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Jolly-Cauchois, 1667 / Dallery, 1818 / Kern 1985
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Bourges est situé au lieu orthocentrique de la France, le Bourbonnais (région des Bourbons) est une région douce, calme, de vocation agricole. Elle fut la seconde capitale de la France pendant la Guerre de Cent Ans, puisque la famille royale s’y réfugia, de 1422 à 1437. Charles VII y régna, puis son fils, Louis XI, le véritable fondateur de l’unité française.
Bourges se situait à l’époque à la limite sud du domaine royal. À quelques lieues de la ville, commençait l’Aquitaine, possession anglaise mais l’archevêque de Bourges avait le titre de Primat d’Aquitaine. Son autorité, souvent contestée, s’étendait jusqu’à Bordeaux. La construction de ce premier édifice gothique construit au sud de la Loire, comparable à la cathédrale royale qu’état Notre-Dame de Paris, était d’une grande importance aussi bien pour le prestige du Roi de France que pour celui de l’archevêque.
La cathédrale
À Bourges, la première église dédiée à Saint-Étienne date du IIIe siècle. Quatre édifices se succédèrent sur le lieu de l’actuelle cathédrale. Il y eut d’abord des cryptes monumentales érigées par St. Ursin (IIIe siècle), St. Palais (IVe siècle) et Raoul de Turenne (IXe siècle). Puis, l’archevêque Gozlin fut le constructeur de la première cathédrale romane (IXe siècle).
Le début de la construction de la cathédrale de Bourges se situe généralement autour de 1195, suite à une donation faite au chapitre de la cathédrale de Bourges par Henri de Sully, archevêque de Bourges et frère de Eudes de Sully, évêque de Paris. Ce texte est considéré comme le point de départ de la mise en œuvre d’un nouvel édifice destiné à remplacer la cathédrale romane. Les plans s’inspirent de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
De 1195 à 1214, il y eut la construction de près de la moitié de l’édifice qui correspond à un peu plus du chœur actuel. Henri de Sully meurt en 1199 et son successeur, Guillaume de Donjon, mobilise tout le diocèse pour trouver de l’argent. En janvier 1209, alors qu’il prêchait dans la cathédrale encore ouverte à tous les vents, il prit froid et mourut. Son corps fut inhumé dans l’église et fut aussitôt vénéré par les fidèles et les pèlerins qui contribuèrent à la construction de la cathédrale par leurs dons.
Après une interruption d’une dizaine d’années, la deuxième campagne de construction commence en 1225 et se poursuivra jusqu’en 1230. Ensuite les travaux de la façade se sont ralentis. Ce n’est qu’en 1250 que le tympan du grand portail central sera parachevé.
En 1313, on dut étayer le tour sud, dans laquelle étaient apparues des fissures par un énorme « pilier butant ». Cette tour n’a jamais eu de cloches et porte depuis le nom de « tour sourde ». D’autres travaux de consolidation de la façade furent entrepris mais la tour nord était restée inachevée lors de la consécration de la cathédrale le 13 mai 1324.
À la fin du XIVe siècle, la façade est modifiée par la construction d’un vaste fenestrage. C’est de cette époque que dataient un faux transept et une flèche qui subsistèrent jusqu’au XVIIIe siècle.
Lorsqu’on voulut achever la tour nord, en 1505, celle-ci s’écroula. Elle fut remplacée par la tour actuelle, la « tour de beurre », ainsi nommée parce qu’elle fut en partir financée par les sommes versées par les fidèles et qui leur valurent d’être dispensés de jeûne pendant le carême. Les travaux de réparation sont assez lents (de 1508 à 1540). En 1543, on dresse une nouvelle flèche.
Un incendie en 1559 et une tempête en 1584 entraînèrent de nouvelles réparations. Lors des guerres de religions causent de nombreux dommages (reliques pillées, jubé détruit). La quatrième flèche, sitôt construite est aussitôt détruite.
Au XVIIIe siècle, des travaux sont entrepris pour changer la décoration intérieure. La plupart des éléments ajoutés à cette époque sont détruits pendant la révolution.
Au XIXe siècle, on ajouta les balustrades des toits et les pinacles sur les contreforts et les porches latéraux.
Bourges, qui constitue avec Chartres, l’une des cathédrales phare du gothique classique, est à bien des égards exceptionnelle. La volonté d’unifier les volumes se traduit par le rejet du plan en forme de croix latine. La cathédrale est donc dépourvue de transept. Le maître de Bourges (dont on ne connaît pas l’identité) a adopté le parti d’un collatéral double, ce qui vaut à la cathédrale d’avoir sur la façade occidentale cinq portails et non pas trois portails comme cela se fait d’habitude. L’existence d’un double collatéral a également rendue possible une élévation de type pyramidal, à cinq niveaux. Tous ces partis pris étaient d’une originalité si profonde qu’ils n’ont pas eu de suite. La cathédrale de Bourges est dont tout à fait unique en son genre.
Les mesures au sol donnent 121,6m (399 pi.) de longueur par 40,5m (133 pi.) de largeur par 37,15m (122 pi.) de hauteur. La métrologie ésotérique donne des dimensions pythagoriciennes : 399 pieds (longueur totale) par 333 pieds (longueur de la nef) par 133 pieds (largeur intérieure). La coupe en transversale présente un triangle équilatéral de 133 pieds et 2 pouces de côté et de 123 pieds 4 pouces de hauteur. L’absence de transept donne à la nef une longueur impressionnante de 13 travées, en continu, 3 niveaux de hauteur (grandes arcades, triforium, et fenêtre hautes), un chœur rayonnant à 5 chapelles. Le soutènement par arcs-boutants est magnifique. Il permet, par des arches de haute volée, de soutenir la nef et le chœur.
La cathédrale a été inscrite, en décembre 1992, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
L'orgue
La première mention de la présence d’un orgue dans la cathédrale remonte au début du XVe siècle. Un autre instrument le remplace en 1487/88 alors qu’un petit orgue est installé, en 1506, au portail nord dans une arcature du triforium. Malheureusement, le jour de la Pentecôte 1599, le feu dévaste la charpente des bas côtés et détruit le petit instrument.
En novembre 1597, une entente est conclue avec Jean Jallon et, en juillet 1598, Gabriel Guyoton dresse l’échafaudage alors que le charpentier Jean Pinardeau s’occupe de la belle et originale tribune que nous connaissons puis ajoute les deux tourelles qui auraient dû recevoir des tuyaux de pédale de 32 pieds. La réception de cet orgue eut lieu le 18 janvier 1599.
En 1609, Antoine Joly effectue une réparation coûteuse. En 1613, Jacques Senot installe un nouveau sommier de 10 jeux pour la somme de 1200 livres tournois. Afin d’agrandir l’orgue, le Chapitre invite, en août 1663, le facteur Guy Joly qui, le 17 septembre suivant, remet son devis du nombre de jeux pour faire un orgue de seize pieds, pour la somme de 7500 livres tournois dans un buffet sculpté par Bernard Perrette. Lorsque Guy Joly décède en octobre 1664, il est remplacé par le parisien Pierre Cauchois, selon un contrat passé le 2 janvier 1665. Le 13 août 1665, Cauchois propose l'ajout d'un positif sur la tribune existante, ce qui fut accepté. L’expertise de cet instrument a lieu en septembre 1668 par Nicolas Lebègue qui demande quelques modifications et Cauchois reçoit la quittance définitive le 12 novembre suivant.
Pendant la révolution, Jean-Baptiste Balland, alors en poste, propose de tenir l’orgue pour rehausser les cérémonies civiques, ainsi il le sauvera de la destruction.
En 1818, le Chapitre fait appel au célèbre Pierre-François Dallery pour réviser la composition de l’instrument afin de l'adapter au répertoire romantique et ce, pour Pâques 1820. Dallery terminera les travaux en février 1821. Balland est remplacé par Salvator Daniel qui tint l’orgue de 1822 à 1843. En 1824/5, celui-ci put faire réviser l’instrument par Louis Callinet.
Le 18 décembre 1855, un jeune Berruyer, A.M. Bruneau, alors organiste en poste, réceptionna un orgue de chœur construit par la maison Ducroquet et, en 1858, la maison Merklin & Schütze obtint un contrat pour réviser l’instrument. Cette révision consistait à porter à 34 le nombre de jeux et l'ajout d'une machine Barker. L'instrument révisé sera inauguré le 30 octobre 1860 par l’organiste de la cathédrale Jules Boissier-Duran.
En 1924, Joseph Rickenbach installa une traction tubulaire et ajouta 17 nouveaux jeux pour porter le nombre total à 51. Une intervention du facteur Victor Gonzales eut lieu en 1934 et le récital d’inauguration fut donné par André Marchal le 1er novembre. La grande verrière, démontée en 1939, pour mettre les vitraux à l’abri, fut remplacée par du verre blanc et remontée en 1945.
En 1952-4, le grand orgue fut révisé par Robert Boisseau au nom de la maison Roethinger : le nombre de jeux passa de 51 à 60 et la traction devint électrique.
En 1966, le nouveau titulaire André Pagenel fit appel à Marie-Claire Alain pour envisager des travaux cohérents. Ces travaux mènent à une décision importante : rendre à cet instrument son caractère classique d'origine avec ses 4 claviers, 50 jeux et une traction mécanique.
En mai 1972, la Commission des Monuments Historiques classe la partie instrumentale de l'instrument.
En 1985, Un contrat est signé avec la maison Alfred Kern & Fils pour la restauration de l’orgue et avec l’entreprise Fancelli pour celle du buffet, Pierre Lebouteux étant architecte des Monuments historiques, le tout pour un montant de 4 500 000 FF.
Daniel Kern dirigea entièrement l’entreprise et revint à la conception initiale des facteurs Joly-Cauchois pour le grand orgue et le positif dorsal. Le 3e clavier de Récit reprit les jeux de Dallery. La console fut installée en fenêtre. Le tiers de la tuyauterie date du XVIIe siècle, le 4e clavier d’Écho est neuf. Le buffet a été remis à sa couleur d’origine.
Le nouvel instrument fut inauguré le 18 mai 1986 par un concert donné par trois artistes : Manfred Brandstetter (Hanovre), Nicole Pillet-Wiener (Saint-François-de-Sales, Paris) et Michel Chapuis (Saint-Séverin, Paris).
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Bourges, located in the Bourbonnais, France's orthocentric point, is a pleasant and calm agricultural region. It was the second capital of France during the One-Hundred-Year War, when the royal family found shelter from 1422 to 1437. King Charles VII reigned and then his son, King Louis XI, the real founder of French unity.
Bourges was then located at the south limit of the French royal territory. A few miles from the city, there was the Aquitaine region, a British territory but the archbishop of Bourges was also the Primate of Aquitaine. His authority, often challenged, extended up to Bordeaux. The construction of this first Gothic building south of the Loire River, comparable to the Royal Cathedral of Notre-Dame in Paris, was a major concern for both the King's and the archbishop's prestige.
The Cathedral
The first church dedicated to St. Etienne goes back to the 3rd century. Four consecutive churches were built on the site of the actual cathedral. First, there were monumental crypts built by St. Ursin (3rd century), St. Palais (4th century) and Raoul de Turenne (9th century). Archbishop Gozlin was the builder of the first Roman cathedral (9th century).
The building of the actual cathedral started around 1195, following a gift given to the Chapter of the cathedral by Henri de Sully, archbishop of Bourges and brother of Eudes de Sully, bishop of Paris. This donation is the starting point for the building of a new cathedral to replace the old Roman one. Plans were drawn based on Notre-Dame Cathedral in Paris.
From 1195 to 1214, about half of the building was completed. This section is about equivalent to the actual sanctuary. Henry de Sully dies in 1199 and his successor, Guillaume de Donjon, summons up all diocesans to hoard up money to continue the construction. In January 1209, while he was preaching in the still unfinished cathedral, he caught a cold and died. His body was buried in the church and soon it was worshiped by the faithful and the pilgrims who contributed by their donations to the building fund.
After a ten-year break, the second building drive starts in 1225 and will go on until 1230. Afterwards, works on the façade slowed down. The tympanum over the main central portal will be completed only in 1250.
In 1313, the south tower had to be propped up with a thrust pillar because of craks became evident. No bell was ever installed in this tower nicknamed the "deaf tower". Other reinforcement works were carried out on the façade but the north tower was still unfinished when the cathedral was consecrated on May 13, 1324.
By the end of the 14th century, the façade was modified to include large fenestration. From the same period, a dummy transept and a spire were built and they will last until the 18th century.
In 1505, when it was decided to finish the north tower, it collapsed. It was then replaced with the actual tower, known as the "butter tower" because it was financed by money from the parishioners who were released from Lenten fasting. Repair works were slow (from 1508 to 1540). In 1543, a new spire is erected.
New repairs were carried out following a fire in 1559 and a storm in 1584. Major dammages were incurred during the Religious War (looted relics, gallery demolished). Immediately after the fourth spire is erected, it is demolished.
In the 18th century, works were carried out to change the interior decoration. Most of the added elements at the time were destroyed during the Revolution.
In the 19th century, the railings of the roof, the pinnacles of the buttresses and the lateral porches are added.
Bourges, along with Chartres, one of the greatest Classical Gothic cathedrals, is unique in may ways. The will to unify the volumes is the main reason for the rejection of the latin cross form for the building. The cathedral has no transept. The architect, which is still unknown, choosed double side ailes giving, on the west façade, five portals instead of the usual three. The existence of double side ailes led to a possible 5-level pyramidal elevation.
The measures at gound level are 121,6m (399 ft) long by 40,5m (133 ft) wide by 37,15m (122 ft) high. The esoteric metrology gives pythagorician dimensions: 399 feet (total length) by 333 feet (nave length) by 133 feet (interior width). The cross section presents an equilateral triangle with sides of 133 feet 2 inches and a height of 123 feet 4 inches. Because there is no transept, the nave has an impressive continuous 13-bay length, a height in three sections (large archways, triforium, and high windows), a radiant sanctuary with 5 chapels. The flying buttress support is beautiful. With high arches they support the nave and the sanctuary.
The cathedral was listed, in December 1992, as part of UNESCO's World Heritage.
The Organ
The first indication that an organ was present in the cathedral dates back to the 15th century. Another instrument replaced it in 1487/8 while a small instrument was installed, in 1506, over the north portal in an archway of the triforium. Unfortunately, on Pentecost Sunday 1599, a fire ruined the small instrument.
In 1597, a contract is signed with Jean Jallon and, in July 1598, Gabriel Guyoton erected the scaffolds while carpenter Jean Pinardeau built the nice and original gallery and added two turrets to the organ case to be used for the 32-foot pedal stop. The organ was inaugurated on January 18, 1599.
In 1609, Antoine Joly carried out expensive repairs. In 1613, Jacques Senot installed a new 10-stop windchest for the amount of 1200 Turnish pounds. In August 1663, organbuilder Guy Joly is invited to prepare a new stoplist in order to enlarge the organ into a 16-foot instrument. The required stoplist is presented on September 17 and the costs are estimated at 7500 Turnish pounds. The instrument is to be put in a case sculpted by Bernard Perrette. When Guy Joly dies in October 1664, he is replaced by Parisian Pierre Cauchois according to a contract signed on January 2, 1665. On August 13, 1665, Cauchois submits a request to add a Positive on the rail of the existing gallery. The request is accepted. In September 1668, Nicolas Lebegue reviews the instrument and requests a few changes. Cauchois receives the final payment on November 12.
During the Revolution, Jean-Baptiste Balland, the organist, offers to play the organ during civil ceremonies. This action prevented the destruction of the instrument.
In 1818, the Chapter calls upon renowned organbuilder Pierre-François Dallery to revise the stoplist of the instrument in order to allow Romantic repertoire. The works, to be finished by Easter 1820, will be completed only in February 1821. Balland is replaced by Salvator Daniel who was organist from 1822 to 1843. In 1824/5, he had the organ revised by Louis Callinet.
On December 18, 1855, organist A.M. Bruneau inaugurates a chancel organ built by Ducroquet while in 1858, organbuilders Merklin & Schutze receive a contrat to revise the instrument. In this revision, the number of stops is increased to 34 and a Barker machine is added. The revised instrument is inaugurated on October 30, 1860 by Cathedral organist, Jules Boissier-Duran.
In 1924, Joseph Richenback installs a tubular action and adds 17 new stops to bring the total number of stops to 51. In 1934, organbuilder Victor Gonzales revises the instrument. The inaugural concert is given by André Marchal on November 1st. The stained glasses in the main window that were dismantled and stored in 1939 in order to preserve them and replaced with ordinary glass, were re-installed in 1945.
In 1952/4, the organ is revised by Robert Boisseau on account of the Roethinger firm: the number of stops is then increased from 51 to 60 and the action is changed to electric.
In 1966, André Pagenel, the new organist, calls upon Marie-Claire Alain to help him in the planning of coherent works to be undertaken. An important decision is then taken: to restore the classical character of the instrument with its 4 manuals, 50 stops and mechanical action.
In May 1972, the mechanical parts of the instruments are listed by the Historial Monuments Commission.
In 1985, a contract, to the amount of 4 500 000 FF, is signed with Alfred Kern & Sons for the complete restoration of the organ and with the Fancelli firm for the organ case. Pierre Lebouteux acts as architect for the Historical Monuments Commission.
Daniel Kern takes charge of the organ restoration and the instrument is restored according to the initial concept of organbuilders Joly-Cauchois for the grand orgue and the positive. The 3rd manual (Récit) received the Dallery stops. The console is back "en fenêtre". A third of the pipeworks date back to the 17th century while the 4th manual (Echo) is brand new. The color of the organ case is brought back to its original color.
The new instrument is inaugurated on May 18, 1985 with a concert given by three artists: Manfred Brandstetter (Hanover), Nicole Pillet-Wiener (Saint-François-de-Sales, Paris) and Michel Chapuis (Saint-Séverin, Paris).
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
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Bourdon | 8' | Montre | 16' | |
Prestant | 4' | Montre | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Bourdon | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Prestant | 4' | |
Larigot | 1 1/3' | Flûte à fuseau | 4' | |
Fourniture | IV | Grosse Tierce | 3 1/5' | |
Cymbale | III | Nazard | 2 2/3' | |
Cromorne | 8' | Quarte | 2' | |
Trompette | 4'-8' | Tierce | 1 3/5' | |
Flageolet | 1' | |||
Fourniture | V | |||
Cymbale | IV | |||
Grand Cornet | V | |||
Trompette I | 8' | |||
Trompette II | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Chamade | 8' |
III. Récit |
IV. Écho |
|||
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Gambe | 8' | Cornet | V | |
Flûte harmonique | 8' | Trompette | 8' | |
Voix céleste | 8' | |||
Flûte octaviante | 4' | |||
Octavin | 2' | |||
Cornet | V | |||
Basson-Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
Pédale |
|
---|---|
Flûte | 16' |
Flûte | 8' |
Gros Nazard | 5 1/3' |
Flûte | 4' |
Grosse Tierce | 3 1/5' |
Cor de nuit | 2' |
Fourniture | IV |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
Clairon | 4' |