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Casavant, Opus 139, 1901
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La seigneurie de Gentilly est concédée le 16 avril 1647, par la Compagnie des Cent-Associés à Nicolas Marsolet et à Pierre Lefebvre, sous les noms de « fief Marsolet et Lefebvre ». En 1668, le fief Lefebvre passe à son gendre Thunès, Sieur Dufresne lequel le revendit en 1669 à Michel Pelletier, Sieur de Laprade. En 1671, Nicolas Marsolet vend son fief à Michel Pelletier, Sieur de Laprade. Le 14 août 1676, Jacques Duchesneau, intendant de la Nouvelle-France, officialise la seigneurie de Gentilly.
Le 30 octobre 1670 ou 1671, Mgr François de Montmorency Laval, évêque de Québec, érige Gentilly en canton provincial. De 1679 à 1774, la seigneurie de Gentilly fait partie de la paroisse de Champlain et les résidents doivent traverser le fleuve Saint-Laurent pour se rendre aux offices religieux. À l’occasion, ils sont desservis par des missionnaires et les curés de la paroisse de Champlain qui viennent célébrer la messe dans une maison privée.
Dès 1756, les habitants de Gentilly font la demande pour une église. Comme partout ailleurs, ils sont divisés au sujet de l’emplacement où serait construite l’église; mais ils finissent par s’entendre sur l’endroit marqué le 29 mai 1772 par Mgr. Jean-Olivier Briand, évêque de Québec, qui allait de Saint-Pierre-les-Becquets à Bécancour en visite pastorale.
En 1773, Mgr Briand avise l’abbé Jean-François-Xavier Lefebvre que le choix de Saint-Olivier comme vocable pour l’église n’est pas retenu, car il existe déjà une paroisse érigée sous ce vocable. Il exhorte de choisir un autre patron parmi ceux qui ne pas encore représentés au pays; il suggère même Saint-Philippe qui est un des noms de son coadjuteur (Louis-Philippe d’Esglis, sacré le 12 juillet 1772). Le missionnaire, en collaboration avec le seigneur Joseph-Gaspard Chaussegros de Léry, choisit Saint-Édouard, roi d’Angleterre.
Pendant qu’il est curé à Saint-Jean-Deschaillons de 1767 à 1789, le père Jean-Louis Demers, dernier Récollet du Canada, s’occupe de faire construire la première église, en pierre des champs, en 1781 par le maître maçon Antoine Maillou, de Deschambault, et le maître tailleur Charly. Elle est ouverte au culte en septembre 1784.
La première érection canonique de la paroisse, datée du 24 juillet 1784, est signée par Mgr Jean-Olivier Briand, évêque de Québec, et comprend la seigneurie de Gentilly dans son entier.
En vertu d’une résolution passée dans une assemblée de fabrique tenue le 8 février 1790, Michel Masse est autorisé à acheter un autel et son tabernacle de la paroisse de Saint-Antoine de Chambly pour la somme de 514 livres. Cet autel, après avoir été le maître-autel, est aujourd’hui dans la sacristie. Le 23 mai 1790, il est résolu de construire un presbytère de 15,2 mètres (50 pieds) de long sur 11 mètres (36 pieds) de profondeur. Cet édifice disparaît complètement vers 1915 après avoir servi de résidence aux curés jusqu’en décembre 1849.
Le premier curé, l’abbé Joseph-Duval Lelièvre est nommé en 1794 et demeure en poste seulement un an. Il est remplacé par l’abbé Claude-Gabriel Courtin qui sert de 1795 à 1832. Dès son arrivée, il se met courageusement à l’œuvre pour acquérir le mobilier, les effets et les ornements pour l’église (lampe du sanctuaire, chandelier pascal, burettes, ostensoir, encensoir, calice, ciboire, etc.). En 1803, il achète un tableau de Saint-Édouard au prix de 180 livres. Ce tableau sera donné à la fabrique de Sainte-Marie-de-Blandford, le 26 décembre 1875. Comme la nef devenait trop petite, la décision est prise, le 1er janvier 1809, de construire une tribune pouvant contenir 28 bancs. Le 25 septembre 1825, le sculpteur François Normand, de Trois-Rivières, est chargé de construire un maître-autel, deux autels latéraux, une chaire, et le banc d’œuvre. Ces objets seront donnés à la paroisse Sainte-Marie-de-Blandford, excepté un petit autel, donné à Sainte-Sophie-de-Lévrard.
Un deuxième décret d'érection canonique est émis le 4 juin 1825 par Mgr Bernard-Claude Panet, évêque de Québec.
Le curé suivant, l’abbé Michel Carrier, de 1832 à 1836, voit les paroissiens s’agiter autour de la question de la construction d’une nouvelle église plus grande et dans un lieu qui serait moins sujet aux inondations printanières. L’abbé Olivier Larue lui succède de 1836 à 1854. Après avoir étudié l’état d’esprit de ses paroissiens et l’état de la situation, il convoque, le 3 mars 1839, une assemblée relative à la nouvelle église. Le 22 août 1840, un terrain de huit arpents, appartenant à François-Xavier Baril, est choisi pour la nouvelle église, mais l'absence de consensus sur son emplacement retarde le projet.
Les fondations de la nouvelle église sont construites seulement en 1845 et, le 6 juillet 1846, Mg. Joseph Signay, évêque de Québec, lors d’une visite épiscopale, constate l’état des travaux et encourage les paroissiens à poursuivre la construction. Le 4 décembre 1849, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, évêque coadjuteur de Québec, émet une ordonnance enjoignant les marguilliers de terminer la construction de l’église. La dernière messe, dans l’ancienne église, est célébrée le 16 décembre 1849. La nouvelle église, construite au coût de 1 155 louis, est bénite le 20 décembre suivant et la première messe y est célébrée le 23 décembre. Le parachèvement de l'intérieur s'échelonne sur une période de 20 ans.
Le 18 décembre 1853, les marguilliers décident de vendre le vieux presbytère et la vieille église. Cette décision est approuvée par Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières. Ils sont vendus le 19 avril 1857 au notaire Bonaventure Moreault.
Lors de sa visite épiscopale, en juin 1854, Mgr Cooke recommande de parachever l’église et ses dépendances et de voir à construire un nouveau presbytère. L’arrivée, le 1er octobre 1854, d’un nouveau curé, l’abbé Louis-Henri Dostie, marque le début de la construction du nouveau presbytère. Le 23 février 1856, Mgr Cooke émet un décret permettant le parachèvement de l’église et de la sacristie au coût de 3 143 louis. Le contrat pour les travaux est accordé à Damase St-Arnaud, de Bécancour, au coût de 2 678 livres. Ceux-ci incluent la construction d’un clocher, le remplacement des portes et fenêtres, la construction d’une voûte, la pose de chaux et de plâtre dans l’église et la sacristie, et exécuter les boiseries du sanctuaire, les retables, stalles, etc. Les sculptures sont réalisées par Adolphe Rho, de la paroisse. Le 22 juin 1856, la décision est prise de démolir la vieille église, selon la permission donnée par Mgr Cooke, en juin 1854. En 1859, la fabrique achète une maison pour servir de presbytère lequel sera utilisé jusqu'en 1891.
Le 5 mai 1868, un nouveau contrat pour le parachèvement de l’église et de la sacristie est accordé à Raphaël Giroux, de Saint-Casimir. Après sa mort en 1870, il est remplacé par ses fils, Alfred et Eugène. De 1870 à 1872, les travaux exécutés comprennent le maître-autel (800 $), les deux autels latéraux (500 $), la chaire et le banc d’œuvre (700 $), cadres pour les trois tableaux (120 $) et le chandelier pascal (72 $). Ils réalisent aussi les bancs.
Trois tableaux, représentant Saint-Édouard, la Vierge Marie, et Sainte-Anne, sont commandés le 19 septembre 1869.
Le 31 décembre 1882, les marguilliers décident de doter l’église et la sacristie d’un système de chauffage. Les travaux sont approuvés par Mgr Louis-François Richer-LaFlèche, évêque de Trois-Rivières, et exécutés au cours de l’été 1883.
Aussitôt nommé curé le 6 novembre 1890, l’abbé Majorique Marchand entreprend la construction d’un nouveau presbytère et la restauration de l’intérieur de l’église. Le presbytère de pierre, 13,7 mètres (45 pieds) sur 13,7 mètres (45 pieds), est bénit le 28 juillet 1892 par Mgr Elphège Gravel, premier évêque de Nicolet. La restauration de l’église est confiée à un certain Monsieur Rousseau, de Saint-Hyacinthe, au coût de 4 200 $.
Un carillon de trois cloches, au poids total de 1 680 kilogrammes (3 703 livres), est bénit le 21 octobre 1903 par Mgr Joseph-Simon-Hermann Brunault, évêque coadjuteur de Nicolet.
Sous l’administration du curé Louis-Victor Thibaudier (1905-1929), les travaux d’agrandissement de l’église sont décidés en assemblée générale le 3 février 1907 et approuvés par Mgr Brunault, le 6 février suivant. Le contrat, signé le 17 février suivant, est confié à l’architecte Louis Caron, de Nicolet. Les travaux complétés, Mgr Brunault procède à l’inauguration officielle le 6 septembre 1908.
Le 26 mars 1916, Mgr Brunault procède au démembrement d’une partie de la paroisse pour permettre l’érection canonique de la paroisse Sainte-Marie-de-Blandford.
Le curé Joseph Letendre (1929-1954) procède à une restauration de l’église en 1930. La consécration de l'église a lieu le 2 juillet 1949, lors de son centenaire. Cette même église est classée « monument historique » le 10 janvier 1962 par le gouvernement du Québec.
L'orgue
Le 13 novembre 1864, une résolution est passée pour l’achat d’un instrument de musique pour l’église. Vers 1860, un dénommé Fet arrive de France dans la paroisse. Ayant travaillé dans une manufacture d’instruments de musique en France, il confectionne un petit orgue. Celui-ci est acheté au prix de 400 $ et, le 14 juillet 1901, il est donné à l’église Saint-Majorique.
Le 24 septembre 1902, un nouvel orgue, construit par la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, est bénit par Mgr Joseph-Simon-Hermann Brunault, évêque coadjuteur de Nicolet.
Actuellement, l'orgue n'est pas fonctionnel. Le type d'action n'est pas connu, il semble qu'il serait devenu électropneumatique.
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The Gentilly seigneury was conceded on April 16th, 1647, by the Cent-Associés Company to Nicolas Marsolet and to Pierre Lefebvre under the name of Marsolet and Lefebvre fief. In 1668, the Lefebvre fief was given to his son-in-law Thunès, Sieur Dufresne who sold it in 1669 to Michel Pelletier, Sieur de Laprade. In 1671, Nicolas Marsolet sold his fief to Michel Michel Pelletier, Sieur de Laprade. On August 14, 1676, Jacques Duchesneau, New France intendant, officially established the Gentilly seigneury.
On October 30th, 1670, or 1671, Bishop François de Montmorency Laval, of Quebec, established Gentilly as a provincial township. From 1679 to 1774, the Gentilly seigneury was part of the Champlain parish and residents had to cross the St. Lawrence River to attend religious services. Occasionally, they are served by missionaries and the parish priests of Champlain who came and celebrated mass in a private home.
From 1756, Gentilly residents requested a church. Like everywhere else, there were disagreements concerning the location where the church would be built. Finally, they agreed upon a location identified on May 29th, 1772, by Bishop Jean-Olivier Briand, of Québec, who was traveling from St. Pierre-les-Becquets to Bécancour during his pastoral visit.
In 1773, Bishop Briand informs Fr Jean-François-Xavier Lefebvre that the name of St. Olivier chosen as patronage for the church was not acceptable because there was already an established parish using that patronage. He urged him to choose another patron saint not already used in this country; he suggested St. Philippe, one of the first names of his coadjutor (Louis-Philippe d'Esglis, consecrated on July 12th, 1772). The missionary, in collaboration with Joseph-Gaspard Chaussegros de Léry, Gentilly seigneur, choosed St. Edouard, King of England.
While acting as a parish priest in St. Jean-Deschaillons from 1767 to 1789, Fr Jean-Louis Demers, Canada's last Recollet, supervised the construction, in 1781, of the first stone church executed by master mason Antoine Maillou, of Deschambault, and master tailor Charly. The church was inaugurated in September 1784.
Bishop Jean-Olivier Briand, of Québec, signed the first canonical establishment of the parish on July 24th, 1784. At the time, the parish regrouped the entire Gentilly seigneury.
According to a motion passed by the churchwardens held on February 8th, 1790, Michel Masse was authorized to purchase an altar with its tabernacle from the St. Antoine parish in Chambly at the cost of 514 pounds. This altar, after being used as the main altar, is now located in the sacristy. On May 23rd, 1790, it was decided to build a 50 feet (15.2 meters) long by 36 feet (11 meters) wide presbytery. This building was demolished around 1915 after being the parish priest residence until December 1849.
The first parish priest, Fr Joseph-Duval Lelièvre, was appointed in 1794 and will serve for only one year. He was replaced by Fr Claude-Gabriel Courtin who will serve from 1795 till 1832. Soon after his arrival, he quickly moved to purchase furnishings, liturgical accessories and vestments for the church (sanctuary lamp, Easter chandelier, cruets, monstrance, chalice, ciborium, etc.). In 1803, he purchased a painting of St. Edward at the cost of 180 pounds. This painting will be given, on December 26th, 1875, to the St. Marie-de-Blanford church. As the nave was becoming too small, it was decided, on January 1st, 1809, to build a gallery that could accommodate 28 pews. On September 25th, 1825, sculptor François Normand, of Trois-Rivières, was commissioned to build a main altar, two lateral altars, a pulpit, and the churchwardens' pew. These items were given to St. Marie-de-Blanford parish except for a small altar given to St. Sophie-de-Lévrard parish.
A second canonical establishment of the parish, dated June 4th, 1825, was signed by Bishop Bernard-Claude Panet, of Québec.
The next parish priest, Fr Michel Carrier, from 1832 to 1836, noticed that his parishioners were in the mood for of a new larger church located in a place that would be less sensitive to spring flooding. Fr Olivier Larue succeeded him and will serve from 1836 to 1854. After consulting his parishioners and after a careful study of the situation, he convened, on March 3rd, 1839, a general assembly to discuss the construction of a new church. On August 22nd, 1840, an 8-acre piece of land, owned by François-Xavier Baril, was chosen but the lack of consensus on the location delayed the project.
The foundations of the new church were laid down only in 1845 and, on July 6, 1846, Bishop Joseph Signay, of Québec, during his episcopal visit, observed the works in progress and encouraged the parishioners to pursue the construction. On December 4th, 1859, Coadjutor Bishop Pierre-Flavien Turgeon, of Québec, issued an order enjoining the churchwardens to complete the construction of the church. The last mass, in the old church, was celebrated on December 16th, 1849. The new church, built at the cost of 1,155 louis, was blessed on December 20th and the first mass was celebrated on December 23rd. The completion of the interior decoration was spread out over a period of 20 years.
On December 18th, 1853, the churchwardens decided to sell the old presbytery and the old church. This decision was approved by Bishop Thomas Cooke, of Trois-Rivières. They will be sold on April 19th, 1837, to Notary Bonaventure Moreault.
At the time of his episcopal visit, in June 1854, Bishop Cooke recommended completing the church and its surroundings, and to build a new presbytery. The arrival, on October 1st, 1854, of a new parish priest, Fr Louis-Henri Dostie, was the starting point of the construction of a new presbytery. On February 23rd, 1856, Bishop Cooke issued an order to allow the completion of the church and of the sacristy at the cost of 3,143 louis. The contract was awarded to Damase St-Arnaud, of Bécancour, at the cost of 2,678 pounds. Works included in the contract were the construction of a bell tower, the replacement of doors and windows, the vaulting of the nave and chancel, the installation of lime and plaster on walls, the construction and installation of the paneling in the chancel, the construction of the reredos and stalls, etc. Sculpting works were executed by Aldolphe Rho. On June 22nd, 1856, it was decided to demolish the old church according to Bishop Cooke's permission granted in June 1854. In 1859, the churchwardens purchased a house to be used as the presbytery until 1891.
On May 5th, 1868, a new contract, to complete the church and the sacristy, was awarded to Raphaël Giroux, of St. Casimir. After his death in 1870, he was replaced by his sons, Alfred and Eugène. From 1870 to 1872, the works included: a main altar ($800), two lateral altars ($500), the pulpit and the churchwarden's pew ($700), frames for three paintings ($120), and the Easter chandelier ($72). They also built new pews.
Three paintings, depicting St. Edward, the Virgin Mary, and St. Anne were ordered on September 19th, 1869.
On December 31st, 1882, churchwardens decided to install a heating system in the church and the sacristy. These works were approved by Bishop Louis-François Richer-LaFlèche, of Trois-Rivières, and executed in the summer of 1883.
As soon as he was appointed parish priest on November 6th, 1890, Fr Majorique Marchand moved to have a new presbytery built and the interior of the church renovated. The new 45 feet (13.7 meters) long by 45 feet (13.7 meters) wide stone presbytery was blessed on July 28th, 1892, by Bishop Elphège Gravel, first bishop of Nicolet. The church restoration was commissioned to a contractor named Rousseau, of St. Hyacinthe, at the cost of $4, 200.
A three-bell carillon, weighing a total of 3,703 pounds (1,680 kg), was blessed on October 21st, 1903, by Coadjutor Bishop Joseph-Simon-Hermann Brunault, of Nicolet.
Under the leadership of parish priest Fr Louis-Victor Thibaudier (1905-1929), it was decided, on February 3rd, 1907, to enlarge the church. The project was approved by Bishop Brunault on February 6th, and on February 17th, the contract was awarded to architect Louis Caron, of Nicolet. When completed, Bishop Brunault presided the inauguration of the enlarged church on September 6th, 1908.
On March 26th, 1916, Bishop Brunault dismantled part of the parish to permit the canonical establishment of St. Marie-de-Blanford parish.
Parish priest Fr Joseph Letendre (1929-1954) restored the church in 1930. The church was consecrated on July 2nd, 1949, while celebrating its centenary. The church is classified as a "historical monument" on January 10th, 1962, by the Quebec government.
The organ
On November 13th, 1864, a motion was carried and approved concerning the purchase of a musical instrument for the church. Around 1860, someone called Fet arrived in the parish from France. Having worked in a musical instrument factory in France, he built a small organ. The instrument was purchased at a price of $400 and, in July 1901, it was given to St. Majorique parish.
On September 24th, 1902, a new organ, built by Casavant Frères, of St. Hyacinthe, was blessed by Coadjutor Bishop Joseph-Simon-Hermann Brunault, of Nicolet.
At the present time, the instrument is silent. The action is unknown, it seems to have been upgraded into an electro-pneumatic action.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 4' | |
Mixture | III | Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | Tremolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 8' |