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Casavant, Opus 364, 1909
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L'histoire de cette église remonte à la seigneurie de Cournoyer, concédée le 1er mars 1695 par le Comte de Frontenac, au nom du Roi de France, au Sieur Jacques Hertel de Cournoyer. Mais à cause de la lutte contre les Iroquois et de la guerre d'insurrection américaine, les premières concessions de territoire ne remontent qu'à 1730.
Ces pionniers, de 1730 à 1740, sont desservis par le curé de Verchères, Messire Charles Dufrost-de-la-Jemmerais. Puis, lors de la fondation de Saint-Charles, en octobre 1740, ils deviennent paroissiens de ce lieu alors appelé Saint-Louis. Ils y resteront 53 ans, c'est-à-dire jusqu'à la fondation de Saint-Marc le 22 mars 1792.
C'est à cette date que Mgr Jean-François Hubert, évêque de Quebec, se rend à la demande répétée des habitants de la seigneurie Cournoyer en érigeant canoniquement la paroisse de Saint-Marc l'Évangéliste. La paroisse, qui compte alors 562 communiants et 140 propriétaires, est détachée à celle de Saint-Charles. Elle comprend toute la seigneurie de Cournoyer y compris le fief de la Beauce ou de Odanac, à savoir les 4 concessions de la Rive Nord de la rivière Chambly (aujourd'hui le Richelieu), les Trente, les Soixante et les Quatorze, soit une superficie d'environ 8 kilomètres (5 milles) de front par autant de profondeur. Le 30 mars 1860, la partie inférieure du Ruisseau de Beloeil lui est annexée.
Saint-Marc fait alors partie du diocèse de Québec et du comté de Surrey. Le 14 mars 1828, il devient partie intégrante du comté de Verchères, auquel il appartient toujours. À la fondation du diocèse de Montréal, le 13 mai 1836, la paroisse est détachée de Québec; mais ce n'est que le 13 mai 1855 qu'elle est rattachée au diocèse de Saint-Hyacinthe fondé le 8 juin 1852.
Dès le 7 août 1791, les habitants de la seigneurie de Cournoyer sollicitent de Mgr Hubert, de Québec, la permission de construire une chapelle. Le territoire est organisé en paroisse le 22 mars 1792 et le 10 juillet suivant, les syndics sont élus en vue de la construction d'un presbytère-chapelle qui sera bénit par le grand-vicaire Pierre Denault, curé de Longueuil, le 17 décembre 1793. Le 22 décembre suivant, l'abbé Joseph Martel, curé de Saint-Charles et aussi desservant de Saint-Marc, y célèbre la première messe. 18 septembre 1794, il traverse la rivière pour venir s'établir à Saint-Marc tout en conservant la déserte de sa première paroisse, Saint-Charles. La première cloche se fit entendre en 1795.
Comme la population augmente, le presbytère-chapelle ne répond plus aux attentes des paroissiens. Trois ans plus tard, le 10 janvier 1796, 43 tenanciers se réunissent et signent une pétition, rédigée par le notaire Jean-Marie Mondelet, adressée à l'évêque de Québec, pour obtenir la permission de construire une église. Le 3 février 1797, les syndics enregistrent les plans et devis où s'appliquent, pour la première fois, les principes établis par l'abbé Pierre Conefroy ainsi que les prévisions pour la construction.
Les travaux de construction d'une église en pierre débutent en 1798. Le bâtiment est de style simple et traditionnel, utilisé souvent pour ériger les églises vers la fin du XVIIIe et la première moitié du XIXe siècle. Le plan au sol de l’église est en forme de croix latine avec choeur en saillie, abside en hémicycle et des transepts. Les murs intérieurs sont recouverts de plâtre alors que la voûte, en arc surbaissé, est en bois. La façade et le corps de l’église sont construits en pierre locale. Le coût de la construction s'éleva à 22 348 livres pour les murs, les portes et les fenêtres, le toit et la serrurerie. La pierre angulaire est bénite, le 4 juillet 1799, par le curé Joseph Martel. Celui-ci, âme dirigeante de cette construction, ne devait pas voir le parachèvement de son église. Il meurt dans son presbytère le 1er décembre 1800 et est inhumé sous le choeur de l'église en construction, du côté de l'évangile. Il est remplacé par l'abbé Joseph Duval-Lelièvre (1800-1802).
L'intérieur de l'église s'achève et les bancs sont installés au cours de l'année 1801. Il appert que les paroissiens inaugurent leur église à l'automne 1801 et il est certain que la messe de Noël y est célébrée pour la première fois. À la suite de recherches, il apperd que non seulement le cimetière autour de l'église semble bien n'avoir jamais été bénit, mais que l'église elle-même ne l'a jamais été non plus. Une fois que la construction d'une église est terminée, on procède à sa bénédiction et à la rédaction d'un acte officiel de la cérémonie. Ce fut le cas pour le presbytère-chapelle mais pour ce qui est de l'église, aucun document attestant sa bénédiction n'a été trouvé ni aux archives de la paroisse, ni à celle le l'évêché de Saint-Hyacinthe. Comment une telle lacune a-t-elle pu se produire? On sait, d'une part que l'église est construite entre 1798 et 1801, et d'autre part, que le curé meurt le 1er décembre 1800 alors que l'église n'est pas encore terminée. Il est donc présumé que, dans le contexte de vives émotions dû au décès prématuré du curé Martel, le départ du vicaire Consigny et la nomination pour deux ans seulement du curé Duval, on ait tout simplement oublié la cérémonie de la bénédiction de l'église. Par la suite, on a toujours cru qu'elle avait été bénite.
Quant au clocher, élevé sur un plan octogonal et de style néo-gréco-byzanto-roman, il est en charpente à doubles lanternes ajourées et demeure un des plus beaux du Québec. La justesse de ses proportions s'harmonise on ne peut mieux avec la façade de l'église. Le profil de sa ligne sobre lui confère une grâce et une élégance rappelant l'esprit bien français du XVIIIe siècle, qui est à l'origine de l'architecture québécoise adaptée aux conditions climatiques. Le coq qui surmonte le clocher n'a été installé qu'en 1974.
Un chandelier pascal, oeuvre de Joseph Roy, est acquis en 1802 au coût de 240 livres. De forme torchère Louis XIV, sa base est ornée de trois médaillons figurant le Christ, la Vierge Marie et saint Pierre. Le 29 février 1804, un contrat est signé avec Louis Quevillon, maître-sculpteur de Saint-Vincent-de-Paul, pour effectuer la décoration intérieure et exécuter le mobilier à l'exception du maître-autel qu'il avait déjà créé en 1792 pour la presbytère-chapelle. Les travaux, exécutés entre 1804 et 1808, représentent le seul ensemble complet au Québec du sculpteur. En 1806, un tableau représentant saint Marc et le lion à tête d'homme, réalisé par le peintre d'origine allemande Augustin Wolff au coût de 300 livres, est installé au-dessus du maître-autel. Malheureusement, sa disparition sera constatée par Gérard Morisset en 1941.
En 1819, une tribune arrière est érigée par le maître-sculpteur Pierre Noiseux, de Trois-Rivières, conformément à celle présente à Varennes et dont les ornements sont semblables à ceux de la tribune de Longueuil. Le même sculpteur est chargé, en 1820, de réaliser les fonts baptismaux et le confessionnal. Le 25 janvier 1824, le curé Pierre Robitaille (1810-1830) convoque une assemblée des anciens et nouveaux marguilliers pour entériner l'achat de deux tableaux réalisés par le peintre Louis Dulongpré (1754-1843) : "Le saint Rosaire" et "La mort de saint François Xavier". Pour entourer les tableaux, on commande à Jérôme Pépin, sculpteur et ancien apprenti de Quévillon, deux grands cadres peints en noir et or. Le peintre Yves Tessier signe l'acte d'achat des deux tableaux et s'engage à en produire quatre autres, deux pour la nef de l'église et deux autres pour être placés près du maître-autel. En 1875, Victor Bourgeau est embauché pour effectuer la décoration de la voûte qu'il exécute de manière grandiose.
La cloche du presbytère-chapelle, qui date de 1795, est vendue à la paroisse de Saint-Pie en 1832 et remplacée par une nouvelle cloche bénite le 6 juillet 1832. Deux nouvelles cloches sont ajoutées en 1875 et sont bénite par Mgr Édouard-Charles Fabre, auxiliaire de Montréal. Ces cloches sont remplacées par de nouvelles en 1909, au cours de la restauration de l'église. En 1951, Dominique Cogné, de Montréal, remplace les chevalets et les roues par d'autres en acier et installe trois tintons neufs qui frappent sur l'extérieur des cloches.
Après la construction de l'église, la chapelle au-dessus du presbytère est désaffectée et convertie en salle publique. L'aspect extérieur reste le même vers la fin du du XIXe siècle. En 1885, Mgr Louis-Zéphirin Moreau (1875-1901), évêque de Saint-Hyacinthe, ordonne la construction d'un nouveau presbytère. L'exécution des travaux est confiée à Joachim et J.B. Reid, en 1887. On recouvre les murs extérieurs de 1793 construits en pierre des champs, avec de la pierre à bosses, ce qui explique leur épaisseur actuelle. L'ancienne chapelle sous les combles, devenue salle publique, fait place à un étage et l'ancienne toiture à deux versants disparaît et on élève un toit mansardé.
En 1900, Mgr Moreau demande d'agrandir l'église. En 1908, des modifications majeures sont apportées à la première église. Entre autres, il est projeté de redresser la tribune arrière, de Pierre Noiseux et de changer le système de chauffage à eau chaude pour un système à air chaud. Mais en définitive, il est décidé de supprimer la façade afin d'allonger l'église de 12 pieds et de construire la façade actuelle, de style néo-classique, en pierre à bosses avec un nouveau clocher au goût du jour. L'intérieur n'échappe pas à la modernisation. La chaire de Quévillon se voit mutilée. Les six côtés correspondant à la forme de l'abat-voix qui la surplombe, sont réduits à quatre côtés; et on l'installe sur des roulettes. Le banc d'oeuvre, réservé aux marguilliers, est tout simplement supprimé et on suspend, sur le trumeau, un énorme crucifix de plâtre masquant la délicate sculpture de Quévillon. La balustrade de Quévillon est remplacée et fixée en ligne droite. Le maître-autel est reculé et deux portes sont pratiquées dans le mur pour communiquer avec la sacristie. Le chemin couvert est refait en pierre des champs. Trois tableaux, exécutés par Joseph Franchère, sont installés dans le chœur. Il existe une anecdote intéressante à propos de la toile installée sur le retable du maître-autel. En effet, la première toile à y avoir été accrochée était celle d'Augustin Wolff, mais, en 1908, la toile actuelle, de Joseph Franchère, aurait été installée directement sur cette dernière! La famille Victor Ducharme donne le chemin de croix qui est toujours dans l'église, et Alfred Beaudry, demeurant aux États-Unis, assume le coût du vitrage de l'église. On procède aussi à l'installation du gaz pour l'éclairage lequel sera à nouveau modifié, en 1925, pour un système à l'électricité.
L'intérieur de l'église est repeint, en 1959, dans différents tons de verts et de roses selon le goût du jour.
L'orgue
Un harmonium, acheté en 1864, est remplacé le 8 août 1875, au coût de 1 200$, par un orgue fabriqué par Eusèbe Brodeur, de Saint-Hyacinte. L'instrument est bénit le 23 décembre 1875, Mgr Édouard-Charles Fabre, auxiliaire de Montréal.
Le 11 septembre 1881, l'orgue est déménagé de la petite tribune de la chapelle de la Vierge à la grande tribune. Cet orgue est vendu 100$ en 1913.
Le 5 septembre 1909, un nouvel orgue, fabriqué par la maison Casavant de Saint-Hyacinthe, est inauguré. Une soufflerie électrique est installée en 1931 tout en gardant les soufflets manuels, en cas de panne électrique lesquels ont été utilisés pour la dernière fois un peu avant l960.
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The history of this church goes back up to the Cournoyer seigniory, granted on March 1st, 1695 by the Count of Frontenac, in the name of the King de France, to Jacques Hertel de Cournoyer. But because of the conflict against the Iroquois and the American insurrection war, the first land concessions go back up only to 1730.
These pioneers, from 1730 till 1740, are served by the parish priest of Verchères, Rev Charles Dufrost-de-la-Jemmerais. Then, during the foundation of St. Charles, in October 1740, they become parishioners of this location then called St. Louis fot the next 53 years, that is until the foundation of St. Marc on March 22nd, 1792.
On that date, Bishop Jean-François Hubert, of Quebec, answers the repeated requests from the residents of the Cournoyer seigniory by canonically erecting the St. Marc the Evangelist parish. The 562 communiants and 140 owners are detached St. Charles parish. It includes the whole Cournoyer seigniory but also the four concessions located on the north bank of Chambly River (now Richelieu River): the Beauce or Odanac fief, the Thirty, the Sixty and the Fourteen, for a total area of about 5 milles (8 kilometers) wide by as much depth. On March 30th, 1860, the lower party of the Beoleil Stream is annexed to the parish.
St. Marc is then part of the Quebec diocese and the county of Surrey. On March 14th, 1828, it is integrated into the county of Verchères. When the diocese of Montreal is erected, on May 13th, 1836, the parish is detached from Quebec and on May 13th, 1855, it is attached to the St. Hyacinthe diocese founded on June 8th, 1852.
From August 7th, 1791, the residents of the Cournoyer seigniory requests from Bishop Hubert, of Quebec, the permission to build a chapel. The territory is organized as a parish on the March 22nd, 1792 and on next July 10th, the syndics are elected to oversee the construction of a presbytery-chapel that will be blessed by the vicar-general Pierre Denault, parish priest of Longueuil, on December 17th, 1793. Next December 22nd, Rev Joseph Martel, parish priest of St. Charles and also serving St. Marc, celebrates the first mass. On September 18th, 1794, he crosses the river to settle in St. Marc while serving his first parish, St. Charles. The first bell in installed into the steeple in 1795.
As the population grows, the presbytery-chapel no longer meets the needs of the parishioners. Three years later, on January 10th, 1796, 43 land owners meet and sign a petition, written by notary Jean-Marie Mondelet, addressed to the bishop of Quebec, to obtain the permission to build a church. On February 3rd, 1797, the syndics register the plans and specifications based, for the first time, on principles developed by Rev Pierre Conefroy, as well as construction cost estimates.
The construction of a stone church starts in 1798. The building style is simple and traditional, generally used to build churches towards the end of the 18th century and the first half of the 19th century. The floor plan of the church is cruciform with a protruding chancel, a semicircular apse and transepts. The internal walls are covered with plaster while the depressed vault is made of wood. The facade and the exterior walls are covered with local stone. The construction cost acoumted to 22 348 pounds for the walls, doors and windows, roof and ironwork. The cornerstone is blessed, on July 4th, 1799, by parish priest Joseph Martel who is really the soul of the construction. However, he will not see its completion. He dies in his presbytery on December 1st, 1800 and is buried under the chancel in the church under construction, on the Gospel side. He is replaced by Rev Joseph Duval-Lelièvre (1800-1802).
The church interior is completed and the pews are installed in 1801. It appears that the parishioners inaugurated their church in the fall of 1801 but it is certain that the Christmas midnight mass was celebrated in the church for the first time. Research reveal that not only the graveyard alongside the church has never been blessed, but the church has never been blessed also. Once the construction of a church is completed, it is usual to undertake its blessing and to record the ceremony into an official act. It was the case for the presbytery-chapel but for the church, no document attesting its blessing was either found in the parochial archives or in the St. Hyacinthe diocesan archives. How could such a gap occur? It is known that on one hand that the church was built between 1798 and 1801, and on the other hand, that the parish priest died on the December 1st, 1800 while the church is not completed yet. It is therefore supposed that, in the context of deep emotions owed to the premature decease of the parish priest Martel, the departure of curate Consigny and the appointment for two years only of the parish priest Duval, they simply forgot the blessing ceremony. Later, they always thought that it had been blessed.
As for the octagonal steeple, of neo-greco-byzanto-roman style, it is in framework with double openwork lanterns and remains one of the nicest in Quebec. Its proportions are in harmony with the facade of the church. Its sober line imparts grace and elegance reminding the true 18th-century French aesthetics which are behind Quebec architecture adapted to climatic conditions. The cock crowning the steeple was installed in 1974.
An Easter candlestick, executed by Joseph Roy, is acquired in 1802 at the cost of 240 pounds. In Louis XIV candle-stand style, is lower section is decorated with three demallions representing the Christ, the virgin Mary and St. Pierre. On February 29th, 1804, a contract is signed with Louis Quevillon, master-sculptor of St. Vincent-de-Paul, to execute the internal decoration and to provide the furnishings except for the high altar that he had already created for the presbytery-chapel in 1792. Works, carried out between 1804 and 1808, represent Quebec's only complete ensemble by the sculptor. In 1806, a painting representing St. Marc and the lion with a man's head, executed by German born Augustin Wolff at the cost of 300 pouds, is installed above the high altar. Unfortunately, its disappearing will be recorded by Gérard Morisset in 1941.
In 1819, a rear gallery is erected by master-sculptor Pierre Noiseux, of Trois-Rivières. It is similar with the one located in Varennes and with ornaments similar to those decorating the gallery in Longueuil. In 1820, the same sculptor is chosen to build the baptismal fonts and the confessional. On January 25th, 1824, parish priest Pierre Robitaille (1810-1830) calls a churchwarden assembly to ratify the purchase of two paintings executed by Louis Dulongpré (1754-1843): "The Holy Rosary" and "The death of St. Francis Xavier". To frame the paintings, Jérôme Pepin, a sculptor and a former Quévillon pupil, is commissionned to produce two large frames painted in black and gold. Painter Yves Tessier signs the purchasing order for both paintings and promises to produce four more, two for the nave of the church and two others to be installed near the high altar. In 1875, Victor Bourgeau is entrusted with the decoration of the vault which he carries out in a grandiose way.
The parsonage-chapel bell, dating from 1795, is sold to the St. Pie parish in 1832 and replaced with a new bell which was blessed on July 6th, 1832. Two new bells are added in 1875 and are blessed by Bishop Édouard-Charles Fabre, auxiliary bishop of Montreal. These bells are replaced with new ones in 1909, during the restoration of the church. In 1951, Dominique Cogné, from Montreal, replaces the stands and wheels by new ones made of steel and intalls three new hammers knocking on the outside of the bells.
After the construction of the church, the chapel above the presbytery is deconsecrated and converted into a public room. The outside look remains the same until the end of of the 19th century. In 1885, Bishop Louis-Zéphirin Moreau (1875-1901), of St. Hyacinthe, orders the construction of a new presbytery. The construction is entrusted to Joachim and J.B. Reid, in 1887. Outside field stone walls, dating from 1793, are covered with building stone which explains their actual thickness. The former chapel, now a public room, is converted into a second floor space and the former two-sided roofing is replaced by a sloping roof.
In 1900, Bishop Moreau requests the enlargement of the church. In 1908, major modifications are carried out on the first church. Among them, it is planned to straighten up Pierre Noiseux's rear gallery, and to change the hot water heating system for a hot air heating system. Finally, it is decided to curt out the facade to lengthen the church by 12 feet church and to build the actual neoclassical stone facade with a new more up to date steeple. The interior does not avoid modernization. Quévillon's pulpit is mutilated. The six sides corresponding to the shape of the luffer-boarding which overhangs it, is reduced to four sides; and they install it on castors. The churchwarden pew is simply demolished and, on the pier, a large plaster crucifix is hung concealing Quévillon's delicate sculpture. Quévillon's curved balustrade is replaced and straightened up. The high altar is moved back and two doors are inserted in the wall to communicate with the sacristy. The covered way is rebuilt with field stones. Three paintings, executed by Joseph Franchère, are installed in the chancel. There is an interesting anecdote regarding the painting installed on the retable above the high altar. In fact, the first painting to have been hung was the one by Augustin Wolff, but, in 1908, the actual painting, by Joseph Franchère, would have been directly installed over the first one! The Victor Ducharme family donates the stations of the Cross which is still extant in the church, and Alfred Beaudry, residing in the United States, donates the church window panes. Gas for lighting was installed which will be replaced, in 1925, by electricity.
In 1959, the church interior is repainted in different shades of greens and roses according to the current fashion.
The organ
A reed organ, purchased in 1864, is replaced on August 9th, 1875, at the cost of $1200, by an organ built by Eusèbe Brodeur, of St. Hyacinthe. The instrument is blessed on December 23rd 1875, by Bishop Édouard-Charles Fabre, auxiliary bishop of Montréal.
On September 11th, 1881, the organ is moved from the small gallery in the Lady Chapel to the main gallery. This organ is sold for 100$ in 1913.
On September 5th, 1909, a new organ, built by Casavant, of St. Hyacinthe, is inaugurated. An electrical blower is installed in 1931 while keeping the manual bellows, in case of an electrical blackout. These were used for the last time shortly before l960.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 4' | |
Trompette Gambe | 8' | Hautbois | 8' |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 8' |