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Cavaillé-Coll, 1860 / Merklin et Kuhn, 1936
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L'existence du siège épiscopal de Belley remonte au début du Ve siècle comme l'ateste des documents du VIe siècle où l'évêque Vincentius appose sa signature aux conciles de Paris (552) et de Lyon (567).
La Constitution civile du clergé, en 1790, réorganise, sans accord avec Rome, les diocèses de France sur la base des départements. Un évêque de l'Ain est élu en 1791 mais les prêtres non assermentés continuent à se rattacher clandestinement, jusqu'à la fin de la Révolution, aux anciens évêques.
Le Concordat de 1801 englobe le département de l'Ain, avec la Loire et le Rhône, dans le diocèse de Lyon, sous l'autorité du Cardinal Joseph Fesch, oncle de Napoléon. Au terme de longues tractations avec le gouvenement de Louis XVIII, le Pape Pie VII, par bulle du 6 octobre 1822, rétablit, avec 29 autres diocèses, le siège épiscopal de Belley en lui attribuant le territoire correspondant au département de l'Ain.
Durant la période révolutionnaire, la cathédrale subit d'importantes destructions. L'architecte Chenavard fut choisi pour mener à bien sa reconstruction dans la première moitié du XIXe siècle. Il s'efforça d'assurer à l'édifice une certaine homogénéité stylistique. La façade occidentale a été critiquée pour sa trop grande sobriété: une tour, percée d'un portail néo-gothique, entourée des deux murs de façade correspondant aux bas-côtés, dépourvus de portail. La façade nord est plus ancienne et plus ornée: elle porte un décor roman. L'espace intérieur, au contraire, présente une grande unité de style. La coursière qui fait tout le tour de l'édifice contribue largement à donner une impression d'harmonie générale. Le décor, tant les vitraux que les toiles, date du XIXe siècle.
Depuis mars 1978, l'évêque réside à Bourg-en-Bresse, avec son administration, le siège épiscopal restant à Belley. Par décret de la Congrégation pour les évêques du 23 janvier 1988, au nom du diocèse est ajouté le titre d'Ars, à compter du 4 août 1988. Le 20 août 1990, la même congrégation décrète que la Collégiale Notre-Dame-de-Bourg est érigée en co-cathédrale en date du 3 mai 1992.
L'orgue
Le 9 septembre 1856, Aristide Caillé-Coll soumet sa proposition pour un orgue au prix de 30 000 francs pour l'orgue et 10 000 francs pour un buffet construite en chêne. Cet orgue devra être placé sur le plancher à l'arrière du maître-autel de façon à ce que l'organiste puisse suivre la liturgie et diriger les chantres. La composition sonore de l'instrument doit permettre d'utiliser l'orgue comme grand orgue et comme orgue de choeur. Il s'agit d'un instrument à traction mécanique de 26 jeux répartis sur 2 claviers de 54 notes et pédalire de 27 notes. Aristide Cavaillé-Coll construit l'instrument de 1858 à 1860. Il sera inauguré le 15 avril 1860 par Louis-Alfred-James Lefébure-Wely, François Widor et Charles Dupart.
En 1875, l'orgue est déplacé du choeur vers une tribune par Louis Debierre. En 1936, la traction mécanique est remplacée par une transction électro-pneumatique par Michel Merklin et la firme Kuhn. Au même monent, une nouvelle console (3 claviers et pédaler) est installée de même qu'une nouvelle division de Récit. L'instrument est inauguré en juin 1936 par Marcel Paponaud.
En 1923, l'instrument est classé « monument historique ». Un relevage a été effectué en 1979 par René Micolle et Lucien Simon.
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The existence of the episcopal see of Belley goes back to the 5th century as certified by documents from the 6th century where Bishop Vincentius signed the Paris Council (552) and the Lyon Council (567).
The 1790 Civil Clergy Constitution reorganizes, without approval from Rome, all French dioceses along the departmental basis. A bishop is elected in 1791 for the Ain department but priests not sworn-in continue, in secret, to report, until the end of the Revolution, to former bishops.
The 1801 Concordat includes the Ain department with the Loire and the Rhône, in the diocese of Lyon, under the authority of Joseph Cardinal Fesch, Napoléon's uncle. At the end of long discussions with the government of King Louis XVIII, Pope Pius VII, by way of a bull dated October 6, 1822, restored the episcopal see of Belley, along with 29 other dioceses, and aloocating the Ain department as its terrority.
During the Revolution, the cathedral was heavily damaged. Architect Chenavard was commissioned to oversee its reconstruction during the first half of the 19th century. He tried to maintain a homogeneous architectural style. The west façade was criticized for being too austere: a tower with a neo-Gothic door is flamked by two walls which correspond to the side aisles and are without doors. The north façade is older and more elaborate; it is decorated in Romanesque style. The interior, on the other hand, has great stylistic coherence. The cornice which goes around the church largely contributes to the impression of general harmony. The decorative elements - both the stained glass and the paintings - date from the 19th century.
Since March 1978, the bishop lives in Bourg-en-Bresse, with the diocesan administration, but the episcopal see remains in Belley. By decree, on January 23, 1988, the Bishops Congregation added the title of Ars to the name of the diocese, effentive on August 4, 1988. On August 20, 1990, the same Congregation decrees that the Notre-Dame-du-Bourg Collegiate is elevated to the rank of co-cathedral, effective May 3, 1992.
The Organ
On September 9, 1856, Aristide Cavaillé-Coll tends his bid for an organ at a price of 30,000 francs for the organ and 10,000 francs for an organcase built in oak. The organ is to be placed on the floor in back of the high altar, allowing the organist to follow liturgy and conduct singers. The stoplist is established so organ can function as both grand orgue (gallery organ) and orgue de choeur (chancel organ). It will be a mechanical action instrument with 26 stops over two 54-note manuals and a 27-note pedal. Aristide Cavaillé-Coll will build this instrument fron 1858 to 1860. It will be inaugurated on April 15, 1860 by Louis-Alfred-James Lefébure-Wely, François Widor and Charles Dupart.
In 1875, the organ is moved from the chancel area to a gallery by Louis Debierre. In 1936, the mechanical action is replaced by an electro-pneumatic action by Michel Merklin and organbuilding firm Kuhn. At the same time, a new console (3 manuals and pedal) is installed along with a new Récit division. The instrument is inaugurated on June 1936 by Marcel Paponaud.
In 1923, the instrument is classified as an "historic landmark". A renovation was executed in 1979 by René Micolle et Lucien Simon.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 16' | Quintaton | 16' | |
Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Flûte traversière | 8' | |
Bourdon | 8' | Gambe | 8' | |
Salicional | 8' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Flûte | 4' | Octavin | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | Plein-jeu | IV | |
Doublette | 2' | Bombarde | 16' | |
Plein-jeu | II-V | Trompette | 8' | |
Cornet | V | Voix humaine | 8' | |
Bombarde | 16' | Cromorne | 8' | |
Trompette | 8' | Basson-Hautbois | 8' | |
Clairon | 4' | Clairon | 4' |
Positif |
Pédale |
|||
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Flûte | 8' | Contrebasse | 16' | |
Dulciane | 8' | Soubasse | 16' | |
Cor de nuit | 8' | Quinte | 10 2/3' | |
Flûte | 4' | Bourdon | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Flûte | 8' | |
Flageolet | 2' | Quinte | 5 1/3' | |
Tierce | 1 3/5' | Bombarde | 16' | |
Larigot | 1 1/3' | Trompette | 8' | |
Septième | 1 1/7' | Clairon | 4' | |
Piccolo | 1' | |||
Trompette | 8' |