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Casavant, Opus 775, 1918
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Historique
Saint-Prosper est situé à 120 km (75 milles) au sud de Québec. Il fait partie du canton de Watford, canton créé le 18 mars 1864 selon la volonté de la reine Victoria représentée par le gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique, le très honorable Charles Stanley, vicomte Monck. Watford est une petite ville d'Angleterre située dans le comté de Hertford.
Entre 1776 et 1783, la guerre puis l'accession des États-Unis à l'Indépendance amènent le gouvernement de l'Amérique du Nord britannique à accueillir un certain nombre de Loyalistes. La plupart s'installent à l'ouest de l'Outaouais mais quelques milliers d'entre eux s'établissent au Québec, particulièrement dans les Cantons de l'Est. C'est ainsi que, désirant voir se continuer ce mouvement d'immigration, le gouvernement d'alors décide de procéder de suite à l'arpentage des régions situées au sud du territoire occupé par les Français. L'arpentage est exécuté dès 1792 par Jeremiah McCarthy; la région est divisée non plus en seigneuries, mais en cantons, tous pourvus de noms provenant de villes ou régions anglaises.
Bien que la tradition populaire soutienne que le premier colon à s'installer à Saint-Prosper en 1863 fut Nicolas Giroux, l'arpenteur A. Ross rapporte dans son journal en date de l'automne 1862 la présence de quatre ou cinq familles qui seraient établies mais comme colons irréguliers. Avant 1871, Watford ne suscite pas d'engouement particulier pour la colonisation et ce dû en partie à l'absence de voie de communication reliant Watford aux seigneuries et cantons avoisinants. Cette situation est remédiée, en 1869, par l'octroi d'une somme de 1 000$ à Jérôme Rancour pour amorcer les travaux de construction d'une route.
En 1872, Victor Vannier, Français d'origine, fonde la Compagnie Franco-Canadienne dans le but d'exploiter les forêts et de favoriser l'émigration française au Canada. Il se fait octroyer des terres. En retour, il devait, entre 1874 et 1882, établir 1 600 colons, bâtir 1 600 maisons et faire défricher 32 000 acres de terre. Découragés par les difficultés rencontrées dans le recrutement de colons français, les actionnaires abandonnent, en 1877, leurs droits et privilèges. Les raisons pouvant expliquer leur échec sont le manque de capitaux pour créer les infrastructures essentielles, la méconnaissance des mécanismes du commerce du bois et surtout, la présence d'une classe d'immigrants peu aptes aux durs labeurs de défrichements et qui désirent retourner en France.
De 1875 à 1881, le nombre de colons décuple attirés par la disponibilité de terres de colonisation. Entre temps, en 1880, l'archevêque de Québec, Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau met sur pied un mouvement de colonisation qui sera administrée par le clergé. C'est ainsi que le Père Zacharie Lacasse est nommé missionnaire-colonisateur dans la Beauce et plus particulièrement à Metgermette-Nord, que l'on désignera plus tard par son patronyme Saint-Zacharie. En 1881, Mgr Taschereau nomme l'abbé Prosper-Marcel Meunier en tant que curé de Saint-Zacharie-de-Metgermette-Nord tout en étant responsable de la mission de Saint-Prosper. Il en prend charge le 15 juin 1881.
L'église
L'abbé Meunier célèbre la première messe à Saint-Prosper le 19 février 1882 dans la résidence de Napoléon Riendeau qui servira de chapelle jusqu'en 1886. C'est lors de la célébration de cette première messe que saint Propsper est choisi comme titulaire et ce, en l'honneur de l'abbé Meunier.
En date du 18 août 1882, l'abbé Meunier rapporte que l'abatture du terrain fixé pour une future chapelle est commencée. Malgré l'approbation de Mgr Taschereau, la construction tarde à se mettre en marche. Ce terrain est un don de Jules Dumain à la Corporation archiépiscopale de Québec en prévision de la construction d'une chapelle et d'un presbytère. Il représente un emplacement d'une superficie approximative de neuf acres et une pointe de terrain adjacent pour un total de 16 acres. Après que le lot fut arpenté le 5 février 1884, le don sera officialisé le 16 février 1884. Le rapport est expédié à l'archevêché le 10 février et les lettres patentes sont obtenues le 21 août.
En date du 2 février 1885, Mgr Taschereau autorise la construction d'une chapelle dont les dimensions seront de 18 mètres (60 pieds) x 9 mètres (30 pieds) et une hauteur de 6 mètres (21 pieds) avec une sacristie de 7,6 mètres (25 pieds) par 9 mètres (30 pieds) et 2 mètres (7 pieds) de hauteur. Ce n'est qu'un an plus tard, en juillet 1886, et encore il ne s'agit que de la sacristie, que l'entrepreneur, Jean Larochelle, peut remettre aux syndics une maison convenable pouvant accueillir les fidèles pour les offices religieux.
Le 26 juin 1887, la décision est prise de poursuivre les travaux de la chapelle. Ceux-ci sont confiés à Jean Larochelle, le plus bas soumissionnaire, pour la somme de 650 $. Il doit terminer les travaux au commencement de 1888. La chapelle est bénite et livrée au culte le 31 mai 1888. L'autel principal est donné par Ephrem Poulin, de Saint-Georges tandis que la cloche de la sacristie provient de l'église Saint-Roch de Québec alors que celle de l'église provient de l'église de Saint-Lambert.
Au printemps de 1890, la construction d'un presbytère est mise en chantier, pour la somme de 650 $ et ce, en appui à une requête qui sera expédiée le 11 septembre suivant dans le but d'obtenir un curé résident. Entre temps, l'abbé Meunier est nommé curé de Saint-Sébastien-de-Beauce et est remplacé, le 26 septembre, par l'abbé Louis-Adolphe Grenier qui arrive le 30 septembre. Le presbytère fut inauguré dans la troisième semaine de décembre.
L'érection canonique de la mission de Saint-Prosper en paroisse est officialisée le 16 janvier 1901 et, de façon civile, le 10 mars 1902.
Lors de sa visite pastorale le 12 septembre 1900, Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, laisse une note écrite stipulant « qu'il faudrait songer à bâtir une église, plus spacieuse, plus en rapport avec les besoins de la population ». Une requête, datée du 25 août 1901, est adressée à cette fin à l'archevêque qui l'autorise le 21 septembre suivant. La sacristie sera construite sur les côtés du chœur, en raison de la déclivité du terrain. L'architecte J. Georges Bussières prépare les plans et devis et les travaux de construction sont confiés à Jean Larochelle pour un montant de 10 300 $, auquel s'ajoutera un montant de 1 800 $ en 1903 afin de lui permettre de compléter les travaux : pose des bancs, peinture, lambris dans la sacristie, etc. L'église est inaugurée le 22 octobre 1903. L'édifice mesure 42,7 mètres (140 pieds) de longueur, 18,9 mètres (62 pieds) de largeur et 9,8 mètres (32 pieds) de hauteur au-dessus des lambourdes. L'ancienne chapelle est transformée en école le 10 février 1907. . L'édifice est rectangulaire. L'extérieur est recouvert em aluminium. Les murs intérieurs sont en bois et la voûte est en arc de plein ceintre.
Le 6 octobre 1907, le curé, l'abbé Joseph-Eugène Hudon, signe, au nom de la Fabrique, un contrat pour les plans et devis au montant de 325 $ avec les architectes Ouellet et Lévesque, de Québec, pour le parachèvement de l'église. Les travaux sont exécutés par l'entrepreneur Elzéar Mérivier & Fils, de Saint-Damien-de-Bellechasse. L'extérieur est repeint sous la direction de Marier et Tremblay, de Québec. Il faudra attendre en 1910 pour l'installation des nouveaux autels. Entre temps, en octobre 1909, le curé Hudon est remplacé par l'abbé Hilaire Fortier.
Lors d'une visite pastorale, en 1912, Mgr Paul-Eugène Roy, évêque auxiliaire de Québec, écrit que « le presbytère menaçait ruine et qu'il faudrait en construire un neuf bientôt ». Le 5 mars 1917, un contrat est signé avec Jean Larochelle pour la construction, au coût de 11 000$, d'un nouveau presbytère devant être prêt le 30 octobre 1917. Toutefois, c'est l'abbé François-Xavier Dulac, nouveau curé, qui l'inaugure en mai 1918.
L'électricité est installée dans l'église en novembre 1918 mais le système sera révisé en novembre 1937. Par contrat signé le 22 mai 1927, l'entrepreneur F.X. Lambert ajoute des tribunes au coût de 5 400 $. Lors du départ du curé Dulac, la Fabrique découvre une dette estimée de 50 000 $ soit une augmentation de 30 000 $ au cours des neuf années précédentes. Le nouveau curé, l'abbé Jean-Baptiste Leclerc prend les choses en main et permet d'arriver à une solution rapidement. Au cours des années qui suivront lesquelles incluent la période de la Grande dépression, d'importants travaux sont retardés ou refusés. Seules les réparations les plus urgentes sont exécutées.
En 1938, le curé Leclerc fait élaborer une statue représentant Saint-Prosper pour ornera le maître-autel. Comme il semble qu'aucune statue de ce saint n'ait été coulée au moule, des recherches et des travaux de conception sont requis. Les Sœurs du Bon Pasteur effectuent des recherches et trouvent une petite image représentant saint Prosper d'Aquitaine, revêtu d'un long manteau, coiffé de la mitre byzantine des docteurs de l'Église est assis à sa table de travail, la plume à la main. L'image est expédiée à l'école des Beaux-Arts à Québec où le directeur, l'architecte Jean-Baptiste Soucy, pour un prix modique (50$), se charge de couler la statue. Le travail est confié à Almanzor Paré, de Québec. Après avoir été exposée lors d'une exposition d'art religieux, la statue est reçue au début de juillet et a été bénite le 7 août.
Le 26 avril 1942, une assemblée de paroisse accepte la proposition des marguilliers de faire construire des tribunes de chaque côté de l'église afin de fournir des places de bancs à ceux qui en désirent. Odilon Larivière sera le maître d'œuvre de travaux évalués à 3 000$.
En 1959, d'importants travaux de réparations à l'extérieur de l'église et du presbytère sont exécutés.
L'orgue
L'orgue a été construit en 1918 par Casavant Frères, en tant que leur Opus 775, au coût de 5 474 $. La tuyauterie est placée dans deux buffets sis de chaque côté de la tribune arrière. La division du Grand-Orgue est placée du côté droit de la console avec, en façade, la tuyauterie du jeu de Montre 8' alors que la division du Récit est placée su côté gauche et dont la façade est muette et purement décorative. La division de pédale est répartie entre les deux buffets. L'instrument a été bénit le 19 août 1919 par le cardinal Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec.
Presque toutes les parties de l'orgue sont d'origine incluant l'alimentation manuelle en vent. Toutefois, certaines ont été restaurées au cours des dernières années. Donald Caya et Raynald Lavoie, de la firme Orgues DoRey, ont dirigé les travaux de restauration en 1990. Parmi les améliorations apportées, il faut noter le remplacement des boursettes et le nettoyage des jeux de la division du Grand-Orgue. Lors de ces même travaux, Alain Maheux a bénévolement refait entièrement le pédalier. En 1992, des douilles d'ajustement ont été ajoutées et, en 2002-2003, tous les jeux ont été égalisés et certains d'entre eux ont été renforcés.
La sonorité de l'orgue, d'inspiration romantique, possède une couleur chaleureuse et ronde, dépourvue de toute agressivité. Les jeux de Clarinette 8' et de Flûte harmonique 4' de la division du Grand-Orgue sont tout particulièrement exceptionnels. Enfin, l'acoustique exceptionnelle de l'édifice contribue beaucoup à l'équilibre du résultat sonore.
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St. Prosper is located in 75 milles (120 km) south of Quebec City. It is part of the Watford township, a district created on March 18th, 1864 by Queen Victoria represented by the governor general of British North America, Right honorable Charles Stanley, Viscount Monck. Watford is a small English city located in Hertford county.
Between 1776 and 1783, war then accession to independence by the United States lead the British North America government to accept a certain number of Loyalists. Most of them settled west of the Outaouais River but a few thousand of them settled in Quebec, mainly in the Eastern Townships. That's how, in order to pursue this immigration movement, the government decided to survey the regions located south of the territory occupied by the Frenchmen. Surveying was carried out as soon as 1792 by Jeremiah McCarthy; the region was not divided into seigniories, but into districts named after English towns and counties.
Although popular tradition supports that the first settler to settled in St. Prosper in 1863 was Nicolas Giroux, surveyor A. Ross reports that in the autumn of 1862 there were four or five families present in the region but they were irregular settlers. Before 1871, there was no real infatuation to settle in Watford because there was no way of communication linking up Watford to neighbouring seigniories and districts. This situation is corrected in 1869 when Jérôme Rancour is awarded the sum of a $1,000 for the construction of a road.
In 1872, Victor Vannier, of France, sets up the Franco-Canadian Company with the mission of exploiting forests and favouring French emigration in Canada. Land is granted to him. In return, he must, between 1874 and 1882, bring in 1,600 settlers, build 1,600 houses and bring 32,000 acres into cultivation. Discouraged by difficulties met in recruting French settlers, the investors give up their rights and privileges, in 1877. The probable reasons of this failure are the lack of the necessary capital to build the essential infrastructures, their ignorance about the rules and regulations of the wood trade and mainly, the class of immigrants brought in was not used to hard labours of clearings and they wanted to go back to France.
From 1875 till 1881, the number of settlers tenfoled mainly due to the availability of land. Meanwhile, in 1880, Archbishop Elzéar-Alexandre Taschereau, of Quebec, sets up acolonization movement which will be managed by the clergy. That's how Father Zacharie Lacasse is appointed missionary-colonizer in Beauce and more particularly in Metgermette-North which they will be later known as St. Zacharie. In 1881, Archbishop Taschereau appoints Rev Prosper-Marcel Meunier as parish priest of St, Zacharie-de-Metgermette-North while being responsible for the St. Prosper mission. He arrived on location on June 15th, 1881.
The church
Rev Meunier celebrates the first mass in St. Prosper on February 19th, 1882 in Napoléon Riendeau's residence which will act as chapel until 1886. It is during this celebration that the name of St. Prosper is chosen as dedicatee in honor of Rev Meunier.
On August 18th, 1882, Rev Meunier reporst that the clearing of the land chosen for a future chapel has begun. In spite of Bishop Taschereau's approbation, the construction is deferred. This piece of land is a donation by Jules Dumain to the Québec Archiepiscopal Corporation for the construction of a chapel and a presbytery. It represents a site of roughly nine acres plus part of an adjacent land for a total of 16 acres. After the lot was surveyed on February 5th, 1884, the donation is made official on February 16th, 1884. The report is sent in archdiocese offices on February 10th and letters patent are delivered on August 21st.
On February 2nd, 1885, Archbishop Taschereau authorizes the construction of a chapel whose dimensions will be 60 feet (18 metres) x 30 feet (9 metres) and a 21 feet (6 metres) high with a 25 feet (7.6 metres) by 30 feet (9 metres) and 7 feet (2 metres) high sacristy. One year later, in July 1886, contractor Jean Larochelle delivers only the sacristy, a decent building that can used for religious services.
On June 26th, 1887, the decision is made to resume the works on the chapel. Works are entrusted to Jean Larochelle, the lowest bidder, for the sum of $650. He must complete the job for the beginning of 1888. The chapel is blessed and inaugurated on May 31st, 1888. The main altar is a donation by Ephrem Poulin, of St. Georges, while the sacrsity bell comes from St. Roch church of Quebec while the church bell comes from St. Lambert church.
In the spring of 1890, the construction of a presbytery is undertaken, at the cost of $650, in support to a request which will be sent on September 11th in order to be granted a resident priest. Meanwhile, Rev Meunier is appointed parish priest in St. Sébastien-de-Beauce and is replaced, on September 26th, by Rev Louis-Adolphe Grenier who arrives on September 30th. The presbytery was inaugurated in the third week of December.
The canonical erection of the St. Prosper mission as a parish is made official on January 16th, 1901 and its civil erection takes place on March 10th, 1902.
During his pastoral visit, on September 12th, 1900, Archbishop Louis-Nazaire Bégin, of Quebec, leaves a written note underlining the fact "that it would be necessary to plan the construction of a church, larger, more adapted with the needs of the population". A request for that purpose, dated August 25th, 1901, is sent to the Archbishop who authorizes it on September 21st. The sacristy will be built on the side of the chancel, owing to the land gradient. Architect J. Georges Bussières is entrusted to prepare plans and the works are entrusted to Jean Larochelle for the amount of $10,300. An additional sum of $1,800 will be added in 1903 to cover supplementary works: installation of pews, painting, panels in the sacristy, etc. The church is inaugurated on October 22nd, 1903. The building is 140 feet (42.7 metres) long, 62 feet (18.9 metres) wide and 32 feet (9.8 metres) high above floor battens. The former chapel is transformed into a school on February 10th, 1907. The building is rectangular. The exterior is covered with aluminum. Interior walls are made of wood and the vault is semi-circular.
On October 6th, 1907, parish priest, Rev Joseph-Eugène Hudon, signs, in the name of the churchwardens, a contract for the amount of $325 for plans to be prepared by architects Ouellet and Lévesque, of Quebec, for the completion of the church. Works are carried out by contractor Elzéar Mérivier & Fils, of St. Damien-de-Bellechasse. The exterior is repainted by Marier and Tremblay, of Quebec. New altars will be installed on ly in 1910. Meanwhile, in October 1909, parish priest Hudon is replaced by Rev Hilaire Fortier.
During a pastoral visit, in 1912, Bishop Paul-Eugène Roy, auxiliary bishop of Quebec, writes that "the presbytery threatened to collapse and that it would be necessary to buils a new one soon". On March 5th, 1917, a contract is signed with Jean Larochelle for the construction, at the cost of $11,000, of a new prebytery to be ready on October 30th, 1917. Nevertheless, it is Rev François-Xavier Dulac, new parish priest, who inaugurates it in May 1918.
Electricity is installed in the church in November 1918 but the system will be reviewed in November 1937. In a contract signed on May 22nd, 1927, contractor F.X. Lambert adds galleries at the cost of $5,400. When parish priest Dulac leaves the parish, the churchwardens discover a debt estimated at $50,000, $30,000 increase over the previous nine years. The new parish priest, Rev Jean-Baptiste Leclerc takes over and, rapidly, a solution is found. Over the next years which will include the Big depression period, important works are postponed or refused. Only urgent repairs are carried out.
In 1938, parish priest Leclerc asks for a statue representing St. Prosper who that will adorn the main altar. As it seems that no statue of this saint was ever cast, research and design works must be carried out. The research work is carried out by the Sisters of the Good Shephard who found a small picture representing St. Prosper of Aquitaine, dressed in a long topcoat and wearing a Byzantine Church Doctors' mitre. He is portraited sitting at his working table with the feather pen in the hand. The picture is sent to the Quebec School of Fine arts where the manager, architect Jean-Baptiste Soucy, for a modest price ($50), will cast the statue. The work is entrusted to Almanzor Paré, of Quebec. Having been displayed during an exhibition of religious art, the statue was received early in July and was blessed on August 7th.
On April 26th, 1942, a parishionners assembly accepts the proposal of the churchwardens to have galleries built on each side of the church in order to provide places to those who want it. Odilon Larivière will supervise of works assessed at $3,000.
In 1959, major renovation works are carried out on the church exterior and on the presbytery.
The organ
The organ was built in 1918 by Casavant Frères, as Opus 775, at the cost of $5,474. The pipework is located into two organcases on the rear gallery. The Grand-Orgue division is on the right side of the console with, in front, 8' Montre pipework while the Récit division is on the left side and whose facade is made of dummies. The Pedal division is divided up between both organcases. The instrument was blessed on August 19th, 1919 by Louis-Nazaire Cardinal Bégin, archbishop of Quebec City.
Most of all elements are original including the manual activated winding system. However, some elements have been restored over the last few years. In 1990, Donald Caya and Raynald Lavoie, from DoRey Company, were entrusted with the restoration works. Among the works carried out, the purses were replaced and a general cleaning was performed in the Grand-Orgue division. At the time of these works, Alain Maheux completely rebuilt the pedalboard. In 1992, tuning caps were added and, in 2002-2003, all stops were revoiced and a few of them were modified to increase their volume.
The organ's romantic sound is full and warm without any agressiveness. The 8' Clarinette and 4' Flûte harmonique in the Grand-Orgue division are rather exceptional. Finally, the church's exceptional acoustics is a major reason for the good sound balance.
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte double | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Flûte à cheminée | 8' | Voix céleste | 8' | |
Dulciane | 8' | Violina | 4' | |
Prestant | 4' | Flûte harmonique | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | Octavin | 2' | |
Doublette | 2' | Trompette | 8' | |
Mixture | III | Hautbois | 8' | |
Clarinette | 8' | Voix humaine | 8' | |
Tremolo |
Pédale |
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Flûte | 16' | Bourdon | 16' |
Flûte | 8' |
Bourdon | 8' |