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Moucherel 1741 / Lépine 1754-1756 Daublaine-Callinet 1850-1855 / Puget 1928, 1936 Boisseau-Cattiaux 1981-1989
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Cintegabelle est situé à 35 km (22 milles) de Toulouse dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées. Il est construit sur la rive droite surélevée de l'Ariège, qui coule en bordure des coteaux du Lauragais. Il date de l'époque romaine et eut à subir de nombreuses invasions, destructions et périodes de famine.
Le nom de Sancta Gavellae (Sainte Gabelle) apparaît en 948 et vers 960, l’évêque de Toulouse, Hugues Ier, donnait à vie à Loup, prévôt de la cathédrale de Toulouse, l’église Sainte Marie où le corps de Sainte Gabelle aurait été enseveli.
L'église est enchâssée au sein du vieux quartier et est imposante par ses dimensions (40 mètres par 17 mètres / 131 pieds par 55,8 pieds). L’édifice, reconstruit et agrandi du XVe au XVIIe siècle contre les murs protecteurs du Fort de Montmerle après les sièges dévastateurs subis par la ville au cours des guerres de Cent-Ans. Le caractère austère de l'édifice offre une large façade de briques rouges, percée de deux porches romans jumeaux, et un clocher octogonal sur socle carré, tout à fait dans le style toulousain. L’église ne présente qu’une seule nef en style ogival qui renferme du beau mobilier, en particulier celui rescapé de l’abbaye voisine de Boulbonne qui fut détruite en 1790.
La façade de brique montre des remaniements successifs. Une scissure verticale témoigne de l’élargissement de la façade qui porte aussi la trace des baies occultées. Le portail, en brique et d'architecture romane, date du XVe siècle et est sobrement décoré de rouleaux et de billettes parfaitement conservés. À droite de l’église se dresse le clocher de belles briques rouges, haut de 45 mètres (147,6 pieds). Sa tour octogonale avec ses trois étages aux lignes harmonieuses, ajourée de hautes baies en plein cintre se termine par l’élégante flèche à crochets que somme une croix de fer de 3 mètres (10 pieds), pesant 70 kg (150 livres). La flèche construite vers 1745 et plusieurs fois endommagée par la foudre a été restaurée récemment en 1987-88. Le clocher est érigé sur une tour carrée massive, imposante, un des éléments des remparts du Fort de Montmerle. Une cloche en bronze datant de 1432 a été classée « monument historique » le 9 novembre 1906. L’escalier intérieur de la tour s’élève jusqu’au chemin de ronde et permet d’accéder à la prison, cellule à lourde voûte.
Comme l’église est intégrée au système défensif du fort, la nef possède des fenêtres hautes et des chapelles aveugles. Son style dépouillé témoigne du souci de cette génération de la fin du XVe de construire un édifice vaste et sûr à la fois sanctuaire et refuge protecteur pour une population qui a connu les angoisses de la guerre et de la peste. Le choeur pentagonal date aussi du XVe siècle. Il est couvert d’une voûte à nervures multiples, établie à une hauteur supérieure à celle de la nef qui se raccorde de biais. Plus large que le choeur, la nef avec ses quatre travées à voûtes nervurées d’ogives, liernes et tiercerons, ses arcs doubleaux surbaissés, fut commencée au XVIe siècle par le célèbre maçon toulousain Laurent Clary et terminée deux siècles plus tard en 1750.
L’autel polychrome en marbre, datant du XVIIIe siècle, provient de Boulbonne. Le marbre utilisé provient de Caunes-Minervois (Aude), il a été transporté par le canal du Midi. Cet autel à double face, dressé à la croisée du transept, divisait l’espace de l’église abbatiale : d’un côté la nef réservée aux fidèles, de l’autre le choeur où se rangeaient les moines. À la Révolution, après la démolition de l'abbaye de Boulbonne, les églises de Cintegabelle et de Nailloux reçurent chacune une des faces de l’autel.
Les tableaux ornant le choeur proviennent également de Boulbonne. Dans l’axe de l’autel, la crucifixion, datée de 1700, due au peintre toulousain Jean Simon. De part et d’autre se présentent quatre grandes compositions du célèbre peintre toulousain Jean-Baptiste Despax (1709-1773) et classées « monuments historiques » depuis le 9 novembre 1906. Provenant du même lieu, la chaire, en bois d'ormeau, réalisée en 1737 et classée le 31 mars 1931. Elle a fait l'objet d'une commande à Guillaume Seguy, maître menuisier de la ville d'Auterive qui l'a exécutée en collaboration avec un sculpteur toulousain. Les fonts baptismaux, datant du XIIe siècle et classés le 17 juin 1901, sont faits de plomb et et présentent des décors sur chaque face.
L'église est classée « monument historique » depuis le 9 juillet 1984.
L'orgue
Cet instrument prestigieux appartenait, avant la Révolution, à l'abbaye de Boulbonne. Créée en 1129, primitivement édifiée à Mazères, cette abbaye est reconstruite à partir de 1652 au confluent de l'Ariège et de l'Hers. L'orgue était en place dans l'église lors sa consécration qui eut lieu en 1742 par Monseigneur de Champflour, évêque de Mirepoix. L'orgue fut donc construit autour de 1741 par Christophe Moucherel, célèbre facteur d’orgues lorrain. La disposition du buffet, sa décoration, certains éléments de la tuyauterie le font attribuer à Moucherel à cause des ressemblances avec les instruments d’Albi et de Narbonne. À cette époque, l'orgue comportait 33 jeux répartis sur trois claviers manuels (deux claviers de 48 notes et un clavier de 25 notes) et pédalier de 18 notes. En 1754, l'instrument est l'objet d'un relevage exécuté par Jean-François Lépine.
Le buffet est une oeuvre admirable dans le pur style baroque qui s’épanouit à l’époque de la Régence dans la première moitié du XVIIIe siècle. Le grand corps est formé de sept tourelles. Celles de droite et de gauche, en retrait par rapport aux cinq autres, sont soutenues par de belles cariatides. Les panneaux du soubassement sont sculptés de trophées musicaux, les plates faces ornées de claires-voies délicatement sculptées et surmontées de consoles renversées. Les tourelles aux corniches fortement moulurées sont couronnées d'anges sonnant de la trompette pour les plus grandes et de corbeilles de fleurs ou de pots à feu pour les plus petites. Le positif, soutenu par deux atlantes aux bras robustes, comprend cinq tourelles surmontées d'angelots musiciens. Les boiseries sont rehaussées de dorures sur moulures et sculptures.
À la Révolution, le 1er août 1791, l'abbaye de Boulbonne est vendu comme bien national. L'orgue est mis aux enchères, mais aucun acheteur n'est intéressé par cet instrument magnifique. Le 26 juin 1798, l’orgue est expertisé par les experts Jean-Baptiste Micot et Bellin qui constatent l'état déplorable de l'instrument et en fixent la valeur à 600 francs. Il manque de nombreux tuyaux notamment dans les anches de pédale et de Grand-Orgue tandis que la soufflerie est hors d'usage. La vente aux enchères est reprise et, cette fois, l'orgue est adjugé pour la somme de 615 francs au boulanger Jacques Fageadet qui en fait est le beau-père de François Nolé, l'ancien organiste de l'abbaye. Il a agi comme prête-nom pour six ou sept importants propriétaires de la ville désireux de conserver cet instrument prestigieux à Cintegabelle. Les travaux de remise en état et de montage sont confiés au facteur d'orgues Campardou, homme peu consciencieux et au talent limité. Celui-ci commence l'installation en 1806 et en 1813, la municipalité est obligée de le poursuivre en justice pour obtenir l'achèvement des travaux. Ceux-ci ne seront terminés qu’en 1819 : les claviers sont portés à 54 notes, les tuyaux manquants remplacés et le sommier de Grand-Orgue refait.
Dans les années 1850-55, la maison Daublaine intervient avec les facteurs Emile Poirier, Nicolas Lieberknecht et Frédérick Jungk pour modifier profondément l'instrument : mise au ton moderne, pédale augmentée de 2 jeux de 16 pieds et portée à 25 notes, Écho supprimé et remplacé par un Récit de 42 notes, nouvelle soufflerie à plis compensés et à tables parallèles, nouvelle façade (Montre), nouvelle mécanique des notes, console et tirage des jeux refaits en partie. Le facteur Jules Magen complète le Récit quelques années plus tard et l’enferme dans une boîte expressive. L'instrument possède alors 39 jeux.
En 1928, un relevage est effectué par Théodore Puget, sous la conduite d'Antonin Brusson, avec quelques modifications apportées à la composition et l'installation d'une soufflerie électrique. Au Grand-Orgue, la 1re Trompette est décalée en Bombarde, la Fourniture devient progressive de 1 à 3 rangs, la Doublette disparaît au profit d’un Larigot, et un Piccolo est ajouté sur une chape libre. Au positif, la Fourniture disparaît au profit d’une Tierce. Au pédalier, la Flûte 8' qui parlait en façade est transformée en Quinte 6'.
En 1936, Maurice Puget intervient et remplace le Kéraulophone et l’Euphone du Récit par une Cymbale et une Sesquialtera. Au Positif, il remplace la Flûte douce 4' par une Fourniture.
L'instrument fonctionne tant bien que mal jusque dans les années 1970. En 1981, devant la quantité de matériel du XVIIIe siècle, une restauration dans l’esthétique du XVIIIe siècle est décidée. Elle est confiée aux facteurs Jean-Loup Boisseau et Bernard Cattiaux. Les sommiers du Grand-Orgue et du Positif sont conservés, les sommiers de Récit et de pédale sont construits selon les principes classiques et toute la mécanique est refaite de façon traditionnelle ce qui permet de retrouver un toucher de grande qualité. Une batterie de quatre soufflets cunéiformes est construite pour donner un vent vif et vivant. Enfin, toute la tuyauterie ancienne est restaurée et la tuyauterie neuve est réalisée sur les modèles existants. La restauration du buffet était confiée à la firme Férignac.
L’orgue restauré est inauguré les 15, 16 et 17 décembre 1989 avec les organistes Michel Chapuis, Michel Bouvard et Jan-Willem Jansen.
Le buffet parait d'autant plus imposant que l'édifice ne fut pas à l'origine prévu pour recevoir un instrument de cette taille. Le buffet est classé « monument historique » le 9 novembre 1906 tandis que la partie instrumentale l'est le 23 novembre 1972.
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Cintegabelle is located 22 miles (35 km) from Toulouse in the Haute-Garonne department and the Midi-Pyrénées region. It is built on the raised right bank of the Ariège River, which runs next to slopes of Lauragais. The city dates from the Roman era and has been submitted to numerous invations, destructions and periods of famine.
The name of Sancta Gavellae (St. Gabelle) appears in 948 and around 960, the bishop of Toulouse, Hugues Ier, gave for life to Loup, provost of Toulouse cathedral, the St. Mary's church where the body of St. Gabelle is presumed to have been buried.
The church is set within the old city quarter and is imposing by its dimensions (131 feet by 55.8 feet / 40 metres by 17 metres). The building, rebuilt and extended from the 15th century till the 17th century against the protective walls of the Fort of Montmerle after the destructive sieges sustained during the Hundred Years War. The building's severe architecture offers a large facade made of red bricks with two identical Romananesque porches, and an Toulouse-style octagonal bell tower built on a square base. The church features a single ogival style nave which contains nice furniture, mainly the pieces coming from the neighbouring abbey of Boulbonne which was demolished in 1790.
The red brick facade shows successive modifications. A vertical crack attests the enlargement of the facade which also carries the trace of the eclipsed bays. The brick portal, in Romanesque architecture, dates from the 15th century and is soberly decorated with perfectly preserved arch mouldings and billets. The nice red brick bell tower stands to the right of the church and is 147.6 feet (45 metres) high. Its octagonal tower, with its three floors and its high semicircular archways in an openwork design, is topped by a graceful steeple with a 10-foot (3-metre) iron cross, weighing 150 pounds (70 kg). The steeple, built around 1745 and several times damaged by the lightning, was restored in 1987-88. The steeple rests on a massive, imposing square tower, one of the elements of Fort of Montmerle ramparts. A bronze bell dating from 1432 was classified "historical monument" on November 9th, 1906. The internal staircase of the tower goes up to the covered way of the battlements and leads to the prison, a heavy arched cell.
As the church is part of the fort's defensive system, the nave has high windows and blind chapels. Its bare style attests the people's worry at the end of the 15th century to build a safe and large edifice that will, at the same time, serve as a church and a protective shelter for a population which suffered from wars and the plague. The pentagonal chancel dates from the 15th century. It has a vault with numerous ribs, built higher than the nave to which it is connected slantwise. Larger than the chancel, the four-bay nave, begun in the 16th century by Laurent Clary, famous bricklayer from Toulouse, and completed two centuries later in 1750, has ogival rib vault with struts, tiercerons and lowered arch mouldings.
The 18th-century marble polychrome altar comes from Boulbonne. The marble comes from Caunes-Minervois (Aude), it was transported using the Midi Channel. This double-sided altar, located at the transept crossing, divided the minster's space: on the one side, the nave reserved for the faithful, and on the other side, the chancel used by the monks. During the Revolution, after the Boulbonne Abbey's demolition, Cintegabelle and Nailloux churches each receive one of the altar faces.
Paintings adorning the chancel also come from Boulbonne. In the altar axis, the Crucifixion, dating of 1700, was painted by Jean Simon, from Toulouse. On both sides, are four large paintings by famous Toulouuse painter, Jean-Baptiste Despax (1709-1773) and are classified "historival monuments" since November 9th, 1906. Coming from the same souce is the elm pulpit, built in 1737, and classified on March 31st, 1931. It was an order made to William Seguy, a master carpenter from Auterive, who built it in collaboration with a Toulouse sculptor. The 13th-century baptismal fonts, classified on June 17th, 1901, are made of lead with ornementation on every face.
The church is classified as "historical monument" since July 9th, 1984.
The Organ
This prestigious instrument was located, before the Revolution, in the Boulbonne Abbey. Originally built in 1129 in Mazères, the abbey is rebuilt from 1652 at the confluence of the Ariège and the Hers rivers. The organ was already installed in the church when the church is consecration in 1742 by Bishop de Champflour, of Mirepoix. Therefore, the organ was build around 1741 by Christophe Moucherel, famous organbuilder from Lorraine. The organcase layout, its decoration, and certain pipework ascribe the instrument to Moucherel due to similarities with the instruments in Albi and in Narbonne. In that time, the organ had 33 stops over on three manual keyboards (two 48-note keyboards and a 25-note keyboard) and an 18-note pebalboard. In 1754, the instrument is restored by Jean-François Lépine.
The organcase is a pure Baroque masterpiece created at the Regency era in the first half of the 18th century. The main case features seven turrets. Those on the right and left, standing in recess in comparison with the five others, are supported by nice caryatids. The panels in the lower section are decorated with sculpted musical trophies while the flats are decorated with delicately sculpted pipe shades and topped by overturned consoles. Turrets are topped with generously moulded cornices. Largest turrets are crowned by trumpet ringing angels while the smallest ones are crowned by flower baskets or fire pots. The Positive organcase, supported by two atlantes with strong arms, features five turrets cropwned by cherubs musicians. Pannellings are decorated with gilded mouldings and sculptures.
During the Revolution, on August 1st, 1791, the Boulbonne Abbey is sold as a national asset. The organ is put by auction, but no purchaser is interested in this splendid instrument. On June 26th, 1798, the organ is evaluated by experts Jean-Baptiste Micot and Bellin who observe the instrument's appalling condition and value it at 600 francs. Numerous pipes notably for the reed stops of the pedal and the Grand-Orgue are missing while the blower is out of order. The auction is taken up again and, this time, the organ is knocked down for 615 francs to baker Jacques Fageadet who in fact is François Nolé's stepfather, the former abbey organist. He acted as figurehead for six or seven important city property owners eager to keep this prestigious instrument in Cintegabelle. Repair and reassembly works are entrusted to organbuilder Campardou, not a very conciencous man and of restricted talent. The installation begins in 1806 and in 1813, the municipality is obliged to take him to court it to insure its completion. Works will be completed only in 1819: manual keyboards are extended to 54 notes, the missing pipes are replaced, and the Grand-Orgue windchest is redone.
In the years 1850-55, the Daublaine firm intervenes with organbuilders Emile Poirier, Nicolas Lieberknecht and Frédérick Jungk to heavily modify the instrument: instrument modernization, pedal division enlargement with two 16-foot stops and compass enlarged to 25 notes, Echo divison elimination and replacement by a 42-note Récit, new wind supply system using horizontal bellows, new facade pipework (Montre), new keyboard action, and partly redone console and stop action. A few years later, organbuilder Jules Magen completes the Récit division and encloses it in a Swell box. The instrument has then 39 stops.
In 1928, a restoration is executed by Theodore Puget, under the supervision of Antonin Brusson, with some modifications in the stoplist and the installation of an electric blower. In the Grand-Orgue division, the 1st Trumpet is shifted as a Bombarde, the Fourniture becomes progressive with 1 to 3 ranks, the Doublette is replaced by a Larigot, and a Piccolo is added on a free toe board. In the Positif division, the Fourniture is replaced by a Tierce. In the Pedal division, the 8' Flute who used to be in the facade is transformed into a 6' Quint.
In 1936, Maurice Puget intervenes and replaces the Récit's Kéraulophone and Euphone by a Cymbal and a Sesquialtera. In the Positif division, the 4' Flûte douce is replaced by a Fourniture.
The instrument works so-so until the 1970s. In 1981, given the large quantity of 18th-century pipework still intact, it is decided to restore the instrument in its original state. Work is entrusted to organbuilders Jean-Loup Boisseau and Bernard Cattiaux. The Grand-Orgue et Positif windchests are reused while the Récit and Pedal windchests are built anew using traditional methods. All actions are rebuilt in the style of the original thus preserving the quality of the touch. Four new cuneiform bellows are built to insure a lively and living wind. Finally, the old pipework is completely restored and new pipework is built on existent models. The organcase restoration was entrusted to the Férignac firm.
The restored organ is inaugurated on December 15th, 16th and 17th, 1989 with organists Michel Chapuis, Michel Bouvard and Jan-Willem Jansen.
The organcase looks all the more imposing that the building was not originally designed to accept an instrument of this size. The organcase is classified "historical monument" on November 9th, 1906 while the instrumental components were classified on November 23rd, 1972.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
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---|---|---|---|---|
1Bourdon | 8' | 1Bourdon | 16' | |
2Montre | 4' | 2Montre | 8' | |
Flûte | 4' | 1Bourdon | 8' | |
1Nazard | 2 2/3' | 4Dessus de Flûte | 8' | |
1Doublette | 2' | 2Prestant | 4' | |
Tierce | 1 3/5' | 1Nazard | 2 2/3' | |
1Larigot | 1 1/3' | Quarte de Nazard | 2' | |
3Fourniture | III | 1Doublette | 2' | |
3Cymbale | II | 1Tierce | 1 3/5' | |
1Cromorne | 8' | 3Fourniture | IV | |
3Cymbale | IV | |||
1Cornet | V | |||
11ère Trompette | 8' | |||
2e Trompette | 8' | |||
1Voix humaine | 8' | |||
1Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
|||
---|---|---|---|---|
2Cornet | V | Montre | 8' | |
Trompette | 8' | Flûte | 8' | |
Hautbois | 8' | 2Flûte | 4' | |
Trompette | 8' | |||
2Clairon | 4' |
1 | tuyauterie ancienne / old pipework | |
2 | tuyauterie majoritairement ancienne / mostly old pipework | |
3 | contient de la tuyauterie ancienne / has some old pipework | |
4 | à partie du 2e SOL / from end G |