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Mitchell, 1870 / Casavant, Opus 475, 1912 / Opus 3803, 2000
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Lévis est une ville et une municipalité régionale de comté située dans la région de la Chaudière-Appalaches. Chef-lieu de la région, Lévis est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, face à la ville de Québec. Elle est issue de la fondation du premier village de la Rive-Sud nommé Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy qui était situé dans le secteur est de la seigneurie de Lauzon à l'époque de la Nouvelle-France.
Son appellation honore François Gaston de Lévis (1719-1787), héros de la bataille de Sainte-Foy en 1760.Historique
Lévis est issue de la fondation du premier village de la Rive-Sud nommé Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy qui était situé dans le secteur est de la seigneurie de Lauzon à l'époque de la Nouvelle-France.
Au cours des ans, le territoire de la Rive-Sud de Québec est connu sous différentes appellations. Sa première appellation territoriale européenne est le Cap de Lévy en 1629 par Samuel de Champlain, en hommage à Henri de Lévis (1596-1680), duc de Ventadour et vice-roi de la Nouvelle-France de 1625 à 1627. Ce territoire devient le lieu de départ de la seigneurie de Lauzon concédée en 1636 à Jean de Lauzon (Lauson), qui fut gouverneur de la Nouvelle-France de 1651 à 1656. Dès les débuts de sa colonisation par Guillaume Couture (1610-1701) en 1647, le territoire reçoit le toponyme Pointe-de-Lévy et il est adopté par la paroisse mère Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy. La seigneurie est démantelée en 1836 lors de la faillite de Sir John Caldwell (1775-1842) qui l'avait acquise en 1810 en vue d'en faire une agglomération modèle sous le nom de "ville d'Aubigny". Lorsque les biens du seigneur Caldwell font l'objet d'une vente judiciaire en 1845 pour non-paiement de dettes, le gouvernement acquiert la seigneurie. C'est alors que l'abbé Joseph-David Déziel (1806-1882), curé de la paroisse Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy saisit l'occasion pour réclamer, au nom de l'Église catholique romaine, un terrain jusqu'alors réservé à un parc pour y ériger une église.
Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy (ou Saint-Joseph-de-Lévis au début du XIXe siècle) est la première paroisse/municipalité de la Rive-Sud de Québec qui deviendra le Village de Lauzon en 1867 et la Ville de Lauzon en 1910. Elle prend aussi le titre de cité dans les années 1950 et redevient une ville au début des années 1980. Lévis est née à l'ouest de Lauzon, le 18 mai 1861, sous l'initiative du curé, l'abbé Joseph-David Déziel. Elle s'est constituée par le regroupement de la municipalité de Notre-Dame-de-la-Victoire et de la Ville d'Aubigny (1849-1861). En 1916, le quartier Villemay est intégré à la nouvelle ville. La municipalité de village de Bienville, qui connut une existence éphémère (1863-1924), est annexée partiellement à Lauzon et partiellement à Lévis. Le 1er janvier 2002, la loi sur la réorganisation municipale regroupe les premiers villages et municipalités de la Rive-Sud de Québec pour former la nouvelle ville de Lévis dont le territoire correspond presque aux dimensions territoriales de l'ancienne seigneurie qui a existé de 1636 à 1836.
L'église
L'histoire de la paroisse débute véritablement en 1845 soit deux ans après que l'abbé Joseph-David Déziel soit devenu curé de la paroisse Saint-Joseph de Pointe-Lévy (Lauzon) et qu'une première mention apparaît concernant l'intention de construire une église sur un emplacement situé à l'ouest de la paroisse de Pointe-Lévy. Une demande est adressée à Mgr Joseph Signay, archevêque de Québec. Celui-ci mandate, le 5 septembre 1845, l'abbé Charles-Félix Cazeau pour dresser un procès-verbal commo et incommodo relatif à l'érection d'une paroisse. Le 17 septembre, l'archevêque reçoit une pétition faisant opposition au projet. Finalement, le 18 novembre 1845, l'émissaire de l'archevêque conclut que la paroisse ne sera pas érigée maintenant, l'opposition est trop forte.
Le projet n'est pas mort pour autant. Au printemps 1847, l'abbé Déziel fait tracer un plan du terrain qui s'étendait dans la plaine en face de Québec et qui pouvait convenir pour y construire une église. Une nouvelle demande, en date du 12 février 1848, est formulée par plusieurs groupes de paroissiens habitant le secteur de Lévis argumentant que le nombre de résidents augmentait chaque année et que l'église de la paroisse de Pointe-Lévy devenait beaucoup trop petite. Le 22 mai 1848, l'abbé Charles-Félix Cazeau est à nouveau nommé pour consulter les paroissiens concernés. Le 8 juin 1848, il constate, une fois de plus, que l'opposition au projet est très forte.
Entre temps, l'abbé Déziel demande au gouvernement du Canada-Uni, au nom de la fabrique de Saint-Joseph, de lui donner un terrain situé sur les bords de la falaise, en face même de Québec. Le 12 juin 1848, la Couronne accorde le terrain à la seule condition d'y ériger une église. Le 10 septembre 1849, des paroissiens rencontrent Mgr Pierre-Flavien Turgeon, administrateur du diocèse de Québec, pour obtenir la permission d'ériger une église-mission sur le terrain donné par le gouvernement. Celui-ci autorise, le 18 avril 1850, la construction d'une église. Une fois en possession du terrain que vient de leur accorder le gouvernement, les marguillers de Pointe-Lévy refusent d'y bâtir une église-mission. Ils invoquent la raison que l'église-mission se séparerait bien vite de l'église mère pour être le centre d'une nouvelle paroisse.
Pour contourner la mainmise des marguillers de Saint-Joseph sur le terrain, les requérants en offre un autre. Le 9 juillet 1850, ils adressent une requête à Mgr Turgeon dans laquelle ils lui annoncent que sept propriétaires offrent, pour placer l'église, un terrain à quelques 30 mètres (100 pieds) du terrain que gouvernement avait donné. Ils demandent la permission d'y construire immédiatement une église paroissiale. Mgr Turgeon accepte sans hésiter l'offre. Le 11 juillet, Mgr Turgeon délègue l'abbé Charles-Félix Cazeau, son grand vicaire, pour marquer la place et fixer les dimensions de l'église. Ce qui est fait le 15 juillet. Le 17 juillet, Mgr Turgeon officiellement autorise la construction de l'église. Elle aura 48,8 mètres (160 pieds) de long sur 21,3 mètres (70 pieds) de large et 12,2 mètres (40 pieds) de hauteur au-dessus des lambourdes, avec des chapelles latérales. L'église est érigée sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Victoire. Ce nom est des plus appropriés, car il représente une véritable victoire après cinq années de luttes des plus acerbes. Le coût est estimé à 8 000 louis. Quatorze citoyens s'engagèrent à leurs risques et périls à financer la construction de l'église paroissiale.Le 30 juillet 1850, sept citoyens donnent un terrain totalisant 290,5 mètres (953 pieds) sur 61 mètres (200 pieds), soit une superficie totale de 17 707 mètres carrés (190 600 pieds carrés). Le terrain est donné non pas à la paroisse Saint-Joseph de Pointe-Lévy, qui avait en quelque sorte confisqué le premier terrain reçu, à la Corporation archiépiscopale de Québec. C'est dont l'archevêque qui verrait à la suite des choses. Mgr Turgeon devient, au décès de Mgr Joseph Signay le 3 octobre 1850, archevêque de Québec le 8 octobre 1850.
À partir de plans dressés par l'architecte Thomas Baillairgé (1791-1859), le processus de construction de l'église démarre le 16 août 1850 alors que Mgr Turgeon choisit les syndics qui verront à la supervision du projet. Ceux-ci, la même journée, accordent le contrat de maçonnerie à David Dussault (1811-1875), un entrepreneur maçon de Québec, pour la somme de 2 500 livres et qui doit livrer l'édifice au plus tard le 1er septembre 1851. Les murs de la crypte doivent avoir 1,8 mètre (6 pieds) de hauteur et 1 mètre (3 1/2 pieds) d'épaisseur et de 1.4 mètre (4 1/2 pieds) en façade. Quant à l'église elle-même, les murs doivent avoir 0,9 mètre (3 pieds) d'épaisseur excepté pour celui de façade qui doit avoir 1,2 mètre (4 pieds). Les travaux sont réalisés par un sous-traitant, Augustin Trépanier (1811-1865). Les syndics accordent le contrat de structure et de menuiserie à André Paquet (1799-1860), sculpteur de Québec, pour la somme de 1 300 livres de façon à livrer l'église au cours du mois de novembre 1851. Les travaux de charpente sont réalisés par Régis Audet dit Lapointe (né en 1801) alors qu'André Paquet conserve pour son entreprise de menuiserie et de sculpture que les ouvrages pour lesquels elle est qualifiée. Pour financer les travaux, au lieu d'avoir recours à des répartitions obligatoires, on fait appel à la générosité des gens. Des souscriptions populaires s'organisent tandis que d'autres avancent des sommes d'argent allant même à hypothéquer leurs propriétés pour assurer la prompte construction de l'église. Le chantier d'organise rapidement et la pierre angulaire est posée par Mgr Turgeon le 29 septembre 1850. Le 13 novembre 1851, Mgr Turgeon érige canoniquement la paroisse et l'église est bénite, le 20 novembre suivant, par l'abbé Charles-Félix Cazeau, devenu vicaire général de l'archidiocèse de Québec. Cette église est la plus grande de son époque, en terre d'Amérique, après celle de Notre-Dame de Montréal. Considérée comme une église-mission desservie par l'église Saint-Joseph-de-Pointe-Lévy, elle devient église paroissiale le 1er octobre 1852 au moment où l'abbé Déziel quitte la cure de Pointe-Lévy pour devenir curé de Lévis. S'en suivent, une série de transactions pour régulariser la situation de la nouvelle paroisse et l'assurer de la réelle possession des terrains et de son église. Ainsi, le 14 octobre 1852, l'archevêché donne quittance aux entrepreneurs puis, le 28 novembre, elle remet les terrains et l'église à la nouvelle fabrique.
Comme l'intérieur de l'église n'est pas encore terminé, les marguillers accordent, le 12 juin 1853, un contrat, dont les travaux doivent s'échelonner sur cinq ans, à André Paquet d'une valeur de 4 025 louis lequel est signé le 4 octobre 1853. Alors que les travaux sont en cours, André Paquet décède le 22 mai 1860 et le chantier se poursuit sous la direction de Raphaël Giroux (1815-1869). En même temps que le parachèvement de l'intérieur de l'église se déroule, les marguillers décident, le 15 octobre 1854, d'agrandir et de modifier l'édifice. Les sacristies avaient été construites de chaque côté de l'abside. Cet arrangement occasion une foule d'ennuis. La décision est prise de faire disparaître ces deux sacristies et de les remplacer par un bâtiment unique à deux étages mesurant 15,2 mètres (50 pieds) de longueur sur 11 mètres (36 pieds) de largeur et 7,3 mètres (24 pieds) de hauteur hors terre et d'allonger l'église de 9.1 mètres (30 pieds) en reculant le choeur. Les travaux sont autorisés par Mgr Turgeon le 23 novembre 1854. Le contrat de maçonnerie est accordé, le 16 décembre 1854, à Antoine Pampalon (1821-1891) au coût de 1 550 louis. Quant aux travaux de charpente, ils sont confiés à André Paquet qui les fait réaliser par Joseph Nadeau. Tous ces travaux doivent être achevés pour le 15 septembre 1855.
Entre 1865 et 1866, le curé achète les grands tableaux qui ornent l'église et qui sont des copies réalisées par le peintre romain Carlo Ruspi (Carlo Filippo Baldassarre, 1786-1863) d'après les maîtres italiens du XVIe et XVIIe siècles. Le même artiste est l'auteur du chemin de la croix installé en 1867.
En 1894, en vue de célébrations de son 50e anniversaire, la paroisse entreprend des travaux majeurs. Un vaste chantier, visant à agrandir la sacristie de 6,7 mètres (22 pieds) vers l'arrière et de l'exhausser d'un étage pour y loger une vaste chapelle destinée aux congréganistes, devient le prétexte d'une importante rénovation de l'intérieur de l'église. Le projet est annoncé le 21 octobre 1894 et les services de l'architecte David Ouellet (1844-1915) sont retenus. Outre le chantier de la sacristie, les travaux incluent le renouvellement des planchers et des bancs de l'église ainsi que des travaux de dorure et la peinture des murs et de la voûte. Les travaux sont autorisés par Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, et le 26 mars 1895, les contrats sont octroyés pour la somme de 20 396 $. C'est également la période où le mobilier de l'église est complété. Il s'agit du maître-autel, du retable architectural qui l'encadre et des autels latéraux. Sont impliqués dans ces travaux, le maçon Joseph Couture et les menuisiers Olivier Michaud et Joseph Gosselin. Les travaux sont achevés en 1896.
Le XXe siècle a peu altéré l'église et la sacristie. En 1909, un vestibule intérieur est installé et le perron est reconstruit en 1913. Hormis des travaux d'entretien régulier, l'église n'a pas subi de changements importants, sinon en 1957, quand une horloge est installée au clocher. À l'intérieur, l'église, qui jusque là avait été blanche, est peinte en couleur chamois en 1918. Un nouveau chantier affecte l'intérieur en 1944 et 1945 : le choeur est doté de verrières conçues par le verrier Vincent Poggi et produites par la compagnie J. P. O'Shea, de Montréal; le sculpteur Lauréat Vallières (1888-1974) ajoute des motifs eucharistiques dans la voûte; la disposition des bancs est modifiée pour permettre l'aménagement d'une allée centrale; l'ameublement du choeur est renouvelé par la maison Villeneuve, de Saint-Romuald; un abat-voix surmonté d'un ange à la trompette et un dorsal sont ajoutés à la chaire; et un banc pour les marguillers est installé. En 1971, pour répondre aux normes de Vatican II, le choeur est réaménagé selon les plans de l'artiste-décorateur Marcel Gagnon et un autel de célébration est installé.
L'église Notre-Dame-de-la-Victoire, incluant la sacristie et la chapelle de la Congrégation, est classée « immeuble patrimonial » par le ministère de la Culture et des Communications du Québec le 13 décembre 2002. Elle est le seul exemple qui subsiste de la grande manière de Thomas Baillairgé. De type néoclassique, elle est le témoin le plus important et le mieux conservé de l'École de cet architecte.
L'orgue
Un harmonium est acheté et installé au début de l'année 1853. Le 25 octobre 1868, le curé, l'abbé Déziel, annonce une souscription en vue d'acheter un orgue. Celle-ci marche avec tant d'entrain que le 13 décembre 1868, le conseil de fabrique décide d'acheter un orgue qui serait construit par le facteur Louis Mitchell (1823-1902), de Montréal. Les démarches étaient à ce moment plus qu'avancées puisque dès le lendemain, 14 décembre, la fabrique accorde un contrat, au coût de 1 150 livres, à Louis Mitchell, qui s'engage à le livrer avant 25 décembre 1869. L'instrument comportera trois claviers de 56 notes avec un pédalier de 25 notes. Le devis a été préparé par le père Laurie, un jésuite. Cette décision provoque quelque remous puisqu'il y avait à Saint-Henri-de-Lauzon, un facteur d'orgues, Pierre Beaudoin, et qu'un certain nombre de paroissiens voulaient encourager l'industrie locale. Après que le curé Déziel eut expliqué la décision, l'agitation s'estompa.
Puisque Louis Mitchell travaillait souvent avec les architectes Victor Bourgeau et Étienne-Alcibiade Leprohon qui dessinaient aussi pour lui des buffets d'orgues baroques, la conseil de fabrique commande un tel ouvrage, en noyer noir, en décembre 1869 au coût de 234 livres. Il aurait été vraisemblablement été sculpté par Charles-Olivier Dauphin (1807-1874), de Montréal. Ce coût s'ajoute au coût réel de l'instrument payé à Mitchell qui est de 1 322 livres. L'orgue est inauguré le 17 août 1870 lors d'un concert par Antoine Dessane, organiste à l'église Saint-Roch, par Ernest Gagnon, organiste à la cathédrale Notre-Dame de Québec, par Adolphe Hamel, organiste à l'église St. Patrick's, et par Frederick William Mills. Dans le « Courrier du Canada » du 8 août 1870, l'organiste montréalais Paul Letondal écrit que cet instrument est « le plus beau de toute l'Amérique britannique ».
Cet orgue s'inscrit dans une période faste de la carrière de Louis Mitchell (1823-1902), marquée par la construction de grands instruments, notamment ceux de l'église Saint-Jacques de Montréal (1868), de l'église Holy Family de Chicago (1868-1870) et de l'église Saint-Sauveur de Québec (1873), et par un contact étroit avec la facture d'orgues française dite « romantique », telle qu'illustrée par les travaux d'Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899).
Nettoyé en 1895, l'orgue est équipé d'un moteur électrique en 1903 lors de réparations. Le 27 juin 1911, le conseil de fabrique adopte une résolution visant à rafraîchir son instrument au goût du temps selon les plans et devis soumis par la maison Casavant, avec la console séparée de l'instrument et le placement des jeux du Positif dans une boîte expressive, le tout au coût de 6 165 $. C'est ainsi que la tuyauterie de Mitchell est installée sur une nouvelle traction, électropneumatique cette fois, et la structure sonore est modifiée en fonction d'une conception plus orchestrale, supprimant par exemple au Grand-Orgue, la Quinte 2 2/3', la Doublette 2', la Cymbale III et le Clairon 4'. Le 24 mars 1912, le conseil de fabrique autorise l'agrandissement de la tribune arrière selon les plans de l'architecte Lorenzo Auger (1879-1942) et réalisée par Olivier Marchand. L'instrument est inauguré le 25 avril 1912 par Joseph-Arthur Bernier, organiste à Saint-Jean-Baptiste de Québec. En 1918, le buffet est peint de la même couleur que la nef de l'église.
Dans ce nouvel état, l'orgue traverse plusieurs décennies, mais, vers 1980, il est devenu évident qu'une cure de rajeunissement s'impose. La paroisse consulte alors plusieurs spécialistes et on se prend bientôt à rêver d'une restauration sonore à l'identique du plan d'origine, avec rétablissement de la traction mécanique. Le coût d'une telle opération excède, évidemment, les possibilités financières de la paroisse. Pour tout dire, l'intérêt patrimonial énorme de ce projet mérite que la collectivité lui apporte une assistance considérable.
Un courageux projet, formulé dans ses lignes directrices, est approuvé unanimement par le Comité des orgues de la Fondation du patrimoine religieux du Québec. Après appel d'offres auprès des facteurs, la fabrique retient la proposition de Casavant Frères. Le financement de l'opération étant assuré par une souscription publique locale, et pour beaucoup, par une subvention venue de la Fondation du patrimoine religieux du Québec et aussi du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Les travaux réalisés sont avant tout en une restauration sonore de l'instrument. Elle implique le plus important corpus de tuyaux de Mitchell qui nous soit parvenu, tous les grands instruments de ce facteur étant disparus. Les 35 jeux de Mitchell ont été méticuleusement restaurés et le devis a été complété conformément à l'esthétique originelle. Au plan technique, une nouvelle action mécanique est construite et le système d'alimentation en vent est reconstitué à partir des deux grands réservoirs d'origine. Pour la disposition, le Grand-Orgue est situé immédiatement derrière la façade, le Positif vient ensuite, le Récit expressif est placé plus haut à l'arrière, la Pédale est divisée des deux côtés des sommiers des claviers et la Soubasse 16' (Flûte ouverte) se trouve derrière le Récit. Au plan visuel, le buffet n'est pas modifié, sauf pour y intégrer une console en fenêtre comme celle de 1870. La nouvelle console est munie des accessoires modernes qui permettent à l'organiste de se passer d'assistant pour le tirage des jeux. Les tuyaux en montre en étain fin ont été soigneusement rénovés.
L'orgue restauré a été inauguré par deux concerts, les 20 et 23 septembre 2000, par Dany Wiseman, alors titulaire de l'orgue, et par Benjamin Waterhouse.
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Lévis is a city and a county regional municipality located in the Chaudière-Appalaches region. Regional county seat, Lévis is located on the south shore of the St. Lawrence River, facing Québec City. Its name honors François Gaston de Lévis (1719-1787), hero of the St. Foy battle in 1760.
History
Lévis is issued from the first village on the south shore called St. Joseph-de-la-Pointe-Lévy which was located in the Lauzon seigniory in New France.
Over the years, the Québec south shore territory was known under various names. First, Samuel de Champlain named the area Cap de Lévy in 1629 to honor to Henri de Lévis (1596-1680), Duke of Ventadour and viceroy of New France from 1625 till 1627. Then its territory was included in the Lauzon seigniory granted in 1636 to Jean de Lauzon (Lauson), who was governor of New France from 1651 till 1656. From the beginning of its colonization by Guillaume Couture (1610-1701) in 1647, the territory was called Pointe-de-Lévy which was adopted by the mother parish of St. Joseph-de-la-Pointe-Lévy. The seigniory was dismantled in 1836 following the bankruptcy of Sir John Caldwell (1775-1842) who purchased it in 1810 for the purpose of establishing a model agglomeration under the name of 'City of Aubigny'. When landlord Caldwell's property was put up for judicial sale for nonpayment of debts, the government acquired the seigniory in 1845. It was the occasion, Fr Joseph-David Déziel (1806-1882), parish priest of St. Joseph-de-la-Pointe-Lévy, used to claim, on behalf of the Roman Catholic Church, a piece of land already reserved for a park to be used for the construction of a church.
St. Joseph-de-la-Pointe-Lévy (or St. Joseph-de-Lévis at the beginning of the 19th century) is the first parish/municipality of the Québec south shore which will become the Lauzon Village in 1867 and the City of Lauzon in 1910. It was a municipality in the 1950s and back as a city at the beginning of the 1980s. Lévis was born on the western side of Lauzon, on May 18th, 1861, at Fr Joseph-David Déziel's initiative. It was formed by the merging of the Notre-Dame-de-la-Victoire parish municipality of and the City of Aubigny (1849-1861). In 1916, the Villemay District was included into the new city. The Bienville village municipality, which existed from 1863 till 1924, was partly merged with Lauzon and partly with Lévis. On the January 1st, 2002, the municipal reorganization law regrouped the villages and municipalities on the Québec south shore to form the new city of Lévis. Its new territory almost exactly corresponds to the territorial dimensions of the old seigniory which existed from 1636 till 1836.
The Church
The history of the parish really started in 1845 or two years after Fr Joseph-David Déziel became parish priest in St. Joseph-de-la-Pointe-Lévy (Lauzon) and after a first mention concerning the construction of a church on a site located west of the Pointe-Lévy parish. A request was sent to Archbishop Joseph Signay, of Québec City, who sent a delegate, Fr Charles-Félix Cazeau, on September 5th, 1845, to prepare the commodo and incommodo usual report on the establishment of a parish. On September 17th, the Archbishop received a petition in opposition to the project. Finally, on November 18th, 1845, the Archbishop's emissary concluded that the parish should not be established at the time, the opposition being too strong.
The project did not die. In the spring on 1847, Fr Déziel requested a plan of the territory in the lowland facing Québec City and which could be used to build a church. A new request, dated February 12th, 1848, was prepared by several groups of parishioners living in the Lévis area arguing that the number of residents was increasing every year and that the Pointe-Lévy parish church was much too small. On May 22nd, 1848, Fr Charles-Félix Cazeau was again appointed to meet the concerned parishioners. On June 8th, 1848, he concluded, one more time, that the opposition to the project was still very strong.
Meanwhile, Fr Déziel asked the government of United Canada, on behalf of St. Joseph's parish, to grant him a piece of land located on the edges of the cliff facing Québec City. On June 12th, 1848, the Crown granted the land on the sole condition that it would be used only for the construction of a church. On September 10th, 1849, the parishioners met Bishop Pierre-Flavien Turgeon, administrator of the Québec archdiocese, to be authorized to build a mission church on the land granted by the government. On April 18th, 1850, the Bishop authorized the construction of a church. Once owners of the land which has just been granted to them by the government, the churchwardens refused to build a mission church there. They claimed that the mission church would quickly separated from the mother church and be the center of a new parish.
To avoid the St. Joseph churchwarden's control over the land, the petitioners offered another one. On July 9th, 1850, they sent a request to Bishop Turgeon in which they announced him that seven land owners would donate, for the construction of the church, a piece of land located some 100 feet (30 meters) from the land granted by the government. They asked for the immediate construction of a parish church. Without hesitation, Bishop Turgeon accepted the offer. On July 11th, Bishop Turgeon appointed Fr Charles-Félix Cazeau, now Grand Vicar, to fix the location and to establish the dimensions of the church. This was done on July 15th. On July 17th, Bishop Turgeon officially authorized the construction of the church. It was to be 160 feet (48.8 meters) long by 70 feet (21.3 meters) wide and 40 feet (12.2 meters) high above the floor joists, with lateral chapels. The church was to be dedicated to Notre-Dame-de-la-Victoire (Our Lady of the Victory). This name was the most appropriate, because it represented a true victory after five years of most acrid conflicts. The cost was estimated at 8,000 louis. Fourteen citizens got involved at their risks and dangers to finance the construction of the parish church. On July 30th, 1850, seven citizens donated a piece of land totaling 953 feet (290.5 meters) by 200 feet (61 meters) or a complete area of 190,600 square feet (17,707 square meters). The ground was donated not to the St. Joseph-de-Pointe-Lévy parish, who had confiscated the first piece of land in a way, but to the Québec Archiepiscopal Corporation. From now on, the Archbishop who would manage the future. Bishop Turgeon became, at Archbishop Joseph Signay's death on October 3rd, 1850, archbishop of Québec City on October 8th, 1850.
From plans prepared by architect Thomas Baillairgé (1791-1859), the construction of the church process started on August 16th, 1850, when Bishop Turgeon selected the trustees who will supervise the project. These trustees, on the same day, entrusted the stonework contract to David Dussault (1811-1875), a Québec City bricklayer contractor, for 2,500 pounds, who must deliver the building at the latest on September 1st, 1851. The walls of the crypt were to be 6 feet (1.8 meters) high and 3 1/2 feet (1 meter) thick and 4 1/2 feet (1.4 meters) in the facade. As for the church itself, walls were to be 3 feet (0.9 meters) thick except for the facade at 4 feet (1.2 meters). Works were carried out by a subcontractor, Augustin Trépanier (1811-1865). The trustees entrusted the contract for the structure and the carpentry to André Paquet (1799-1860), a sculptor from Québec City, for 1,300 pounds who must deliver the church in November 1851. Structural works were carried out by Régis Audet dit Lapointe (born in 1801) while André Paquet reserved for his firm the carpentry and sculptural works for which it is qualified. To finance the works, instead of using mandatory allocation, the people's generosity was called upon. Popular subscriptions were organized while others lent sums money going even to mortgage their assets to get the prompt construction of the church. The construction went fast and the cornerstone was laid by Bishop Turgeon on September 29th, 1850. On November 13th, 1851, Archbishop Turgeon canonically established the parish and the building was blessed, on the following November 20th, Fr Charles-Félix Cazeau, now General Vicar of the Québec Archdiocese. At construction time, this church was the largest in America after Notre-Dame Church in Montréal. Considered as a mission church served by the St. -Joseph-De-Pointe-Lévy parish, it became a parish church on October 1st, 1852, when Fr Déziel left the Pointe-Lévy parish to become the Lévis parish priest. Following this appointment, a series of transactions took place to regularize the situation of the new parish and to make sure it possesses the land and the building. So, on October 14th, 1852, the archdiocese released the contractors and, on November 28th, it transferred the land and the building to the new parish.As the interior of the church was not yet completed, the churchwardens entrusted a contract, on June 12th, 1853, for works to be spread over five years, to André Paquet at the cost of 4,025 louis which was signed on October 4th, 1853. While works were under way, André Paquet died on May 22nd, 1860, and the project continued under the supervision of Raphaël Giroux (1815-1869). While works were under way on the church interior, the churchwardens decided, on October 15th, 1854, to extend and to modify the building. The sacristies had been built on either side of the apse. This layout created a lot of troubles. It was decided to demolish these two sacristies and to replace them with a unique two-floor building which would be 50 feet (15.2 meters) long by 36 feet (11 meters) wide and 24 feet (7.3 meters) high above ground and to extend the church by 30 feet (9.1 meters) church by moving back the chancel. These works were authorized by Archbishop Turgeon on November 23rd, 1854. The stonework contract was entrusted, on December 16th, 1854, to Antoine Pampalon at the cost of 1,550 louis. As for the structural works, they were entrusted to André Paquet who subcontracted them to Joseph Nadeau. All these works were to be completed by September 15th, 1855.
Between 1865 and 1866, the parish priest puchased large paintings to decorate the church. They were copies made by a Roman artist, Carlo Ruspi (Carlo Filippo Baldassarre, 1786-1863), of Italian masters' paintings from the 16th and 17th centuries. The same artist also painted the Way of the Cross installed in 1867.
In 1894, for the 50th anniversary celebrations to come, the churchwardens undertook major works. A large construction site, to extend the sacristy by 22 feet (6.7 meters) towards the back and to add a floor to lodge a large chapel intended for the men's congregation, became the excuse for an important restoration of the church interior. The project was announced on October 21st, 1894, and services from architect David Ouellet (1844-1915) were retained. Besides the construction site of the sacristy, works include the renewal of the church's floors and pews as well as gilding and the painting works on the walls and the vault. Works were authorized by Archbishop Louis-Nazaire Bégin, of Québec City, and on March 26th, 1895, contracts were entrusted for a total of $20,396. It is also the time when the church furnishings were completed. They included the high altar, the architectural reredos surrounding it and the lateral altars. Involved in these works were mason Joseph Couture and carpenters Olivier Michaud and Joseph Gosselin; works were completed in 1896.
The 20th century did not modify the church and nor the sacristy. In 1909, an interior narthex was installed and the stoop was rebuilt in 1913. Except regular maintenance works, the church did not receive important changes, otherwise in 1957, when a clock was installed on the bell tower. Inside, the church, which up to then had been white, was painted in fawn color in 1918. A new construction site affected the interior in 1944 and 1945: the chancel received stained glass windows designer by glassmaker Vincent Poggi and executed by the J. P. O'Shea Company, of Montréal; sculptor Lauréat Vallières (1888-1974) added Eucharistic designs in the vault; the pew layout was modified to allow the development of a central aisle; the chancel furnishings were renewed by the Villeneuve firm, of St. Romuald; a sounding board with an angel sounding the trumpet and a back were added to the pulpit; and a churchwardens' pew was installed. In 1971, to meet Vatican II reforms, the chancel was reconfigured according to plans by interior decorator Marcel Gagnon and a celebration altar was installed.
Notre-Dame-de-la-Victoire Church, along with its sacristy and the Congregation chapel, were classified as a « historical building » by the Québec Ministry of Culture and Communications on December 13th, 2002. It is the only example left of Thomas Baillairgé's large works. With its neoclassical style, it is the most important and best preserved reference of this architect's school.
The Organ
A reed organ was purchased and installed at the beginning of 1853. On October 25th, 1868, the parish priest, Fr Déziel, announced a subscription to buy an organ. It went so well that, on December 13th, 1868, the churchwardens decided to buy an organ which would be built by Louis Mitchell (1823-1902), of Montréal. Steps were very well under way because the following day, December 14th, the churchwardens entrusted the contract, at the cost of 1,150 pounds, to Louis Mitchell who promised to deliver it before December 25th, 1869. It was a three 56-note-manual and a 25-note-pedal instrument whose tonal structure was designed by Fr Laurie, a Jesuit. This decision caused some turmoil because an organbuilder, Pierre Beaudoin, was living and working in St. Henri-de-Lauzon, and some parishioners wanted to support local industry. After parish priest Déziel explained his decision, the fuss subsided.
Since Louis Mitchell often worked with architects Victor Bourgeau and Étienne-Alcibiade Leprohon who also designed for him baroque organcases, the churchwardens ordered such a work, in black walnut, in December 1869, at the cost of 234 pounds. It was probably sculpted by Charles-Olivier Dauphin (1807-1874), of Montréal. This amount was added to the 1,322 pounds representing the real cost of the instrument paid to Mitchell. The organ was inaugurated on August 17th, 1870, in a concert by Antoine Dessane, organist at St. Roch Church, by Ernest Gagnon, organist at the Notre-Dame Cathedral in Québec City, by Adolphe Hamel, organist at St. Patrick's Church, and by Frederick William Mills. In the August 8th, 1870, edition of the « Courrier du Canada », Montréal organist Paul Letondal wrote that this instrument was « the nicest of all British America ».
This organ was produced in the prosperous period in the career of Louis Mitchell (1823-1902), marked by the construction of large instruments, mainly those of St. Jacques Church in Montréal (1868), Holy Family Church in Chicago (1868-1870) and St. Sauveur Church in Québec City (1873), and by a close contact with the French 'romantic' aesthetics, such as the works by Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899(.
Cleaned in 1895, the organ was equipped with an electrical motor in 1903 during repairs. On June 27th, 1911, the churchwardens decided to modernize the instrument and bring it in line to the taste of the day based on plans submitted by Casavant, at the cost of $6,165. The revision included a detached console and the transfer of the Positif division stops into a swell box. Mitchell's pipework was installed on a new electro-pneumatic action and the tonal structure was modified to a more orchestral aesthetic, removing, for example, from the Grand-Orgue division, the 2 2/3' Quinte, the 2' Doublette, the III-rank Cymbale and the 4' Clairon. On March 24th, 1912, the churchwardens authorized the enlargement of the back gallery according to plans prepared by architect Lorenzo Auger (1879-1942) and to be carried out by Olivier Marchand. The instrument was inaugurated on April 25th, 1912, by Joseph-Arthur Bernier, organist in St. Jean-Baptiste Church in Québec City. In 1918, the organcase was painted the same color as the church nave.
The then-rebuilt instrument served for many decades and in 1980, it became evident that the instrument needed repairs and a few parts would require a rejuvenating cure. The churchwardens sought advice from experts and soon everybody was dreaming about a tonal restoration to the original with the restoration of the mechanical action. The cost of such a project exceeded, of course, the financial resources of the parish. The tremendous heritage interest of this project was worth the great assistance from the community.
A broad outline of the project was unanimously approved by the Organ Committee of the Québec Religious Heritage Foundation. After a call for tenders among organbuilders, the churchwardens accepted the proposition from Casavant Frères. The financing of the project was secured through a local public subscription and for a larger part, through a grant from the Heritage Foundation and also from the Québec Ministry of Culture and Communications.
The restoration of the Mitchell organ is essentially centered on its tonal structure. This organ has the largest extant of Mitchell pipework to have survived since all his large instruments have disappeared. The original 35 stops by Mitchell were meticulously restored and the stop list was completed according to the original aesthetics. On the technical side, a new mechanical action was built and the wind system was restored using the original two large reservoirs. As for its layout, the Grand-Orgue is located immediately behind the façade followed by the Positif, the enclosed Récit is located somewhat higher in the back, the Pedal is divided on both sides of the manual windchests and the Soubasse 16' (Open Flute) is located behind the Récit. From the visual point of view, the organcase is not modified except for the integration of a new console “en fenêtre” similar to the one installed in 1870. The new console is equipped with new accessories to facilitate registration changes. The façade pipes, made of fine tin, were carefully restored.
The newly restored organ was inaugurated in two concerts held on September 20th and 23rd, 2000, given by Dany Wiseman, then church main organist, and by Benjamin Waterhouse.
I. Grand-Orgue |
III. Récit |
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1Montre | 16' | 4Bourdon | 16' | |
Montre | 8' | 2Fugara | 8' | |
Flûte traversière | 8' | 4Flûte harmonique | 8' | |
Gambe | 8' | Bourdon | 8' | |
2Flûte à cheminée | 8' | Violoncelle | 8' | |
2Flûte harmonique | 4' | 5Flûte | 4' | |
Prestant | 4' | Octavin | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | 4Cornet 2 2/3' | III | |
Doublette | 2' | 4Cornopion | 8' | |
3Fourniture 2' | V | 4Haut-bois | 8' | |
Cymbale 2/3' | IV | 6Voix humaine | 8' | |
Trompette | 16' | Tremblant | ||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
II. Positif |
Pédale |
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Principal | 8' | 2Soubasse | 16' | |
Dulciane | 8' | Bourdon | 16' | |
4Voix céleste | 8' | Violoncelle | 8' | |
2Bourdon | 8' | Violon | 8' | |
Salicional | 4' | Bombarde | 16' | |
2Flûte cruse | 4' | Trompette | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | |||
Piccolo | 2' | |||
Tierce | 1 3/5' | |||
Mixture 2' | III | |||
Chromorne | 8' | |||
Tremblant |
1 | 1-12 en bois, les premiers bouchés; 13-29 en façade 1-12 in wood, the first ones are capped; 13-29 "en façade" |
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2 | en bois / in wood | |
3 | à quatre reprises / 4 repetitions | |
4 | De / From Do2 | |
5 | complété. Original sans les 1-12 / completed. Original without 1-12 |
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6 | complete stop / full stop |