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Orgue de tribune / Gallery Organ Tribuot 1702 / Callinet 1804 / Danjou 1846 / Merklin & Kuhn 1952 / Boisseau 1970
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Orgue de choeur / Chancel Organ Barker et Verschneider 1863 [click on the image or here to obtain a larger picture] |
Chalon-sur-Saône est une commune située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située à l'est de la France, à environ 60 km (37 milles) au sud de Dijon, 134 km (83 milles) au sud-ouest de Besançon, 128 km (80 milles) au nord de Lyon et 300 km (186 milles) au sud-est de Paris. Elle se trouve également à seulement 100 km (62 milles) de la frontière franco-suisse et 204 km (127 milles) de la ville de Genève.
Historique
L’origine de cette cathédrale reste très vague. On parle des IVe et Ve siècles. Ce que l’on sait, c’est que la première église est édifiée sur l’ancien rempart gallo-romain et qu’elle occupe la place d’un temple antique. Et ceci est confirmé par la découverte d’une statue votive de Mercure dans le sanctuaire de la cathédrale en 1776, d’un autel dédié au dieu Mars derrière le chevet en 1850 et des effigies présumées de Marc-Aurèle (121-180) trouvées au doyenné en 1908.
Au IVe siècle, la communauté possède une église mérovingienne dédiée à saint Étienne. Au moment où Chalon devient le siège d'un diocèse en 449, l'église devient cathédrale. En 542, la cathédrale est placée sous le patronage de saint Vincent. En 580, saint Agricole (v630-v700) agrandit la cathédrale. Celle-ci est détruite par les Sarrasins et est reconstruite, en style carolingien, avec l'assistance de Charlemagne (742-814) qui y convoque un grand concile en 813. En 834, l’incendie, commandé par Lothaire (795-855), fils de Louis le Pieux (778-840), et une invasion par les Hongrois en 937, ruinent la cathédrale .
Érigée à partir de 1090, une cathédrale romane est construite, par l'évêque (1080-1120) Gauthier de Couches, en trois étapes, dans le style normand et avec une forte influence provenant de l’abbaye de Cluny. Du premier chantier (1090-1100), il subsiste les chapelles à absidioles sud et nord. Du second (1120-1130), il reste le rez-de-chaussée du chœur et les bras du transept. Le troisième chantier, qui débuta en 1150, il reste les piliers et les arcades de la nef centrale et les deux bas-côtés. Les éléments gothiques, plus importants que les romans, sont réalisés en quatre chantiers s'échelonnant de 1220 à 1522. Ainsi, vers 1220, l'abside du chœur, la voûte de la croisée du transept, la chapelle du chevet et la salle capitulaire sont construites. Les murs de la nef suivront vers 1310. De 1380 à 1429, les voûtes de la nef, en croisées d'ogives, et des murs du cloître sont réalisées. Enfin, de 1400 à 1522, les chapelles des bas-côtés, les voûtes et le cloître sont construits. Au XVe siècle, des chapelles fermées de grilles de pierre sont aménagées entre les contreforts.
L'édifice surprend par sa tentative de lier les différentes phases de construction. Les parties inférieures romanes massives soutiennent une élévation gothique légère et lumineuse. L'histoire de la construction de la cathédrale constitue, en quelque sorte, un résumé de l'histoire architecturale et religieuse de la Bourgogne.
En 1562, pendant les guerres de religion (1562-1598), les huguenots, protestants français, endommagent et pillent la cathédrale. Entre 1624 et 1789, les évêques supprimèrent le jubé et les aménagements gothiques, et le grand portail est installé.
À la Révolution, en 1790, la cathédrale subit d'importants dommages alors que le diocèse et le chapitre sont supprimés, le chœur démoli et ses pierres vendues. Les clochers sont démolis. Le cloître est découpé en plusieurs propriétés et la cathédrale est utilisée à différents usages : magasin de fourrage, dépôt de vivres, atelier.
Lors du Concordat, le 29 novembre 1801, le diocèse est officiellement supprimé et la région est rattachée au diocèse d'Autun. Bien que rétabli par le pape Pie VII en 1817, le siège de Chalon ne figure pas parmi ceux qui furent officiellement rétablis en 1822. Le 19 juillet 1853, avec les territoires des anciens diocèses de Mâcon et de Cluny, celui de Châlon est rattaché au nouveau diocèse d'Autun et devient une co-cathédrale.
La restauration des dégâts, en particulier ceux subis par la façade et le toit ainsi que les nombreuses réparations que nécessitait l’intérieur sont effectuées au cours du XIXe siècle grâce à l’action de l'abbé Pierre Mugnier et selon les plans d'Antoine-Marie Chenavard (1787-1883), architecte lyonnais.
La cathédrale, classée « monument historique » depuis le 8 décembre 1903, est devenue, aux termes de la loi de 1905, une église paroissiale. Les deux tours sont classées « monument historique » le 25 novembre 1991.
L'édifice
La façade ouest, refaite de 1827 à 1844, est la première à adopter le style néo-gothique. Elle remplace celle, qui a été détruite et qui comportait un clocher roman. Constituée d'un porche en terrasse, une œuvre de Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867), elle est surmontée du pignon de la nef centrale avec rose ajourée. Cette façade est flanquée de deux tours carrées symétriques, hautes de 42 mètres (138 pieds), du gothique flamboyant, que l'architecte Antoine Chenavard proposa en 1827, car les deux anciennes tours commençaient à s’effondrer. Ces deux tours sont couronnées de seize statues des patrons des quartiers et des communes chalonnaises et sculptées par Étienne de Saptes. Le transept comporte une petite porte gothique, surmontée d’un tympan. Un jardin entoure le chevet, longe l'absidiole nord roman, puis contourne l'absidiole gothique majeure.
L'édifice comprend trois nefs, dont une nef centrale, un transept saillant, un chœur et un sanctuaire. Il possède une longueur intérieure de 62,9 mètres (206 pieds) et une largeur de 21,4 mètres (70 pieds). La nef centrale mesure 32,6 mètres (107 pieds) de long sur 10,2 mètres (33,5 pieds) de large. Cette nef se compose de piliers flamboyants (pilastres cannelés, colonnes engagées et bases moulurées), qui ont été montés sur des arcs brisés et assis sur des piliers romans datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Au premier étage, un triforium à balustrade pleine est visible et permet de circuler dans l'épaisseur des murs. Entre les faisceaux à colonnes gothiques appuyées aux chapiteaux romans, chaque travée comporte cinq arcatures à sommet trilobé. Au deuxième étage, on retrouve une deuxième galerie, la coursière, à balustrade ajourée de quatre-feuilles. Quant à la voûte, qui est à plus de 24 mètres (78,7 pieds) du sol, elle est sur croisées d'ogives et est complétée par une nervure axiale, la lierne. La nef s'achève, après sept travées, par une curiosité architecturale : une grande rose intérieure. Gothique, elle est percée au-dessus de l'arc roman, qui sépare la nef centrale du transept. Il s'agit d'un vestige du temps où la nef, encore romane, couverte d'un plafond plat, était plus basse que le transept. Cet arc franchi, on arrive dans la croisée du transept.
Cette croisée se compose de piliers et d'arcs romans, ainsi que d'une voûte gothique. Initialement, elle devait être éclairée par trois faces : à l'ouest, éclairé par la rose, et au nord et au sud, éclairée par deux baies géminées surmontées d'un oculus, mais qui aujourd'hui sont murées. Quant aux bras du transept, ils possèdent deux travées.
La croisée du transept franchie, on arrive au chœur, qui est surmonté de deux marches. Comme la croisée du transept, il possède des piliers et des arcs romans, plus raffinés. Le triforium, qui s'était arrêté avec la croisée du transept, reprend. Mais cette fois-ci, il est plus aérien et plus proche des sommets des arcs. Chaque travée comporte trois baies dont les arcs brisés sont portés par des piles cylindriques. Quant aux voûtes gothiques, elles sont renforcées par deux arcs importants à l'entrée du chœur et à celle du sanctuaire.
Pour accéder au sanctuaire, il faut franchir trois marches. Il est entièrement gothique, car l'abside semi-circulaire a été remplacée par cette abside à cinq pans. Les trois fenêtres du rez-de-chaussée sont encadrées de deux colonnettes. Une tapisserie, placée en 1965, provenant de Bruxelles, et datant de 1510, vient agrémenter la splendeur de ce sanctuaire. Haute de 6,75 mètres (22 pieds) et large de 7,15 mètres (23,5 pieds), elle représente trois scènes bibliques et l'Eucharistie.
Les deux collatéraux sont jalonnés de chapelles. Plusieurs trésors se retrouvent dans l'édifice : outre la grande tapisserie du sanctuaire, il y a une Pietà en pierre de la fin du XVe siècle, un tableau sur bois par Richard Tassel (1582-1660) datant de 1608, représentant le Christ aux anges, un gisant de Jérôme Bourgeois, sculpté à la fin du XVIe siècle par Germain Pilon (1525-1590), des chapiteaux romans, la crosse de Saint-Loup en ivoire du XIIe siècle, plusieurs fresques du XVe siècle et, dans l’avant sacristie, un vitrail du XVIe siècle évoquant l’Apocalypse. Le maître-autel à baldaquin a été réalisé en 1686 sur un projet de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708).
Les orgues
L'orgue de tribune
Le facteur Julien Tribuot (1663-1722) installe un orgue dans cette église en 1702. Le facteur Karl-Joseph Riepp (1710-1775) agrandit l'instrument en 1750. Il a possiblement travaillé avec son frère, Robert (1711-1749), jusqu'au décès de celui-ci. Riepp effectue un relevage en 1770.
Après la Révolution, en 1804, François Callinet (1754-1820) remet l'orgue en état de fonction, mais celui-ci sera démonté en 1819. Ce n'est qu'en 1846 que le facteur Félix Danjou (1812-1866) le remonte en refaisant à neuf certains éléments mécaniques et en logeant le Positif dans le grand corps pour un résultat à l'esthétique romantique. En 1858, Charles Verschneider (1825-1865) exécute un relevage et modifie la composition.
En 1952, la firme Michel Merklin et Kuhn effectue un relevage de l'instrument tout en augmentant l'étendue du pédalier.
En 1970, le facteur Robert Boisseau (1909-1979) restructure l'orgue et rétablit le Positif de dos à sa place originale. Il augmente la partie instrumentale qui adopte alors un caractère néo-classique. Les parties instrumentales les plus anciennes (11 jeux de Tribuot et de Riepp) sont classées « monuments historiques » le 4 mai 1972 alors que le buffet a été classé à titre « d'immeuble » en 1846 et en titre « d'objet » le 4 mai 1972.
Les facteurs Jean Deloye (1945-) et Jean-Marc Cicchero (1943-2023) effectuent une restauration de l'instrument en 1992.
L'orgue de choeur
Cet orgue a été construit en 1863 par Charles Spackmann Barker (1804-1879) et Charles Verschneider (1825-1865). Il est présentement démonté et entreposé dans un local des services techniques de la ville. Il a été révisé par Jules Bossier et par Didier Chanon. La partie instrumentale et le buffet sont classés à titre « d'objets » en date du 27 octobre 2022.
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Chalon-sur-Saône is a commune located in the Saône-et-Loire department in the Bourgogne-Franche-Comté region. It is located in eastern France, approximately 37 miles (60 km) south of Dijon, 83 miles (134 km) southwest of Besançon, 80 miles (128 km) north of Lyon and 186 miles (300 km) southeast of Paris. It is also just 62 miles (100 km) from the French-Swiss border and 127 miles (204 km) from the city of Geneva.
History
The origin of this cathedral remains very vague: around the 4th and 5th centuries. What is known is that the first church was built on the ancient Gallo-Roman rampart where sat an ancient temple. This is confirmed by the discovery of a votive statue of Mercury in the sanctuary of the cathedral in 1776, an altar dedicated to March behind the apse in 1850 and by Marc-Aurel's (121-180) supposed effigies found in the Deanship in 1908.
In the 4th century, the community built a Merovingian church dedicated to St. Stephen. When Chalon became the see of a diocese in 449, the church became a cathedral. In 542, the cathedral was rededicated to St. Vincent. In 580, St. Agricole (c630-c700) enlarged the cathedral which was destroyed by the Saracens and was rebuilt, in Carolingian style, with the assistance of Charlemagne (742-814) who convened a great council there in 813. In 834, a fire, ordered by Lothair (795-855), son of Louis the Pious (778-840), and an invasion by the Hungarians in 937, ruined the cathedral.
A Romanesque cathedral was built from 1090, by bishop (1080-1120) Gauthier de Couches, in three stages, in the Norman style and with a strong influence coming from the Cluny abbey. From the first construction site (1090-1100), the south and north apsidal chapels remain. From the second one (1120-1130), the chancel's ground floor and the transept arms remain. From the third one, which started in 1150, the nave's pillars and arcades along with both side aisles remain. Gothic elements, more important than the Romanesque ones, were carried out in four stages spanning from 1220 to 1522. Thus, around 1220, the chancel's apse, the transept crossing's vault, the main apsidal chapel and the chapter room were completed. The nave's walls followed by 1310. From 1380 to 1429, the nave's ribbed vaults and the cloister's walls were built. Finally, from 1400 to 1522, the side-aisle chapels, the vaults and the cloister were built. In the 15th century, chapels closed with stone grilles were built between the buttresses.
The building blends styles coming from different construction stages. The massive Romanesque lower section supports a light and bright Gothic elevation. The cathedral's building history is, in a way, a summary of Burgundy's architectural and religious history.
In 1562, during the wars of religion (1562-1598), the Huguenots, French Protestants, damaged and ransacked the building. Between 1624 and 1789, bishops removed the rood screen and Gothic elements, and the large portal was installed.
During the Revolution, in 1790, the building suffered important damage while the diocese and the chapter were abolished, the chancel demolished and its stones sold. The bell towers were demolished. The cloister was divided into several properties and the cathedral was used for different purposes: fodder stores, food depots, workshops.
At the Concordat, on November 29, 1801, the diocese was officially abolished and the region was attached to the Autun diocese. Although reestablished in 1817 by Pope (1800-1823) Pius VII (1742-1823), the Chalon see was not among those officially reestablished in 1822. On July 19, 1853, along with the Mâcon and Cluny former dioceses, Chalon's territory was attached to the new Autun diocese and the church became a co-cathedral.
Repairs to the facade and the roof, as well as the numerous interior repairs, were carried out in the 19th century, thanks to Fr Pierre Mugnier's action and according to the plans prepared by Antoine-Marie Chenavard (1787-1883), an architect from Lyons.
The cathedral, classified as a "historic monument" since December 8, 1903, is now a parish church, according to the 1905 law . Both towers are classified as a "historic monument" on November 25, 1991.
The Building
The western facade, rebuilt from 1827 till 1844, is the first element to adopt the neo-Gothic style. It replaces the one which was destroyed and which had a Romanesque bell tower. With a terraced porch, a work by Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867), it is topped by the central nave's gable with an openwork rose window. This facade is flanked by two symmetrical flamboyant Gothic square towers, 138 feet (42 meters) high proposed in 1827 by architect Chenavard because the two old towers were in danger of collapsing. These two towers are crowned with sixteen statues, sculpted by Étienne de Saptes, depicting patron saints of Chalon districts and communes. The transept includes a small Gothic door, topped with a tympanum. A garden surrounds the apse, runs along the Romanesque north apse, then gets around the main Gothic apse.
The building has three naves, including a central nave, a protruding transept, a chancel and a sanctuary. It measures 206 feet (62.9 meters) long and 70 feet (21.4 meters) wide. The central nave measures 107 feet (32.6 meters) long by 33.5 feet (10.2 meters) wide. This nave is made up of Flamboyant Gothic pillars (fluted pilasters, engaged columns and molding-decorated footings) sitting on Romanesque pillars dating from the second half of the 12th century. On the first floor, a full-balustrade triforium is visible and allows circulation within the thickness of the walls. Between Gothic columns supported by Romanesque capitals, every bay includes five threefold-topped archways. On the second floor, a gallery with an openwork balustrade. The diagonal rib vault, which is more than 78.7 feet (24 meters) above the floor, is supplemented by an axial rib, the strut. The nave ends, after seven bays, with an architectural curiosity: a large interior rose window. Of Gothic style, it is pierced above the Romanesque archway which separates the central nave from the transept. It is a vestige of the days when the nave, still Romanesque and covered with a flat ceiling, was lower than the transept. Past this archway is the transept crossing.
This crossing is made up of Romanesque pillars and archways, as well as a Gothic vault. Initially, it was to be lit from three sources: in the west, by the rose window, and in the north and south, by two paired bays topped by an oculus which today is walled up. Transept arms are two-bay long.
Once over the transept crossing is the chancel which is raised by two steps. As for the transept crossing, it has pillars and more refined Romanesque archways. The triforium, which had stopped at the transept crossing, resumes. But this time, overhead and closer to the top of the archways. Every bay includes three openings whose pointed archways are supported by cylindrical pillars. As for the Gothic vaults, they are reinforced by two important archways at both the chancel and the sanctuary entrances.
To access the sanctuary, it is necessary to go up three steps. It is entirely Gothic, because the semicircular apse was replaced by this five-sided apse. The three windows on the ground floor are flanked by two small columns. A tapestry, installed in 1965, coming from Brussels, and dating from 1510, enhances the sanctuary. It is 22 feet (6.75 meters) high and 23.5 feet (7.15 meters) wide, it depicts three biblical scenes and the Eucharist.
The two side aisles are punctuated with chapels. The building houses several treasures: in addition to the large tapestry in the sanctuary, there is a stone Pietà from the end of the 15th century, a painting on wood by Richard Tassel (1582-1660) dating from 1608 and representing Christ with the angels, a recumbent figure by Jérôme Bourgeois, sculpted at the end of the 16th century by Germain Pilon (1525-1590), Romanesque capitals, St. Loup's ivory crosier dating from the 12th century, several 15th-century frescoes and, in the sacristy, a 16th-century stained glass window evoking the Apocalypse. The baldachino high altar was executed in 1686 based on designs by Jules Hardouin-Mansart (1646-1708).
The Organs
Gallery Organ
Organbuilder Julien Tribuot (1663-1722) installed an organ in this church in 1702. Organbuilder Karl-Joseph Riepp (1710-1775) enlarged the instrument in 1750. He possibly worked with his brother, Robert (1711-1749), until his death. Riepp carried out a restoration in 1770.
After the Revolution, in 1804, François Callinet (1754-1820) restored the organ to working order, but it was dismantled in 1819. In 1846, organbuilder Félix Danjou (1812 -1866) rebuilt it while refurbishing certain mechanical elements and housing the Positif in the large main organcase to come up with a romantic aesthetic. In 1858, Charles Verschneider (1825-1865) carried out a restoration and modified the stoplist.
In 1952, the Michel Merklin and Kuhn firm overhauled the instrument while enlarging the pedal compass.
In 1970, organbuilder Robert Boisseau (1909-1979) restructured the organ and restored the Positif back to its original location. He enlarged the instrument which adopted a neoclassic style. The oldest instrumental parts (11 stops by Tribuot and Riepp) were registered as “historic monuments” on May 4, 1972, while the organcase was registered as a “building” in 1846 and as an "object" on May 4, 1972.
Organbuilders Jean Deloye (1945-) and Jean-Marc Cicchero (1943-2023) carried out a restoration of the instrument in 1992.
Chancel Organ
This organ was built in 1863 by Charles Spackmann Barker (1804-1879) and Charles Verschneider (1825-1865). It is currently dismantled and stored in a city technical services room. It has been revised by Jules Bossier and by Didier Chanon. Both the instrument and the organcase were registered as "objects" on October 27, 2022.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
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Montre | 8' | Montre | 16' | |
Bourdon | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Flûte | 8' | |
Doublette | 2' | Prestant | 4' | |
Tierce | 1 3/5' | Grosse Tierce | 3 1/5' | |
Larigot | 1 1/3' | Nazard | 2 2/3' | |
Fourniture | III | Doublette | 2' | |
Cymbale | II | Tierce | 1 3/5' | |
Cromorne | 8' | Fourniture | IV | |
Cymbale | III | |||
Cornet | V | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
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Quintaton | 16' | Flûte | 16' | |
Principal | 8' | Soubasse | 16' | |
Bourdon | 8' | Flûte | 8' | |
Gambe | 8' | Basse | 8' | |
Voix céleste | 8' | Flûte | 4' | |
Octave | 4' | Fourniture | IV | |
Octavin | 2' | Bombarde | 16' | |
Plein Jeu | V | Trompette | 8' | |
Cornet | V | Clairon | 4' | |
Trompette | 8' | |||
Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Tremolo |