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Casavant, Opus 2730, 1963
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L'Université Acadia est une institution d'enseignement universitaire publique majoritairement de premier cycle située à Wolfville dans la vallée d'Annapolis à environ 110 km (62 milles) au nord-ouest de la capitale provinciale, Halifax.
Historique
Dans les temps anciens, le territoire de Wolfville était un territoire de chasse pour les peuples des premières nations. Plusieurs siècles avant le contact européen, la population micmaque, de la famille des Algonquins et des Ojibwe, émigre en Nouvelle-Écosse.
Après un premier effort en 1604 par Pierre Dugua, Sieur de Mons (v1558-1628) et de son cartographe, Samuel de Champlain (1567-1635), d'établir une colonie à l'île Sainte-Croix, la colonie se relocalise dans l'Habitation de Port-Royal. Vers 1636, sous la direction de Charles de Menou d'Aulnay (c1604-1650), Port-Royal revit à la suite du fait que l'Acadie/Nouvelle-Écosse passe de l'Angleterre à la France en vertu du traité de Saint-Germain-en-Laye. La colonisation française sur le territoire de Wolfville débute vers 1680 alors que Pierre Melanson dit Laverdure, fils (v1632-v1720) s'établit à Grand-Pré avec sa famille. En 1710, l'Acadie passe aux mains de l'Angleterre à la suite du siège de Port Royal/Annapolis Roayl par les Anglais. Lors de la guerre pour la succession espagnole qui dura de 1701 à 1714, l'Acadie est définitivement cédée par la France à l'Angleterre par le traité d'Utrecht en 1713. Au début de la Guerre de Sept Ans qui durera de 1756 à 1763 entre l'Angleterre et la France, les Acadiens de Wolfville ainsi que tous les autres Acadiens de la péninsule de la Nouvelle-Écosse, souffrent de la déportation qui a lieu par les Anglais. Débutant en septembre 1755 et se poursuivant durant tout l'automne, ce sont quelque 2 000 Acadiens résidant dans la région de Wolfville qui seront déportés.
Vers 1760, le gouvernement britannique de la Nouvelle-Écosse offre, à des Anglais, des terrains à coloniser dans la vallée d'Annapolis alors que le comté de Horton est créé pour couvrir le territoire de Grand-Pré/Wolfville. À cause de la pression exercée sur les terres en Nouvelle-Angleterre, des fermiers anglophones déménagent au nord en quête de terres fertiles disponibles à prix raisonnables. Entre 1760 et 1789, ce sont environ 8,000 personnes identifiées comme "colons de la Nouvelle-Angleterre" qui émigrent dans les terres de la vallée d'Annapolis.
Le site pour ériger la ville de Horton est initialement prévu dans le secteur de Grand-Pré à Horton Landing près de l'embouchure de la rivière Gaspereau. Toutefois, la ville se développe plutôt autour du port de la rivière Cornwallis à Wolfville, d'abord connue sous le nom de Mud Creek. En 1830, la ville de Mud Creek change son nom pour Wolfville en l'honneur de Elisha DeWolf, le maître de poste du temps et aussi en reconnaissance pour les efforts déployés par la famille DeWolfe pour le développement de la région. Wolfville obtient le statut de ville en 1893.
L'université
La première mention d'une église baptiste au Canada est celle de l'Église baptiste Horton fondée le 29 octobre 1778. En 1828, les membres de l'église contribuent monétairement à l'achat de 45 acres de terre dans le secteur Upper Horton pour y établir une école, l'Académie Horton.
À ce moment-là, il existe deux universités en Nouvelle-Écosse qui sont directement sous le contrôle des structures confessionnelles. Les anglicans possèdent et dirigent le King's College (University of King's College) alors que la Dalhousie University , nonconfessionnelle à l'origine, s'est placée sous le contrôle des presbytériens de l'Église d'Écosse. C'est le refus de l'Université Dalhousie de nommer, en 1838, l'éminent pasteur baptiste et savant, Edmund Albern Crawley (1799-1888), à la tête de sa faculté des études classiques qui a lancé l'idée aux autorités baptistes de créer et de gérer leurs propres institutions d'enseignement.
Le 15 novembre 1838, des réunions se tiennent à Horton et aussi à Nictaux où des plans sont élaborés pour fonder un collège où l'appartenance religieuse d'une personne - étudiant ou professeur - n'entraînera pas de traitement différent. Les travaux avancent rapidement et la Nova Scotia Baptist Education Society fonde le Queen's College, nommé ainsi en l'honneur de la reine Victoria. Le collège ouvre ses portes le 15 janvier 1839 avec deux professeurs et 21 étudiants lesquels partagent les équipements de l'Académie Horton établie il y a une décennie. Comme l'appellation "Queen's College" est refusée. l'institution prend, en 1841, le nom "Collège Acadia" en référence à l'histoire de la région qui était une colonie acadienne. Le Collège Acadia décerne ses premiers diplômes en 1843 et devient l'Université Acadia le 15 mai 1891.
Comme le premier College Hall, construit en 1844, est détruit par le feu en 1878, celui-ci est reconstruit dans les années subséquentes selon les plans des architectes Charles Osborne Wickenden (1851-1934) et James Charles Dumaresq (1840-1906). Plusieurs édifices du campus sont l'oeuvre de l'architecte Andrew Randall Cobb (1876-1943). Le campus installe l'éclairage à lampes à l'huile en 1884, mais celles-ci sont remplacées par l'électricité en 1892.
En 1966, l'Église baptiste renonce au contrôle direct sur l'université tout en conservant une présence au Conseil d'administration.
La chapelle
Avant l'automne 1963, l'université ne possédait pas de chapelle sur le campus. Elle utilisait le grand auditorium de l'University Hall pour ses services religieux quotidiens. En février 1960, les responsables étudiants du premier carnaval d'hiver d'Acadia commencent, lentement, à ramasser les fonds nécessaires en vue de la construction d'une chapelle non confessionnelle sur le campus. Quatre mois plus tard, la Fondation Fred C. Manning, de Halifax, annonce que la construction d'une chapelle universitaire sur le campus en mémoire de Frederick Carl Manning (1891-1959) serait le but premier d'un don annuel de 55 0000 $ à l'Université.
Madame Gladys Tingley Manning (1893-1985) ayant exprimé sa préférence pour édifice de style colonial, la direction de l'Université contacte le conseiller immobilier de la Northern Baptist Convention, Harry Atkinson, de New York, qui recommande l'embauche de l'architecte Harold Eugene Wagoner (1905-1986), de Philadelphie. L'embauche se concrétise en décembre 1960. La planification méticuleuse du projet résulte en un édifice qui sera inauguré trois ans plus tard, le 6 octobre 1963.
La chapelle mesure 27,1 mètres (85 pieds) de long sur 12,6 mètres (41,5 pieds) de large. La flèche s'élève à 35 mètres (115 pieds) au-dessus du plancher ou 60,5 mètres (198,5 pieds) au-dessus du niveau de la mer. La flèche proprement dite est un ensemble d'acier et d'aluminium de 13,7 mètres (45 pieds) de haut et pesant deux tonnes. Elle a été installée en mars 1963. Sa surface possède un fini d'émail cuit qui ne nécessite aucune peinture. La croix, haute de 1,8 mètre (6 pieds) et couverte à la feuille d'or, est solidement soudée en place.
Le marbre et l'ardoise utilisés dans l'édifice proviennent du Vermont et le granit de Shelbourne, N.S. La menuiserie intérieure est faite de bouleau tandis que les rampes sont en noyer. À l'extérieur, la menuiserie est de séquoia. Les piliers torsadés du portique proviennent de Terre-Neuve. La brique est de type Chipman Tapestry à face rouge posée selon la méthode flamande. Les ornements de plâtre ont été produits par Joseph Corbo, de Montréal. Les chapiteaux des colonnes, les ornements du plafond dans le sanctuaire et le narthex de même que les moulures ornementales de la corniche ont été prémoulés à l'atelier tandis que les piliers flûtés et les bases ont été moulés sur place puis appliqués sur les murs.
Le mur arrière du sanctuaire présente trois fenêtres en lancettes spécialement conçues par la firme Willet Stained Glass Studios, de Philadelphie, qui les a réalisées en utilisant une nouvelle technique intéressante. Habituellement, pour apprécier les verrières dans les églises nord-américaines ou médiévales d'Europe, il faut se placer du côté opposé à la source de lumière. Dans ce cas-ci, Henry Lee Willet (1899-1983) a produit des fenêtres qui sont belles, peu importe la source de lumière, et qui ont la qualité du vitrail. Les fenêtres présentent le même motif que la lumière provienne de l'arrière ou de l'avant; la couleur se modifie et s'embellit avec la provenance de lumière. Lorsque la lumière s'introduit par l'arrière, elles montrent les couleurs d'un vitrail se reflétant sur un fond noir. Lorsque la lumière provient de l'avant, les motifs noirs deviennent des bas-reliefs argentés et dorés décrits par les fentes foncées où les couleurs apparaissaient lorsque la source de lumière est située derrière. Lorsque la lumière s'introduit dans ces fentes, elle produit un faisceau plus grand que la taille de la fente, à cause du phénomène appelé "halo", et même ajoute un quasi-effet tridimensionnel aux silhouettes foncées formées par les couches de plomb. Contrastée à ces silhouettes foncées, la couleur du vitrail paraît s'intensifier. Sous l'effet de la lumière directe, les couches deviennent les bas-reliefs dorée et argentés, et dans les fentes, le verre se reflète de couleur foncée.
Une fenêtre à trois lancettes suggère automatiquement un rapport avec la Trinité et, dans un sens, chaque lancette est consacrée à l'un de ses membres. Sous la main de Dieu le Père, c'est l'Ancien Testament. Tout en bas, Adam et Ève sont chassés du paradis par l'ange; au-dessus, Abraham est interrompu dans le sacrifice de son fils; ensuite, Moïse reçoit les Tables de la Loi; ensuite, Isaïe prophétise; et enfin, la naissance de Jésus. La lancette centrale, sous l'Agneau de Dieu, symbole de Dieu le Fils, présente le ministère du Christ. Tout en bas, son baptême; au-dessus, Jésus interpelle les pêcheurs de le suivre; puis, le Christ prononce le sermon sur la montagne; ensuite, le Christ crucifié vu par le centurion; enfin, au sommet, le Christ ressuscité. La lancette sous l'égide de la colombe du Saint-Esprit présente l'Église en mouvement. Tout au bas, les fidèles réunis à la Pentecôte recevant le Saint-Esprit sous la forme de langues de feu; au-dessus, Balthaser Hubmeier qui, en 1520, était pasteur d'une grande communauté et qui a été brûlé au bûcher; puis, William Tyndale qui, en 1526, publie une version anglaise du Nouveau Testament; ensuite, William Carey, un missionnaire pionnier baptiste; et au sommet, Edmund Albern Crawley, l'un des fondateurs de l'Université Acadia en 1838.
L'orgue
L'orgue classique de 20 jeux a été construit par Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe. Il a été inauguré le 16 octobre 1963 par deux récitals donnés par E. Power Biggs (1906-1977).
Cet orgue fait partie des premiers instruments de la nouvelle génération d'instruments à traction mécanique produits par Casavant Frères dans les années 1960. Sa composition sonore correspond au schéma tel que développé par Lawrence I. Phelps et Karl Wilhelm. Toutefois, dans cet instrument, la composition est élargie afin de déplacer l'emphase de la tessiture de la division du Hauptwerk par la présence d'un Prinzipal 8', un Quintaden 16' de support et une Trompete 8' pour le choeur. Tout en demeurant une division de 8', la division de Pédale gagne une certaine puissance et une indépendance avec l'addition d'une Mixture IV et d'une anche de 16'. La Wakd Flöte 4' de la division Hauptwerk et la Sesquialtera II du Brustwerk augmentent les possibilités de couleurs pour l'interprétation des préludes de chorals.
Acadia University is a public, predominantly undergraduate university located in Wolfville. Wolfville is in the Annapolis Valley, located about 62 miles (100 km) northwest of the provincial capital, Halifax.
History
From ancient times, Wolfville area was a hunting ground for many First Nations peoples. Many centuries before European contact, Mi'kmaq people, related to the Algonquin and Ojibwe peoples, migrated into Nova Scotia.
After an initial effort in 1604 by Pierre Dugua, Sieur de Mons (c1558-1628) and his cartographer, Samuel de Champlain (1567-1635), to establish a colony at Saint Croix Island, the colony was relocated to the Habitation at Port Royal. French settlement efforts continued in fits and starts. By 1636, under Charles de Menou d'Aulnay (c1604-1650), Port Royal was reestablished after Acadia/Nova Scotia was transferred from England to the French under the Treaty of Saint-Germain-en-Laye. French settlement in the Wolfville area began in about 1680, when Pierre Melanson dit Laverdure, fils (c1632-c1720) established his family at Grand-Pré. In 1710, however, Acadia was lost by the French crown after the English laid siege to Port Royal/Annapolis Royal. Under the 1713 Treaty of Utrecht, signed at the close of the War of the Spanish Succession, Acadia was ceded for the final time to the British. With the onset of the Seven Years' War between Great Britain and France, the Acadians in the Wolfville area, along with all Acadians in peninsular Nova Scotia, suffered under the deportations that took place during the British Expulsion of the Acadians. Beginning in September 1755 and continuing into the fall, approximately 2,000 Acadians were deported from the area around Wolfville.
Around 1760, the British government in Nova Scotia made several township plots of land available in the Annapolis Valley for colonization by English settlers. Horton Township was then created in the Grand-Pré/Wolfville area. Because of pressure on agricultural lands in New England, anglophone farmers moved north in search of fertile land at a reasonable price. It is thought that between 1760 and 1789, more than 8,000 people known as New England Planters emigrated to the land around the Annapolis Valley.
The town site for Horton was initially surveyed in the Grand-Pré area at Horton Landing near the mouth of the Gaspereau River. However, the town developed around the sheltered harbor on the Cornwallis River at Wolfville, at first known as Mud Creek. In 1830, the town of Mud Creek changed its name to Wolfville, in honor of Elisha DeWolf, the town's postmaster at the time and as recognition of the importance of the DeWolfe family in the area. Wolfville was incorporated as a town in 1893.
The University
The first official record of a Baptist church in Canada was that of the Horton Baptist Church established on October 29th, 1778. In 1828, the church contributed money to purchase 65 acres in Upper Horton and establish an academy of learning, the Horton Academy.
At the time, there were two major universities in Nova Scotia that were heavily controlled by denominational structures. King's College (University of King's College) was an Anglican school and Dalhousie University, which was originally non-denominational, had placed itself under the control and direction of the Church of Scotland (Presbyterians). It was the failure of Dalhousie to appoint, in 1838, a prominent Baptist pastor and scholar, Edmund Albern Crawley (1799-1888), to the Chair of Classics, as had been expected, that really thrust into the forefront of Baptist thinking the need for a college established and run by the Baptists.
On November 15th, 1838, meetings took place in Horton and then in Nictaux, where plans were laid for the establishment of a college from which no one – student or faculty – would be barred on the basis of denominational affiliation. Plans went forward swiftly, and the Nova Scotia Baptist Education Society founded Queen's College (named for Queen Victoria). The college opened on January 15th, 1839, with two faculty members and 21 students in attendance, initially sharing facilities with the Horton Academy that had been established by the denomination a decade earlier. The name "Queen's College" having been denied to the Baptist school, it was renamed "Acadia College" in 1841, in reference to the history of the area as an Acadian settlement. Acadia College awarded its first degrees in 1843 and became Acadia University on May 19th, 1891.
When the first College Hall, built in 1844, burned in 1878, it was rebuilt in the following years by architects Charles Osborne Wickenden (1851-1934) and James Charles Dumaresq (1840-1906). Several campus buildings were designed by architect Andrew Randall Cobb (1876-1943). The grounds become lit by powerful oil lamps in 1884 which were replaced in 1892 by electricity.
In 1966, the Baptist denomination relinquished direct control over the University but maintains seats on the University's Board of Governors.
The Chapel
Before the autumn of 1963, the University had no chapel on the campus but used the large auditorium in University Hall for daily worship. In February 1960, the student managers of Acadia's first Winter Carnival began, in a small way, to collect funds towards an interdenominational chapel on the campus. Four months later, the Fred C. Manning Charitable Fund, of Halifax, announced that the construction of a university chapel in memory of the late Frederick Carl Manning (1891-1959) would be a first charge against an annual grant of $55,000 to the University.
Mrs. Gladys Tingley Manning (1893-1985) having expressed a desire for a "Colonial" styled building, the University sought the advice of Harry Atkinson, of New York, the building counsel of the Northern Baptist Convention, who recommended architect Harold Eugene Wagoner (1905-1986), of Philadelphia, who was engaged in December 1960. Meticulous planning resulted in an interval of almost three years before the dedication of the completed building on October 6th, 1963.
The chapel is 89 feet (27.1 meters) long by 41.5 feet (12.6 meters) wide. The spire towers 115 feet (35 meters) above the first floor level or 198.5 feet (60.5 meters) above sea level. The spire proper is a 45-foot (13.7-meter) complex of steel and aluminum weighing over two tons and was hoisted into position in March 1963. Its surface is a baked enamel finish that does not require painting. The 6-foot (1.8-meter) cross, covered with gold leaf, was carefully welded in place.
The marble and slate in the building came from Vermont and the granite from Shelburne, N.S. The interior millwork is native birch with walnut handrails, while the exterior millwork is redwood. The turned pillars in the portico came from Newfoundland. The brickwork is Chipman Tapestry (Red) Face Brick, laid up in Flemish Bond. The ornamental plaster was executed by Joseph Corbo, of Montréal. The plaster capitals, the ceiling ornamentation of the chancel and the narthex and the ornamental moldings on the cornices were precast in his workshop, while the fluted pilasters and bases were cast in a mold on site and then fixed to the wall.
The chancel's back wall features three lancet medallion windows specially designed by the Willet Stained Glass Studios of Philadelphia which have been executed in an interesting new technique. Usual stained glass windows in North American and great medieval European churches require a person wishing to see their beauty to be on the opposite side from a strong light source. In this case, glassmaker Henry Lee Willet (1899-1983) made windows that look beautiful in any light and still retain the quality of stained glass. The windows present the same pattern with the light behind them or beamed upon them; they change color and values with the change of lighting. When the light streams through them, they show the jewel-tone rays from a stained glass silhouetting a black pattern. With interior light shining on them, the black pattern becomes a bas-relief in gold and silver outlined by dark gleaming slits where the jewel tones had lit up when the daylight poured through. When the light comes through these slits, it glows in a wider beam than the actual slit, due to what is called "halation", and even adds a slightly three-dimensional effect to the dark silhouettes of the lead overlays. And contrasted to the dark silhouettes, the color of the stained glass appears intensified. In direct light, the overlays became the gold and silver bas-reliefs and, in the slits, the glass glitters darkly.
A three-lancet window automatically suggests the Trinity, and in a sense, each lancet has been devoted to one of its members. Under the Hand of God the Father, we see the Old Dispensation. At the bottom, Adam and Eve are expelled from Paradise by the angel; next above, Abraham is halted in his sacrifice of his son; next, Moses is shown receiving the Tablets of the Law; next, Isaiah is prophesying; and, at the top, is the Nativity of Jesus. The central lancet, under the Agnus Dei, symbol of God the Son, presents the ministry of Christ. At the bottom is his baptism; next above, Jesus calls the fishermen to follow Him; next, Christ is preaching the Sermon on the Mount; next, the crucified Christ is viewed by the centurion; and at the top, the risen Lord. The lancet under the aegis of the Dove of the Holy Spirit presents the ongoing Church. At the bottom, faithful gathered at Pentecost while visited by Holy Spirit in the form of tongues of fire; next above, Balthaser Hubmeier who, in 1520, was pastor of a large congregation and who was burned at the stake; next, William Tyndale publishing a notable English translation of the New Testament in 1526; next, William Carey, a Baptist pioneer missionary, and at the top, Edmund Albern Crawley, one of the founders of Acadia University in 1838.
The Organ
The 20-stop classical organ was built by Casavant Frères, of St. Hyacinthe, and was dedicated on August 16th, 1963, by duplicate organ recitals played by E. Power Biggs (1906-1977).
This instrument is part of the first instruments belonging to the new generation of mechanical-action instruments produced by Casavant Frères in the 1960. Its stoplist is built upon the scheme developed by Lawrence I. Phelps and Karl Wilhelm which is at the core of the design. However, in this instrument, the design is expanded to shift the pitch emphasis of the Hauptwerk by the presence of a Prinzipal 8', a supporting Quintaden 16' and the chorus Trompete 8'. While remaining an 8' division, the Pedal gains certain strength and independence with the addition of a Mixture IV and a 16' reed. The Hauptwerk's Wald Flöte 4' and Brustwerk's Sesquialtera II augment the color possibilities for chorale preludes.
Hauptwerk |
Brustwerk |
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Quintaden | 16' | Gedackt | 8' | |
Prinzipal | 8' | Spitz Flöte | 4' | |
Rohr Flöte | 8' | Prinzipal | 2' | |
Oktave | 4' | Quinte | 1 1/3' | |
Wald Flöte | 4' | Sesquialter | II | |
Flach Flöte | 2' | Zimbel 1/4' | II | |
Mixture 1' | IV | Krumhorn | 8' | |
Trompete | 8' | Tremulant |
Pedal |
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Sub Bass | 16' |
Prinzipal | 8' |
Choral Bass | 4' |
Mixture 1 1/3' | IV |
Fagott | 16' |