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Casavant, Opus 146/2232, 1901/1954 Guilbault-Thérien 1986
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Mitchell et Forté, 1866
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De 1860 à 1870, plusieurs églises destinées à la population de langue anglaise surgissent à Montréal alors que, pendant la même période, une seule église catholique pour les fidèles de langue française voit le jour. Elle n'est pas rattachée à une paroisse, mais elle est associée à un collège. Il s'agit de l'église du Gesù, l'église du collège Sainte-Marie, une institution dirigée par les Jésuites.
Ayant succédé à Mgr Jean-Jacques Lartigue au siège épiscopal de Montréal, Mgr Ignace Bourget démontre un attachement indéfectible et une admiration sans bornes pour Rome et pour tout ce qu'elle représente en autorité. Il ira même jusqu'à réclamer que les églises de son diocèse soient des répliques des temples de la ville éternelle. Cette règle, comme le verra, s'appliquera à la cathédrale de sa ville.
Rappelons qu'après un brillant ministère en Nouvelle-France (arrivés en 1625, ils assurent entre autres les services religieux à Montréal de 1642 à 1657 puis quittent pour Québec avec l'arrivée des Sulpiciens) les Jésuites se voient interdire à l'instar des autres communautés religieuses masculines, par le conquérant anglais, de recruter des novices au pays. De nombreux jésuites quittent alors le Canada pour la France. La communauté s'éteint au tournant du XIXe siècle, avec le décès de ceux qui sont restés au pays.
Comble de malheur, le pape Clément XIV dissout la Compagnie de Jésus (Jésuites) en 1773, mais, en 1814, le pape Pie VII l'a cependant rétablie. Ayant assuré le retour des Jésuites au Canada en 1842, Mgr Bourget leur enjoint de bâtir un collège et une église. Ce sera une pièce de plus sur l'échiquier qui l'oppose aux Sulpiciens. Le collège Sainte-Marie est édifié de 1846 à 1855, selon les plans du jésuite Félix Martin. Près de 20 ans plus tard, la chapelle initiale étant trop petite, Mgr Bourget demande la construction d'un nouveau temple qui servirait tout autant au public qu'aux élèves et aux pères.
Les Jésuites commandent des esquisses à plusieurs architectes tels le père Arthur Jones, le père Georges Schneider et principalement le père Félix Martin. Celui-ci qui a travaillé aux plans de l'église Saint-Patrick soumet une proposition qui est de style néo-gothique. Ce plan est promptement rejeté par l'évêque, car il désire un temple catholique qui se démarque des églises néogothiques alors très répandues, dont plusieurs sont anglicanes.
Un architecte irlandais de renom, Patrick C. Keely, de Brooklyn, NY, est chargé d'élaborer de nouveaux plans qui devront s'inspirer fortement du Gesù, de Rome (conçue par l'architecte Giacomo Barozzi da Vignola en 1568) une des plus belles basiliques de style florentin de la Renaissance où l'on retrouve le tombeau de saint Ignace de Loyola, le fondateur de l'ordre des Jésuites.
Malgré que le fait que le Gesù de Montréal soit une copie très lointaine du Gesù de Rome, il s'agit quand même d'une grande église de 4 400 mètres carrés (47 344 pieds carrés). L'édifice mesure 487,7 mètres (192 pieds) de long et 365,8 mètres (144 pieds) de large aux transepts. L'élégante voûte s'élève à 22,9 mètres (75 pieds) du sol.
L'édifice, en forme de croix latine, est composé d'une nef à trois vaisseaux, d'un transept et d'une abside polygonale, des bas-côtés en appentis encadrant la nef et le transept, des chapelles en appentis adossées aux bas-côtés de la nef ainsi que la sacristie de plan rectangulaire à un étage et coiffée d'un toit mansardé entourant l'abside. Le bâtiment devait être surmonté de deux clochers posés sur deux tours carrées disposées en diagonale et flanquant la façade qui, pour des considérations pécuniaires, ne s'élèveront jamais plus haut que la base des tours actuelles. En effet, la majorité des sommes recueillies grâce à la générosité des fidèles serviront à faire vivre le collège Sainte-Marie.
La voûte, formée de cinq arcades, est ornée de fresques grandioses, copies de chefs-d'oeuvre des grands maîtres de l'école allemande illustrant la vie du Christ, oeuvres du peintre Daniel Muller, en 1865-1866, qui, pour des raisons qu'on ignore, a utilisé de la peinture à l'eau de telle sorte qu'on ne peut jamais les laver. Ce décor peint constitue l'un des premiers trompe-l'oeil en grisaille ornant une église québécoise.
L'église possède de grands tableaux (saint Stanislas Kostka, saint Louis de Gonzague, la Sainte Famille et la Fuite en Égypte) produits par les célèbres frères Filippo (1606-1659) et Bernardino (1609-1660) Gagliardi, de Rome.
On y retrouve aussi la statue de Notre-Dame-de-Liesse, rapportée de Laon (France) en 1877. Une châsse placée à l'arrière de la statue contient les cendres de la statue originale provenant du Caire et qui fut brûlée au cours de la Révolution française.
Le maître-autel, les 16 autels des chapelles latérales et les huit confessionnaux ont été exécutés par l'artisan Alfred J. Pigeon, de Montréal, en 1865. Celui-ci a également réalisé le remarquable parquet du choeur avec, pas moins de six essences de bois, à savoir l'érable, le chêne, le noyer, l'acajou, l'ébène et le cèdre.
Le maître-autel est orné d'une statue du Sacré-Coeur provenant de Munich (Allemagne), ainsi que de statues de saint Pierre et de saint Paul. La majorité des statues de l'église sont en plâtre, mais certaines sont en bois et d'autres en papier mâché ou en terre cuite.
La maison Champigneulle et Fils, de Paris, et le Royal Bavarian Art Institute for Stained Glass, de Munich en Allemagne, ont fabriqué les deux vitraux signés.
Un auditorium, aménagé au sous-sol dès la construction, sert aux activités académiques et socioculturelles des étudiants du collège. Avec les années, il a accueilli et accueille des spectacles et des événements culturels. À partir des années 1930, des troupes professionnelles ayant joué un rôle important dans l'histoire du théâtre québécois s'y produisent. Il s'agit donc d'un lieu d'importance, tout autant cultuel que culturel, dans l'histoire du Québec.
Le collège Sainte-Marie, fondé en 1848 et devenu, en 1969, une composante de l'Université du Québec à Montréal, a été démoli en août 1976. Quant à l'église, ouverte au culte le 3 décembre 1865, elle fait l'objet, en 1977, de travaux de rénovation et de réaménagement par les architectes Victor Laliberté, Gilles Larose et Jean-Marcel Patrucci. Il en est de même que l'auditorium. En 1983 et 1984, l'église est complètement restaurée sous la supervision du père Claude Langlois. Reconnue comme bien culturel le 14 novembre 1975 par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec, l'église a obtenu son statut de classification le 19 octobre 2012 lors de l'entrée en vigueur de la loi.
Les orgues
L'orgue de tribune
Le premier orgue est construit par une entreprise commune de Louis Mitchell et Charles Forté, deux anciens employés qui avaient reçu leur formation de la part Samuel Russel Warren. C'est un instrument de 15 jeux répartis entre deux claviers et pédalier. Il est inauguré le 4 février 1866.
Dix-huit ans plus tard, en 1884, Mitchell produit un second instrument plus important: un orgue à traction mécanique de 29 jeux répartis entre trois claviers et pédalier. Cet instrument est acquis subséquemment par la maison Casavant Frères comme échange d'un nouvel instrument.
En 1901, Casavant Frères installe son opus 146, un instrument à traction électropneumatique de 52 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier pour un montant de 11 200 $ moins 2 500 $ pour l'échange. L'instrument couvre la totalité du fond du jubé à l'arrière de l'église. La façade actuelle de l'instrument date de cette époque. L'orgue est inauguré, le 21 novembre 1901, par Gaston Dethier, organiste de New York (les frères Casavant faisaient souvent inaugurer leurs orgues par des organistes américains). Casavant ne conserve de l'ancien instrument que la soufflerie manuelle, en cas de panne d'électricité.
En 1954, l'orgue est agrandi par Casavant, au coût de 26 700 $, et d'importants travaux sont effectués selon un devis établi par les organistes Conrad Letendre et Raymond Daveluy. L'instrument est doté d'une nouvelle console, ajout de 6 nouveaux jeux (dont 5 au Positif) de même que d'extensions des jeux existants au pédalier ainsi que l'installation de la division du Solo au-dessus du Récit. Raymond Daveluy donne le concert d'inauguration le 27 mars 1955.
la maison Guilbault-Thérien réalise une nouvelle restauration en 1986. Les travaux incluent une réharmonisation complète de l'instrument, l'installation d'un système d'accouplement et de combinaison utilisant des composantes de Solid State Logic, l'ajout de neuf nouveaux jeux, dont la batterie d'anches au Grand-Orgue. L'instrument restauré est inauguré par l'organiste titulaire, Aline Letendre, le 1er mars 1987.
L'orgue de choeur
Dans un transept de l'église, on retrouve un petit instrument d'un clavier construit, en 1866, par les facteurs Louis Mitchell et Charles Forté dans un buffet créé par Thomas Baillairgé entre 1821 et 1829. Tous deux avaient travaillé chez Samuel Russell Warren. Cet instrument à traction mécanique se loge dans l'ancien buffet du "positif de dos" de l'orgue Elliott installé en 1802 dans la basilique Notre-Dame de Québec. Le buffet devient la propriété de Mitchell celui-ci reconstruit l'orgue de la basilique en 1866. En 1904, la console et le pédalier original de Mitchell ont été modifiés par Casavant Frères.
Cet instrument reste dans cette église jusqu'au 8 septembre 1965 alors que, grâce à l'intervention de Paul Desjardins, il est cédé au Musée national des Beaux-Arts du Québec où il est entreposé jusqu'à ce qu'il soit prêté, en 1983, au Conservatoire de musique du Québec à Chicoutimi pour servir d'instrument de pratique. Finalement en 1991, suite à une décennie d'efforts, l'instrument est retourné à son emplacement original au Gesù où il est en prêt permanent de la part du Musée.
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From 1860 to 1970, many churches were built for the English-speaking population of Montréal while, during the same period, only one church was built for the French-speaking population. The church is not a parish church but a college church. It is the Gesù Church, the church associated to the St. Mary's College, a Jesuit institution.
Having succeeded to Bishop Jean-Jacques Lartigue on the Montréal episcopal seat, Bishop Ignace Bourget showed a profound affection and an unlimited admiration for Rome and for all it represented in terms of authority. He even requested that all the churches in his diocese be replicas of churches found in Rome. This requirement will even apply to his own cathedral.
Remember that after a fruitful ministry in New France (they arrived in 1625, and served in Montréal from 1642 to 1657 and then left for Québec City when the Sulpicians settled), the Jesuits were forbidden, like any other masculine religious congregations, by the English conqueror, to recruit novices in this country. Numerous Jesuits left Canada and returned to France. At the turn of the 19th century, the Canadian Jesuit congregation closed with the death of those who stayed in the country.
To cap it all, Pope Clement XIV abolished the Society of Jesus (Jesuits) in 1773 but in 1814, Pope Pius VII restored it. Bishop Bourget organized their return to Canada in 1842 and enjoined them to build a college and a church. It was to be one more piece on the Bishop's chessboard against the Sulpicians. St. Mary's College was built between 1846 and 1855, according to plans by Jesuit Félix Martin. About 20 years later, the original chapel became too small and Bishop Bourget asked for the construction of a new church which would be used by both the public, the students and the congregation members.
The Jesuits commissioned sketches from many architects including their own Fathers Arthur Jones, Georges Schneider and mainly Félix Martin who worked on St. Patrick Church's plans and who submitted a proposal in the neo-Gothic style. As expected, this sketch was promptly rejected by the Bishop because he wanted a Catholic church which would be different from the then very popular neo-Gothic churches and which were mainly Anglican.
Renown Irish architect from Brooklyn, NY, Patrick C. Keely, was called in to prepare new plans based on Rome's Gesù Church (designed by architect Giacomo Barozzi da Vignola in 1568), one of the most beautiful Renaissance Florentine-styled basilica where lies the tomb of St. Ignace of Loyola, the founder of the Jesuits.
Even though the Montréal Gesù Church is a remote copy of the Gesù church in Rome, it is nevertheless a large church with a 47,344 square feet (4,400 square meters) floor space. The building is 192 feet (487.7 meters) long and 144 feet (365.8 meters) wide at the transepts. The elegant vault rises 75 feet (22.9 meters) from the floor.
The building, in the Latin cross floor plan, has one three-vessel nave, a transept and a polygonal apse, lean-to side aisles surrounding the nave and the transept, lean-to chapels adjoining the nave as well as a one-level rectangular sacristy surrounding the apse. The building should have received two steeples to be erected on the two diagonally built square towers flanking the facade which, for lack of funds, will never rise higher than the base of the actual towers. In fact, most of the money collected, thanks to the generosity of the worshippers, will serve for St. Mary's College daily operations.
The five-archway vault is decorated with grandiose frescos that are copies of masterpieces painted by major German school artists illustrating events from the life of Christ. They were executed by painter Daniel Muller, in 1865-1866, who, for unknown reasons, used water-based paints so that, over the years, it has been impossible to wash them. This painted decor is one of the first gray trompe-l'oeil decor in a church in Québec.
The church houses large paintings (St. Stanislas Kostka, St. Louis Gonzaga, the Holy Family and the Flight into Egypt) executed by the Gagliardi brothers (Filippo 1606-1659 and Bernardino 1609-1660), from Rome.
It also houses a Notre-Dame-de-Liesse statue brought back from Laon (France) in 1877. A shrine located at the back of the statue contains ashes from the original statue coming from Cairo and which was burned during the French Revolution.
The main altar, the 16 lateral chapel altars and the eight confessionals were executed by craftsman Alfred J. Pigeon, of Montréal, in 1865. He is also responsible for the remarkable chancel floor which was executed using no less than six kinds of woods: maple, oak, walnut, mahogany, ebony and cedar.
The main altar is adorned with a statue of the Sacred-Heart coming from Munich (Germany), as well as statues of St. Peter and St. Paul. Most of the statues in the church are made of plaster, but some are wooden and others are of chewed paper or of terracotta.
The Champigneulle & Fils firm, from Paris, and the Royal Bavarian Art Institute for Stained Glass, from Munich (Germany) produced the two signed stained glass windows.
An auditorium, set up in the basement, was used for the academic and sociocultural activities of the college students. Over the years, it offered shows and cultural events. In the 1930s, professional theater companies, who played an important role in the history of the theater in Québec, used this venue. It is still about an important venue for religious and cultural events in the history of Québec.
St. Mary's College, which was founded in 1848, and became, in 1969, part of the University of Québec in Montréal, was razed in August 1976. As for the church, opened to worship on December 3rd, 1865, it was renovated and redeveloped by architects Victor Laliberté, Giles Larose and Jean-Marcel Patrucci, in 1977. The same is true for the auditorium. In 1983 and 1984, the church was completely restored under the supervision of Fr. Claude Langlois. Recognized as a cultural asset on November 14th, 1975, by the Québec Ministry of Culture and Communications, the church was officially classified as such on October 19th, 2012, when the law went into force.
The Organs
The Gallery Organ
The first organ was built as a joint venture by Louis Mitchell and Charles Forté, two former employees who had apprenticed with Samuel Russel Warren. It was a 15-stop instrument over two manuals and pedal and was inaugurated on February 4th, 1866.
Eighteen years later, in 1884, Louis Mitchell replaced that instrument with a 29-stop mechanical action instrument with three manuals and pedal. This instrument was subsequently acquired by Casavant Frères as a trade-in for a new instrument.
In 1901, Casavant Frères installed its opus 146, an electro-pneumatic four-manual instrument with 52 stops at the cost of $11,200 less $2,500 for the trade-in. The instrument covered the complete back section of the gallery in the rear of the church. The present facade of the instrument dates from that time. The organ was inaugurated on November 21st, 1901, by Gaston Dethier, a New York organist (it was usual for the Casavant Brothers to have their organs inaugurated by American organists). In this new instrument, Casavant retained only the manual bellows, in case of electrical failure.
In 1954, the organ was enlarged by Casavant Frères, at a cost of $26,700, based on specifications prepared by organists Conrad Letendre and Raymond Daveluy. Among the modifications were the installation of a new four-manual console, six new stops (five in the Positif division), extensions to existing stops in the Pedal and the placement of the Solo division on top of the Récit. Raymond Daveluy played the inaugural recital on March 27th, 1955.
A new restoration took place in 1986, by Guilbault-Thérien: complete re-voicing, replacement of the console coupler and combination action using Solid State Logic components, addition of nine new stops including the reed chorus in the Grand-Orgue division. The instrument was inaugurated by the church organist, Aline Letendre, on March 1st, 1987.
The Chancel Organ
A small one-manual organ built, in 1866, by Louis Mitchell and Charles Forté was installed in a transept of the church and in an organcase designed by Thomas Baillargé between 1821 and 1829. Both Mitchell and Forté had worked with Samuel Russell Warren. This mechanical-action instrument was housed in the old "Positif de dos" case of the 1802 Elliott organ installed in Notre-Dame Basilica in Québec City. The organcase became Mirchell's property when he rebuilt the basilica's organ in 1866. In 1904, the original Mitchell-Forté console and pedalboard were modified by Casavant Frères.
This instrument remained there until September 8th, 1965, when it was donated, through the intercession of Paul Desjardins, to the Québec National Fine Arts Museum in Québec City where it was stored until 1983 when it was loanedto the Québec Conservatory of Music in Chicoutimi to be used as a practice instrument. Finally, in 1991, after a decade of effort, the instrument was returned to its original location in the Gesù Church, this time on a permanent loan from the Museum.
II. Grand-Orgue |
I. Positif |
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Montre | 16' | Quintaton | 16' | |
Montre | 8' | Montre | 8' | |
Principal | 8' | Gemshorn | 8' | |
Salicional | 8' | 1Flûte à cheminée | 8' | |
Flûte traversière | 8' | Dulciane | 8' | |
Bourdon | 8' | Prestant | 4' | |
Prestant | 4' | Flûte bouchée | 4' | |
Flûte | 4' | 1Nazard | 2 2/3' | |
Quinte | 2 2/3' | Doublette | 2' | |
Doublette | 2' | Flûte | 2' | |
Grande Fourniture | IV | Tierce | 1 3/5' | |
2Fourniture | V | Larigot | 1 1/3' | |
2Bombarde | 16' | 2Plein-jeu | V | |
2Trompette | 8' | 2Cor anglais | 16' | |
2Clairon | 4' | Cromorne | 8' | |
Tremolo |
III. Récit |
IV. Solo |
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Bourdon | 16' | 1Bourdon | 8' | |
Principal | 8' | Violoncelle | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Flûte ouverte | 4' | |
Voix céleste | 8' | Piccolo | 2' | |
Bourdon | 8' | 2Cornet | III | |
Fugara | 4' | Trompette harmonique | 8' | |
Flûte | 4' | Clairon harmonique | 4' | |
Octavin | 2' | Tremolo | ||
Sifflet | 1' | |||
Sesquialtera | II | |||
2Mixture | V | |||
Basson | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Tremolo |
Pédale |
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Flûte résultante | 32' |
Flûte | 16' |
1Montre (GO) | 16' |
Violon | 16' |
Bourdon | 16' |
1Bourdon doux (REC) | 16' |
Quintaton (POS) | 16' |
3Quinte | 10 2/3' |
Montre | 8' | 1Flûte (ext) | 8' |
Bourdon | 8' |
2Prestant | 4' |
1Flûte (ext) | 4' |
Mixture | IV |
Contre-bombarde (ext) | 32' |
Bombarde | 16' |
1Basson (REC) | 16' |
Trompette (SOLO) | 8' |
1Basson (REC) | 8' |
1Clairon (SOLO) | 4' |
1 | Jeux de 1954 / 1954 stops | |
2 | Jeux de 1986 / 1986 stops | |
3 | Du Bourdon 16' du Récit / From 16' Bourdon from Récit |
Clavier / Manual |
Pédale |
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1Montre | 8' | Bourdon | 16' | |
1Bourdon | 8' | |||
2Basse de bourdon | 8' | |||
1Dulciane | 8' | |||
Prestant | 4' | |||
Flûte harmonique | 4' | |||
Doublette | 2' | |||
1Hautbois | 8' |
1 | 42 tuyaux / pipes | |
2 | 12 tuyaux / pipes |