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Christ Church, de Vancouver en Colombie-Britannique, est la cathédrale du diocèse de New Westminster pour l'église anglicane du Canada.
Lorsqu'en 1887, les premiers trains du Canadien Pacifique arrivent à Vancouver, le terminus occidental du nouveau chemin de fer transcontinental du Canada, il n'existe, dans la ville, qu'une seule église anglicane, celle de St. James. Construite il y a seulement six ans, elle remplaçait l'édifice original détruit lors du vaste incendie de 1886; elle pouvait accueillir 250 personnes. Comme la population de Vancouver s'acroîssait, il existait un besoin pour une ou plusieurs nouvelles églises.
Le 2 mai 1888, une première rencontre a lieu afin de considérer la construction d'une église dans un district résidentiel sis à l'ouest de la ville. Cette église serait anglicane mais serait plus protestante et évangélique (église basse) que l'église actuelle de St. James (église haute) sise dans la partie est de la ville. L'évêque de New Westminster, Acton Sillitoe, lui-même un représentant de l'église haute, acquiesce à la demande et permet au groupe de 52 personnes de recruter un pasteur pronant l'option d'église basse sans créer pour autant une responsabilité légale ou ecclésiastique pour le diocèse. Vers la mi-novembre, le révérend Hugh Pooley Hobson, âgé de 34 ans, est nommé recteur par l'évêque de New Westminster et le premier service a lieu le 23 décembre dans un local commercial alors inutilisé.
Le 14 février 1889, un comité de construction est formé afin de recueillir les fonds nécessaires à l'achat de cinq lots, coûtant chacun 500$ et sis au coin nord-est des rues Burrard et Georgia, par l'intermédiaire de William Cornelius Van Horne, vice-président du Canadien Pacifique, et payable en cinq versements semi-annuels de 500$ débutant en août 1889 et portant intérêt à six pour cent. Henry John Cambie, ingénieur en chef de la division du Pacifique pour le Canadien Pacifique et représentant des membres de la nouvelle paroisse, fut un négociateur clé dans l'acquisition de ces terrains. Cambie est aussi ce dirigeant du Canadien Pacifique qui milita pour que la ville de Vancouver soit choisie pour devenir le terminus occidental du nouveau chemin de fer transcontinental du Canada au lieu de la ville de New Westminster qui était, à l'époque, la principale ville et la capitale de la colonie de la Colombie-Britannique. Au cours de la même réunion, il fut décidé de construire une église en pierre qui pourrait accueillir entre 400 et 500 personnes et dont le coût pourrait s'élever entre 20 000$ et 25 000$. Dans un premier temps, un soubassement de pierre serait construit et utilisé pour le culte puis, par la suite, l'espace serait utilisé pour les activités de l'école du dimanche lorsque les fonds nécessaires à la construction de l'église elle-même seraient disponibles. Des soumissions sont transmises à des architectes qui doivent réppondre d'ici le 1er mars. Onze jours plus tard, l'architecte C.O. Wichenden, de Winnipeg, est choisi. Il prépare des plans pour une église de pierre qui, lorsque terminée, pourrait accueillir 900 personnes et comprendrait un clocher d'une hauteur de 43 mètres (140 pieds). Très tôt, le soubassement, appelé communément "Root House" est terminé avec un toit temporaire. L'inauguration a lieu le 6 octobre 1889. L'édifice est alors chauffé à l'aide d'une bouilloire au charbon et éclairé avec des lanternes à gaz.
Malheureusement, construire en pierre est dispendieux et les fonds contribués par les membres sont insuffisants pour assurer le début de la construction de l'église elle-même. Tôt en 1890, les dirigeants du Canadien Pacifique sont sollicités pour venir en aide mais ils refusent. Les plans de construction sont alors reportés ce qui cause des frictions entre Christ Church et le Canadien Pacifique qui, tout au long du ralentissement économique de 1891, continue d'exercer des pressions pour que la construction de l'église aille de l'avant ou qu'ils déménagement et ce, en allégant que le refus de procéder causait un préjudice à la vente de la propriété adjacente. En janvier 1893, la paroisse est en danger imminent d'effondrement tant au niveau financier que spirituel lorsque le recteur décide de quitter.
Dix mois plus tard, un nouveau recteur est en poste. Il s'agit du révérend Louis Norman Tucker qui vient de l'église St. George, de Montréal. Avec l'aide de J.W. Weart, alors étudiant en droit qui met sur pied un montage financier impliquant des parts et un prêt hypothécaire, et des Francs-maçons, il réussit à terminer la construction de l'église pour la somme de 12 000$. Construit dans le style du renouveau gothique avec un plafond en cèdre et des poutres, un plancher fait de vieux sapin Douglas et des vitraux, l'édifice était et est un heureux amalgame de conception provenant de l'ancien contient et de matériaux du nouveau continent. Entre temps, les frictions entre Christ Church et le Canadien Pacifique s'estompent. La pierre angulaire est posée le 28 juillet 1894 et la célébration de dédicace a lieu le 17 février 1895. Au cours des années qui suivront, les exigences financières diminueront et dès 1890, un vicaire s'ajoute au clergé de la paroisse.
Tôt en 1904, la paroisse rénove le soubassement. La communauté continue de s'accroître et, en juin 1906, il est décidé d'agrandir l'église. L'architecte William T. Dalton, de Winnipeg, est choisi pour élaborer les plans. L'édifice est allongé et élargi vers le nord et une tribune est installée au-dessus du narthex, le tout au coût de 21 000$. L'église peut alors accueillir 1 250 personnes. En 1920, l'électricité remplace les chandelles et vers 1930, les lampadaires actuels sont installés. La dette hypothécaire est complètement remboursée en 1921. En 1929, l'évêque de New Westminster choisit de faire de Christ Church la cathédrale du diocèse. La cathèdre et le baldaquin, sis maintenant dans le coin nord-ouest du choeur, sont transférés de l'ancienne cathédrale, Holy Trinity, de New Westminster. En 1930, les représentants légaux de la succession d'Edward Disney Farmer achètent la propriété adjacente de 11 mètres (37 pieds) sise au nord de l'église dans le but d'agrandir le choeur.
Dans les années 1920, le vieux plancher de sapin Douglas est recouvert de tapis et, dans les années 1940, le tapis est remplacé par du linoléum rouge. Le beau cèdre du plafond est recouvert, en 1958, de feuilles de fibre peintes dans le style populaire Tudor.
En août 1933, malgré les problèmes économiques de l'époque de la dépression, la communauté réussit à recueillir 20 000$ pour renover le soubassement. En 1937, de nouveaux lampadaires pour la nef, un abat-voix pour la chaire et d'autres améliorations sont exécutées au coût de 7 000$. Au même moment, le recteur croit qu'il est temps d'agrandir le choeur vers le nord en utilisant le terrain acheté en 1930. Les architectes Twizell & Twizell élaborent les plans mais les travaux sont reportés de trois ans par un comité alors très prudent. Le 29 septembre 1940, lors d'un dernier acte officiel, l'évêque Adam de Pencier inaugure le nouveau choeur tout en introduisant le nouveau recteur, le révérend Cecil Swanson qui vient de Calgary. L'église planifie alors de construire le clocher (campanile) mais, en 1943, un règlement municipal vient alors restreindre l'usage des cloches des églises.
En 1953, l'édifice a besoin de réparations, et le nouveau recteur, le révérend Northcote Burke, de Toronto, saisit l'occasion pour ajouter de la couleur à l'intérieur de l'église. Les murs sont peints en bleu et un écran de vitre et des portes sont aménagés pour créer un vrai narthex. Il modifie aussi la liturgie en ce sens que les pratiques de l'église basse sont remplacées par l'Eucharistie qui sera célébrée chaque semaine. En 1957, un petit autel portable, s'harmonisant avec l'autel majeur, est installé au-dessus des marches meannt au choeur de sorte que lors de la célébration de l'Eucharistie, le célébrant se tient debout derrière l'autel et fait face à la communauté.
En 1971, le conseil autorise une étude de faisabilité concernant le développement du site de la cathédrale. L'architecte Arthur Erickson, de Vancouver, propose un concept révolutionnaire: l'église, vieille de 86 ans, serait démolie et remplacé par une cathédrale moderne construite sous terre en-dessous d'une grande croix. Un édifice à bureaux serait contruit derrière la cathédrale et sa fa^cade de verre réfléteraitla croix. La cathédrale signerait un bail emphyotique de 99 ans avec les promoteurs qui seraient responsables de construire la cathédrale, évaluée à un million de dollars, et qui paieraient à la communauté une somme d'au moins 100 000$ par année. Une controverse a surgi dès que les plans furent rendus public en novembre. Finalement, le Conseil de ville de Vancouver refusera d'émettre le permis de construction le 27 juin 1973 après avoir demandé, en février 1973, au gouvernement provincial de déclarer la cathédrale actuelle de "monument historique de classe A". Après des années de négociations, une entente est signée en mai 1979 dans laquelle la cathédrale vend ses droits de développement. L'entente couvre ce qui este des terrains où se situe la cathédrale. En retour, la ville autorise une densification quant à la taille de l'édifice à bureaux à construire. La cathédrale reçoit 600 000$ avant et durant la construction pour ensuite profiter de paiements annuels de 225 000$ ajustés tous les vingt ans.
Des rénovations majeures sont entreprises au début des années 1980, les premières depuis 1940. Le coût de 1 285 000$ est majoritairement assumé par les paiements annuels reçus de la parts des propriétaires de l'édifice à bureaux voisin Park Place. La première phase, en 1982, consiste à complètement reconstruire le soubassement qui abrite les bureaux de la cathédrale : mise à jour des systèmes électrique, de chauffage et de ventilation ainsi que l'installation des détecteur de fumée et d'alarmes incendie. L'entrée nord-ouest a été réaménée par l'addition de granite afin de respecter l'intégrité de la construction originale. La seconde phase, terminée en 1986, comprenait l'ajout d'une nouvelle salle de réunion et d'une nouvelle sacristie, l'installation de protecteurs en acrilyque afin de protéger, par l'extérieur, les vitraux, et enfin par des aménagements de terrain qui intègrent la cathédrale dans une sorte de parc.
En 1995, la communauté met sur pied un programme de restauration et de rénovation qui s'échelonnera sur 11 ans. La première phase couvre l'extérieur de l'édifice : la place, réparations importantes à la maçonnerie originale, rampes d'accès pour handicappés, entretien des vitraux, kiosque d'informations et aménagement paysagers. Cette phase est terminée en 1998 au coût de 1,9 million $.
Les travaux de rénovation intérieure sont autorisés en novembre 2001. La cathédrale entreprend alors des négociations avec la Commission du patrimoine de la ville qui désire préserver certains éléments et ce, en retour d'une subvention de 1.8 milliion $. Les rénévations sont importantes : le plancher de sapin Douglas est enlevé, nettoyé, repoli et réinstallé; le plafond original de cèdre est rajeuni; le nombre de bancs est réduit et remplacé par des chaises; le sanctuaire est vidé mis à part les stalles; une plateforme pour l'autel est installé au pied du sanctuaire; l'autel, la chaire et l'ambon sont enlevés et remplacé par l'autel, un ambon et les fonts baptismaux; à l'arrière, une nouvelle tribune est construite en remplacement de l'ancienne afin d'accueillir l'orgue et la chorale; des vestibules de verre sont aménagés près de chaque entrée afin de réduire le bruit des rues avoisinantes. Des alcoves dans le choeur, des tribunes, des rampes d'accès et un système de son moderne, des systèmes d'éclairage et de chauffage complètent le projet. Tous ces travaux, dirigés par la firme Scott Construction, de Vancouver, exigeant que pendant sept mois, à compter de Pâques le 20 avril 2003, la communauté devait quitter les lieux pour aménager temporaire à la Bibliothèque publique de Vancouver. Dans les faits, la communauté ne retournera dans la cathédrale que le Dimanche des rameaux, le 4 avril 2004.
Un ascenseur, un escalier et des toilettes accessibles en chaise roulante sont construits au coin nord-est en septembre 2005. Avec la fin de cette troisième phase, le coût global du projet a été au-delà de 11,4 milliions $.
La cathédrale possède 32 magnifiques vitraux provenant d'Angleterre et du Canada. La plupart d'entre eux sont des mémorials. La cathédrale est aussi une église régimentaire; elle est le dépositaire des couleurs régimentaires lesquels reposent dans une alcove du côté est du choeur. Plus encore, elle est une place de grande importance pour plusieurs personnes du sud de la Colombie-Britannique qui sont attachées au patrimoine, qui apprécient sa beauté et qui désirent qu'elle continue dans son rôle de témoin de la chrétienté au coeur de la ville.
L'orgue
En 1895, un fonds pour l'orgue est mis sur pied et plus de 3 000$ sont recueillis afin de couvrir le coût d'achat du premier instrument de l'église. Cet instrument était alimenté en vent de façon manuelle.
En 1911, un nouvel orgue, conçu par Robert Hope-Jones et fabriqué par Wurlitzer, et contenant plus de 1 000 tuyaux et deux moteurs électriques est acheté pour la somme de 21 000$ et donné à l'église par Frederick L. Beecher. Le concert inaugural est donné par l'organiste de l'église, Ferdinand Dunkley, le 3 octobre 1911.
En 1946, l'orgue Hope-Jones nécessite de constantes répartions. Comme la firme Hope-Jones n'existe plus, le comité demande à la firme Casavant Frères, de St. Hyacinthe au Québec, d'effectuer les réparations. Casavant ne veut pas toucher à l'instrument mais offre de le remplacer. Un nouvel orgue est commandé. Fabriqué au Québec avec du bois de la Colombie-Britannique, l'instrument arrive au début de 1949 à bord de deux wagons de chemin de fer. L'Opus 1954, contenait 2 750 tuyaux dont certains provenaient de l'ancien instrument et a coûté 30 000$. Il est placé dans des tribunes de chaque côté du choeur et caché par une façade de tuyaux provenant de l'orgue Hope-Jones. L'instrument est inauguré par l'organiste de la cathédrale, Thomas Jenkins.
L'instrument est rénové en 1963. En 1989, le directeur musical, Ruper Lang, convainc le recteur quele vieil orgue Casavant doit être remplacé par un instrument à traction mécanique qui posséderait une vie utile plus longue, requérait peu d'entretien et procurerait une répponse plus délicate et une meilleure sonorité. Un comité, mis sur pied alord que le révérend Michael Ingham est recteur, recommande que le contrat soit accordé au facteur Kenneth Jones, de Bray (Irlande). Lorsque le recteur Peter Elliott arrive en 1993, cette recommandation est reconduite. L'instrument a été construit au coût de presque 1 million $. Il fut décidé qu'afin d'obtenir un meilleur rendement, le nouvel instrument devait être placé à l'extrémité sud de la nef c'est-à-dire à l'arrière de l'église sur une nouvelle tribune qui remplacerait l'ancienne tribune arrière. Le nouvel instrument contient 1 700 tuyaux (approximativement 19 rangs) de l'ancien orgue Casavant de même que quatre autres rangs de seconde main. Le résultat est un buffet auto-portant divisé en trois modules avec une façade formée de tuyaux d'étain poli et de cuivre bruni et une console détachée, placée près de la balustrade, qui fait face à la chorale et au buffet. La sonorité des 20 premières notes des deux jeux de 32' est produite électriquement. L'harmonisation de l'instrument peut être considérée comme étant néo-romantique.
L'instrument a été inauguré en 2004 par l'organiste de la cathédrale, Rupert Lang.
Christ Church Cathedral, in Vancouver, British Columbia, is the cathedral church of the Diocese of New Westminster of the Anglican Church of Canada.
When in 1887, the first Canadian Pacific Railway trains began to arrive in Vancouver, the western terminus of the newly completed railway, there was only a single Anglican church in the city, St. James'. Only six years old, it had just been rebuilt to replace the original structure, destroyed in the Great Fire of 1886; it seated 250 people. Vancouver's population was exploding and the need not for one but for several new churches was clear.
On May 2nd, 1888, a first meeting was held to consider building a church in a residential neighbourhood in the west end of the small logging town. This church would be an Anglican church but would be more protestant and evangelical (low church) than the already existing "high" St. James' Anglican church, located on the east side of the city. New Westminster Bishop Acton Sillitoe, himself a high churchman, gave his consent and allowed the group of 52 persons to look for a "low churchman" to be their Rector at no legal or ecclesiastical liability for the diocese. By mid-November, 34-year-old Rev. Hugh Pooley Hobson, is appointed rector by the Bishop of New Westminster, and the first service is held on December 23rd in a rented vacant store.
On February 14th, 1889, a building committee was formed to collect the necessary funds to purchase five lots costing $500 each at the northeast corner of Burrard and Georgia streets from William Cornelius Van Horne, Canadian Pacific Railway Vice-President and payable in five semi-annual installments of $500 beginning in August 1889 plus six percent interest. Henry John Cambie, chief engineer of the CPR's Pacific Division and People's Warden of the new parish, was a key negotiator in acquiring the property. Cambie was also the CPR executive who insisted that Vancouver be the termination of the new cross-Canada railway as opposed to the area's largest and capital city of the commonwealth colony of British Columbia, New Westminster. At the same meeting, it was decided to erect a stone church to seat from 400 to 500 and to cost from $20,000 to $25,000. First, a stone basement would be built and use it for worship, and later use the space for the Sunday School when funds could be raised to build the church itself. Proposals from architects were requested by March 1st, and eleven days later, C.O. Wichenden, from Winnipeg, was chosen. He drew plans for a building in stone, which, when fully completed, would seat 900 and have a tower 140 feet (43 meters) high. Soon the basement, nicknamed the "Root House", is finished, complete with a temporary roof. Opening services were held October 6th, 1889. The church was heated with a coal-fire boiler and illuminated with gas lanterns.
Unfortunately, building in stone was expensive and funds contributed by the congregation were insufficient to begin work on the church itself. Early in 1890, C.P.R. officials were approached for assistance but it was denied. Building plans are postponed which caused friction between Christ Church and the C.P.R. who, throughout the 1891 economic slowdown, continued to press for a church building or to move to further its real estate interests stating that it was a detriment to the sale of the adjoining property. By January 1893, the parish was in imminent danger of collapse both financially and spiritually when the rector decided to leave.
Ten months later, a new rector is found, Rev Louis Norman Tucker, from St. George's Church, in Montreal. With the help of J.W. Weart, a student-at-law who managed to set up a scheme involving shares and mortgage loan and with the help from the Freemasons, he is able to complete the construction of the church for $12,000. Built in the Gothic Revival Style with ceiling made of cedar planking and ceiling beams, floor constructed out of old growth Douglas fir and stained glass windows, the building was and is a wonderful combination of old world design and new world materials. Meanwhile, the differences between Christ Church and the C.P.R. are forgotten. The cornerstone is laid on July 28th, 1894 and the Service of Dedication is conducted on February 17th, 1895. In the following years, money pressures eased and by 1900, a curate is hired.
By early 1904, the parish was renovating the basement. The congregation continued to grow and in June 1906, it is decided to enlarge the church. Architect William T. Dalton, of Winnipeg, is chosen to prepare the plans. The building was lengthened and to widened to the north and a balcony constructed over the narthex, at a cost of $21,000. The seating capacity is increased to 1,250. In 1920, electric lights replaced candle chandeliers, and in the 1930s the lanterns now in the church were installed. By 1921, the mortgage is paid off. In 1929, the bishop of New Westminster constituted Christ Church as the Cathedral Church of the Diocese. The cathedra and canopy located now in the northwest corner of the chancel were moved from its former site, Holy Trinity Cathedral, New Westminster. By 1930, the legal representatives of the estate of Edward Disney Farmer purchased the 37-foot (11-meter) adjoining property at the north end of the church to extend the chancel.
By the 1920s, the old growth Douglas fir floor of the original building had been covered up by carpeting and, in the 1940s, it was covered even more completely by industrial red linoleum. The beautiful cedar boards of the ceiling were covered up in 1958 by white fibreboard and painted strategically in the popular Tudor style.
In August 1933, despite the economic problems of the depression era, the congregation was able to raise $20,000 to renovate the basement. In 1937, new electric lanterns for the nave, a pulpit sounding board and other improvements are carried out at the cost of $7,000. But the rector felt it was time to expand the chancel north on the lot that had been purchased in 1930. Architects Twizell & Twizell prepared the plans but the works were delayed for nearly three years by a very cautious Church Committee. On September 29th, 1940, in his last official act, Bishop Adam de Pencier, dedicated the newly-enlarged chancel as Rev. Cecil Swanson, of Calgary, is installed as rector. The church planned to build a bell tower (campanile), but in 1943, the city by-laws were changed to restrict church bells.
In 1953, the building needed repair, and the new Dean, Rev. Northcote Burke, from Toronto, used the opportunity to put a touch a colour into the place. Walls were tinted blue. A glass screen and doors were constructed to create a proper narthex. He also turned the liturgy from what had been a typical low church of the time to a parish where the Eucharist took place weekly and, in 1957, a small portable altar, matching the larger one, is set above the chancel steps and is used to celebrate the Eucharist with the celebrant standing behind the altar and facing the congregation.
In February 1971, the Church Commitee authorized a feasibility study for the redevelopment of the cathedral's site. Vancouver architect, Arthur Erickson produced a stunning concept: the 86-year-old church would be torn down and replaced by a new contemporary cathedral built below ground underneath a high sculptural cross. Behind the cathedral would stand an office tower, reflecting the cross in its mirrored glass. The cathedral would sign a 99-year lease with the developer who would be responsible for building the underground cathedral, worth a million dollars, and paying the congregation at least $100,000 annually. A controversy erupted when the plans were made public in November. Finally, the Vancouver City Council voted against the development permit on June 27th, 1973 after asking the provincial government, in February 1973, to declare the actual building a "Class A historical site". After years of negotiation, an agreement is signed in May 1979 in which the cathedral sold its development rights. The move involved most of the remainder of the city block on which the cathedral sits. In return, the City Council authorized an increase to the size of a planned office tower. The cathedral was paid $600,000 before and during construction followed by annual payments of $225,000 to be increased every 20 years.
The early 80s saw major renovations, the first since 1940. The $1,285,000 cost came mostly from the annual payments received under agreement from the owners of the neighbouring Park Place office tower. The first phase, in 1982, entailed the complete gutting and reconstruction of the lower floor of the building which housed the cathedral offices: upgrading of electrical, heating and ventilation systems and installation of smoke detectors and fire alarms. These renovations also redesigned the northwest entrance way with further exterior additions of granite to continue the stone integrity of the original construction. The second phase, completed in 1986, included the creation of a new meeting room, a new sacristy, the installation of acrylic covers to protect the outside of many of the stained glass windows and landscaping integrated the cathedral with a park-like open space.
In 1995, the congregation initiated a long overdue program of restoration and renewal. Phase one covered the exterior building work including: the plaza, extensive repair of the original stonework, wheelchair ramps, lighting, stained glass window maintenance, information kiosks and landscaping. This phase was completed in 1998 at the cost of $1.9 million.
The interior renovation work was authorized in November 2001. Negotiation took place between the cathedral and the City's Heritage Commission who wanted some of the interior features preserved in order to qualify for a generous grant of $1.8 million. The renovations were extensive: the Douglas fir floor was taken away, cleaned, re-sanded and reinstalled; the original cedar ceiling was rejuvenated; the number of pews was reduced and replaced with chairs; the sanctuary was cleared except for choir stalls; a platform for the altar is installed at the foot of the sanctuary; the altar, pulpit and lectern were removed and replaced by a the altar table, ambo, and font; at the rear, a new gallery for the organ and choir loft replaced the old balcony; and interior glass vestibules next to each entrance to the narthex reduced street noise. Chancel alcoves, galleries, wheelchair ramps and state of the art sound, light and temperature systems complete the project. All this work, managed by Scott Construction, of Vancouver, was to require a seven-month relocation of the congregation starting after Easter services, April 20th, 2003 in the Vancouver Public Library. In fact, the congregation returned to the cathedral on Palm Sunday, April 4th, 2004.
An elevator, staircase and upper level wheelchair accessible restroom were built on the northeast corner in September 2005. At the completion of this third phase of the restoration program, the cost were in excess of $11.4 millions.
The cathedral has 32 beautiful stained glass windows from England and Canada, most of them memorials. It is also a Regimental church; the repository for Regimental colours is found in the east chancel alcove. Most importantly, it is a place of great significance to many people in British Columbia's lower mainland who treasure its history, appreciate its beauty and strive for its continuation as a Christian witness in the heart of the city.
L'orgue
In 1895, an organ fund is established and over $3,000 was raised toward purchase of the church's first hand-pumped instrument from an unknown organbuilder.
In 1911, the new Hope-Jones organ, manufactured by Wurlitzer, with over one thousand pipes and two electric motors was purchased for $21,000 and given to the church by Frederick L. Beecher. The inaugural recital was given by church organist Ferdinand Dunkley on October 3rd, 1911.
In 1946, the Hope-Jones organ now needed constant repair. Since the Hope-Jones company was no longer in business, the Church Committee asked the Casavant Frères company of St. Hyacinthe, QC to do repair work. Casavant would not touch the organ, but they offered to replace it. A new organ was ordered. Made in Québec, of British Columbia wood, the instrument arrived in early 1949 in two railcars. Opus 1954 contained 2,750 pipes some of which came the previous organ and cost $30,000. It filled the chancel pipe galleries and was hidden by a glorious facade of large pipes previously part of the Hope-Jones organ. The instrument was inaugurated by cathedral organist Thomas Jenkins.
The instrument was renovated in 1963. In 1989, Music Director Rupert Lang convinced the rector that the aging Casavant should be replaced by a tracker-action organ that would have a longer life, require low maintenance, and provide more delicate response and better sound. An Organ Task Force, commissioned while Rev Michael Ingham was Dean, had recommended an Irish builder, Kenneth Jones, of Bray. When Dean Peter Elliott arrived in 1993, this recommendation was honoured. The instrument was built at a cost of just short of $1 million. It was decided the more compact instrument would work best at the south end of the nave; that is, the back of the church, on a newly constructed gallery that would replace the rear balcony. The new instrument contains 1,700 pipes (approximately 19 ranks) from the former Casavant organ as well as four other used ranks. The result is a freestanding case of three modules with flamed copper and polished tin speaking pipe facade and a detached console facing the choir and organcase from the gallery rail. The bottom 20 notes of both 32' stops are electrically generated sounds. Its voicing could be considered as neo-romantic.
The instrument was inaugurated in 2004 by cathedral organist Rupert Lang.
II. Great |
III. Swell |
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|---|---|---|---|---|
| 1Principal | 16' | Violin Diapason | 8' | |
| Octave | 8' | Stopped Diapason | 8' | |
| Harmonic Flute | 8' | Viola da Gamba | 8' | |
| Gamba | 8' | Voix céleste (TC) | 8' | |
| Octave | 4' | Principal | 4' | |
| Mixture 2 2/3' | IV | Nason Flute | 4' | |
| Cymbal 2/3' | II | Fifteenth | 2' | |
| Trumpet (en chamade) | 8' | Mixture 2' | IV | |
| Clarinet | 8' | Contra Trumpet | 16' | |
| Cimbelstern | Cornopean | 8' | ||
| Oboe | 8' | |||
| Tremulant | ||||
I. Positive |
Pedal |
|||
|---|---|---|---|---|
| Principal | 8' | 2Major Bass (ext) | 32' | |
| Roheflute | 8' | 2Subbass (ext) | 32' | |
| Salicional | 8' | Open Diapason | 16' | |
| Octave | 4' | Open Wood | 16' | |
| Spitzflute | 4' | Subbass | 16' | |
| Nazard | 2 2/3' | Octave (ext) | 8' | |
| Superoctave | 2' | Bass Flute (ext) | 8' | |
| Nachthorn | 2' | Trombone | 16' | |
| Tierce | 1 3/5' | |||
| Mixture 1 1/3' | IV | |||
| Trumpet | 8' | |||
| Tremulant | ||||
| 1 | 1-5 proviennent de l'Open Diapason 16' de la pédale / 1-5 from Pedal 16' Open Diapason | |
| 2 | 1-20 sonorité produite électriquement / 1-20 electrically produced sound |