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La communauté de St. Andrew's, l'une des plus anciennes communautés presbytériennes du Canada, a été fondée en 1830 au centre-ville de Toronto, alors appelée York. La communauté a été érigée par la communauté de l'église d'Écosse avec sa première église sise au coin sud-ouest des rues Church et Adelaide. Après la scission de l'église presbytérienne d'Écosse en 1843, une partie de la communauté, qui supportait le mouvement de l'église libre, quitta St. Andrew's au cours de l'été suivant et fonda l'église presbytérienne Knox.
Peu après 1867, la première église s'avère trop petite pour une communauté en pleine croissance et doit être abandonnée. Une somme de 100 000$ est alors recueillie et, au désarroi de plusieurs membres, la communauté emménage, en 1876, à son emplacement actuel au coin sud-est des rues King et Simcoe. Le nouvel emplacement est situé dans un environnement animé et la plupart des membres demeurent près de la nouvelle église. De l'autre côté de la rue, il y a le « Government House », la résidence officielle du lieutenant-gouverneut de l'Ontario. Le collège Upper Canada occupait le deuxième coin de rue et le troisième, une taverne populaire. Avec l'église St. Andrew's, les quatre coins de rues étaient connus localement comme « Législation, Éducation, Damnation et Salut!!
Le déménagement vers l'ouest causa une controverse et une partie de la communauté (62 des 403 membres) décida de continuer dans l'ancienne église, qui devint connue sous le nom de « Old St. Andrew's ». Ce groupe déménagea, en 1878, dans un nouvel édifice sis près de la rue Jarvis où il continua jusqu'en 1951 alors qu'il se fusionna avec Westminster (anciennement Yorkville Presbyterian) - Central (anciennement Méthodiste) pour devenir St. Andrew's United. L'ancienne église St. Andrew's est alors vendue pour devenir St. Andrew's Evangelical Lutheran Church.
Au cours des années, la communauté de St. Andrew's s'est fait l'instigatrice de nouvelles pratiques presbytériennes qui sont maintenant jugées courantes et, vers la fin du XIXe siècle, elle avait acquis un statut important au sein de l'église presbytérienne du Canada. Au même moment, il est souvent suggéré que l'église St. Andrew's devrait quitter son emplacement car l'environnement était devenu trop dépressif avec une présence constante de pauvreté et aller s'implanter dans des quartiers plus verts et mieux nantis du nord de la ville. Malgré une baisse du nombre de membres, la communauté rejette toute notion d'abandonner sa mission. Refusant de quitter, la communauté défie toutes les prédictions et, en 1906, elle entreprend un programme audacieux et coûteux de rénovation qui créera le nouveau choeur de style roman que nous connaissons aujourd'hui afin de remplacer la grande chaire qui dominait le mur avant de l'église. Un nouvel orgue est ajouté dans le choeur et la chorale, maintenant assise face à face dans le choeur, est maintenant vêtue de tuniques pour la première fois.
Le début des années 1920 est, pour certains membres, une période triste marquée de dérive et de démoralisation. Survient, en 1924, la situation où St. Andrew's trouve sa place dans l'histoire au moment où le Canada vit le grand débat de l'union des églises. Ce projet vise à unir les presbytériens, les méthodistes, les congrégationnalistes en une seule église, l'église unie du Canada. La communauté de St. Andrew's vote à 94% contre le projet et devient rapidement le quartier général du presbytantisme au Canada alors d'autres communautés presbytériennes se joignent à elle. En juin 1925, un congrès national, tenu à Toronto, proclame que l'église presbytérienne est là pour demeurer et une nouvelle organisation est mise en place.
Même si la communauté de St. Andrew's poursuit ses activités, en tant que la plus célèbre église presbytérienne du Canada, un nouveau débat éclate dans les années 1930 quant à l'abandon de son emplacement dans le centre-ville devenu miteux. Encore une fois, la communauté adopte un mode de survie et installe des verrières dans l'église. Célébrant son centenaire en 1930, la communauté promet de conserver son emplacement du centre-ville même si celà s'avère difficile.
La fin des années 40 ainsi que les années 50 et 60 sont une période de déclin pour la communauté. Beaucoup de personnes déménagement dans les banlieues et le centre-ville de Toronto devient la place pour les édifices à bureaux et les entrepots. Plusieurs fois la communauté considère de quitter son emplacement du centre-ville, mais chaque fois, la communauté décide de rester. La décision finale de rester est prise en 1969.
La renaissance du centre-ville de Toronto en tant que place pour y vivre dans les années 70 et 80 confirme que la décision de rester prise par la communauté était la bonne. Alors que l'église est entourée par les édifices des institutions financières, des hôtels, des théâtres, salles de concert, le Skydome et le Centre des congrès, plusieurs personnes résident dans les appartements et les condos alors que plusieurs sans-abris ont besoin de nourriture et d'un gîte. Encore une fois, la communauté de St. Andrew's prend sa place dans une ville en croissance.
Une levée de fonds, lancée en 1974, rapporte 400 000$. Les rénovations aux édifices débutent et sont achevées plusieurs années plus tard, incluant l'achat du nouvel orgue mécanique lorsque les droits aériens sont vendus à la Sun Life et que le fonds du patrimoine St. Andrew's est mis sur pied. Ce fonds, augmenté de revenus provenant de la succession Ely, assure la survie financière de l'église.
L'édifice
L'église a été conçue par William George Storm. Le choeur et l'allée centrale, ajoutés en 1907, furent conçus par S.G. Curry. Le style de l'église est « renouveau roman ». L'architecte le nomme « écossais norman » alors que la documentation en fait un exemple de l'architecture « normande romane ». L'influence normande est particulièrement visible dans la pierre délicatement sculptée - au lieu d'être ciselée - des trois arches de l'entrée principale et de sa rosace. L'influence française normande se voit dans les détails sculptés de la façade. Les colonnes de granit poli de toutes les entrées possèdent des bases de pierre sculptée, au lieu d'être en fer. L'influence écossaise est visible dans les pignons étagés de la tour et les tourelles de coin.
Les matériaux utilisés pour la construction de l'église ont été soigneusement choisis: grès provenant de Georgetown, ON; granit provenant de la baie de Fundy et d'Aberdeen, en Écosse; et de la pierre importée de l'Ohio.
L'orgue
La communauté de l'église St. Andrew's fut la première communauté presbytérienne canadienne à introduire, dans ses liturgies, la musique instrumentale en tant que force vitale. Lorsque la communauté a déménagé dans l'église actuelle en 1878, la seconde église de leur histoire, les services de la firme montréalaise S.R. Warren ont été retenus pour construire un grand orgue à traction mécanique lequel serait placé à la tribune arrière du nouvel édifice. L'instrument de trois claviers, d'après la conception de George Ashdown Audsley (les sons aigus du Grand-Orgue et les chœurs d'anches étaient sous expression et placés dans la boîte expressive du Choir), est installé en 1885. Cet instrument s'est avéré un fort stimulant musical pour la communauté et ce, jusqu'au début du XXe siècle.
En 1907, la communauté érige un nouveau sanctuaire et un grand orgue de quatre claviers est commandé à la firme Casavant Frères dans le but d'accompagner la chorale. L'orgue est placé dans deux chambres profondes des deux côtés du sanctuaire de sorte qu'il n'est utile que pour accompagner la chorale. L'orgue Warren, nouvellement électrifié et rendu accessible à partir de la console du sanctuaire, continue de supporter le chant de la communauté jusque vers la Deuxième guerre mondiale alors que des problèmes mécaniques récurrents forcent son abandon et l'utilisation exclusive de l'orgue du sanctuaire comme instrument pour l'accompagnement lors de liturgies.
En 1964, lors de la nomination de Douglas Bodle au poste d'organiste, la communauté commence à ré-examiner son programme musical et à planifier un nouvel orgue pour remplacer l'orgue du sanctuaire qui se dégrade rapidement. Cette question s'inscrit à l'intérieur d'un plus grand dilemme auquel la communauté fait face : le choix de restaurer l'église ou de déménager. Après plusieurs années de discussions, il est décidé de restaurer l'église et de retourner au concept original soit de placer l'orgue et la chorale à la tribune arrière. L'expérience a prouvé que le fait de placer l'orgue et la chorale dans le sanctuaire s'est avéré inefficace quant au support musical apporté à la communauté. Le retour au concept de la tribune arrière, avec sa proximité sonore, s'est, de lui-même, prouvé par une vigueur renouvelée lors des chants avec l'assemblée.
Au moment de sa construction, le nouvel orgue est le plus grand instrument qu'ait construit, à date, le facteur Karl Wilhelm. Le magnifique buffet de chêne blanc, avec ses tuyaux polis des Montres et ses élégantes claires-voies de butternut qui incluent un motif de chardon écossais, domine l'arrière de l'église et entoure élégamment la vielle rosace. La traction de l'instrument est entièrement mécanique, de type suspendu – le plus simple, le plus durable et, pour l'organiste, le plus sensible de toutes les formes possibles de traction. La seule composante électrique de l'orgue, à l'exception de la lumière au-dessus du lutrin, est le ventilateur qui fournit le vent lequel, à son tour, est réglé par les soufflets et dirigé dans les sommiers via des porte-vent de bois franc, l'ensemble produisant une légère variation dans l'alimentation du vent – communément appelé vent flexible – qui peut être contrôlé par un organiste averti.
La tuyauterie de l'orgue, incluant le Rossignol, est faite de différents alliages d'étain et de plomb. Il est intéressant de noter que des 131 tuyaux de bois, les 30 tuyaux de la Soubasse 32' proviennent de l'orgue Warren de 1885. Afin d'assurer la stabilité de l'harmonisation, l'accordoir a été utilisé pour les tuyaux ouverts alors que les calottes des jeux bouchés ont été soudées.
La sonorité de l'orgue recrée l'effet et les couleurs d'un orgue classique français, enrichi des ressources d'un grand récit romantique. On doit remarquer les trois jeux de Tierces, incluant le jeu de Tierce de 16' et les deux Cornets montés. Les anches, de type français, du Grand-Orgue et du Positif, sont brillantes et fougueuses alors que celles du Récit, plus sombres, à la Cavaillé-Coll, ajoutent un ferveur romantique à cet ensemble à prédominance classique. La sonorité du plein jeu est argentée, chantante et modérée; elle remplit l'église sans toutefois dominer l'ensemble.
St. Andrew's, home to one of the oldest Presbyterian congregations in Canada, was founded in 1830 in downtown Toronto, then called York. The congregation was erected as the Church of Scotland congregation with the original church located at the south-west corner of Church and Adelaide Streets. After the 1843 split of the Presbyterian Church in Scotland, a portion of the congregation supportive of the Free Church Movement left St. Andrew's the following summer and founded Knox Presbyterian.
Shortly after 1867, the original building eventually proved too small for the expanding congregation and the congregation had to abandoned it. The congregation raised $100,000 and, to the dismay of some, moved to the present site on the south-east corner of King and Simcoe Streets in 1876. The new location of the church was a busy place and most of the congregation lived within easy walking distance of the church. Across the street stood Government House, the official residence of the Lieutenant Governor of Ontario. Upper Canada College stood on a second corner and on a third was a popular tavern. With St. Andrew's, the four corners were known locally as Legislation, Education, Damnation and Salvation!!
This westward move caused some controversy, and the church split over the issue. Part of the congregation continued (62 of 403 members) in the old church, that became known as Old St. Andrew's. This group moved in 1878 to a new building located on nearby Jarvis Street. It continued until 1951 when it joined with Westminster (formerly Yorkville Presbyterian) - Central (formerly Methodist) to become St. Andrew's United. Old St. Andrew's building was sold and became St. Andrew's Evangelical Lutheran Church.
Over the years, St. Andrew's initiated features of Presbyterian Church life that are now regarded as commonplace and, by the end of the 19th century, it has achieved national prominence in the Presbyterian Church in Canada. At the same time, frequent suggestions are heard that the church must move out of its depressed surroundings, with the constant presence of poverty, in order to settle in greener, more gentile neighborhoods to the north. Despite a drop in congregation, however, the church rejects any notion that it abandons its mission. Refusing to leave, the congregation defies the odds and, in 1906, begins a daring and costly renovation program that created the elaborate Romanesque style chancel we know today to replace the large pulpit which had dominated the front wall of the church. A new organ is added in the chancel and the choir, now seated facing each other along the sides of the chancel, is robed for the first time.
The beginning of the 1920s seems to some in the congregation a sad period of drift and demoralization. Then, quite dramatically, in 1924, St. Andrew’s finds a place in history as Canada watches the great Church Union Debate. This was the move to unite Presbyterians, Methodists, and the Congregational Church, in one body, today's United Church. St. Andrew’s voted 94% against the union. Across Canada, Presbyterian congregations rally to this stand and St. Andrew’s quickly becomes recognized as the headquarters of Presbyterianism. In June 1925, national delegates descend on Toronto, and in unique sessions, a "continuing" Presbyterian church is proclaimed and duly organized.
Even though St. Andrews continues, as perhaps the most famous Presbyterian Church in Canada, debate again flares up in the 1930's over whether to abandon the shabby downtown. Instead, the congregation again opts for a mood of defiant revival and adds stained glass windows in the church. Celebrating its centennial in 1930, the church vows to "keep the flag flying" downtown, however difficult.
The late 1940s, the 1950s and 1960s are a period of decline at St. Andrew’s. Increasing numbers of people are moving to the suburbs and the downtown core of Toronto is giving way to offices and warehouses. Many times the congregation considers leaving its downtown location for more promising parts of the city, but each time the congregation decides that St. Andrew's witness belongs at King and Simcoe Streets. The final decision to stay put is taken in 1969.
The rebirth of downtown Toronto as a place to live in the 1970s and 1980s confirms that St. Andrew's decision to stay was right. While it is surrounded by the towers of financial institutions, hotels, theatres, concert halls, the Skydome and the Convention Centre, there are also many people in new apartments and condos and many homeless needing food and shelter. Once again, St. Andrew's is taking its place in ministry to a growing city.
A successful fund raising campaign is launched in 1974 which raised $400,000. Building renovations began immediately which are completed several years later, including the purchase of the tracker organ when air rights are sold to Sun Life and St. Andrew’s Heritage Trust is etablished which, as augmented by income from the Ely Estates, has been the financial lifeline ever since.
The church building
St. Andrew's church was designed by William George Storm. The chancel and centre aisle, added in 1907, were designed by S.G. Curry. The style of the church is Romanesque Revival. The architect called its design "Norman Scottish" and it is referred to in most literature as an example of "Norman Romanesque" architecture. The Norman influence is particularly evident in the finely detailed carved stone — rather than chiselled — triple arched entrance and the rose window above it. Norman French influence is to be seen in the carved detail of the facade. Polished granite columns at all the main entrances have carved stone — rather than iron — aps and bases. The Scottish influence is apparent in the stepped gables of the tower and the corner turrets.
Materials used to build the church were carefully selected: sandstone from Georgetown, Ontario; granite from the Bay of Fundy and Aberdeen, Scotland; imported Ohio stone.
The Organ
The congregation of St. Andrew's Church is the first Canadian Presbyterian congregation to introduce instrumental music as a vital force in their services. In 1852, the congregation establishes its first choir, and then further shocks all other Presbyterian Churches by introducing the first organ. The issue is actually dragged before the Synod and the congregation is warned of such excesses....but in one form or another, the organ stayed. When the congregation moves to the present church building in 1875, the second in which they had worshiped, the Montreal firm of S.R. Warren is engaged to build a large tracker organ to be installed in the rear gallery of the new edifice. The three-manual instrument, modeled after George Ashdown Audsley's design for a church organ (the Great upperwork and reed choruses were under expression in the Choir box), is installed in 1885. It provided strong musical leadership for the congregation until the early days of the 20th century.
In 1907, when the congregation erects an elaborate new chancel, Casavant Frères, of St. Hyacinthe (Quebec), is commissioned to build a four-manual chancel organ to accompany the church's newly vested chancel choir. The organ is placed in two deep chambers on either side of the chancel; thus, its sound is useful only for the choral accompaniment. The Warren instrument, newly electrified and made playable from the chancel console, continues to lead the congregational singing until the time of World War II, when consistent mechanical problems made it necessary to rely solely on the chancel organ for service accompaniment.
In 1964, with the appointment of Douglas Bodle as organist, the congregation begins to re-examine its music program and plans for a new organ to replace the rapidly deteriorating chancel organ. This situation is part of the larger issue before the congregation at that time – whether to restore the existing church building or to relocate. In 1969, it is decided to restore the church and to return to the original concept of a gallery organ and choir. Experience had shown that the placement of the organ and choir in the remote chancel did not provide effective musical leadership for the congregation. The return to the gallery concept, with its immediacy of sound, has proven itself in the renewed vitality of congregational singing.
When built, the new organ is the largest instrument produced by Karl Wilhelm to date. The magnificent case of white oak, with its polished tin Montres and elegant butternut pipe shades incorporating a Scottish thistle motif, dominates the rear of the church and elegantly frames an old rose window. The playing action is purely mechanical, of the suspended type – the simplest, the most durable and, for the organist, the most sensitive type of action possible. The only electrical component in the organ, except the light over the music rack, is the blower which provides the wind which, in turn, is regulated by the bellows and directed to the windchests via solid wood wind trunks, the whole making for a light variation in the wind supply which can be controlled by a sensitive player – so called flexible wind.
The organ's pipeworks, including the Rossignol, are made from varying alloys of tin and lead. It is interesting to note that of the 131 wooden pipes, the 30 pipes of the 32' Soubasse were incorporated from the original 1885 Warren organ. To ensure stability of tuning, open pipes are cone-tuned, and stopped pipes have their caps soldered shut.
Tonally, the organ recreates the effect and color palette of a French Classic organ, enriched with the resources of a large Romantic Récit division. Of particular note are the three tierce ensembles, including the 16' jeu de Tierce and two mounted Cornets. The French-style reeds of the Grand-Orgue and Positif fill the church with brilliance and fire, while the darker Récit reeds, reminiscent of the work of Cavaillé-Coll, add an ominous Romantic fervor to the predominantly Classic ensemble. The sound of the plein jeu is silvery, singing and relaxed, filling the church but not dominating the full ensemble.
II. Grand-Orgue |
III. Récit |
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|---|---|---|---|---|
| Bourdon | 16' | 1Principal | 8' | |
| Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
| Bourdon | 8' | Gambe | 8' | |
| Prestant | 4' | Céleste (TC) | 8' | |
| Flûte conique | 4' | Prestant | 4' | |
| Grosse Tierce | 3 1/5' | Flûte | 4' | |
| Nazard | 2 2/3' | Flageolet | 2' | |
| Doublette | 2' | Cornet 2' | III | |
| Tierce | 1 3/5' | Plein Jeu 2' | IV | |
| Fourniture 1 1/3' | IV | Basson | 16' | |
| Cymbale 2/3' | III | Trompette | 8' | |
| Cornet 8' (TC) | V | Hautbois | 8' | |
| Trompette | 8' | Tremblant | ||
| Voix humaine | 8' | Rossignol | ||
| Clairon | 4' | Zimbelstern | ||
I. Positif |
Pédale |
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|---|---|---|---|---|
| Dessus de flûte | 8' | Soubasse | 32' | |
| Flûte à cheminée | 8' | 2Montre | 16' | |
| Montre | 4' | Soubasse | 16' | |
| Flûte à fuseau | 4' | Flûte ouverte | 8' | |
| Nazard | 2 2/3' | Bourdon (ext) | 8' | |
| Quarte de nazard | 2' | Flûte | 4' | |
| Doublette | 2' | Cor de nuit | 2' | |
| Tierce | 1 3/5' | Fourniture 2 2/3' | IV | |
| Larigot | 1 1/3' | Bombarde | 16' | |
| Cymbale 1' | IV | Trompette | 8' | |
| Cromorne | 8' | Clairon | 4' | |
| Tremblant | ||||
| 1 | 1-7 du Bourdon / 1-7 from Bourdon | |
| 2 | 1-6 de la Soubasse 16' / 1-6 from 16' Soubasse |