Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Enregistrements Recordings |
Références References |
Retour Return |
Orgue principal / Main Orgen Ducroquet, 1850 / Joseph Merklin, 1877 Charles Michel Merklin & Carl Theodore Kuhn, 1935, 1962
|
||
Orgue de choeur / Chancel Orgen Merklin 1887
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont-Ferrand se dresse au sommet de la butte centrale qui forme le centre ancien de Clermont-Ferrand et au pied des anciens volcans de la chaîne des Puys. Elle fut précédée, au même emplacement, de trois sanctuaires chrétiens. Sa construction, en forme de croix latine, s'échelonne de 1248 à 1884 avec une grande unité de style, y compris les flèches, réalisées six siècles après le début. Cathédrale gothique certes, mais à laquelle vient se rajouter le néogothique du XIXe siècle.
La région a été évangélisée vers l'an 257 par son premier évêque, saint Austremoine. En 450, l'évêque Saint Namace fait bâtir une première cathédrale qu'il dédie aux saints Vital et Agricol dont on fait venir les reliques de Bologne. Selon la description qu'en fit l'évêque Grégoire de Tours au VIe siècle, l'édifice est de plan basilical et orné de marbre, il mesure 43 mètres (141 pieds) de long et possède une nef et deux collatéraux plafonnés, un transept et soixante-dix colonnes. Il est détruit en 760 par Pépin le Bref.
Celui-ci, se repentant de son acte, donne une somme importante à l’évêque Haddebert pour financer sa reconstruction qui dure de 764 à 768. Ce second édifice est à nouveau détruit par les Normands en 915.
L’évêque Étienne II fait bâtir une troisième cathédrale romane qu'il dédie à la Vierge, qui est consacrée en 946. Elle passe pour un modèle inégalé et sert probablement de prototype à de nombreuses églises en Auvergne. Il en reste une crypte, redécouverte en 1855, avec un déambulatoire qui constituerait le prototype de ce genre de cryptes.
En 1095, le pape français Urbain II vient y tenir un important concile, au cours duquel il lance l'appel à la première croisade.
En 1248, l'évêque Hugues de la Tour assiste à la dédicade de la Sainte-Chapelle, à Paris. Il est ébloui par l'élégance, la légèreté, le triomphe de la croisée d'ogives, et la luminosité apportée par les vitraux. À son retour, sa cathédrale lui semble bien sombre et très lourde. Il décide alors de lancer le chantier d'une nouvelle cathédrale moderne. Le chantier est confié à Jean Deschamps à qui l'on doit aussi les cathédrales de Narbonne et de Limoges. Assisté de son chapitre, l'évêque participe à l'élaboration du plan d'ensemble puis se joint à Louis IX pour la septième croisade où il trouvera la mort un an plus tard. La relève est assurée par son neveu, Guy de la Tour. Inspiré par Beauvais et Amiens, les plans originaux prévoient ses fenêtres qui n'occupent pas tout l'espace disponible entre les supports et ne possèdent pas d'arcs formerets, des ogives qui sont à pénétration directe sous la voûte, le plan elliptique des piliers du rond-point du chœur laisse toute la lumière des fenêtres absidiales pénétrer dans le sanctuaire et où d'ingénieux débords de la terrasse permettent de faire le tour des arcs-boutants. La principale originalité de l'édifice est le matériau utilisé : la pierre de Volvic (de type Trachy-andésite) qui donne une couleur sombre et dont la résistance permit d'élever des piliers d'une grande sveltesse. De plus, c'est la seule grande cathédrale construite avec ce matériau.
Les travaux débutent, en 1248, par la construction du nouveau choeur distant de 25 mètres (82 pieds) au moins de clui de la cathédrale romane, ce qui permet de démanteler et de réutiliser au fur et à mesure l'ancien édifice. Suivent le chevet, le transept éclairé de deux splendides rosaces et la première travée de la nef.
Le chevet est la partie la plus ancienne de la cathédrale et la plus élaborée. C'est évidemment cette partie qui a imposé le plan et le style du reste de l'édifice, construit ultérieurement. Au premier niveau, cinq chapelles rayonnantes, séparées par de puissants contreforts qui montent jusqu'au deuxième niveau pour soutenir les arcs-boutants, ceinturent le chœur. Elles sont couronnées d'une balustrade, un détail caractéristique du style de l'architecte. Le deuxième niveau est polygonal, clos de hautes fenêtres qui donnent sa clarté à l'intérieur du chœur. Il est superbement soutenu par la double volée d'arcs-boutants qui reçoit la poussée des voûtes. Les arcs eux-mêmes, élégamment soutenus par des colonnettes, sont ornés de niches qui contenaient des statues. Le toit s'élance de ce deuxième niveau et soutient sur son faîte un arbre de Jessé en bronze, lui-même projetant, à 45 mètres (147,6 pieds) au-dessus du sol, la célèbre statue de Notre-Dame-du-Retour. Le choeur se hausse au-dessus d'une ceinture de chapelles rayonnantes polygonales auxquelles le relient des arc-boutants à deux niveaux. La spécificité de ce chevet réside dans les terrasses aménagées au-dessus du déambulatoire. Le choeur comprend trois travées droites et un rond-point à sept pans. L'élévation du choeur est semblable à celle de la nef.
Les transepts, d'un style très dépouillé et non saillants, sont magnifiquement éclairé par deux grandes roses, de 14,5 mètres (47,6 pieds) de diamètre, qui surmontent une galerie également vitrée. Elles sont toutes deux formées de 16 rayons principaux dont les 32 subdivisions présentent une géométrie différente. Celle du Nord présente des couleurs bleues et rouges tandis que celle du Sud, plus transparents, présente des couleurs or et vermeillon. Elles sont inscrites dans un carré de 8,5 mètres (27,9 pieds) de côté, situé le plus haut possible, juste sous la voûte.
En 1262, le roi Louis IX vient marier son fils, le futur Philippe III le Hardi, avec Isabelle d'Aragon dans l'ancienne cathédrale. Le roi finance peut-être pour cette occasion, une partie des vitraux qui paraissent sortir du même atelier que ceux de la Sainte-Chapelle. Le chœur, le transept et le début de la nef sont achevés vers 1295.
Jean Deschamps travaille sur le chantier jusqu'en 1275, année de sa mort. Il est remplacé par son fils, Pierre Deschamps, jusqu'en 1325, poussant les travaux au-delà de la croisée de transept. De 1325 à 1340, les tours des bras de transept sont élevées par un maître d'œuvre inconnu. L'une d'entre elles est familière : la tour de la Bayette, la plus haute, qui doit son nom au guetteur que l'on postait à son sommet («bayer» voulait dire guetter).
De 1340 à 1355, Pierre de Cébazat, connu pour avoir travaillé à la Chaise-Dieu, achève les trois travées de la nef, qui permettent de rejoindre les tours romanes de l'église d'Étienne II. Les troubles de la guerre de Cent ans ne lui laissent pas le temps d'achever son œuvre. Les travaux sont à tout fin pratique arrêtés. Entre 1444 à 1474, le clocher dit « du retour », véritable dentelle de pierre ajourée, est placé au-dessus du chœur. Il sera abattu après 1741. Entre 1477, 1478 et 1489, les murs pourtant solides sont ébranlés par de forts tremblements de terre. Entre 1507 et 1512, une haute toiture couverte de plomb est élevée en remplacement du toit d'origine. Un projet de façade gothique flamboyant est refusé par le chapitre car son coût était trop élevé.
Durant la Révolution, les révolutionnaires veulent abattre l'église mais le bénédictin Verdier-Latour réussit à les persuader qu'elle constituait un excellent lieu de rassemblement populaire. À l'extérieur, trois des tours des transepts sont arasées de même que les statues des portails et les sculptures du tympan. À l'intérieur, jubé, stalles, autel, statues et mobilier, à l'exception du chandelier pascal de Philippe Caffieri, sont détruits. La Bayette ne doit sa survie qu'à son utilité pratique, elle donnait l'heure! Le curieux jacquemart de bronze, enlevé à Issoire lors des guerres de religion, est un chef d'oeuvre de l'art horloger du XVIe siècle. Tous les quarts d'heure, Mars et Faunus frappent de concert sur une grosse cloche coiffant la tête du Temps.
La façade romane de la cathédrale d'Étienne II est abattue en 1851. Il faut attendre jusqu'en 1866 pour que démarrent les travaux d'achèvement, d'après les plans de Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, réalisés par Anatole de Baudot et Eugène Millet. En 1884, la façade occidentale avec ses flèches et la dernière travée de la nef sont enfin achevées dans le respect complet des méthodes de construction du Moyen Âge. Seule la taille un peu plus sèche des pierres marque la différence. Détail peu remarqué, l'intérieur de l'édifice est entièrement peint en faux appareil. L'emmarchement d'accès sur la rue des Gras n'est réalisé, quant à lui, qu'au tout début du XXe siècle.
La nef est formée de six travées dont les deux premières ont été construites en 1874 sur l'emplacement de l'ancienne façade romane. Ce sont des copies conformes des quatre suivantes, qui datent du XIVe siècle. Ainsi rallongée, la nef offre toute la profondeur nécessaire à un bon équilibre architectural. Chaque pilier de la nef est flanqué de colonnettes qui, culminant à 29 mètres (95,1 pieds), s'élancent, sans chapiteau intermédiaire, d'un seul jet jusqu'à la retombée des croisées d'ogives, donnant à l'ensemble une grande légèreté. Les clés de voûte culminent à 30 mètres (98,4 pieds) de haut. La couleur noire de la pierre de Volvic augmente l'impression de minceur des supports. Selon le schéma classique, au-dessus des arcades principales se trouve un deuxième étage constitué d'une galerie: le triforium, fermé par des arcades de pierre, puis le troisième niveau de verrières hautes qui donnent toute sa clarté à l'édifice. De chaque côté de la nef, on trouve deux nefs plus petites, les bas-côtés, qui supportent à l'intérieur la poussée des voûtes. Enfin, pour les besoins du culte, une rangée de chapelles a été ajoutée de part et d'autre des bas-côtés, donnant à la nef une largeur sensiblement égale à sa largeur.
Le portail Nord est resté longtemps l'accès principal de la cathédrale; la façade occidentale, entre ses tours romanes, était d'architecture primitive, celle du Sud donnait jadis sur les bâtiments de l'évêché. La façade Nord est l'œuvre des premiers architectes gothiques : Jean Deschamps est enterré au pied du portail. Bien que très abîmé en 1793, où l'on a projeté la destruction totale de l'édifice, ce portail est resté très élégant. Le trumeau qui sépare les deux portes était orné de la statue de Notre-Dame-de-Grâce, perdue puis retrouvée dans la crypte de l'église Saint-Pierre-les-Minimes, elle orne actuellement une des chapelles de cette église. Au-dessus des portes se trouvent un tympan, un gable triangulaire, une balustrade, puis la grande rose Nord avec sa structure géométrique complexe. Des quatre tours qui, dit-on, complétaient l'architecture gothique de la cathédrale, il ne reste plus que celle de la Bayette, qui flanque le côté Est du portail. Cette tour, haute de 50,7 mètres (166.3 pieds), a servi de beffroi à la cité. Elle est surmontée d'une tourelle elle-même ornée d'une cloche. La cloche actuelle, qui date de 1606, sonnait les heures d'office pour les chanoines de la cathédrale.
Les tours et le portail Ouest ont été exécuté sous la direction de Viollet-le-Duc et ses collaborateurs, dans le style gothique. L'ancienne façade romane, qui déjà menaçait ruine, a été détruite pour allonger la nef de deux travées et construire un massif de façade impressionnant. Le tympan sculpté représente le Jugement Dernier tandis que d'autres statues animent cette façade. Le plus réussi reste sans doute le dessin des flèches, décorées de gables et de clochetons ajourés, qui culminent à 108 mètres au-dessus du pavé et visibles de loin.
La cathédrale présente un rare ensemble de peintures murales de la fin du XIIe au XVe siècle. Celles-ci sont présentes dans le crypte, la sacristie, le déambulatoire et dans les chapelles latérales. La cathédrale possède aussi une prestigieuse collection de vitraux du XIIIe siècle, la plus belle en France après la Sainte-Chapelle, Chartres et Bourges. Que ce soit au niveau des chapelles du déambulaitre ou des fenêtres hautes, elles ont, comme d'habitude, souffert du temps (intempéries, enlèvements des médaillons du bas pour gagner de la clarté, restaurations malhabiles, etc) mais l'ensemble a été magnifiquement restauré et replacé vers 1930 par le maître-verrier Gaudin, de Clermont. Dans la meilleure tradition du vitrail médiéval, deux œuvres d’Alain Makaraviez, maître verrier installé dans la Nièvre, sont venues s’ajouter, dans les années 1970-1980.
Dessiné par Viollet-Le-Duc et mis en place en 1856, le maître-autel néo-gothique est entouré de quatre anges porteurs des instruments de la Passion, tandis que le tabernacle est surmonté d'une flèche élancée.
L'édifice mesure 99 mètres (324,8 pieds) de long comprenant un choeur de 36 mètres (118,1 pieds) et une nef avec transept de 46,75 mètres (153,4 pieds). La hauteur à la croisée du transept est de 28,7 mètres (94,2 pieds) alors que celle des bas-côtés est de 14,3 mètres (46,9 pieds).
Les orgues
Dès le Moyen Âge, la cathédrale dispose d’un orgue. Ce premier est remplacé, à la fin du XVIe siècle, par un nouvel instrument installé au-dessus de la porte sud puis, déplacé. Celui, sans doute, sur lequel le célèbre compositeur Jean-Philippe Rameau exerça son génie, de 1702 à 1706 puis de 1717 à 1722. Jusqu'en 1800, des travaux successifs sont exécutés par O. Salomon, Noël Grantin, A. Louvan, Marin Carouge et surtout Jean-François Lépine (1754) qui réalise les plus importantes transformations. Après avoir échappé, par miracle, à la destruction pendant les excès révolutionnaires de 1794, il subsiste dans la cathédrale jusqu’en 1848, où l’on décide de le remplacer.
L'orgue principal
Au XIXe siècle, plusieurs projets de restauration de l'orgue sont proposés par les facteurs Garnier, Verany et Callinet. C'est finalement le devis du facteur Ducroquet (successeur de la maison Daublaine-Callinet) qui est retenu en 1847. Les travaux de construction d’un orgue entièrement neuf (38 jeux sur trois claviers manuals et pédalier avec récit de 42 notes) s'échelonnent de 1848 à 1850. Tous les jeux sont refaits à neuf : Appel Anches GO, Tirasse I, Accouplement II/I en 8' et 16', Accouplement III/I, Appel GO, Expression Récit, Tremblant, machine Barker, soufflerie à double pression (100 mm pour tous les jeux sauf 150 mm pour la Trompette du Récit). Le buffet ancien de l'orgue, jugé à la fois d'un "mauvais style" et incapable d'accueillir une Montre de 16', est remplacé par un buffet provisoire en sapin. L'ancien buffet ne fera pas l'objet des réparations prévues et les restes seront vendus et dispersés après 1850. L'instrument est installé au fond de la nef sur une tribune provisoire de la cathédrale alors inachevée. Vers la fin de 1873, les travaux d’agrandissement entrepris par Viollet-Le-Duc étant presque terminés, on abattit le mur qui séparait la partie ancienne de l’église des nouvelles travées et démonter l’orgue qui y était adossé.
En 1874, la construction d’un instrument plus grand est alors décidée et confiée à Joseph Merklin. Après trois ans de travail, l’orgue monumental sort des ateliers du facteur lyonnais qui l'installe dans un tout nouveau buffet de style gothique, dessiné par Anatole de Beaudot, successeur de Viollet-le-Duc, de quelque 12 mètres (29 pieds) de haut, parfaitement intégré au nouvel aspect de l’édifice. Le facteur réutilise 26 des jeux de Ducroquet et porte l’instrument à 41 jeux répartis sur trois claviers manuels de 54 notes et un pédalier de 27 notes, pour un total de 2 562 tuyaux. Le rapport de la commission d’expertise publié après l’installation, rapporte que « le nouvel orgue de Clermont-Ferrand peut facilement prétendre à la plus haute perfection que la facture moderne ait atteinte jusqu’à ce jour ». L’inauguration de l’orgue a lieu le 26 mai 1877. Edmond Lemaigre en devient le premier organiste titulaire. Il aura pour successeur Aloÿs Claussmann qui remplira cette fonction de 1888 à 1926.
En 1912, l’orgue est équipé d’un moteur de soufflerie électrique. En 1935, les facteurs Charles Michel Merklin et Carl Théodore Kuhn apporte de profondes modifications sonores alors que les l'étendue des claviers est portée à 56 notes. L'instrument est inauguré par Charles Tournemire. Ces mêmes facteurs procèdent, en 1962, à l’électrification des claviers et à quelques aménagements.
En 1979, le facteur Jean David, de Mogneneins, effectue un relevage de l'instrument et, le 2 juillet 1979, la partie instrumentale de l'instrument est classée par la Commission des Monuments Historiques.
L'orgue de choeur
En 1856, Joseph Merklin construit également l'orgue de choeur dans un buffet dessiné par Viollet-le-Duc. L'instrument est cédé en 1885 à la paroisse de Saint-Pierre-les-Minimes. Il est remonté en 1887, dans cette même église, avec un nouveau buffet, tandis que l'ancien buffet réintègre la cathédrale pour servir à la construction d'un nouvel orgue de choeur par Joseph Merklin.
L'instrument est relevé par les facteurs Charles Michel Merklin et Carl Théodore Kuhn en 1929 et à nouveau en 1960 par Athanase Dunand. Le facteur Jean David effectue la restauration de l'instrument en 1994.
La partie instrumentale est classée depuis 18 juillet 1980 par la Commission des Monuments Historiques. Il est placé au sol, contre le mur nord du déambulatoire.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
The Assumption of Our Lady cathedral in Clermont-Ferrand stands at the top of the central hill which forms the ancient city centre of Clermont-Ferrand and at the foot of the ancient volcanoes of the chain of Puys. It was preceded, in the same site, by three Christian shrines. Despite the fact that the construction of the actual building lasts from 1248 till 1884, the building shows with a great unity of style, including the arrows which were executed six centuries after the beginning. It is certainly a Gothic cathedral to which neo-Gothic elements were added in the 19th century.
The region is evangelized around 257 by his first bishop, saint Austremoine. In 450, Bishop saint Namace makes builds a first cathedral which is dedicated to saints Vital and Agricol whose relics were sent from Bologna. According to the description made by Bishop Gregory de Tours in the 6th century, the 141-foot (43-meter) long basilical building is decorated with marble and features one vaulted nave and two side aisles, a transept and seventy columns. It is destroyed in 760 by Pepin le Bref.
Sorry about his action, he gives an important sum to Bishop Haddebert to finance its reconstruction which lasts from 764 to 768. This second building is again destroyed by Normans in 915.
Bishop Étienne II builds the third Romanesque cathedral which he dedicates to the Blessed Virgin in 946. It is taken for an unequalled model and acts probably as archetype for numerous churches in the Auvergne region. From that building remains a crypt with an ambulatory, rediscovered in 1855, which would constitute the archetype of this type of crypts.
In 1095, French pope Urbain II comes to preside an important council during which he makes the appeal to the first crusade.
In 1248, Bishop Hugues de la Tour attends the dedication of the Holy Chapel, in Paris. It is dazzled by its elegance, its lightness, the triumph of diagonal ribs, and the brightness brought in by stained glass windows. Upon its return, he finds that his cathedral looks very dark and is very heavy. It decides then to launch the project of a new modern cathedral. The construction is entrusted to Jean Deschamps who already has built the Narbonne and Limoges cathedrals. Assisted by his Chapter, the bishop joins for the preparation of the general design then leaves with Louis IX for the seventh crusade where he will die one year later. He is succeeded by his nephew, Guy de la Tour. Inspired by Beauvais and Amiens cathedrals, the original plan provides for windows that do not take all the available space between supports and have framed arches, diagonal ribs which are in direct penetration under the vault, the elliptical shape of pillars in the chancel which allows light from absidial windows to enter the sanctuary and where ingenious extensions of the terrace allow to go around of flying buttresses. The building's main characteristic is the type of material used: the stone of Volvic (of Trachy-andesite type) which gives the dark colour and its resistance which allows to raise big slender pillars. Besides, it is the only large cathedral built with this material.
Construction begins, in 1248, with the building of the new chancel located at a distance of at least 82 feet (25 metres) from the one of the Romanesque cathedral. This allows to dismantle and to reuse the ancient building as new one goes along. Next come the apse, the transept lit by two splendid rose windows, and the first bay of the nave.
The chevet is the most ancient section of the cathedral and the most elaborate one. This section imposed its plan and style on the remaining building built later. On the first level, five radiant chapels, separated by powerful butterresses which extend up to the second level to support the flying buttresses, surround the chancel. They are crowned with a balustrade, a characteristic detail of the architect's style. The second level is polygonal, rounded off by high windows allowing light into the chancel. It is splendidly supported by a second series of flying buttresses which accept the thrust of vaults. The arches, nicely supported by small columns, are decorated with alcoves containing statues. The roof dashes forward from this second level and supports on its top a bronzed Jessé tree, itself casting, at 147.6 feet (45 metres) above the soil, the famous Notre-Dame-du-Retour statue. The chancel rises up above a series of polygonal radiant chapels link it up by two-level flying butterresses. The peculiarity of this apse resides in terraces located up above the ambulatory. The chancel is made of three straight bays and a seven-wall apse. The chancel's elevation is similar to the one in the nave.
Transepts, of a very bare style and not salient, are magnificently lit by two large rose windows, of 47.6 feet (14.5 meters) in diameter, which top a glass gallery. Each one has 16 main rays and the 32 subdivisions introduce different geometry. The one in the North introduces blue and red colours while the one in the South, more transparent, introduces gold and vermeillon colours. Each one is inscribed in a 27.9-foot (8,5-metre) square aside, located as high as possible, just under the vault.
In 1262, King Louis IX comes to marry his son, future Philippe III le Hardi, with Isabelle d'Aragon in the old cathedral. The king offers, perhaps for this oocasion, part of the stained glass windows which seem to come from the same workshop as those located in the Saint-Chapel. The chancel, the transept and the beginning of nave are finished by 1295.
Jean Deschamps works on the construction site until 1275, year of his death. It is replaced with his son, Pierre Deschamps, until 1325, pushing the construction beyond the transept crossing. From 1325 till 1340, the transept towers are erected by an unknown master builder. One of them is familiar: the Bayette tower, the highest; it owes its name to the lookout post located at the summit ("bayer" meaning watching).
From 1340 till 1355, Pierre de Cébazat, known to have worked on Chaise-Dieu, completes three bays of the nave in order to reach Étienne II's Romanesque towers. Disturbances, caused by of the Hundred Years War, prevent him from completing his work. Works are practical suspended. Between 1444 in 1474, the "Return" steeple, a true openwork stone filigree, is erected above the chancel. It will be knocked down after 1741. Between 1477, 1478 and 1489, the rather solid walls are shaken by strong earthquakes. Between 1507 and 1512, the original roof is replaced by a high lead roofing. A plan for a flamboyant Gothic facade is refused by the Chapter because its cost was too high,
During the Revolution, revolutionaries want to pull down the church but Benedictine monk Verdier-Latour succeeds in persuading them that it constituted a very good popular meeting place. Outside, three of the transepts towers are leveled off as well as the statues of portals and the sculptures of the tympanum. Indoors, the rood screen, the stalls, the altar, the statues and the furniture, except for the Easter candlestick made by Philippe Caffieri, are destroyed. The Bayette tower owes its survival only to its practical usefulness, it sest the time! The curious bronze jacquemart, taken away from Issoire during the wars of religion, is a masperpiece of watchmaking art of the 16th century. Every quarter hour, March and Faunus knock together on a big bell covering the head of Time.
Étienne II's Romanesque facade is knocked down in 1851. Completion works will begin only in 1866 according to Eugene Emmanuel Viollet-le-Duc's design and carried out by Anatole de Baudot and Eugene Millet. In 1884, the western facade with its steeple along with the last bay of the nave are finished in complete respect of Medieval building methods. The only difference resides in the size of stones. The interior of the building is entirely painted in fake joints, an often overlooked detail. The access from Des Gras street is executed very early in the 20th century.
The nave is made of by six bays among which the first two ones are constructed in 1874 on the site of the ancient Romanesque facade. They are identical copies of the other four dating from the 14th century. So extended, the nave has all the necessary depth to attain a good architectural equilibrium. Every pillar of the nave is flanked by small columns which, culminating at 95.1 feet (29 metres), dash forward, without intermediate chapiter, in a single throw up to the spinging of the diagonal ribs junctions, giving lightness to the group. Keystones culminate as high as 98.4 feet (30 metres). The Volvic stone's black color increases the feeling of slimness of supports. According to the classical schema, above the main arcades lies a second floor constituted by the triforium which is closed by stony arcades, and then the third level made of high stained glass windows that throw brightness into the building. Two smaller naves and side aisles are located on each side of the main nave. The support the thrust of the vaults. Finally, to meet the need for worship, a row of chapels is added along the side aisles on both sides, giving the nave in a width approximately equal to its length.
The North portal has remained the main access of the cathedral for a long time; the western facade, between its Romanesque towers, was of primitive architecture, the South one overlooked in the past the bishopric's buildings. The North facade is the work of the first Gothic architects: Jean Deschamps is buried at the foot of the portal. Although badly damaged in 1793, when they cast the complete destruction of the building, this portal remained very elegant. The pier which separates both doors was decorated with the Our Lady of Grace statue, lost then found in the crypt of St. Pierre-les-Minimes church, nowadays it adorns one of the chapels. Above the doors there is a tympanum, a triangular gable, a balustrade, then the large pink North rose window with its complex geometric structure. Of the four towers which, as it is said, completed the Gothic architecture of the cathedral, there remains only that the Bayette, on the east side of the portal. This 166.3-foot (50,7-metre) high tower acted as belfry for the city. It is topped by a turret which houses a bell. The present bell, cast in 1606, sounded the service hours for the canons of the cathedral.
The towers and the West portal were executed under the direction of Viollet-le-Duc and his partners, in Gothic style. The old Romanesque facade, which already threatened ruin, was destroyed to extend the nave by two bays and erect an impressive facede massif. The sculpted tympanum portrays the doomsday while other statues adorn the facade. The most successful part of this facade is probably the design of the steeples, decorated with gables and with openwork little steeples, which culminate at 108 metres above the pavement and visible from a distance.
The cathedral houses a rare group of wall paintings dating from the end of from 12th century to the 15th century. They are located in the crypt, the sacristy, the ambulatory and in lateral chapels. The cathedral also has a prestigious collection of 13th-century stained glass windows, the nicest in France after the Saint-Chapel, Chartres and Bourges. Whether at the ambulatory chapels level or on the high walls, they suffered, as usual, from time (bad weather, abductions of medallions located at the bottom in order to add brightness in the building, clumsy restorations, etc) but they have beeen magnificently restored and replaced in 1930 by the master glassmaker Gaudin, of Clermont. In the best tradition of the medieval stained glass windows, two works by Alain Makaraviez, glass master installed in Nièvre, were added, in years 1970-1980.
Designed by Viollet-Le-Duc and set up in 1856, the neoGothic high altar is surrounded with four angels bearing the instruments of Passion, while the tabernacle is topped by a slender steeple.
The building is 324.8 feet (99 metres) long made of a 118.1-foot (36-metre) chorus and one 153.4-foot (46,75-metre) nave with transept. The transept crossing is 94.2 feet (28,7 metres) high while the side aisles are 46.9 feet (14,3 metres) high.
The Organs
The Main Organ
Ever since the Middle Ages, the cathedral had an organ. The first one was replaced, at the end of the 16th century, by a new instrument installed above the southern door and then, moved some where else. Most centainly, the one played by renown Jean-Philippe Rameau who was organist from 1702 to 1706 and then from 1717 to 1722. Until 1800, modifications were carried out by O. Salomon, Noël Grantin, A. Louvan, Marin Carouge and mainly Jean-François Lépine (1754) who executed the most significant transformations. Having escaped, miraculously, the destruction during the revolutionary excesses of 1794, it remains in the cathedral until 1848, when it was decided to replace it.
L'orgue principal
In the 19th century, several restoration projects are suggested by organbuilders Garnier, Verany and Callinet. Finally, organbuilder Ducroquet's (successor of the home Daublaine-Callinet) project is approved in 1847. Construction of building of an entirely new organ (38 stops over three manuals and pedal with a 42-note Récit division) takes place from 1848 till 1850. All the pipework is revised : GO Reeds, Coupler I/PED, Coupler II/I in 8' and 16', Coupler III/I, GO Ventil, enclosed Récit division, Tremblant, Barker machine, double-pressure blower (100 mm for all stops except 150 mm for the Récit's Trumpet). The old organcase, considered as being of "poor style" and unable to receive a 16' Montre, is replaced with a temporary fir organcase. The old organcase will not be repaired and parts will be sold and scattered after 1850. The instrument is installed in the end of the nave on a temporary gallery of the then incomplete cathedral. Towards the end of 1873, the extention undertaken by Viollet-Le-Duc being almost completed, the wall dividing the ancient section of the church from the new bays was brought down and the organ that was leaning against it was disassembled.
In 1874, it is decided to have a larger instrument built by Joseph Merklin. After three years or work, the monumental organ goes out of the organbuilder's workshops in Lyons to be installed in a completely new Gothic organcase, designed by Anatole de Beaudot, Viollet-le-Duc's successor, some 39 feet (12 metres) high, perfectly in harmony with the building's new look. The organbuilder reuses 26 of Ducroquet's stops and brings the instrument to 41 stops over three 54-note manuals and a 27-note pedalboard, for a total of 2,562 pipes. The evaluation commission's report, published after the installation, states that « Clermont-Ferrand's new organ can easily pretend to be a product of the highest modern organbuilding techniques of the day ». The inauguration of the organ took place on May 26th, 1877. Edmond Lemaigre becomes the first organist. He will be succeeded by Aloÿs Claussmann from 1888 till 1926.
In 1912, the organ is equipped with an electric blower. In 1935, organbuilders Charles Michel Merklin and Carl Théodore Kuhn execute significant tonal modifications while the the manual compass is extended to 56 notes. The instrument is inaugurated by Charles Tournemire. These same organbuilders will also carry out the electrification of manuals and some modifications, in 1962.
In 1979, organbuilder Jean David, of Mogneneins, executes a renovation of the instrument and, on July 2nd, 1979, the instrumental section of the instrument is classified by the Historical Monuments Commission.
The Chancel Organ
In 1856, Joseph Merklin built the chancel organ in an organcase designed by Viollet-le-Duc. The instrument is transferred in 1885 in Saint-Pierre-les-Minimes church. The organ is reinstalled in 1887, in the same church, but in a new organcase, while the old one is returned to the cathedral to be reused for housing a new chancel organ by Joseph Merklin.
The instrument is renovated by organbuilders Charles Michel Merklin and Carl Théodore Kuhn in 1929 and again in 1960 by Athanase Dunand. Organbuilder Jean David restored the instrument in 1994.
The instrumental section of the instrument is classified since July 18th, 1980 by the Ancient Monuments Commission. It is installed on the floor against the north wall of the ambulatory.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
|||
---|---|---|---|---|
3Bourdon | 16' | 4Montre | 16' | |
1Principal | 8' | 1Bourdon | 16' | |
1Bourdon | 8' | 1Montre | 8' | |
4Montre | 4' | 1Bourdon | 8' | |
3Nazard | 2 2/3' | 2Flûte harmonique | 8' | |
1Doublette | 2' | 1Prestant | 4' | |
3Tierce | 1 3/5' | 4Doublette | 2' | |
3Larigot | 1 1/3' | 4Piccolo | 1' | |
1Plein-Jeu | IV | 4Fourmiture-Cymbale | IV | |
3Cromorne | 8' | 4Fourniture progressive | II-V | |
1Clairon | 4' | 1Grand Cornet | V | |
2Bombarde | 16' | |||
2Trompette | 8' | |||
2Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
|||
---|---|---|---|---|
3Bourdon | 16' | 1Contrebasse | 16' | |
4Diapason | 8' | 1Soubasse | 16' | |
2Bourdon | 8' | 1Flûte | 8' | |
2Viole de gambe | 8' | 1Bourdon | 8' | |
2Voix céleste (TC) | 4' | 1Flûte | 4' | |
4Principal | 4' | 1Bombarde | 16' | |
3Flûte d'écho | 4' | 1Trompette | 8' | |
2Flageolet | 2' | 1Clairon | 4' | |
1Cornet | V | |||
4Fourniture | IV | |||
1Trompette harmonique | 8' | |||
1Basson-Hautbois | 8' | |||
1Voix humaine | 8' | |||
2Soprano harmonique | 4' |
1 | Jeu contenant de la tuyauterie de Ducroquet 1850 / Stop containing pipework from 1850 Ducroquet's organ | |
2 | Jeu de Merlin 1877 / Stop from 1877 Merklin's organ | |
3 | Jeu modifié en 1935 / Stop modified in 1935 | |
4 | Jeu modifié ou ajouté en 1962 / Stop modified or added in 1962 |
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Flûte harmonique | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Gambe | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte traversière | 4' | |
Plein Jeu | III | Basson-Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
Pédale |
|
---|---|
Soubasse | 16' |
Bourdon | 8' |
Basse (GO) | 8' |