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La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption est une cathédrale catholique française située dans la ville de Montauban dans le département de Tarn-et-Garonne. Elle est le siège du diocèse de Montauban.
Édifiée au point culminant de la ville et construite pour partie en pierre blanche, la cathédrale symbolise la toute-puissance de la royauté catholique sur l’ancienne ville rebelle. Elle peut être considérée comme l'une des meilleures réussites de l'architecture classique en France, au même titre que l'église Saint-Roch à Paris ou celle de Notre-Dame à Versailles, ses contemporaines.
Historique
Le comte de Toulouse, Alphonse Jourdain, fonde Montauban en octobre 1144. La cité, comme les bastides qui suivront, est tracée selon un plan orthogonal avec une place centrale affectée au commerce, et une place annexe pour l'Église. La petite ville neuve croît de façon spectaculaire et, en 1317, Mgr Jacques Dueze, l'ancien évêque de Cahors devenu le pape Jean XXII, démembre le vaste diocèse de Toulouse et celui de Cahors et fonde l'évêché de Montauban, émancipant définitivement la ville de l'espace d'influence de l'abbaye de Moissac. L'église du vieux monastère Saint-Théodard, aux portes de la ville, devient la cathédrale.
En 1561, au début des guerres de religion, les protestants, devenus maîtres de la ville, incendient et pillent la cathédrale. L'évêque et le clergé catholique sont chassés de la ville. Six ans plus tard, elle est démolie.
Le culte catholique est rétabli en 1629. L'église Saint-Jacques, édifiée au XIIIe siècle, est choisie comme cathédrale provisoire. La construction d'une nouvelle cathédrale n'est permise que lors de la révocation de l'Édit de Nantes, en octobre 1685.
La cathédrale
En 1692, sous le règne et avec l'aide de Louis XIV et après l'achat de plusieurs îlots de maisons à l'endroit le plus élevé de la ville, la construction de la nouvelle cathédrale débute, d'après les plans de François D'Orbay (1694-1697), architecte ordinaire du roi, par la pose de la première pierre le 10 avril.
La mort de l’architecte, en 1697, entraîne son remplacement par Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), architecte et surintendant des bâtiments du roi, qui modifie le dessin primitif. Au décès de ce dernier, en 1708, Robert de Cotte (1656-1735) dessine les plans définitifs : suppression du clocher central initialement projeté et son remplacement par deux tours en façade et recomposition du corps central. Aucun de ces architectes n'a jamais fait le voyage à Montauban. Ils envoyaient sur place un directeur de travaux qui leur rendaient régulièrement des comptes.
Faute des fonds suffisants, la cathédrale sera achevée à l’économie, avec des matériaux de piètre qualité. C'est ainsi qu'en 1707, six des piliers de la nef, bâtis en briques mal cuites, s'écroulent et entraînent dans leur chute une partie de la voûte. Ces matériaux de piètre qualité rendront nécessaires de nombreuses campagnes de restauration dès la fin du XVIIIe siècle.
L'édifice est inauguré le 10 avril 1739 et consacré, en tant que cathédrale, le 1er novembre suivant.
À la Révolution, en 1792, la cathédrale est fermée au culte catholique et devient un temple de la Raison, puis de l'Être suprême. Ingres père façonne la statue de la déesse Raison.
Aboli par le Concordat de 1801 et intégré alors à l’archidiocèse de Toulouse, le diocèse est restauré en 1822 et l'église retrouve son statut de cathédrale.
En 1831, les grandes portes placées à l'extrémité de chaque croisillon sont remplacées par des chapelles. Les élégants clochetons en forme de bulbe surmontant les tours de la façade sont démolis et les es deux campaniles « à la polonaise » de la façade occidentale, très détériorés, sont remplacés par une galerie de pierre.
Le 9 août 1906, l'édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
Les travaux entrepris en 1906, en 1927 et en 1936 s’attachent à la restauration du gros oeuvre. Les six statues, commandées au sculpteur toulousain Marc Arcis (1652-1739) en 1715 sur les huit prévues initialement, sont déposées de la façade occidentale en 1956, et mises à l’abri des intempéries à l’intérieur de la cathédrale. Quatre d’entre elles seront remplacées par des copies.
Architecture
Monument classique avec ses lignes raides et austères construit selon le plan de croix grecque, la cathédrale est atypique, de par son extérieur en pierre blanche, son toit de cuivre vert et sa façade en calcaire dans un paysage architectural dominé par la brique rouge. Elle devait marquer le triomphe de la religion catholique sur cette ville protestante.
La façade ouest, avec deux tours, est un produit de l’architecture classique. Elle présente un frontispice ionique avec un péristyle où logent les statues des quatre évangélistes en remplacement des statues originelles. Les armoiries du roi apparaissent au fronton.
Elle mesure de 87 mètres (285,4 pieds) de long sur 40 mètres (131,2 pieds) de large, et culmine à 25 mètres (82 pieds) de hauteur.
Intérieur
L’intérieur est décoré dans un style classique, avec ses pilastres, métopes et triglyphes, et ses lignes verticales strictes et élégantes.
L'autel principal, en marbre blanc d’Italie, a été réalisé en 1857 par Onéglio et Irène Fasan et complété de mosaïques émaillées à fond d’or en 1912 par les ateliers Simons et Cie, de Le Cateau. Le ciborium en bois sculpté et doré avec colonnes de marbre est l'oeuvre du sculpteur toulousain Charles Ponsin-Andarahy (1835-1885). Les pendentifs qui portent la coupole s'ornent de médaillons figurant en bas-relief les quatre vertus cardinales.
Les trois sièges des célébrants qui se trouvent à gauche de l'autel et en face de la cathèdre sont également des réalisations des ébénistes Onéglio et Irène Fasan.
La cathédrale abrite des stalles du XVIIIe siècle ainsi qu'un baldaquin de style Napoléon III. La chaire en bois doré et polychrome, de la fin du XVIIIe siècle, qui provient de l’ancien couvent des Augustins de Montauban. Le carrelage en marbre polychrome du choeur a été posé en 1857.
Une peinture célèbre de Jean-Dominique Ingres (1780-1867), « Le vœu de Louis XIII », est accrochée dans le bras nord du transept. Peinte spécialement pour la cathédrale, elle avait remporté un vif succès au salon de Paris en 1824.
La cathédrale abrite aussi deux œuvres majeures : un portrait de Mgr François de Nettancourt d'Haussonville de Vaubecourt, évêque de Montauban (1704-1729), par Hyacinthe Rigaud, et un « saint Jérôme pénitent » attribué à Giuseppe Cesari, dit le Cavalier d'Arpin (1568-1640).
Depuis les années 2000, les intérieurs de la cathédrale font l’objet d’une restauration poursuivie. Au grand choeur, coupole à la croisée du transept et aux chapelles du chevet ont succédé en 2014 et 2015 la restauration des deux bras du transept. Cette opération permet de redonner à la cathédrale sa luminosité et de retrouver certains de ses beaux décors du XIXe siècle. Le décor d’Armand Cambon (1819-1885), un proche d'Ingres, offre désormais un vis-à-vis digne du fleuron de la cathédrale, « le Voeu de Louis XIII » de son maître.
Les orgues
L'orgue de tribune
L’orgue actuel était, à l'origine, à l’église Saint-Jacques, qui servit de cathédrale jusqu’en 1741, date à laquelle il est transféré en la nouvelle cathédrale.
Cet orgue avait été construit en 1672 par le facteur anglais nommé Jehan Haon (Hew). L’instrument (2 claviers et pédale, 25 jeux) était enfermé dans le superbe buffet à deux corps muni de volets aujourd'hui disparus.
En 1770, Jean-Pierre Cavaillé effectue des réparations. L’orgue compte alors 28 jeux répartis entre trois claviers. Entretenu jusqu’à la Révolution par Cavaillé, l’orgue traverse le XIXe siècle pratiquement sans intervention.
Le grand orgue devenu muet, Vincent Cavaillé-Coll édifie en 1873 l’orgue de choeur pour les offices.
Le grand orgue fait l'objet d'une reconstruction pendant la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1917. La maison Puget réalise ce travail et installe une traction pneumatique tubulaire. L'orgue passe de 28 à 50 jeux. Des dysfonctionnements apparaissent rapidement et l’orgue tombe dans un quasi-oubli.
En 1966, Edmond Costa revoit les plans et électrifie l’instrument. À cette occasion le sommier de Grand-Orgue, du XVIIe siècle, disparaît. L’orgue devient très vite injouable, une reconstruction est envisagée à partir des années 1980.
De 1996 à 1999, une vaste restauration est entreprise sous la maîtrise d’oeuvre de Jean-Pierre Decavèle, technicien-conseil pour les orgues auprès du Ministère de la Culture. Les Montres du Grand Orgue et du Positif sont préservées de même qu'une partie de la tuyauterie malgré les péripéties de cet instrument depuis le XIXe siècle.
Les travaux sont confiés à la maison Pascal Quoirin. À cette occasion, le buffet retrouve ses proportions d’origine, car le soubassement du grand corps avait été réduit. Les Flûte 16' et Bombarde 16' à la Pédale ne sont pas des jeux de l'instrument original, mais ont été ajoutées pour permettre de jouer un répertoire plus vaste. Ces jeux ont été placés à l'arrière du buffet.
Bien que petit pour les proportions de la cathédrale, l’instrument ainsi remis dans sa hauteur d’origine s’inscrit maintenant d’une manière plus séduisante et plus élégante dans l’édifice. Les sonorités franches et majestueuses entendues sont celles des XVIIe et XVIIIe siècles.
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Notre-Dame-de-l'Assomption (Assumption of Our Lady) is a French Roman Catholic cathedral located in the city of Montauban in the Tarn-et-Garonne department. It is the episcopal see for the diocese of Montauban.
Built on the city's highest point and of white stone, the cathedral represents the omnipotence of the Catholic kingship on the ancient rebel city. It can be considered to be one of the best French classical architecture achievements, on the same level as St. Roch church in Paris or Notre-Dame church of Versailles, its contemporaries.
History
The count of Toulouse, Alphonse Jourdain, founded Montauban in October 1144. The city, as the fortified cities which will follow, was designed as an orthogonal plan with a central place dedicated to commerce, and an addition for the Church. The small new city grew in a spectacular way and, in 1317, Jacques Dueze, former bishop of Cahors who became Pope John XXII, dismembered both the large diocese of Toulouse and the diocese of Cahors to establish the diocese of Montauban, definitely emancipating the city from Moisac abbey's influence. The St. Théodard abbey church, near the city, became the cathedral.
In 1561, at the beginning of the wars of religion, the Protestants, new masters of the city, burned down and ransacked the cathedral. The Bishop and the Catholic clergy were expelled from the city. Six years later, it was demolished.
Catholic religion was restored in 1629. St. Jacques church, built in the 13th century, was designated as the interim cathedral. The construction of a new cathedral was allowed only after the revocation of the Edict of Nantes, in October 1685.
The Cathedral
In 1692, under the reign and with the help of Louis XIV and after the purchase of several city blocks of land in the city's highest point, the construction of the new cathedral began, according to plans by François D'Orbay (1694-1697), King's ordinary architect, with the laying of the cornerstone on April 10th.
The death of the architect, in 1697, led to his replacement by architect and superintendent of the King's buildings, Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) who modified the initial drawings. When the latter died in 1708, Robert de Cotte (1656-1735) finalized the design: abolition of the initially planned central bell tower and its replacement by two facade towers and the redesign of the central section. None of these architects ever made the trip to Montauban. They sent a works superintendent on location who regularly reported to them.
For lack of sufficient funds, the cathedral was completed with materials of inferior quality. That's why in 1707, six of the nave pillars, built with poorly baked bricks, collapsed dragging part of the vault. These materials of inferior quality will necessitate numerous restoration campaigns starting at the end of the 18th century.
The building was inaugurated on April 10th, 1739, and consecrated as a cathedral, the following November 1st.
At the Revolution, in 1792, the cathedral was closed to the Catholic religion and became a temple of Reason, then a Supreme Being temple. Ingres' father created the statue of goddess Reason.
Abolished by the Concordat of 1801 and integrated into the archdiocese of Toulouse, the diocese was restored in 1822 and the church recovered its cathedral status.
In 1831, the large doors installed at the end of every transept arm were replaced with chapels. The elegant small bulbous pinnacles on top of the facade towers were demolished and the two very deteriorated "Polish" belfries of the western facade were replaced with a stone gallery.
On August 9th, 1906, the building was classified as a "historic monument".
Works carried out in 1906, in 1927 and in 1936 concerned the restoration of the structure. The six statues, ordered to Toulouse sculptor Mark Arcis (1652-1739) in 1715 out of the eight initially planned, were taken down from the western facade in 1956, and installed inside the cathedral. Four of them will be replaced with copies.
Architecture
Classical monument with its rigid and severe lines, the Greek cross shaped cathedral is atypical, with its white stone exterior, its green-copper roof and its limestone facade in a red brick dominated architectural landscape. It had to show the triumph of the Catholic religion over the Protestant city.
The west facade with its two towers is a product of classical architecture. It introduces an ionic frontispiece with a colonnade where are the statues of the four Evangelists that replaced the original ones. The King's coats of arms appear on the pediment.
The building is 285.4 feet (87 metres) long by 131,2 feet (40 metres) wide and 82 feet (25 metres) high.
Interior
The interior is decorated in a classical style, with pilasters, metopes and triglyphs, and its elegant and strict vertical lines.
The white Italian marble main altar was executed in 1857 by Onéglio and Irène Fasan and supplemented with golden glazed mosaics in 1912 by the Simons & Co. workshops, of Le Cateau. The sculpted and gilded wooden ciborium with marble columns is the work of Toulouse sculptor Charles Ponsin-Andarahy (1835-1885). The pendentives which carry the dome are decorated with medallions representing the four cardinal virtues in bas-relief.
The three seats for the celebrants which are to the left of the altar and in front of the cathedra were also executed by Onéglio and Irène Fasan.
The cathedral houses stalls from the 18th century as well as a Napoleon III style baldachino. The gold and polychrome wooden pulpit, from the end of the 18th century, comes from the former Augustine Monastery in Montauban. The polychrome marble flooring in the chancel was installed in 1857.
A famous painting by Jean-Dominique Ingres (1780-1867), « The Vow of Louis XIII », is hung in the north arm of the transept. Painted especially for the cathedral, it was a big success at the Paris exhibition in 1824.
The cathedral also houses two major paintings: a portrait of Bishop François de Nettancourt d'Haussonville de Vaubecourt, of Montauban (1704-1729), by Hyacinthe Rigaud, and one "St. Jerome in Penitence" credited to Giuseppe Cesari, dit Cavalier d'Arpin (1568-1640).
Since 2000, the interior of the cathedral is in a continuing restoration. To the large chancel, the dome at the transept crossing and the apse chapels succeeded in 2014 and 2015 the restoration of both arms of the transept. This operation allows to restore brightness in the cathedral and to expose some beautiful 19th-century decors. The decor by Armand Cambon (1819-1885), a pupil of Ingres, now offers a worthy companion for the cathedral's flagship, "the Vow of Louis XIII" by his master.
The Organs
The Gallery Organ
The actual organ was, originally, in St. Jacques church that was the cathedral until 1741, dates it was transferred in the new cathedral.
This organ had been built in 1672 by the English organbuilder named Jehan Haon (Hew). The instrument (2 manuals and pedal, 25 stops) was installed inside the superb two-unit organcase equipped with shutters now missing.
In 1770, Jean-Pierre Cavaillé carried out repairs. The organ had then 28 stops over three manuals. Maintained up to the Revolution by Cavaillé, the organ went through the 19th century without practically no intervention.
When the main organ became silent, Vincent Cavaillé-Coll built a chancel organ in 1873 for use during services.
The main organ was rebuilt during the First World War, from 1914 till 1917. The Puget firm carried out the work and installed a tubular pneumatic traction. The organ went from 28 to 50 stops. Soon, malfunctions occurred and the organ felt into near neglect.
In 1966, Edmund Costa revised and electrified the instrument. On that occasion, the Grand-Orgue windchest, from the 17th century, disappeared. Very quickly, the organ became unplayable, and since the 1980s, a reconstruction was planned.
From 1996 till 1999, a large restoration was undertaken under the direction of Jean-Pierre Decavèle, organ consultant for the Ministry of Culture. The Grand-Orgue and Positif Montres were preserved as well as part of the pipework in spite of the events which occurred in the 19th century.
Works were entrusted at the Pascal Quoirin firm. On that occasion, the organcase was brought back to its original dimensions, because the basement of the main case had been reduced. The Flute 16' and Bombarbe 16' stops in the Pedal were not present in the original instrument, but were added to allow the performance of a larger repertoire. These stops were installed in the back of the organcase.
Although small for the proportions of the cathedral, the instrument now brought back to its original height is more appealing and more elegant in the building. The straightforward and majestic sounds now heard are those from the 17th and 18th centuries.
I. Positif de dos |
II. Grand-Orgue |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 8' | Bourdon | 16' | |
Bourdon | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
Flûte allemande | 4' | Prestant | 4' | |
Nasard | 2 2/3' | Flûte à cheminée | 2' | |
Doublette | 2' | Nasard | 2 2/3' | |
Tierce | 1 3/5' | Doublette | 2' | |
Larigot | 1 1/3' | Quarte | 2' | |
Fourniture | IV | Tierce | 1 3/5' | |
Cymbale | III | Flageolet | 1' | |
Cromorne | 8' | Grosse Fourniture | IV | |
Tremblant | Fourniture | IV | ||
Cymbale | V | |||
Trompette | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Tremblant |
III. Récit |
IV. Écho |
|||
---|---|---|---|---|
Cornet | V | Cornet | V | |
Trompette | 8' | |||
Hautbois | 8' |
Pédale |
|
---|---|
Flûte | 16' |
Flûte | 8' |
Flûte | 4' |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
Clairon | 4' |
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
|||
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Bourdon | 16' | Flûte harmonique | 8' | |
Montre | 8' | Gambe | 8' | |
Bourdon | 8' | Voix céleste | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Trompette | 8' | |
Salicional | 8' | Basson/Hautbois | 8' | |
Prestant | 4' | Voix humaine | 8' | |
Flûte octaviante | 4' | Tremolo | ||
Quinte | 2 2/3' | |||
Doublette | 2' | |||
Basson | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
Pédale |
|
---|---|
Flûte | 16' |
Flûte | 8' |