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Hill 1897 / Hill, Norman & Beard 1966 / Wood 1998
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Saint-Asaph (Llanelwy, en gallois) est une ville dans le comté de Flintshire sur les rives de la rivière Elwy, au pays de Galles. Selon le recensement, elle est la deuxième plus petite ville au Royaume-Uni en termes de population et de superficie urbaine.
Historique
Il est impossible de donner un aperçu historiquement précis des débuts de la chrétienté dans la période initiale de St Asaph. Les légendes et les traditions se confondent, et il n'existe aucune évidence archéologique ou écrite avant le XIIe siècle. La légende concernant la fondation d'une église et d'un monastère entre les années 560 et 573 se retrouve dans l'ouvrage La vie de saint Kentigern écrit par Jocelyn, un moine de l'abbaye de Furness vers 1180.
Kentigern (Cyndyern, en gallois, 518-614) était l'évêque de Strathclyde (Écosse); il est forcé de s'exiler par un fort mouvement local anti-chrétien. Il s'établir brièvement sur une crête entre les rivières Elwy et Clwyd où il fonde une cathédrale. Le nouveau roi de Strathclyde, Riderch Hael (?-v614), l'invite à retourner en Écosse. Il s'y rend en 573. Il est connu là sous le nom de saint Mungo, le fondateur du diocèse de Glasgow. En quittant, il laisse derrière lui, le disciple nommé Asaph (?-596) qui donnera son nom au village et, éventuellement à la cathédrale.
Plus rien ne subsiste du monastère de style pré-Norman construit par Asaph ni de la cathédrale de style Norman de 1143 qui l'a remplacé et où ses reliques y ont été transférées en 1281. Cette église a été réduite en cendres, en juin 1282, par les hommes dirigés par William de Beauchamp, 9th comte de Warwick (v1238–1298) durant la campagne que le roi anglais (1272-1307) Edward I (1239-1307) mène pour soumettre les Gallois en 1282.
Quoique, lors de cette crise, l'évêque (1268-1293) du temps, Anian II (Anian Schonaw), supporte l'action du roi Edward, il est le seul évêque de l'archidiocèse de Canterbury à ne pas excommunier ses rivaux gallois. Éventuellement, le roi et l'évêque se réconcilient, et Anian doit payer la somme de 500 marks au trésor royal. L'évêque s'embarque alors dans une campagne afin de reconstruire sa cathédrale. Alors qu'elle est en marche, Anian décède et Llywelyn of Bromfield lui succède (1293-1314). Après avoir réformé l'administration de la cathédrale, le nouvel évêque lance les travaux de construction de celle-ci.
La cathédrale
L'édifice actuel a été majoritairement construit entre 1294 et 1392. Les arcs de la nef et des transepts ainsi que la partie supérieure de la façade ouest sont totalement reconstruits et une nouvelle entrée est introduite. Les murs des allées sont partiellement reconstruits et reçoivent de nouvelles fenêtres. Des claires-voies carrées, avec des fenêtres lobées, sont ajoutées au-dessus des murs des allées. Les transepts sont les derniers à être construits, soit entre 1315 et 1320. Ces travaux sont probablement exécutés par Henry of Ellerton (?-1323) qui succède à Walter of Hereford (?-1309). Le 25 octobre 1391, Robert Fagan, de Chester, est sélectionné pour construire la tour qui doit être achevée le 1er novembre 1392, et ce, au coût de 100 marks.
La cathédrale venait à peine d'être achevée, qu'en 1402, elle est à nouveau détruite par le feu aux mains du Prince de Galles (1404-c1415), Owain Glyndwr (v1359-v1415), qui mène une longue et féroce guerre d'indépendance qui sera finalement vaine dans le but de mettre fin au régime anglais dans le pays de Galles. De l'édifice, seule la partie inférieure de la tour et des murs de la nef avec ses piliers ronds subsiste.
L'évêque (1395-1402) du temps, John Trefor II (?-1410), un allié de Glyndwr, est démis et l'évêque (1411-1433) Robert de Lancaster lui succède. Celui-ci fait reconstruire le toit de la nef et exécuter diverses réparations. Les transepts demeurent sans toit jusqu'aux travaux de restauration complétés en 1482 par l'évêque (1471-1495) Richard Redman (?-1505).
Le 2 février 1714, la cathédrale est endommagée par un vent violent ou un ouragan. Les feuilles de plomb provenant de la tour sont projetées sur le toit du choeur qu'elles pervent endommageant le tabernacle et fracassant les stalles et l'orgue. L'extrémité de la tour est re construite avec une pierre différente; une différence qui est toujours visible.
En 1779, la salle du Chapitre, sise au nord du choeur, est démolie, et des plans pour la remplacer, aucun ne s'est matérialisé. Au même moment, Joseph Turner (?-1807) transforme le choeur en introduisant de la pierre de Liverspool sur les murs. En 1800, la grande fenêtre de l'est reçoit de nouveaux entrelacs et un verre peint par Francis Eginton (1737-1805). En 1809, John Turner (?-1827) lambrisse le choeur et complète le plâtrage. En 1814, un jubé de bois est installé entre le choeur et la nef. Celui-ci est enlevé en 1832 par Thoms Jones qui construit un jubé pour l'orgue dans l'arche de l'ouest. Il place des écrans de bois derrière les stalles dans les arches nord et sud des transepts; seuls ceux du côté sud sont encore existants.
La quasi-totalité de l'intérieur a été reconstruite par Sir George Gilbert Scott (1811-1878) lors d'une restauration victorienne entre 1867 et 1875. Cette restauration visait trois buts. Le premier, c'était de réaménager l'intérieur de façon à obtenir une utilisation optimale de la cathédrale lors des services liturgiques. Le second, la conception et l'implantation selon les principes architecturaux alors à la mode et tels que préconisés par Scott. Le troisième, l'opportunité d'enrichir l'intérieur avec de nouveaux éléments tels des verrières et autres dons importants à usage liturgique.
Les travaux de restauration incluent, à l'extérieur, un nouvel habillage pour les murs, et l'introduction de lancettes et corniches propres au style primitif anglais afin de remplacer les fenêtres non proportionnées ainsi que le parapet de la tour qui a été installé lors de modifications apportées au début du siècle. À l'intérieur, le jubé de pierre qui séparait le choeur de la nef est démoli enlevant ainsi l'orgue qui y était présent pour le transférer dans le transept nord. De plus, des sièges ouverts remplacent les bancs dans le choeur, et des chaises sont introduites dans la nef.
La voûte du choeur est refaite en panneaux de chêne prenant la forme de l'ancienne structure. La portion sous la tour est voûtée en chêne remplaçant l'ancien stucco, le tout accompagné de corbeilles représentant des anges. Le plancher reçoit des tuiles encaustiques intercalées dans des bandes de marbre d'Anglesey. Le choeur est rehaussé d'une marche tandis que le maître autel l'est de quatre marches.
La cathédrale restaurée est rouverte le 2 septembre 1875.
L'édifice
La cathédrale Saint-Asaph est la plus petite (55 mètres / 182 pieds de long) cathédrale en Angleterre et l'une des plus anciennes au pays de Galles. C'est un petit édifice en forme de croix latine avec une grosse tour centrale coiffée d'une girouette dorée. La nef et le choeur sont d'égales dimensions et chacun se termine par de gros contreforts. Il possède de petits transepts et de bas-côtés le long de la nef. L'extérieur révèle la présence de différents types de pierre utilisés résultant de la rétention considérable d'éléments originaux. Le calcaire carbonifère à grain fin taillé en blocs carrés provient des carrières de Cefn. Le grès jaune à grain fin provenant de Flint ou de Talacre est utilisé comme enveloppe extérieure des murs, pour les meneaux et autres travaux de sculpture. Ceci représente une combinaison inhabituelle puisque ces deux pierres réagissent chimiquement ensemble et graduellement se mangent. Les figures sculptées sur l'extérieur sont une autre caractéristique intéressante. Elles représenteraient les maçons qui les ont créées. L'entrée se fait par la porte ouest laquelle est flanquée de deux grandes tables mortuaires.
En 1929, l'architecte de la cathédrale, Charles Marriott Oldrid Scott (1860-1952), petit-fils de George Gilbert Scott, se voit confronté avec la chute de verre provenant des fenêtres du transept sud ainsi que par des fissures dans les murs. Il découvre que la tour centrale s'enfonce et commence à pencher du côté sud-ouest. Les examens révèlent que les fondations sont extraordinairement faibles et petites, consistant seulement en des roches disposées sur un fond de glaise sur lequel la cathédrale repose. Les réparations se déroulent de 1929 à 1932. La tour est consolidée afin de prévenir tout nouveau mouvement alors que des fondations plus élaborées et plus larges, faites de ciment avec des tiges d'acier et des tourelles, sont installées. Les murs fissurés sont réparés et le plafond du transept, caché par une voûte en plâtre, est mis à découvert. Les poutres étaient criblées de grosses vrillettes nécessitant le remplacement de plusieurs d'entre elles.
L'aile de la sacristie a été ajoutée au cours de travaux de restauration exécutés entre 1956 et 1970.
Le terrain de l'église contient le monument dédié aux traducteurs (Translator's Memorial), exécuté en 1892 par Middleton & Prothero de Cheltenham. Il commémore le troisième centenaire de la traduction, en 1588, de la bible en langue galloise sous la direction de l'évêque (1601-1604) William Morgan (1545-1604). La forme est octogonale et les niches à canopée contiennent la statue des traducteurs.
L'intérieur
L'intérieur est un grand édifice avec des murs en pierre nue. La voûte date de la restauration de 1875 et a à nouveau été restaurée et redécorée, en 1968, pour l'investiture de Charles en tant que Prince de Galles. Il comprend des clefs de voûte peintes et les poutres s'appuient sur des bases peintes et des corbeilles sculptées.
Le transept sud est vaste et accueille la chapelle de la Vierge et celle de la Chanterie. En 1721, ce transept, connu sous le nom de la chapelle Sainte-Marie, était divisé en deux par un mur de briques 4,3 mètres (14 pieds) de haut. À partir de cette date, elle était utilisée en tant que salle de chapitre, de cour consistoriale et de bibliothèque jusqu'à ce qu'une nouvelle salle de chapitre et de bibliothèque soit disponible. La cour consistoriale a été déménagée dans un nouvel édifice. La division mitoyenne moderne entre les chapelles est surmontée d'un ange impressionnant.
La chapelle de la Vierge est remise en fonction en 1921 et le transept sud comprend deux autels. Une niche de verre sur le pilier du transept accueille une petite madone espagnole du XVIe siècle qui, selon la tradition, se serait échappée d'une armada espagnole fuyant les vaisseaux anglais. Elle est un don de la famille Gladstone, de Hawarden.
La chapelle de la Chanterie a été restaurée en 1957. Depuis 2000, elle accueille, sur le mur est, un crucifix macabre, oeuvre de Michelle Coxon. Son installation a causé tout un émoi.
Le transept nord accueille la chapelle des traducteurs et est l'endroit où est conservée la Sainte Réserve. Une scène sculptée de la Passion, exécutée par Ellis Wyn Roberts à la fin des années 1960, est présente devant l'autel. Cette chapelle commémore les personnes qui furent responsables de la traduction de la bible en langue galloise. Un présentoir en verre exhibe des exemplaires des premières bibles en langue galloise de même que l'édition originale de 1588 de William Morgan. Elle accueille aussi, une copie, d'après l'oeuvre d'Andrea del Sarto (1486-1530) et datant de 1517, du tableau La Madonne des harpies illustrant le Vierge Marie, avec son fils Jésus, debout sur un piédestal orné de harpies sculptées en relief, et en touré de saint François et saint Jean l'Évangéliste. Des plaques commémoratives pour les morts des deux guerres mondiales sont présentes sur le mur nord.
Le choeur accueille la cathèdre, ou le trône de l'évêque. C'est le symbole du pouvoir spirituel de l'évêque diocésain. Conçu par Scott, le fauteuil contient des bras se terminant par des lions sculptés tandis que la canopée peinte contient deux anges portant des boucliers. Les stalles des chanoines, qui furent transférées de sous la tour dans le choeur en 1932, ont été réalisées par William Frankelyn, maître ébéniste des comtés de Flint et de Chester, en 1482. Elles demeurent les seuls exemples de stalles à canopée dans le nord du pays de Galles. Ces stalles possèdent des sièges basculants, ou miséricordes, tous de la même forme, avec des bras sculptés de griffons, de pélicans et autres animaux. Elles sont décorées de magnifiques pinacles qui semblent surgir comme des arbres à partir des minces colonnes qui séparent les sièges. La rangée arrière possède, sous des canopées à pinacles, le nom des chanoines peint sur l'arrière du banc. À l'origine, il y avait 10 stalles de chaque côté. Scott en a conçu de nouvelles en 1869: la stalle du doyen, la stalle résidentielle ainsi que deux stalles additionnelles pour les chanoines.
Le choeur accueille aussi, derrière le maître autel, un retable en albâtre du Derbyshire sculpté en 1871 par Thomas Earp (1828-1893) et offert par Robert Bamford-Hesketh (1826-1894). Son centre illustre un Christ portant sa croix vers le Calvaire. De chaque côté, un arc carré en accolade et décoré de feuillage où figurent, d'un côté des proches de Jésus, et de l'autre, des soldats. La grande fenêtre de l'est, datant de 1864, illustre, en médaillons, des scènes de la vie du Christ, le tout surmonté d'un Christ en gloire.
Le mur sud de la nef accueille un tombeau avec une effigie d'un évêque que l'on croit être Anian II, le responsable de la reconstruction de la cathédrale. Il contient aussi trois verrières illustrant six scènes de la vie du Christ. Quant au mur nord, il contient une verrière illustrant saint Asaph et saint Kentigern avec, derrière eux, des scènes de leur vie. La grande fenêtre de l'ouest contient une verrière illustrant saint David et saint Édouard. À leurs côtés, les blasons d'évêques du pays de Galles. Toutes ces fenêtres sont l'oeuvre de la maison Ward & Hughes, de Londres.
À l'arrière de l'église, les fonts baptismaux, désacralisés durant la guerre civile, qui furent utilisés comme abrevoir par les soldats d'Oliver Cromwell. La moitié des sculptures qui se retrouvent autour du bol ont été restaurées.
L'orgue
Selon les archives de la cathédrale, la somme de £40 est accordée pour un orgue en 1512. Cet instrument est remplacé par nouvel orgue, probablement produit par Robert Dallam (v1602-1665), de Londres, en 1635. Le réputé facteur Father Bernard Smith (v1630-1708) exécute des réparations en 1675, 1680 et 1686. En 1714, l'orgue est réparé à la suite de dommages subis lors d'un ouragan par Thomas Hollister. Cet orgue est vendu en 1740 à l'église paroissiale de Prescot et est remplacé par un orgue coûtant £447 construit par Abraham Jordan (v1666-1715/1716). Il est placé dans la croisée côté est. En 1834, William Hill (1789-1870), de Londres, remplace l'instrument de Jordan, qui lui est transféré à l'église paroissiale Saint-Asaph, par un orgue d'un seul clavier. Cet instrument est placé par Thomas Jones, l'architecte de la cathédrale, sur un nouveau jubé en pierre à la croisée, côté ouest, lequel sépare le choeur de la nef.
En 1846, la firme William Hill & Sons ajoute un second clavier (division Choir) et de la tuyauterie pour la pédale. En 1859, la même firme ajoute une division Swell à étendue courte. À ce moment, l'orgue comprend 29 jeux
En 1867, la firme William Hill & Sons enlève l'orgue de sa position sur le jubé ouest et le reconstruit dans le transept nord. En 1897, la même firme reconstruit et agrandit l'instrument à 42 jeux sur quatre claviers et pédalier tout en instaurant une traction pneumatique.
En 1926, la firme Hill, Norman & Beard ajoute le jeu d'Acoustic Bass 32', un don du Dr Harold Carpenter Lumb Stocks (1884-1956) qui est organiste de la cathédrale (1917-1956). à la même occasion, l'alimentation en vent devient électrique. En 1932, Oldrid Scott conçoit un nouveau buffet et le place sous l'arche du transept nord. Les travaux sont confiés à la firme Hill, Norman & Beard. Ils incluent le démontage et l'entreposage de l'instrument pendant que des travaux de solidification de la tour sont en cours. En 1966, la même firme reconstruit l'instrument en le portant à 40 jeux répartis sur trois claviers et pédalier avec une console détachée tout en introduisant une traction électrique. Le buffet est reculé d'environ un mètre (trois pieds), et peint en couleurs criardes (bleu, gris et marron).
En 1993, le doyen et le chapitre décident d'une reconstruction majeure dans le style de Hill. La firme Wood, de Huddersfield, est sélectionnée pour entreprendre le travail qui doit être achevé en 1997. David Graebe conçoit le buffet en se basant sur les travaux du Dr Arthur George Hill (1857-1923). L'instrument est agrandi à 55 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier. La façade sud comprend trois tours séparées par deux plates faces tandis que la façade ouest contient deux plates faces et une tour centrale.
St Asaph (Llanelwy, in Welsh) is a city in the county of Flintshire and on the River Elwy in Wales. According to the census, it is the second-smallest city in Britain in terms of population and urban area.
History
It is impossible to give an historically accurate account of the beginnings of Christianity in the early settlement at St Asaph. Legend and tradition are confusingly mixed and there is no archeological evidence or written record before the 12th century. The legend of the founding of the church and monastery between the years 560 and 573 is to be found in The Life of St Kentigern written by Jocelyn, a monk of Furness Abbey circa 1180.
Kentigern (Cyndyern, in Welsh, 518-614) was the bishop of Strathclyde (Scotland); he was driven into exile by a strong local anti-Christian movement. He settled briefly in a ridge between the rivers Elwy and Clwyd where he founded a cathedral. The new King of Strathclyde, Riderch Hael (?-c614), invited him to return to Scotland. He did so in 573. He is known there as St Mungo, the founder of the diocese of Glasgow. He left behind a follower named Asaph (?-596), who gave his name to the village and, eventually, to the cathedral church.
Nothing now remains of Asaph's pre-Norman monastery, nor indeed of the Norman church that replaced it in 1143 and where his relics were translated into in 1281. That church was burned to the ground, in June 1282, by the men led by William de Beauchamp, 9th Earl of Warwick (c1238–1298) during the campaign English King (1272-1307) Edward I (1239-1307) set to subdue the native Welsh in 1282.
The bishop (1268-1293) at the time, Anian II (Anian Schonaw), supported Edward's campaign, and was the only bishop in the see of Canterbury who did not excommunicate Edward's Welsh foes. Eventually, the king and the bishop were reconciled, though only after Anian paid 500 marks into the royal treasury. The bishop then embarked on a campaign to rebuild his cathedral. While the campaign was under way, Anian died and Llywelyn of Bromfield was installed as bishop (1293-1314). After reforming the administration of the cathedral, the new bishop set the construction into motion.
The Cathedral
The actual building was largely built between 1294 and 1392. The nave arcades, the crossing and upper parts of the west front were built afresh and a new west doorway was inserted. The aisle walls were partially rebuilt and refenestrated and above the aisle roofs raised clerestory of perfectly square, cusped windows. The transepts, which were the last works to be rebuilt, were probably added between c1315 and c1320. The work was probably carried out by master Henry of Ellerton (?-1323) who succeeded master Walter of Hereford (?-1309). On October 25, 1391, mason Robert Fagan, of Chester, was entrusted to build the bell tower to be finished by November 1, 1392, for 100 marks.
No sooner had the cathedral been completed than it suffered, in 1402, another burning and left in ruins at the hands of the Prince of Wales (1404-c1415), Owain Glyndwr (c1359-c1415), who instigated a fierce and long-running yet ultimately unsuccessful war of independence with the aim of ending English rule in Wales. All what remained of the building was the lower part of the tower and the nave, with its rounded pillars.
The bishop (1395-1402) at the time, John Trefor II (?-1410), a Glyndwr's ally, was removed to be succeeded by Bishop (1411-1433) Robert de Lancaster, who re-roofed the nave and carried out other repairs. The transepts remained roofless until the work of restoration was completed in 1482 by Bishop (1471-1495) Richard Redman (?-1505).
On February 2, 1714, the cathedral was damaged by a violent storm or hurricane. Lead sheets from the tower were thrown upon the roof of the chancel, and broke through it damaging the tabernacle and shattering the stalls and the organ. The tower was rebuilt with a different type of stone; a difference still visible today.
In 1779, the Chapter House, on the north side of the chancel, was taken down and plans to replace it never matured. At the same time, Joseph Turner (?-1807) remodeled the chancel facing it with Liverpool stone. In 1800, the east window was given new tracery and glass paintings put in by Francis Eginton (1737-1805). In 1809, John Turner (?-1827) wainscoted the chancel, and completed the plastering. In 1814, a timber rood screen and entrance were installed into the east crossing arch. It was removed in 1832 by Thomas Jones who inserted a stone organ screen in the west arch. He placed timber screens behind the stalls in the north and south crossing arches of which the south survives.
Much of the interior was rebuilt by Sir George Gilbert Scott (1811-1878) in a Victorian restoration between 1867 and 1875. The object of the restoration was threefold. Firstly, it was an attempt to re-order the furnishings in order to fully use the cathedral for worship. Secondly, it was designed and implemented according to the architectural ideas then prevalent as practiced by Scott. Thirdly, it gave the opportunity to enrich the furnishings with such items as stained glass windows and other major gifts for liturgical use.
The restoration included, on the outside, new casing for the walls, and the introduction of characteristic lancets and cornice of the early English period of Edward's cathedral to replace the poor and ill-proportioned windows and battlemented parapet introduced during the alterations in the earlier part of the century. Inside, the stone rood screen which separated the chancel from the nave was taken down thus removing the organ which stood upon it and placing it in the north transept, and the introduction of open seats to replace the pews in the chancel and chairs in the nave.
The chancel vault was redone in panelled oak to the cradle form of the old timber framing. The portion under the tower was vaulted in oak replacing the previous stucco, and made to spring from carved corbels representing angels. The floor was paved with encaustic tiles inlaid with bands of Anglesey marble. The chancel was raised one step, and the main altar by four steps.
The restored cathedral was reopened on September 2, 1875.
The Building
St Asaph Cathedral is the smallest (182 feet / 55 meters long) in Britain and one of the oldest in Wales. It is a small cruciform church with a large central battlemented tower with a gold weather vane on the top. The nave and the chancel are similar in size with heavily buttressed ends. It has small transepts and low side aisles along the nave. The exterior reveals the different kind of stone used resulting from retention of considerable amounts of original fabric. Carboniferous fine-grained limestone cut into square blocks came from quarries at Cefn nearby. The fine-grained yellowish sandstone was quarried at Flint or Talacre and used for the outer casing of the walls and for mullions and other carved work. This is an unusual combination as the two stones react together chemically and are gradually eating each other away! The carved faces outside are another interesting feature. Perhaps they depict the masons who carved them. The entry is through the west door which is flanked by two large table tombs.
In 1929, George Gilbert Scott’s grandson, cathedral architect Charles Marriott Oldrid Scott (1860-1952), was faced with glass falling out of the windows of the south transept and cracks appearing in the walls. It was discovered that the massive tower was sinking and beginning to lean over to the south-west. Investigation proved that its foundations were extraordinarily meagre and shallow, merely consisting of rough stones laid on the bed of clay on which the cathedral rests. The work was carried out from 1929 till 1932. The tower was shored up to prevent further movement and then underpinned by new and much larger foundations, being made of cement with steel rods and girders interlaced. The cracked walls were grouted and the fine transept roofs, formerly hidden by plaster ceilings, were disclosed. When these were opened out, it was found that the timbers had been partly riddled by the death-watch beetle and a great number of them had to be renewed.
The vestry wing was added during restoration works carried out between 1956 and 1970.
The churchyard includes the Translator’s Memorial, executed in 1892, by Middleton & Prothero of Cheltenham. It commemorates the tercentenary of the 1588 translation of the bible into Welsh under the direction of Bishop (1601-1604) William Morgan (1545-1604). The form is octagonal and the canopied niches are occupied by statues of the translators.
The Interior
The interior is a large rather soulless building with bare stone walls. The vault dates from the 1875 restoration and was again restored and redecorated, in 1968, for the investiture of Charles as Prince of Wales. It has painted bosses and the beams are supported on painted bases and carved corbels.
The south transept is large and houses the Lady Chapel and the Chantry Chapel. In 1721, this transept, known as St Mary’s Chapel, was divided into two by a brick wall 14 feet (4.3 meters) high. From this time, it was used as a Chapter House, Consistory Court and Library until a new Chapter House and Library would be available. The Consistory Court was moved to his new building. The modern screen, between the chapels, is surmounted by a striking angel.
The Lady Chapel was brought back into use in 1921 and there are now two altars in the south transept. A glass niche in the transept pillar houses a tiny 16th century Spanish Madonna who, according to tradition, was washed up from the Spanish Armada as they fled from the English ships. It was donated by the Gladstone family, of Hawarden.
The Chantry Chapel was restored in 1957. Since 2000, it houses, on the east wall, a gruesome crucifix executed by Michele Coxon. It caused a bit of a furor when it was placed in the church.
The north transept houses the Translator's Chapel and is where the Blessed Sacrament is reserved. A carved Passion figure, executed by Ellis Wyn Roberts in the late 1960s, stands before the altar. The chapel commemorates those who were responsible for translating the bible into Welsh. A glass case contains examples of early Welsh bibles, including William Morgan 1588 original edition. It also houses a copy, after Andrea del Sarto (1486-1530), of the 1517 painting Madonna of the Harpies depicting the Blessed Virgin Mary with her son Jesus standing on a pedestal which includes harpies sculpted in relief, and St Francis and St John the Evangelist. Memorials to the dead of both world wars are affixed on the north wall.
The chancel houses the cathedra, or bishop’s throne. It is a symbol of the spiritual power of the diocesan bishop. Designed by Scott, it has carved lion arm ends and a painted canopy with two angels holding shields. The canon’s stalls, which were moved to the chancel in 1932 from their former position under the tower, were executed, in 1482, by William Frankelyn, master carpenter of the Flint and Chester counties. They remain the solitary example of canopied stalls in North Wales. The stalls have tip-up seats, or misericords, all made to one pattern, with carved arms with griffins, pelicans and other beasts. They are decorated with beautiful pinnacles, which seem to spring like trees from the slender columns dividing the seats. The back row has the names of the canons painted on the seat backs and are set under crocketed pinnacled canopies. Originally, there were ten either side. Scott designed additional stalls in 1869 these are the Dean’s stall, the Residentiary Stall, and the two Canon’s stalls.
The chancel also houses, behind the high altar, a Derbyshire alabaster reredos carved in 1871 by Thomas Earp (1828-1893) and donated by Robert Bamford-Hesketh (1826-1894). Its center depicts Christ carrying his cross to the Calvary. On either side is a square blind ogee arch decorated with foliage with carvings of Christ's followers on one side and soldiers on the other one. The great east stained glass window, dating from 1864, illustrates scenes from the life of Christ in medallions, with Christ in glory above.
The south wall of the nave houses a tomb with an effigy of a bishop thought to be Anian II who was responsible for rebuilding the cathedral. It also contains three stained glass windows depicting six scenes from the life of Christ. In the north wall of the nave is the stained glass window depicting St Asaph and St Kentigern with, behind them, scenes from their lives. The great west stained glass window represents St David and St Edward. At their sides, are the costs of arms of other bishops of Wales. All these windows were executed by the Ward & Hughes firm of London.
At the back of the church is the font which was desecrated during the Civil War and used as a watering trough by Oliver Cromwell's soldiers. Half of the carving around the bowl has been restored.
The Organ
According to the cathedral's records, a sum of £40 was granted for an organ in 1512. It was replaced by a new one, probably by Robert Dallam (c1602-1665), of London, in 1635. Famous organbuilder Father Bernard Smith (c1630-1708) executed repairs in 1675, 1680 and 1686. In 1714, the organ was repaired due to storm damage by Thomas Hollister. This instrument was sold in 1740 to the Prescot Parish Church, and was replaced by an organ costing £447 and built by Abraham Jordan (c1666-1715/1716). It was placed in the east crossing. In 1834, William Hill (1789-1870), of London, replaced Jordan’s organ which was transferred to St Asaph Parish Church, with a one-manual organ. This instrument was placed by Thomas Jones, the cathedral architect, on the new stone screen at the west crossing, which separated the chancel from the nave.
En 1846, the firm William Hill & Sons added a second manual (Choir Organ) and pedal pipes. In 1859, the same firm added a short compass Swell. At that time, the instrument had 29 stops.
In 1867, the firm William Hill & Sons removed the organ from this position and rebuilt it in the north transept. In 1897, the same firm rebuilt and enlarged the instrument as a 41-stop, four-manual and pedal organ and using a pneumatic action.
In 1926, the Hill, Norman & Beard firm added the 32' Acoustic Bass stop, a gift of cathedral organist (1917-1956), Dr. Harold Carpenter Lumb Stocks (1884-1956). On the same occasion, electric blowing was installed. In 1932, Oldrid Scott redesigned the casework and placed it under the north transept arch. The work was carried out by the Hill, Norman & Beard firm and included the dismantling and storage pending work on unsafe central tower. The same firm rebuilt the instrument in 1966 with electric action as a 48-stop, three-manual and pedal instrument with a detached console. The organcase was moved back about three feet (one1 meter), and was painted in gaudy colors (blue, gray and maroon).
In 1993, the Dean and Chapter took the decision for a major rebuild in the style of Hill. The Wood firm, of Huddersfield, was selected to undertake the work to be completed in 1997. David Graebe designed the casework based on the work of Dr. Arthur George Hill (1857-1923). The rebuilt instrument was enlarged to 55 stops over four manuals and pedal. The south-facing case has three towers separated by two flats while the west-facing case has two flats and a central tower.
I. Choir |
II. Great |
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Open Diapason | 8' | Double Open Diapason | 16' | |
Stopped Diapason | 8' | Open Diapason I | 8' | |
Principal | 4' | Open Diapason II | 8' | |
Nason Flute | 4' | Stopped Diapason | 8' | |
Fifteenth | 2' | Principal | 4' | |
Mixture | III | Wald Flute | 4' | |
Tremulant | Twelfth | 3' | ||
Fifteenth | 2' | |||
Piccolo | 2' | |||
Glockenspiel | II | |||
Full Mixture | IV | |||
Sharp Mixture | III | |||
Trumpet | 8' | |||
Tremulant |
III. Swell |
IV. Solo |
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Bourdon | 16' | Quintaton | 16' | |
Open Diapason | 8' | Gamba | 8' | |
Stopped Diapason | 8' | Celeste | 8' | |
Viola di Gamba | 8' | Harmonic Flute | 4' | |
Vox Angelica | 8' | Harmonic Flute | 4' | |
Principal | 4' | Clarionet | 8' | |
Flute | 4' | Orchestra Oboe | 8' | |
Flautina | 2' | Vox Humana | 8' | |
Mixture | III | Tremulant | ||
Double Trumpet | 16' | Tuba | 8' | |
Cornopean | 8' | |||
Oboe | 8' | |||
Clarion | 4' | |||
Tremulant |
Pedal |
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Sub Bass | 32' |
Open Diapason (wood) | 16' |
Open Diapason (metal) | 16' |
Violone | 16' |
Bourdon | 16' |
Principal | 8' |
Flute | 8' |
Fifteenth | 4' |
Flute | 4' |
Mixture | IV |
Sarff | 32' |
Trombone | 16' |
Trumpet | 8' |