.
History
Its history dates back to the Cournoyer seigniory granted on March 1, 1695, by Governor (1672-1682, 1689-1698) Louis de Buade, count of Frontenac (1622-1698), and by Treasurer (1686-1702) Jean Bochart de Champigny (1645-1720) to Jacques Hertel de Cournoyer (1667-1748). This grant, ratified on May 19, 1696. is located between the Contrecœur, the Verchères and the Beloeil seigniories. Because of the war against the Iroquois, the first land concessions occurred only on September 17, 1726. These concessions were not a great success. A second attempt, in 1730, proved more successful.
When the first landlord died on September 4, 1748, his eldest son, Michel Hertel de Cournoyer (1692-1749), succeeded him for only a few months since he died in April 1749. After both estates were settled, in 1754, Michel's brother, Joseph Hertel, Sieur de la Fresnière (1702-1768), became the landlord. His brother, Jacques-Lambert Hertel de Cournoyer (1703-1773), succeeded him in 1768.
On September 15, 1770, François Lefebvre de Bellefeuille (1708-1780), husband of Marie-Josephte Hertel (1728-1803), who was Michel Hertel's daughter, acquired the seigniory. When he died, his son, Antoine Lefebvre de Bellefeuille (1755-1816) succeeded him. He was responsible for the first land concessions. From 1816 to 1825, eleven co-landlords (his children) held the seigniory which was managed by the eldest, Eustache-Antoine Lefebvre de Bellefeuille (1793-1836).
On October 22, 1825, Joseph-Toussait Drolet (1786-1838) acquired the seigniory. Upon his death, the seigniory passed on to his wife, Marie Boileau (1786-?) who, on February 16, 1841, ceded it to Joseph Masson, Joseph T. Barret and Benjamin Le Moine who represented her husband's creditors. The following April 10, Pierre-Dominique Debartzch (1782-1846) acquired it.
Upon the death of her father, Louise-Aurélie Debartzch (1821-1850) married to Alexandre-Édouard Kierzkowski (1816-1870), became the landlord. When she died, her husband became the landlord and, on November 28, 1850, he sold it to John Fraser de Berry (1816-1876).
On December 18, 1854, the seigniorial regime was abolished and replaced by constituted annuities. In 1876, the seigniory was acquired by the Raynaud-Blanchard family. The last of these annuities were redeemed on September 24, 1941. They were completely suppressed in 1968.
The territory was established as a parish municipality on June 8, 1845, under the name of St. Marc-de-Cournoyer, then abolished on September 1, 1847, to be reestablished on July 1, 1855, under the name of St. Marc. In 1980, the municipality modified its name for St. Marc-sur-Richelieu. On July 23, 1994, the municipality abandoned its parish municipality status.
The Church
The pioneers, from 1730 to 1741, had little choice: they had to go to the nearest parish, the one in Verchères located 11 miles= (18 km) northwest) and then served by parish priest (1730 -1750), Fr Charles Dufrost de la Jemmerais (1702-1750). Then, when the St. Charles parish, located 2 miles (3 km) north, was established in October 1740, they moved to this place of worship then called St. Louis. They will remain there for 53 years, that is until the St. Marc parish was established on March 22, 1792.
Already in 1786, there was talk about the construction of a chapel in St. Marc. A first request was addressed to Jean-François Hubert (1739-1797), bishop (1788-1797) of Québec, to get authorization. The request got as an answer that it would be possible in two years from now. The residents kept the project alive and, on August 7, 1791, they sent a new request. This time, the Bishop assigned, on September 26, Fr François Cherrier (1745-1809), the parish priest (1769-1809) in St. Denis, to find and select a location where to build. On December 7, 1791, a 6-acre piece of land, owned by André Combe and François Renaud, was purchased at the cost of 800 francs.
On March 22, 1792, Bishop Hubert established the territory as a parish taking its territory from the St. Charles parish. The following July 8, the trustees were elected to manage the construction of a presbytery chapel. Work began at the end of the summer of 1792 and everything was ready for the following November 1. On November 7, 1793, Bishop Hubert appointed Fr Joseph Martel (1747-1800), then parish priest (1782-1793) in St. Charles as the parish priest of the new St. Marc parish while still residing in St. Charles. The building was blessed on December 17, 1793, by Fr Pierre Denault (1743=1806), vicar general (1788-1797) and parish priest (1788-1806) in Longueuil. The first mass was celebrated on the following December 22. On September 8, 1794, Fr Martel moved to St. Marc while temporarily serving his former parish.
As the population increased, the presbytery chapel no longer met the needs of the parishioners. On January 10, 1796, they assembled and signed a request, written by notary Jean-Marie Mondelet (v1771-1843), addressed to Bishop Hubert, to get the authorization to build a church. The trustees were elected on the following October 30. On February 3, 1797, the trustees submitted the plans and estimates together with a cost distribution among the parishioners. For the first time, the building principles established by Fr Pierre Conefroy (1752-1816), the parish priest (1790-1816) in Boucherville, were used for the construction.
The construction of a stone building began in 1798. In 1801, the church interior was completed and the pews were installed. It appears that the parishioners inaugurated their church in the fall of 1801 and it is certain that the Christmas mass was celebrated in the church.
Following inquiries, it appears that the church was never officially blessed. After the construction of a church is completed, it is customary to proceed to its blessing and to record the ceremony in the archives. This was the case for the presbytery chapel but as far as the church is concerned, no document attesting to its blessing has been found either in the parochial archives or in the diocesan ones. How could such a gap occured? We know, on the one hand, that the church was built between 1798 and 1801, and on the other hand, that the parish priest Martel died on December 1, 1800, when the church was not yet completed. It is therefore presumed that, in the context of strong emotions owed to the premature death of the parish priest, the curate's departure, Fr Pierre Consigny (1774-1832) and the appointment, on the following December 10, for only two years, of a new parish priest, Fr Joseph Duval-Lelièvre (1768-1807), the church blessing ceremony was simply forgotten. Thereafter, it was always believed that it had been blessed.
Like all the other churches of that time in Québec, St. Marc was then part of the Québec diocese. On November 3, 1825, Bernard-Claude Panet (1753-1833), archbishop (1825-1833) of Québec, canonically established the parish. On May 13, 1836, the parish was transferred from the Québec diocese to the newly established diocese of Montréal. On May 13, 1855, it was transferred to the new St. Hyacinthe diocese established on June 8, 1852.
The Building
The building is simple and traditional in style, often used to build churches in the late 18th and first half of the 19th century. The floor plan presents a Latin cross shape with a protruding chancel, a transept and a semicircular apse. It neasures 100 feet (30,5 meters) long by 42 feet (12.8 meters) wide. The facade and the exterior walls are built of local stone. The interior walls are covered with plaster while the vault, shaped in low arch, is made of wood. The cost of construction totaled 22,348 pounds for the walls, doors, windows, roof and locksmithing. The cornerstone was blessed on July 4, 1799, by the parish priest Martel who really was the soul and master behind that construction. Unfortunately, he will not see its completion. He died in his presbytery on December 1, 1800, and was buried under the chancel under construction, on the gospel side.
As for the neo-greco-byzanto-romanesque styled octagonal steeple, it was built using wood framework. It presents double openwork lanterns and remains one of the nicest of his kind in Québec. The correctness of its proportions perfectly harmonizes with the facade. Its sober profile provides it with a grace and elegance reminiscent of the 18th-century French aesthetics which are behind Québec architecture adapted to climatic conditions.
The presbytery-chapel bell, which dates from 1795, was sold to the St. Pie parish in 1832 and was replaced by a new one blessed on July 6, 1832. Two new bells were added in 1875 and were blessed by Édouard-Charles Fabre (1827-1896), auxiliary bishop (1873=1876) of Montréal. These bells were replaced by new ones in 1909, as part of the church restoration project. In 1951, Dominique Cogné, of Montréal, replaced the yokes and wheels with new steel ones and installed three new outside bell ringers. The rooster crowning the steeple was installed in 1974.
In 1900, Louis-Zéphirin Moreau (1875-1901), bishop (1875-1901) of St. Hyacinthe, asked for the church to be enlarged. In 1908, major modifications were carried out on the first church. Among other things, it was to reinforce the rear gallery, and to replace the hot water heating system with a hot air system. Finally, it was decided to bring down the facade to extend the church by 12 feet (I3.7 meters) and to build the actual neoclassical facade in bossed stone with a new modern steeple.
After the construction of the church, the chapel above the presbytery was decommissioned and converted into a public hall. The exterior look remained the same. In 1885, Bishop Moreau ordered the construction of a new presbytery. An inspection was then requested from architect Louis-Zéphirin Gauthier (1842-19221), of Sorel, who concluded that the building foundations were solid and renovation work can take place. Upon reading the report, the churchwardens decided not to demolish the old presbytery, but rather to restore it. Work was entrusted, in 1887, to Joachim and Jean-Baptiste Reid according to plans prepared by the Resther et Fils architectural firm. The exterior walls, dating from 1793 and built with field stone, were covered with bossed stone, which explains their actual thickness. The old chapel in the attic, which had become a public hall, was replaced by a complete second floor and the old gable roof disappeared and was replaced by a gambrel roof.
The InteriorAn Easter candlestick, executed by Joseph Roy, was acquired in 1802 at the cost of 240 pounds. In Louis XIV torchiere style, its lower section is decorated with three medallions representing Christ, the Virgin Mary and St. Peter. At the instigation of the parish priest (1802-1808), Fr Gabriel-Léandre Arsenault (1761-1837), a contract was signed, on February 29, 1804, with Louis-Amable Quévillon (1749-1823), master sculptor in St. Vincent-de-Paul, to execute the interior decoration and to provide furnishings except for the main altar which he had already executed for the presbytery chapel in 1792. Work, carried out between 1804 and 1808, represent Québec's only complete ensemble by this sculptor. In 1806, a painting representing St. Mark with a man's head lion, executed by German born Augustin Wolff at the cost of 300 pounds, was installed above the main altar.
In 1819, a rear gallery was built by the master-sculptor Pierre Noiseux, from Trois-Rivières, to be similar to the one in the Varennes church and with ornaments similar to the ones in the Longueuil church. The same sculptor executed, in 1820, the baptismal font and the confessional. On January 25, 1824, the parish priest (1810-1830), Fr Pierre Robitaille (1758-1834), convened an assembly of the former and the new churchwardens to ratify the purchase of two paintings by painter Louis Dulongpré (1754-184): The Holy Rosary and The Death of St. Francis Xavier. To house the paintings, two large frames painted in black and gold were commissioned from Jérôme Pépin (c1795-1862), a sculptor and a former Quévillon's apprentice. In 1824, painter Yves Tessier (1800-1847) signed a contract for the purchase of two paintings and for the execution of four more, two for the nave and two to be placed near the main altar. In 1875, Victor Bourgeau (1809-1888) was hired to carry out the decoration of the vault, which he executed in an astonishing way.
Among the 12 goldsmith pieces acquired by the parish from various craftsmen between 1794 and 1837, three disappeared before 1941, while five others disappeared between 1958 and 1971. Only four remain: a sterling silver censer (1813), a sterling silver peace instrument (1815) and a sterling silver oval tray (1815) all three were executed by Pierre Huguet aka Latour (1749-1817); and finally a solid silver baptismal ewer (1818), a work by Salomon Marion aka Lafontaine (1782-1830).
The interior did not escape the 1908 renovation project. Quévillon's pulpit was mutilated: its six sides matched the shape of the sounding board which overhangs it, it was reduced to four sides and installed on castors. The churchwardens' pew was simply demolished and, on the trumeau, a large plaster crucifix was hung masking Quévillon's delicate sculpture. Quévillon's curved balustrade was replaced and fixed in a straight line. The main altar was moved back and two doors were inserted into the wall to reach the sacristy. The covered way was rebuilt with field stones. Three paintings, executed by Joseph-Charles Franchère (1866-1921), were installed in the chancel. The original canvas, representing St.Marc, executed by Wolff and installed in 1806 over the main altar, was hidden by the actual one, a work by Franchère. The Victor Ducharme family donated the Way of the Cross which is still extant, and Alfred Beaudry, residing in the United States, assumed the cost of the windows. Gas lighting was installed which will be replaced, in 1925, by electricity.
The interior of the church was repainted, in 1959, in different shades of greens and pinks, according to the fashion of the day.
The Organ
Up until 1832, religious services were sung a cappella followed by a period when different musical instruments were used. In 1864, the churchwardens purchased a reed organ at a cost of 942 francs. On August 8, 1875, the churchwardens decided to replace it with a pipe organ. It was carried out, at a cost of $1,200, by Eusèbe Brodeur (1839-1913), of St. Hyacinthe, who in 1866 bought the organ manufacturing facilities from Joseph Casavant (1807-1874). It was blessed on December 23 of the same year by Bishop Fabre, auxiliary bishop of Montréal. On September 11, 1881, the organ was moved from the Lady Chapel's small gallery to the large rear gallery. This organ was sold for $100 in 1913.
As part of the 1908 major renovation project, a new organ was ordered from Casavant Frères, of St. Hyacinthe. It was blessed on September 5, 1909. The cost of the new instrument was supported by a fundraising campaign among former and current parishioners. It was a mechanical action instrument. An electric blower was installed in 1931 while keeping the manual bellows which, in the event of a power failure, could be used. For the last time, a little before l960, they were put into operation, and this, just before important work was carried out on the instrument.
As part of the project, the organcase was divided into two parts to unmask the gallery window. The mechanical action was replaced by an electropneumatic action and the manual bellows were removed.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 4' | |
Trompette Gambe | 8' | Hautbois | 8' |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 8' |