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L'église Saint-Michel (St Michaelis Kirche ou appelée affectueusement par les Allemands "Der Michel") est l'une des cinq églises protestantes principales de la ville de Hambourg. Toue en étant la plus célèbre église de la ville elle est aussi l'un de ses principaux monuments. Elle est dédiée à l'archange Michel. Une belle sculpture de bronze, érigée au-dessus de la porte principale, illustre l'archange victorieux du démon. L'église actuelle a été construite au milieu du XVIe siècle, dans le style imposant et subtil du baroque luthérien, au moment où la ville était à son apogée en tant que pouvoir économique à cause de ses activités commerciales et de transport. L'église peut accueillir 2 500 personnes.
Historique
L'historique de l'église Saint-Michel débute vers l'an 1600. Dû au grand nombre de décès causés par les victimes de la peste, un cimetière est en dehors de la ville, dans l'actuel district de Neustadt, sur les terrains où se trouve maintenant la petite église Saint-Michel. En 1605, une chapelle y est ajoutée laquelle sera bientôt agrandie pour devenir une petite église, car de plus en plus de gens s'installent en dehors de la cité.
Juste avant le début de la guerre de Trente Ans, la ville inclut ce nouveau district à l'intérieur de son système de défense. Au cours des troubles de la guerre, il devient une oasis de paix où plusieurs personnes y trouvent refuge. De 1625 à 1646, le nombre de résidents de la nouvelle ville passe de 8 000 à 20 000. Par conséquent, l'église devient trop petite.
En 1647, la décision est prise de construire une nouvelle église sur un site situé approximativement 200 mètres (650 pieds) plus à l'ouest de l'église actuelle, c'est-à-dire sur l'emplacement de l'actuelle église Saint-Michel. Sous la direction du maître bâtisseur Christoph Corbinus, et plus tard, sous celle du maître bâtisseur Peter Marquardt, la construction de l'église est, malgré certaines interruptions, achevée après 12 ans et est consacrée en 1661. Toutefois, la tour est parachevée seulement en 1669.
En 1685, l'église Saint-Michel devient la cinquième église principale de Hambourg avec celles de Saint-Pierre, Saint-Nicolas, Sainte-Catherine et Saint-Jacques.
Le 10 mars 1750, un nuage orageux se forme à une période plutôt inhabituelle de l'année. Soudainement, à 11 heures du matin, un terrible éclair frappe d'un coup la partie inférieure de la flèche. Le clocher se brise en forme de zigzag. La majeure partie du clocher tombe sur le toit de l'église et déclenche un brasier au cours duquel l'église est complètement détruite. Comme peu avant ce désastre, la petite église Saint-Michel avait été démolie à cause de sa vétusté, la paroisse de retrouve sans lieu de culte. Grâce à un don de la part du sénateur Joachim Caspar Vogt, la petite église Saint-Michel est reconstruite et est inaugurée en 1757.
Le 29 juin 1751, la pierre angulaire de la nouvelle église Saint-Michel est posée. Les maîtres bâtisseurs Johann Leonhard Prey et Ernst Georg Sonnin sont choisis pour en assurer la construction. Les travaux sont ralentis à cause de différends entre les deux responsables. Ce n'est qu'après le décès de Prey, en décembre 1757, et immédiatement avant le parachèvement de la charpente du toit, que les disputes cessent. Sonnin devint le seul responsable de la construction de l'église qui est consacrée le 19 octobre 1762. À ce moment, le clocher s'élève seulement jusqu'à la hauteur du toit de l'église. Ce n'est qu'en 1776 qu'une décision est prise de construire le clocher et Sonnin est nommé maître bâtisseur du clocher qui est inauguré le 31 octobre 1786.
Le 3 juillet 1906, alors que les ouvriers sont occupés à remplacer un certain nombre de feuilles de cuivre du côté ouest du clocher à l'aide d'un chalumeau au pétrole, un feu couvant se développe à l'insu de tous. Un horloger, qui travaille alors sur l'horloge de l'église, remarque une senteur de feu et avise Beurle, le surveillant du clocher qui fait partie de la brigade d'incendie, lequel donne l'alarme. Toutefois, il est trop tard. Le clocher et l'église sont totalement détruits. Beurle a aussi péri dans les flammes.
Dès le lendemain, la décision est prise de reconstruire l'église, mais de violentes discussions surgissent quant à la nature de la reconstruction. Considérant le statut de monument attaché à l'édifice et le désir exprimé par la population, l'église est reconstruite dans sa forme originale en utilisant les anciens plans. La charpente du clocher et du toit ne sont plus en bois, mais en acier et béton. L'édifice est inauguré le 19 octobre 1912.
En 1943, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, tous les alentours de l'église sont presque tous détruits par les attaques des Alliés (opération Gomorrha). Au début l'église est épargnée, mais, en juin 1944, elle est atteinte par une bombe avec, comme résultats, que le toit et l'intérieur de l'église sont lourdement endommagés. Une fois les dommages retirés, l'église est inaugurée le 19 octobre 1952. Seuls les fonts baptismaux en marbre blanc et la boîte de Dieu datent de 1763.
De sérieux dommages au clocher sont découverts vers la fin des années 1970. Un homme d'affaires de Hambourg fait don de 4 millions de marks allemands afin de couvrir le coût des réparations. Après que les travaux furent commencés, de plus importants dommages sont découverts : les panneaux de béton qui étaient attachés directement, sans laisser d'espace, à la structure d'acier derrière le recouvrement de cuivre, ont absorbé de l'eau pendant des décennies et l'ont transmis à l'acier causant ainsi de sérieux problèmes de rouille. Le béton est remplacé par du bois. Un espace est laissé entre la structure d'acier et le bois permettant ainsi une certaine ventilation et facilitant l'entretien de l'acier. Les coûts de ces travaux se sont élevés à 26,3 millions de marks allemands. Une somme de plus de 11 millions de marks allemands est amassée auprès des citoyens de Hambourg au cours de nombreuses activités de financement.
De 1983 à 2009, des travaux de rénovation sont exécutés au clocher, à la crypte, à la façade extérieure et à la nef. À la suite et conjointement avec ces travaux réalisés à l'intérieur de l'église, les orgues font l'objet d'une restauration importante. Les travaux sont confiés à deux firmes : Hartwig et Tilmann Späth, de Hambourg, et Johannes Klais, de Bonn. Ces deux firmes travaillent ensemble et se partagent les responsabilités pour la réalisation de ce vaste projet dont les coûts ne sont pas financés par les revenus de l'église, mais grâce à la générosité de Günter et Liselotte Powalla par le biais de leur Fondation Bunny.
L'édifice
Les dimensions intérieures de l'église sont : 52 mètres (170 pieds) de long, 44 mètres (144 pieds) de large et 27 mètres (88,5 pieds) de haut. L'autel possède une hauteur de 22 mètres (72 pieds).
Le clocher de 132 mètres (433 pieds) de hauteur est le second en hauteur à Hambourg. La partie principale du clocher est construite, pour des raisons de coûts, non en pierre, mais en acier recouvert de cuivre. Le clocher forme la silhouette de la ville et, très tôt, devient un objet d'orientation pour les bateaux voguant sur l'Elbe en direction de Hambourg. Une plateforme d'observation, installée à une hauteur de 82 mètres (269 pieds) dans le clocher, offre une vue imprenable sur la ville et la région. On accède à cette plateforme en gravissant 453 marches ou en utilisant un ascenseur.
L'horloge du clocher est la plus grande de son genre en Allemagne. Elle a été produite par la firme Ungerer, de Strasbourg. Chacune des quatre faces de l'horloge mesure 8 mètres (26 pieds) de diamètre, chaque longue aiguille mesure 4,9 mètres (16 pieds) tandis que la petite mesure 3,6 mètres (11,8 pieds). Chacune de ces aiguilles pèse 130 kilogrammes (287 pounds). Elles sont recouvertes de feuille d'or tout comme les chiffres. L'horloge utilise deux cloches et deux pour les tintements.
Le 31 mars 2000, la grosse cloche du millénaire est fondue aux ateliers A. Bachert, de Heilbronn. Elle remplace la grosse cloche Michel qui fut descendue en 1917, fondue et utilisée pour les besoins de guerre. Comme une mauvaise qualité au niveau de la couronne inférieure faisait qu'elle ne pouvait pas sonner, une refonte est exécutée en 2008 à Karlsruhe. Les autres cloches ont été fondues par la fonderie Shilling, de Adolda.
La crypte a été conçue par le maître bâtisseur Ernst Georg Sonnin après que la première église eut été détruite par le feu en 1750. Dans cette crypte, l'une des plus vastes d'Europe, on retrouve les pierres tombales des musiciens Carl Philipp Emanuel Bach et Johann Matheson de même que celle de Ernst Georg Sonnin. Habituellement, dans les anciennes églises, les cercueils étaient placés dans une crypte directement sous le plancher de l'église ou dans les chambres mortuaires sises directement sous le plancher de l'église. Cette crypte se distingue par le fait que les chambres mortuaires sont placées sous la voûte de la crypte. Chaque chambre, où de nombreux cercueils sont empilés les uns sur les autres, possède une profondeur de 4 mètres (13 pieds)! La paroisse croyait que les revenus provenant de la vente de ces chambres mortuaires fourniraient des fonds pour la construction de l'église. Tel ne fut pas le cas, car même les murs de division étaient parachevés en 1762, la guerre et d'autres raisons firent que le grès ne put atteindre Hambourg. Les dernières tombes qui furent couvertes en grès en 1770 le furent huit ans après que l'église ait été consacrée. En 1812, 42 ans plus tard, la paroisse perd cette source de revenus puisque tous les enterrements à l'intérieur de la ville - incluant ceux dans des voûtes - sont défendus. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, la voûte sert d'abri antiaérien parce qu'elle est divisée en unités par voie de murs et ainsi, offre une protection contre tout fragment volant. Quoique l'église fut la cible de plusieurs bombes, principalement à la veille de la fin de la guerre en 1945, et causant d'importants dommages, aucune personne s'y étant réfugiée fut blessée.
Petite église Saint-Michel
Vers 1600, il existait un cimetière là où s'élève maintenant la petite église Saint-Michel. En 1605, une petite chapelle y est ajoutée. En 1647, la municipalité de Neustadt achète cet édifice de l'église Saint-Nicolas de Hambourg. Avec une augmentation au niveau de la population, une plus grande église Saint-Michel est construite à quelque 200 mètres plus à l'ouest de la chapelle. Avec l'inauguration de cette nouvelle église en 1661, la vieille chapelle tombe en ruines et est démolie en 1747.
Avec la destruction de l'église Saint-Michel par la foudre le 10 mars 1750, une petite église est reconstruite grâce à un don de la part du sénateur Joachim Caspar Vogt qui, jusqu'à son décès, demeure un donateur anonyme. Elle est inaugurée en 1757 et est utilisée jusqu'à ce que la nouvelle église Saint-Michel soit inaugurée en 1762.
Lorsque l'armée française occupe Hambourg en 1807 et l'incorpore dans son empire, la petite église Saint-Michel doit être mise, sporadiquement, à la disposition des troupes françaises afin qu'elles puissent assister à une messe catholique. À partir du 13 mars 1811, elle est mise à leur disposition de façon permanente et les autorités religieuses catholiques la dédient à saint Ansgar. Lorsque les troupes françaises quittent Hambourg en 1814, les services catholiques continuent d'y être célébrés.
En 1824, la municipalité achète l'église pour la somme de 30 000 marks allemands et la remet aux catholiques pour une fraction de son prix d'achat. En 1830, l'église est rénovée de façon tellement drastique que l'on a droit à presque un tout nouvel édifice.
En 1865, à l'occasion du 1 000e anniversaire de la mort de saint Ansgar, le premier évêque de Hambourg, Melchers von Osnacrück, fait don à l'église d'une relique de l'avant-bras du saint. L'autel est alors consacré et dédié à saint Ansgar.
L'église est complètement détruite par des bombes le 11 mars 1943. L'église actuelle, reconstruite grâce à la générosité des chrétiens français, est inaugurée le 10 juillet 1955 et est dédiée à saint Bernard de Clairvaux.
En 2005, la municipalité a célébré le 400e anniversaire de l'église. Les résidents l'appellent toujours "Little Michel".
Les orgues
De 1962 à 2007, l'église utilise trois orgues :
Le 10 septembre 2008, le nouvel orgue "Felix Mendelssohn Bartholdy" de la crypte est inauguré. Il s'agit d'un instrument historique d'esthétique romantique fabriqué par Johann Strebel en 1917 provenant des stocks de la firme Hartwig Späth, de Freiburg. Le principal défi fut de l'installer dans l'espace plutôt bas de la crypte.
De 2007 à 2009, les trois orgues de l'église sont rénovés et réorganisés. Le projet complet, lequel inclut l'installation d'une nouvelle console générale et la réintégration d'une division de Fernwerk, est confié conjointement à deux firmes : Hartwig et Tilmann Späth, de Freiburg, et Johannes Klais, de Bonn. Le financement total du projet provient de la générosité de Günter et Lieselotte Powalla par le biais de leur Fondation Bunny.
L'orgue principal
Avant 1670, l'église possédait un petit orgue installé par un organiste de Hambourg, Thomas Selle. Un nouvel orgue, construit par Joachim Richborn, de Hambourg, est installé dans la nouvelle église, construite entre 1647 et 1661. Il est remplacé, en 1712, par un nouvel orgue construit par Arp Schnitger. C'était un instrument de 52 jeux et 76 rangs répartis sur trois claviers et pédale. Joachim Wagner, de Berlin, préparait des plans pour reconstruire cet instrument lorsque celui-ci est complètement détruit lors de l'incendie de l'église en 1750.
Le facteur Johann Gottfried Hildebrandt, de Dresde, construit, entre 1671 et 1769, un nouvel orgue de 68 jeux répartis sur trois claviers et pédale pour l'église reconstruite. Cet orgue utilise une traction mécanique pour les claviers et les jeux. L'instrument est reconstruit, entre 1839 et 1842, par Johann Gottfried Wolfsteller, de Hambourg, qui, au cours des travaux, enlève le double choeur (Doppelchöre) de la division du Hauptwerk. En 1875, les porte-vent sont agrandis par Christian Heinrich Wolfsteller, de Hambourg. L'instrument est détruit lors de l'incendie de l'église en 1906.
Peu de temps après, des fonds sont rendus disponibles par la Fondation de la famille Goddefroy pour la construction d'un nouvel orgue de première qualité. Un comité d'experts (Johann Valentin Meder, Julius Heinrich Spengel, Alfred Sittard) est chargé d'élaborer le devis du nouvel instrument. En 1909, la firme Walcker, de Ludwingsburg, reçoit le contrat pour construire le nouvel orgue. Le buffet du nouvel instrument est une version reconstruite et agrandie de l'ancien buffet de Hildebrandt.
Lorsqu'installé en 1912, l'opus 1700 de Walcker est considéré comme étant le plus gros orgue du monde avec ses 163 jeux, 215 rangs et 12 173 tuyaux répartis sur cinq claviers et pédale. L'instrument à traction électrique tant pour les claviers que pour les jeux est inauguré en octobre 1912 par Alfred Sittard. Un grand moment de ce concert fut l'exécution de la Fantaisie et Fugue sur le nom de BACH de Max Reger en présence de ce dernier. En 1917, les tuyaux d'étain de grande valeur de la façade sont enlevés et envoyés pour soutenir l'effort de guerre. En 1944, l'instrument est considérablement endommagé par les bombes et il est vendu en tant que métal de récupération à la firme Emanuel Kemper & Sohn, de Lübeck.
Entre 1960 et 1962, la firme Steinmeyer, l'une des plus grandes et des plus réputées dans le domaine de la facture d'orgue en Allemagne et dont les instruments ont eu une influence significative sur l'histoire de l'orgue en Allemagne et en Europe pendant une période de 150 ans, construit, en tant que son opus 2000, un instrument de 85 jeux répartis sur cinq claviers et pédale qui est inauguré en mars 1962.
Cet instrument est un exemple important concernant les méthodes et pratiques de la facture d'orgue dans les années 1960. Toutefois, au point de vue technique et principalement en ce qui concerne la traction mécanique, les pratiques de construction n'ont pas toujours réussi à passer le test du temps. Par exemple, les vergettes de fil métallique qui relient la touche et la soupape avaient atteint la limite de leur vie utile. Malheureusement, il était impossible de restaurer un tel système dans son mode original. Les différents pivots et liens avaient aussi besoin d'être remplacés. Pour cette raison, la décision est prise de remplacer la traction complète avec des composantes en bois dont la durabilité est prouvée sur plusieurs autres instruments. Le système d'alimentation en vent lui aussi devait faire l'objet d'une rénovation complète parce que, dû à des carences de construction, la pression du vent variait beaucoup. L'harmonisation des la tuyauterie est optimisée en respectant l'esthétique de concept sonore original. Tout l'instrument, incluant les sommiers, la tuyauterie, le buffet, la disposition des divisions sonores, respecte l'important "testament sonore" et est restauré à l'original.
L'orgue de concert
Le deuxième grand orgue de l'église, nommé "orgue de concert", est situé sur la tribune Nord. Il a été achevé en avril 1914 par la firme danoise Marcussen.
L'instrument, tel que construit à l'origine, possédait une traction pneumatique et des sommiers à membranes. À la fin de 1950/début 1951, l'instrument est considérablement modifié par la firme Walcker, de Ludwingsburg. Les pneumatiques originales sont remplacées au moment où l'instrument est électrifié et un troisième clavier manuel est ajouté, le tout accompagné de toute une série de modifications et de réarrangements au niveau des jeux. Une nouvelle console est installée en 1980 par la firme Steinmeyer.
Malheureusement, l'intégrité originale de l'instrument a été, sur plusieurs aspects, perdue, mais la haute qualité de l'instrument original est toujours perceptible parmi la tuyauterie de 1914 toujours présente. Comme cet instrument a joué un rôle significatif dans l'histoire de l'orgue à Hambourg, sa restauration sonore et technique s'avère importante. Comme une majeure partie de la tuyauterie, le buffet, le système de vent et tous les sommiers sont toujours existants, il subsiste assez de matériel original pour entreprendre un tel projet. La console originale est disparue de même que certains jeux du devis original, mais il a été possible de les reconstruire à partir d'une analyse détaillée d'instruments similaires.
L'instrument possède à nouveau sa propre console pneumatique à deux claviers. Elle est enfoncée dans le plancher de la tribune. Le troisième clavier manuel a été enlevé. Au niveau sonore, le but était de recréer une sonorité similaire à l'originale. Tout l'instrument, incluant les aides à la registration et les dessins d'ornementation, etc., était soigneusement documenté dans la brochure d'inauguration de 1914.
La division Fernwerk/Écho
Le grand orgue Walcker de 1912 - lequel était placé exactement au même endroit que l'orgue Seinmeyer actuel - comprenait une division Fernwerk qui était installée dans le plafond, le son rejoignait le milieu de l'église à travers un tunnel long de 20 mètres (65,6 pieds) et large de 3,5 mètres (11,5 pieds) qui reliait la tuyauterie placée dans le clocher à la voûte de la nef.
Cette division, avec un caractère sonore spécial assez différent de celui provenant directement dans l'église, est rétablie et fait partie du projet de rénovation des orgues. Les divisions Fernwerk possèdent une longue tradition et étaient fréquemment installées autour des années 1900. Cette division, de 17 jeux et 1 222 tuyaux, possède sa propre console et est incorporée dans la nouvelle console principale, placée dans la tribune Nord, qui contrôle tant l'orgue principal Steinmeyer que l'orgue de concert Marcussen.
L'orgue "Carl Philipp Emanuel Bach"
À cause du rôle important joué par Carl Philipp Emanuel Bach, le Bach de Hambourg, ce nouvel orgue est dédié à l'exécution de la musique composée et jouée à son époque. En 1768, C.P.E. Bach succède à son parrain, Georg Philipp Telemann, comme directeur de la musique religieuse de Hambourg.
Pour des raisons liturgiques, le petit orgue de choeur Grollmann, caché dans l'embrasure d'une porte entre le choeur et la sacristie, devait être déplacé. Cet instrument est incorporé dans l'orgue Carl Philipp Emanuel Bach installé dans la tribune Sud faisant face à l'orgue de concert Marcussen. Le but est de créer un instrument qui, par son devis et son système de vent, est basé sur des idéaux baroques.
Le petit orgue de choeur, construit par la firme Grollmann en 1960, possédait un clavier manuel et pédalier ainsi que 4 jeux : Gedackt 8', Prinzipal 4', Gemshorn 2' et une Mixture IV rangs. La division de pédale ne possédait pas de jeu indépendant, elle n'était qu'en tirasse.
Comme c'était avant les travaux de rénovation, ce petit orgue est totalement indépendant des grands orgues Steinmeyer et Marcussen et possède sa propre personnalité musicale.
Il est inauguré le 28 novembre 2010 par Manuel Gera et Christoph Schooner.
L'orgue de la crypte "Felix Mendelssohn Bartholdy"
Sous l'église principale, il y a une grande crypte mesurant quelque 44 mètres (144 pieds) sur 42 mètres (138 pieds) et divisée avec 44 piliers qui supportent le plancher de la nef supérieure. Cet espace a été utilisé pour des services, des concerts et d'autres évènements alors que l'on procédait à la rénovation de l'église principale. L'orgue est installé en avant, caché derrière une partition transparente. Il s'agit d'un instrument de seconde main, d'esthétique romantique, construit en 1917 par Johann Strebel. Il a été restauré par la firme Hartwig Späth, de Freiburg, et équipé d'une console électrique amovible.
St Michael's church (St Michaelis Kirche or afectionally nicknamed by Germans "Der Michel"), is one of Hamburg's five main Protestant churches and its largest church. While being the city's most famous church, it is a landmark. It is dedicated to the Archangel Michael. A beautiful and haunting bronze sculpture, standing above the church's main portal, depicts the archangel conquering the devil. The present church was built in the mid 1700’s in the imposing but subtle Lutheran Baroque style at the height of the city's economic power as a shipping and trading center. The church can accommodate 2,500 persons.
History
The history of the St Michael's church began around 1600. Due to the many dead who had fallen a victim to the plague, a burial ground was set up outside the city, in the actual district of Neustadt, where now stands Little St Michael's church. In 1605, a chapel was added, which soon extended into a small church because more and more people settled outside the city.
Just before the start of the Thirty Years’ War, the city included the new settlement area into its fortification system. In the turmoil of war, it became an oasis of peace in which many people sought protection. From 1625 to 1646, the number of residents in the new town grew from 8,000 to 20,000. Consequently, the church soon became too small.
In 1647, a resolution was passed to build a new large church approximately 650 feet (200 meters) to the west, where now stands the actual St Michael's church. Under the direction of the master builder Christoph Corbinus, and later on under master builder Peter Marquardt, the construction of the church was, with a few interruptions, completed after 12 years and was consecrated in 1661. The tower was, however, only completed in 1669.
In 1685, St Michael's church became the fifth principal church in Hamburg alongside the other four principal churches of St. Peter, St. Nicolas St. Catherine and St. James.
On March 10th, 1750, a thundercloud formed at an unusual time of the year. Suddenly, at around 11 am midday, there was a terrible flash of lightning which, all at once struck the lower part of the spire. The steeple broke down in the zigzag. The main part of the tower fell on the church roof and set fire to the church which was completely destroyed. Shortly before the disaster, the Little St Michael's church had been torn down due to its dilapidated condition, so the parish now no longer had a place of worship. With a donation from senator Joachim Caspar Voigt, the Little St Michael's church could be consecrated once again in 1757.
On June 29th, 1751, the foundation stone was laid for the reconstruction of the new St Michael's church. Master-builders Johann Leonhard Prey and Ernst Georg Sonnin were commissioned to construct the new building. However, disagreement between them slowed down the progress. It was only after Prey's death in December 1757, shortly before completion of the roof trusses, that the squabbles came to an end. Sonnin became the sole master builder of the church that was consecrated on October 19th, 1762. At that time, the tower had only been erected up to the church roof. It was only in 1776 that a decision was taken to build the tower and Sonnin was appointed as the master builder of the tower which was inaugurated on October 31st, 1786.
On July 3rd, 1906, while workers were busy replacing a number of copper sheets on the south side of the tower, using a petrol blowtorch in the process, an unobserved smoldering fire developed. A clockmaker, who was working on the church clock, noticed the burning smell and informed tower watcher Beurle, who also served with the fire brigade and immediately sounded the fire alarm. However, it was too late. Both tower and church were totally destroyed. Beurle was killed in the flames.
On the very next day, it was decided to rebuild the church but violent discussions took place about the kind of building. Considering the building's landmark character and the wish voiced by the population, the church once again rose up, using old plans, in almost exactly the same form as before. The tower and roof trusses were now, however, not made of wood but rather of steel and concrete. The building was consecrated on October 19th, 1912.
In 1943, in the Second World War, the whole surroundings of the church was strongly destroyed by allied bomb attacks (Operation Gomorrha). The church largely escaped destruction until June 1944 when it suffered serious bomb damage. As a result, the roof and the interior of the church were severely damaged. Once the damage had been cleared away, the church was finally consecrated on October 19th, 1952. Only the white marble baptismal fonts and the Gotteskasten are from 1763.
At the end of the 1970s, serious damage to the tower was uncovered. A Hamburg businessman donated 4 million DM to cover the repair costs. After work on the spire had begun, it was uncovered that the damage was much greater. The concrete paneling from pumice, which had been attached directly, without leaving a gap, to the steel trusses behind the external copper covering, had been absorbing water for decades and passing it on to the steel, thereby causing severe rust damage. The concrete was replaced by wood. A gap was left between the steel trusses and the wood thus providing ventilation and facilitating steel maintenance. In the process, the costs rose to 26.3 million DM. More than 11 million DM was raised by the citizens of Hamburg in numerous independent fund raising activities.
From 1983 to 2009, renovation works were carried out on the tower, the crypt, the outside facade and the nave. Following and in conjunction with the works on the interior, the organs had to receive careful restoration. The works were jointly entrusted to two firms: Hartwig Späth, from Hamburg, and Johannes Klais, from Bonn. These two firms worked closely together and shared responsibility for this large project that was financed not by church taxes or assets, but entirely through the generosity of Günter and Liselotte Powalla through their Bunny's Foundation.
The Building
The inner dimensions of the church are 170 feet (52 meters) long, 144 feet (44 meters) wide and 88.5 feet (27 meters) high. The altar is 72 feet (22 meters) high.
The 433-foot (132-meter) high, typical steeple is the second highest in Hamburg. The main part of the tower shaft is built, for cost reasons, not in stone, but in a copper-dressed-up steel construction. The tower stamps the silhouette of the town and was used, quite early, as an orientation point for sailing ships traveling on the Elbe River to Hamburg. An observation platform, installed at 269 feet (82 meters) in the tower, offers a wide view over the town. The platform can be reached on foot using a 453-step staircase or using an elevator.
The clock in the steeple is the largest of its kind in Germany. It was produced by Strasbourg company Ungerer. Each of clock's four faces measures 26 feet (8 meters) in diameter, each long pointer is 16 feet (4.9 meters) long and each small one 11.8 feet (3.6 meters). Each of these pointers weighs 287 pounds (130 kilograms) and is covered with gold leaves, just like the surrounding figures. It uses 6 bells and 2 blow bells.
On March 31st, 2000, the big millennium bell was cast in the A. Bachert bell foundry, in Heilbronn. It replaces the big Michel-Glocke that was taken down in 1917, melted and used for war purposes. Due to a bad downpour quality in the lower edge, it could not be rung, therefore, a new downpour was executed in 2008 in Karlsruhe. The other bells were cast by the bell-foundry Shilling (Apolda).
The crypt was designed by master builder Ernst Georg Sonnin after the first church had burnt down in 1750. In the crypt, which is one of the largest in Europe, we find the tombstones of musicians Carl Philipp Emanuel Bach and Johann Matheson as well as of Ernst Georg Sonnin. As a rule, in old churches, coffins were put in a crypt directly under the floor of the church or in special burial chambers directly under the church floor. What is special about this crypt is that the burial chambers are located under the crypt vault. Each burial chamber, in which numerous coffins are stored one on top of the other, has a depth of 13 feet (4 meters)! The parish had hoped that the proceeds from the sale of the burial chambers could provide funds for the construction of the church. It did not work out because, although the dividing walls had already been completed in 1762, war and other reasons prevented sandstone from reaching Hamburg, so the last graves that could be covered by sandstone in 1770, eight years after the church had been consecrated. In 1812, 42 years later, the parish lost this source of income, since all burials within the city – including those in the vault – were forbidden. In the Second World War, the vault served as an air-raid shelter because it was divided up into single units by means of walls thus offered protection against flying fragments. Although the church was hit by numerous high explosive bombs shortly before the end of the war in 1945, causing extensive damage, none of those who sought protection there came to any harm.
Little St. Michael
Around 1600, there was a cemetery where now stands the Little St Michael church. The first regular service was held in that chapel in 1605. In 1647, the municipality of Neustadt purchased the church from St. Nicolas church in Hamburg. Due to an increase in the population, a larger St. Michael church was built 200 meters west of the existing chapel. With the inauguration of this new church in 1661, the old chapel went to ruins and was demolished in 1747.
Following the destruction of St. Michael church by lightning on March 10th, 1750, a small church was rebuilt through a private donation from senator Joachim Caspar Vogt who until his death remained anonymous as the donor. It was inaugurated in 1757 and was used until the new St. Michael church was inaugurated in 1762.
When, in 1807, the French army occupied Hamburg and incorporated it into the empire, the Little St. Michael's church had to be made available to French troops for the celebration of the Catholic mass. From March 13th, 1811, it had to be made available at all times. The Roman Catholic authorities dedicated it to St. Ansgar. In 1814, the French departed from Hamburg but Catholic services continued to be celebrated in the church.
In 1824, the city purchased the church for 30,000 DM and transferred it to the Catholics at a fraction of the purchase price. In 1830, the church was so drastically renovated that it is almost a new building.
In 1865, on the 1000th anniversary of Ansgar's death, the first bishop of Hamburg, Bishop Melchers von Osnacrück, donated a forearm relic of the saint to the church. The altar was then consecrated and dedicated to St. Ansgar.
The church was completely destroyed by explosive bombs on March 11th, 1943. The actual church, rebuilt thanks to the generosity of French Christians, was inaugurated on July 10th, 1955, and dedicated to St. Bernard of Clairvaux.
In 2005, the municipality celebrated the church's 400th anniversary. People still affectionately call it "Little Michel".
The organs
From 1962 and up to 2007, the church used three organs:
On September 10th, 2008, the new crypt organ, called "Felix Mendelssohn Bartholdy", was inaugurated. It is a reconstructed 1917 romantic, historical Johann Strebel organ coming from the stock of the Hartwig Späth Company, of Freiburg. The main challenge was to fit the instrument under the crypt's low height space.
From 2007 to 2009, the church's three organs were overhauled and reorganized. The complete project, which included the installation of a new general console and the reinstatement of a Fernwerk division, was jointly entrusted to two organbuilding firms: Hartwig and Tilmann Späth, from Freiburg, and Johannes Klais, from Bonn. The financing for the whole project came from the generosity of Günter and Lieselotte Powalla through their Bunny's Foundation.
The Main Organ
Before 1670, the church had a little organ installed by a Hamburg organist, Thomas Selle. In the new church, built between 1647 and 1661, a new organ, built by Joachim Richborn, of Hamburg, was installed. It was replaced, in 1712, by a new organ built by Arp Schitger. It was a 52-stop, 76-rank three-manual and pedal instrument. Joachim Wagner, of Berlin, had plans to rebuild the instrument but, in the meantime, the instrument was destroyed in the 1750 church fire.
The new rebuilt church received a new mechanical key and stop action three-manual and pedal instrument with 68 stops, built, between 1761 and 1769, by Johann Gottfried Hildebrandt, from Dresden. The instrument was rebuilt, between 1839 to 1842, by Johann Gottfried Wolfsteller, from Hamburg, who, among other things, removed the Doppelchöre (double chorus) in the Hauptwerk division. In 1875, the wind trunks were enlarged by Christian Heinrich Wolfsteller, from Hamburg. The instrument was destroyed in the 1906 church fire.
Soon after, the "Goddefroy-Familien" Foundation made funds available for a new prime quality organ. An expert committee (Johann Valentin Meder, Julius Heinrich Spengel, Alfred Sittard) was appointed to plan the new organ specifications. In 1909, the Walcker organbuilding firm, from Ludwingsburg, was entrusted to build the new organ. The case of the new organ was a reconstructed and enlarged version of the old Hildebrandt case.
When installed in 1912, Walcker's Opus 1700 was considered the world's largest organ with its 163 stops, 215 ranks and 12,173 pipes over five manuals and pedal. The new electric key and stop action instrument was inaugurated in October 1912 by Alfred Sittard. Highlight of the inaugural concert was Max Reger's Fantasy and Fugue on BACH. Reger himself was present. In 1917, the valuable front tin pipes were delivered up for the purpose of war. In 1944, the instrument suffered considerable damages from bombings and was sold as scrap metal to Emanuel Kemper & Sohn, of Lübeck.
Between 1960 and 1962, the Steinmeyer organbuilding firm, one of the largest and most important German organbuilding firms and whose work has had a significant influence on organ history in Germany and Europe for 150 years, built, as Opus 2000, a five-manual and pedal instrument with 85 stops. It was dedicated in March 1962.
This instrument is an important example of organbuilding methods and practices in the 1960s. On the technical point of view, however, and mainly where the mechanical action is concerned, construction practice has not always stood the test of time. For example, the connection between the key and the pallet using thin wire trackers had reached the limit of its useful life. Unfortunately, it was not possible to restore such a system in a true historical way. The various pivots and linkages needed to be completely replaced. For that reason, it was decided to replace the action with wooden components throughout, whose durability has been proven in many other instruments. The wind regulation system, too, required fundamental overhaul as the wind pressure greatly fluctuated as a result of construction defaults. Pipework voicing was to be optimized in the aesthetics of the original tonal concept. The whole instrument, including windchests, pipework, case design and layout of individual divisions, respects the important "tonal testament" and was restored to original.
The Concert Organ
The church's second large organ is the so-called "Concert Organ" on the north gallery, completed in April 1914 by the Danish organbuilding firm Marcussen.
The instrument, as originally built, had pneumatic action with membrane chests. Then, in late 1950/early 1951, the instrument was much altered by Walcker & Co, from Ludwingsburg. The original pneumatics were replaced as the instrument was electrified and a third manual was added, together with a series of stop modifications and rearrangements. A new console was installed in 1980 by Steinmeyer.
Unfortunately, the original integrity of the instrument had, in many aspects, been lost, but the high quality of the original instrument is still clearly discernible in the many surviving ranks from 1914. As this instrument played a significant role in Hamburg's organ history, its tonal and technical restoration is important. A large proportion of the pipework, the case, the wind system and all the windchests are extant, so there is sufficient original material on hand for such an undertaking. The original console is gone, along with certain stops from the original specification, though it has been possible to reconstruct them through detailed analysis of similar instruments.
The organ has its own two-manual pneumatic action console once again, sunk into the floor of the gallery. The later-added third manual has been removed. Tonally, the aim is to recreate a sound close to the original sound in the building. The whole instrument, including details of playing aids and drawings, etc., is carefully documented in the original 1914 inauguration booklet.
The Fernwerk/Echo Division
The large 1912 Walcker organ - which stood in the same place as today's Steinmeyer organ - had a Fernwerk division located in the roof space, the sound reaching the body of the church through a 65.6-foot (20-meter) long and 11.5-foot (3.5-metre) wide tunnel linking the pipework under the tower to an opening in the nave ceiling.
This division, with a tonal structure quite different from the one played directly into the church, is reinstated as part of the renovation of the organs. Fernwerke in large churches have a long tradition and were frequently built around 1900. The 17-stop division with its 1,222 pipes has its own console and is incorporated into the new main console in the north loft, controlling both the main Steinmeyer organ and the Marcussen Concert Organ.
The Carl Philipp Emanuel Bach Organ
On account of the prominent role played by Carl Philipp Emanuel Bach, the Hamburg Bach, this new organ is dedicated to music composed and played in his times. In 1768, C.P.E. Bach succeeded his godfather, Georg Philipp Telemann, as Hamburg's church music director.
For liturgical reasons, the small Grollmann choir organ, tucked away in a doorway between the chancel and the sacristy, needed to be moved. This instrument is now incorporated in the so-called Carl Philipp Emanuel Bach organ located on the south gallery opposite the Marcussen Concert Organ. The aim is to create an instrument, which, in its specification and wind supply, is based on baroque aesthetics.
The one-manual and pedal Grollmann mechanical action organ was built in 1960 and had 4 stops: Gedackt 8', Pinzipal 4', Gemshorn 2' and IV-rank Mixture. The pedal had no independent stop and was by pull-down.
As it was before the renovations, this small organ is independent from the large Steinmeyer and Marcussen organs, and has its own musical personality.
The Felix Mendelssohn Bartholdy Crypt Organ
Beneath the main church lies a large crypt, some 144 feet (44 meters) by 138 feet (42 metres) and divided by 44 columns, supporting the floor of the nave above. This space has been used during the renovation of the main church for services, concerts and other events. The organ is installed at the front, out of sight behind an acoustically transparent partition. It is a second-hand, romantic instrument built in 1917 by Johannes Strebel which has been restored by Hartwig Späth, from Freiburg, and provided with a mobile electric console.
I. Positiv |
II. Hauptwerk |
|||
---|---|---|---|---|
Quintadena | 16' | Principal | 16' | |
Principal | 8' | Oktave | 8' | |
Spitzflöte | 8' | Quinte | 5 1/3' | |
Octave | 4' | Oktave | 4' | |
Rohrflöte | 4' | Quinte | 2 2/3' | |
Nasat | 2 2/3' | Oktave | 2' | |
Octave | 2' | Mixtur 2' | VI-VIII | |
Flachflöte | 2' | Scharff 2/3' | IV | |
Mixtur 1 1/3' | VI-VIII | 1Cornett 8' | V | |
Cymbel 1/6' | III | Trompete | 16' | |
Fagott | 16' | Trompete | 8' | |
Trompete | 8' | Trompete | 4' | |
Vox humana | 8' | |||
Tremulant |
III. Schwellwerk |
IV. Kronwerk |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Hohlflöte | 8' | |
Principal | 8' | Spitzgamba | 8' | |
Violflöte | 8' | Principal | 4' | |
3Schwebung | 8' | Spitzflöte | 4' | |
Oktave | 4' | Nasat | 2 2/3' | |
Flûte travers | 4' | Oktave | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | Gemshorn | 2' | |
Octave | 2' | Oktave | 1' | |
Terz | 1 3/5' | Terzian 1 3/5' | II | |
Septime | 1 1/7' | Scharff 1' | VI | |
Mixtur 1 1/3' | IV-VI | Regal | 16' | |
Bombarde | 16' | Krummhorn | 8' | |
Trompete | 8' | Zinke | 4' | |
Oboe | 8' | Tremulant | ||
Clairon | 4' | Zimbelstern | ||
Tremulant |
V. Brustwerk |
Pedal |
|||
---|---|---|---|---|
Quintadena | 16' | Prinzipal (ext) | 32' | |
Gedackt | 8' | Oktave | 16' | |
Principal | 4' | Gemshorn | 16' | |
Blockflöte | 4' | 2Subbass | 16' | |
Octave | 2' | Oktave | 8' | |
Quinte | 1 1/3' | Gedackt | 8' | |
Sesquialtera 2 2/3' | II | Oktave | 4' | |
Scharff 1' | V-VII | Koppelflöte | 4' | |
Cimbel 1/3' | II | Nachthorn | 2' | |
Dulcian | 16' | Bauernflöte | 1' | |
Bärpfeife | 8' | Hintersatz 4' | V | |
Schalmey | 4' | Rauschpfeife 2 2/3' | III | |
Tremulant | Mixtur 2' | VI-VIII | ||
2Zimbelstern | Posaune | 32' | ||
Posaune | 16' | |||
Dulcian | 16' | |||
Trompete | 8' | |||
Trechterregal | 8' | |||
Trompete | 4' | |||
Vox humana | 4' | |||
Singend Cornett | 2' |
1 | à partir du deuxième FA / from tenor F | |
2 | nouveau jeu ajouté en 2009 / new stop added in 2009 | |
3 | à partir du deuxième DO / from tenor C |
I. Hauptwerk |
II. Schwellwerk1 |
|||
---|---|---|---|---|
Prinzipal (PED) | 16' | Lieblich Gedeckt | 16' | |
Bordun | 16' | Konzertflöte | 8' | |
Prinzipal | 8' | 3Vox coelestis | 8' | |
Doppelflöte | 8' | Prinzipal | 8' | |
Gemshorn | 8' | Salicional | 8' | |
Gamba | 8' | Aeoline | 8' | |
Dulcian | 8' | Gedackt | 8' | |
Rohrflöte | 8' | Quintatön | 8' | |
Oktave | 4' | Oktave | 4' | |
Offenflöte | 4' | Querflöte | 4' | |
Quintatön | 4' | Gemshorn | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | 2Oktavflöte | 2' | |
Oktave | 2' | 2Terz | 1 3/5' | |
Mixtur | III-IV | 2Rauschquinte 2 2/3'+2' | II | |
Trompete | 8' | 2Cornett | IV-VI | |
Oboe | 8' |
Pedal |
||
---|---|---|
Prinzipalbass | 16' | |
Geigenbass | 16' | |
Subbass | 16' | |
Gedacktbass (SW) | 16' | |
Quinte | 10 2/3' | |
Oktave | 8' | |
Gedackt | 8' | |
Quinte | 5 1/3' | |
Oktave | 4' | |
Posaune | 16' | |
Trompete | 8' |
1 | Accouplement octave aiguë jusqu'à c5 / Superoctave coupler up to c5 | |
2 | Accouplement octave aiguë jusqu'à c4 / Superoctave coupler up to c4 | |
3 | à partir du deuxième DO / from tenor C |
Manual1 |
Pedal |
|||
---|---|---|---|---|
Bordun | 16' | Violon (ext) | 16' | |
Prinzipal I | 8' | Bordun (MAN) | 16' | |
2Principal II | 8' | Violon | 8' | |
2Gamba | 8' | |||
Tibia 8' | II | |||
Salicional | 8' | |||
Echo Gamba | 8' | |||
3Schwebung | 8' | |||
Fugara | 4' | |||
Gemshorn | 4' | |||
Harmonia aetheria 2 2/3' | IV | |||
2Tuba (ext) | 16' | |||
2Tuba | 8' | |||
Horn | 8' |
1 | Accouplement octave aiguë jusqu'à c5 / Superoctave coupler up to c5 | |
2 | haute pression / high pressure | |
3 | à partir du deuxième DO / from tenor C |
I. Hauptwerk |
II. Oberwerk |
|||
---|---|---|---|---|
Principal | 8' | Gedackt | 8' | |
Holzlöte | 8' | Rohrlöte | 4' | |
Octave | 4' | Nazard | 2 2/3' | |
Traversflöte | 4' | Flöte | 2' | |
Octave | 2' | Dulcian | 8' | |
Quinte | 1 1/3' |
Pedal |
||
---|---|---|
Subbass | 16' | |
Offenbass | 8' |
I. Manual |
II. Manual |
|||
---|---|---|---|---|
Principal | 8' | Lieblich Gedeckt | 8' | |
Viola di Gamba | 8' | Salicional | 8' | |
Hohlflöte | 8' | |||
Octave | 4' |
Pedal |
||
---|---|---|
Subbass | 16' |