| Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Références References |
Retour Return |
![]() |
Casavant, Opus 651, 1916
/ Opus 2597, 1960
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
Saint-Félicien est une ville située dans la municipalité régionale de comté du Domaine-du-Roy dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est située à 280 km (174 milles) au nord-est de la ville de Québec et de 125 km (78 milles) au nord-ouest du secteur Chicoutimi de la ville de Saguenay.
L'origine du nom provient du fait que les paroisses de Saint-Félicien et de Saint-Prime sont voisines et c'est pourquoi elles reçurent les noms de deux frères qui furent martyrisés et mis à mort le même jour, en 251, pendant les persécutions de l'empereur romain Maximien.
Historique
L'emplacement qui devait devenir la ville de Saint-Félicien n'était pas inconnus des Amérindiens, des trappeurs ou des missionnaires. La rivière Ashuapmouchouan était la voie naturelle qu'ils empruntaient dans leurs pérégrinations vers le Grand Nord.
Le premier colon, Jean Pépin dit Lachance, arrive avec sa famille au printemps 1865 et s'installe à la Rivière-à-l'Ours (ancien nom de Saint-Félicien). Au cours des années suivantes, d'autres familles arrivent de sorte qu'en 1870, ils sont 24 familles lorsque, le 19 mai, un grand feu détruit toutes les habitations sauf deux. Ce feu a pris naissance dans des débris d'abatis attisé par un grand vent.
Une municipalité de paroisse est établie le 1er janvier 1882. Le territoire de la municipalité est scindé, le 11 juillet 1905, en deux parties : le village et la paroisse. Le village obtient, le 26 octobre 1946, le statut de ville. Le territoire de la paroisse est annexé, le 23 décembre 1976, à la ville. Une nouvelle ville est formée, le 12 janvier 1996, par l'annexion du territoire de la paroisse voisine de Saint-Méthode.
L'église
Les colons qui résident dans le territoire doivent se rendre à Roberval pour leurs devoirs religieux. Aussi réclament-ils, en 1870, auprès de Mgr Charles-François Baillargeon (1798-1870), évêque (1867-1870) de Québec, la permission de construire une chapelle. En octobre 1871, l'abbé Pierre-Elzéar Auclair (1838-1896), curé (1871-1880) de Saint-Prime, vient y célébrer la toute première messe dans la maison de Télesphore Martel. Le 5 juin 1872, l'abbé Dominique Racine (1828-1888), grand vicaire et curé de Chicoutimi, se rend à Saint-Félicien pour y démarquer l'emplacement de la future chapelle. Comme les colons ne pouvaient pas payer pour le terrain, la société de la Propagation de la Foi fournit la somme nécessaire. La chapelle, un édifice de bois de 11 mètres (36 pieds) sur 8,5 mètres (28 pieds), sans sacristie, est construite par Joseph Savard. Elle est bénite en juillet 1873 par l'abbé Auclair. La chapelle est des plus humbles, les vases et ornements sacrés sont fournis par la société de la Propagation de la Foi. Par la suite, la messe y est célébrée une fois par mois par le curé de Saint-Prime jusqu'en 1883. Une sacristie de 3,7 mètres (12 pieds) sur 3,7 mètres (12 pieds) est ajoutée en 1876.
Comme la population augmente, la chapelle devient trop petite. Le 2 septembre 1882, les résidents présentent une requête à Mgr Dominique Racine, premier évêque (1878-1888) de Chicoutimi, pour la construction d'une nouvelle chapelle. Celui-ci mandate l'abbé Bruno-Élisée Leclerc (1838-1907), curé d'Hébertville afin de faire les vérifications d'usage. Après approbation, la décision est prise de construire un édifice en bois recouvert de bardeaux mesurant 30 mètres (100 pieds) sur 14,6 mètres (48 pieds) avec une voûte s'élevant à 7,6 mètres (25 pieds) et un clocher dont la flèche s'élève à 27,4 mètres (90 pieds) du sol. Une sacristie de 12,2 mètres (40 pieds) sur 8.5 mètres (28 pieds) est juxtaposée. L'immeuble repose sur des fondations de pierres. Les plans de l'édifice sont de l'architecte Évangéliste Cayouette et les travaux sont confiés à Théodore Cayouette. Les travaux débutent le 25 juin 1883. Le 6 octobre suivant, le premier curé résident (1883-1894), l'abbé Joseph Girard (1854-?), arrive. La nouvelle chapelle est bénite le 15 janvier 1884 par l'abbé Louis-Jean-Baptiste Vallée (1836-1919), curé (1871-1903) de Saint-Jérôme de Métabetchouan. L'ancienne chapelle est alors convertie en presbytère et en salle publique.
L'érection canonique de la paroisse est accordée le 3 novembre 1884 par Mgr Racine. Le 21 novembre 1884, une partie du territoire de la paroisse est détachée pour former la paroisse de Saint-Méthode. Le feu détruit l'ancienne chapelle le 24 novembre 1884.
Le 5 juillet 1897, une tornade s'abat sur la région causant d'importants dommages matériels, dont le clocher de l'église. Il ne sera reconstruit que lors des travaux de restauration de l'église en 1902. Toutefois, l'église et la sacristie sont détruites par le feu le 26 décembre 1912.
En 1913, une chapelle temporaire en bois est construite au coût de 12 186 $. Le 6 janvier 1913, une requête est adressée à Mgr Michel-Thomas Lebrecque (1849-1932), évêque (1892-1927) de Chicoutimi, pour obtenir la permission des construire une église et une sacristie en pierres. Cette permission est accordée le 7 février 1913. Le 19 janvier, les plans de la nouvelle église sont confiés à l'architecte Joseph-Pierre Ouellet (1871-1959). L'édifice cruciforme avec chœur en saillie et abside à pans coupés aura 67,6 mètres (222 pieds) de longueur sur 25,6 mètres (84 pieds) de largeur, atteignant 31,7 mètres (104 pieds) aux transepts avec une voûte s'élevant à 16 mètres (53 pieds) du plancher. Les murs extérieurs seront en pierre alors que le toit sera recouvert de tôle. Deux clochers de 60,4 mètres (198 pieds) de hauteur seront érigés. Le contrat de construction est accordé à Edmond Tremblay tandis que la menuiserie est confiée à Joseph Villeneuve. Les murs intérieurs ainsi que la voûte en arc en plein cintre sont recouverts de plâtre. L'intérieur comprend une nef à trois vaisseaux avec des tribunes latérales ainsi que dans les transepts, à l'arrière et autour du chœur. Le coût total sera de 129 906 $.
La première messe est célébrée le 7 mai 1916 tandis que la bénédiction a lieu le 19 juin 1916 par Mgr Labrecque. Le carillon de trois cloches n'est installé qu'en octobre 1916.
En mai 1938, une tentative de subdiviser la paroisse apparaît, mais elle ne sera pas approuvée par l'évêque.
Des travaux majeurs de restauration de l'église, aux coûts estimés à près d'un million de dollars, débutent le 22 juin 1959 et les paroissiens sont privés de son église paroissiale jusqu'au 13 novembre 1960 où elle est officiellement inaugurée par Mgr Marius Paré (1903-2002), évêque (1961-1979) de Chicoutimi.
L'orgue
Le 30 mai 1915, la fabrique achète un orgue au coût de 4 900 $. Des paroissiens bénévoles vont le chercher à Roberval en avril 1916. L'instrument est installé au cours du mois de mai. L'orgue est inauguré le 19 juin 1916 lors d'un concert par Henri Gagnon (1887-1961), organiste (1910-1961) à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.
En 1960, la maison Casavant Frères procède à l'électrification de l'instrument et installe une console neuve. Les travaux comprennent aussi la division du buffet, alors central, en deux sections identiques et les placent de part et d'autre de la tribune. Se succèdent, une tour de trois tuyaux, une plate-face de huit tuyaux, une tour de sept tuyaux et une plate-face de sept tuyaux. Ces tuyaux, dont la moitié sont de la Montre 16' et 8', sont en zinc doré.
En 1993, la firme Orgues Létourneau, de Saint-Hyacinthe, procède à un nettoyage et à un recuirage de l'instrument.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
St. Félicien is a city in the Domaine-du-Roy County regional municipality in the Saguenay-Lac-St. Jean administrative region. It is located 174 miles (280 km) northeast of Québec City and 78 miles (125 km) northwest of Chicoutimi district of the City of Saguenay.
Its name comes from the fact that St. Félicien and St. Prime parishes are next to each other. Félicien and Prime were brothers who were tortured and put to death on the same day in 251, during Roman emperor Maximilan's persecutions.
History
The site which will become the city of St. Félicien was not unknown by the First Nations, by trappers or by missionaries. The Ashuapmouchouan River was the natural way they used in their peregrinations towards the far North.
The first settler, Jean Pépin dit Lachance, arrived with his family in the spring of 1865 and settled in Rivière-à-l'Ours (Bear River, former name of St. Félicien). Over the following few years, other families arrived so that in 1870, there were 24 families when, on May 24th, a huge fire destroyed everything except two houses. The fire originated in abatis rubbish and was stirred by high winds.
A parish municipality was established on January 1, 1882. The territory of the municipality was split, on July 11, 1905, into two sections: the village and the parish. The village was granted, on October 26, 1946, the city status. The parish territory was annexed, on December 23, 1976, to the city. A new city was established, on January 12, 1996, with the annexation of the territory of the neighboring St. Méthode parish.
The Church
As these settlers had to go to Roberval for their religious duties, they asked Charles-François Baillargeon (1798-1870), bishop (1867-1870) de Québec, in 1870, for permission to build a chapel. In October 1871, Fr Pierre-Elzéar Auclair (1838-1896), parish priest (1871-1880) in St. Prime, came to celebrate the very first mass in Télesphore Martel's home. On June 5, 1872, Fr Dominique Racine (1828-1888), general vicar and parish priest in Chicoutimi, went to St. Félicien to select the site of the future chapel. As the settlers could not pay for the land, the Society to the Propagation of the Faith provided the necessary money. The wooden building (36 feet by 28 feet / 11 meters by 8.5 meters), without a sacristy, was built by Joseph Savard. It was blessed in July 1873 by Fr Auclair. The chapel was most humble, the Society to the Propagation of the Faith provided the sacred vases and ornaments. Afterwards and until 1883, the St. Prime parish priest came once a month to celebrate mass. A 12-foot-by-12-foot (3.7-meter-by-3.7-meter) sacristy was added in 1876.
As the population increased, the chapel became too small. On September 2, 1882, residents sent a request to Dominique Racine, first bishop (1878-1888) of Chicoutimi, for the construction of a new chapel. The bishop sent Fr Bruno-Élisée Leclerc (1838-1907), parish priest in Hébertville to conduct the usual verifications. After approval, the decision was made to build a wooden building covered with shingles measuring 100 feet by 48 feet (30 meters by 14.6 meters) with a 25-foot (7.6-metre) high wooden vault and a bell tower with a steeple raising to 90 feet (27.4 meters) from the soil. A 40-foot-by-28-foot (12.2-metre by 8.5-metre) sacristy was juxtaposed. The building rested on stony foundations. Architect Évangeliste Cayouette prepared the construction plans while the work was entrusted to Théodore Cayouette. Construction began on June 25, 1883. The first resident priest (1883-1894), Fr Joseph Girard (1854-?), arrived October 6, 1883. The new chapel was blessed on January 15, 1884, by Fr Louis-Jean-Baptiste Vallée (1836-1919), St. Jerome parish priest (1871-1903) in Métabetchouan. The former chapel was then converted into a presbytery and into a public hall.
The parish was canonically established on November 3, 1884, by Bishop Racine. On November 21, 1884, part of the parish territory was taken away to establish the St. Méthode parish. Fire destroyed the former chapel on November 24, 1884.
On July 5, 1897, a tornado hit St. Félicien causing important material damage, including the church steeple. It will be rebuilt only during church restoration work carried out in 1902. Nevertheless, the church and the sacristy were destroyed by fire on December 26, 1912.
In 1913, a temporary wooden chapel was built at the cost of $12,186. On January 6, 1913, a request was sent to Michel-Thomas Lebrecque (1849-1932), bishop (1892-1932) of Chicoutimi, to obtain permission to build a stone church and a sacristy. This permission was granted on February 7, 1913. On January 19th, the preparation of plans for the new church was entrusted to architect Joseph-Pierre Ouellet (1871-1959). The Latin cross-shaped building is 222 feet (67.7 meters) long by 84 feet (25.6 meters) wide, reaching 104 feet (31.7 meters) in the transepts and with a 53-foot (16-metre) high vault. Two 198-foot (60.4-metre) high bell towers will be erected. The building contract was awarded to Edmond Tremblay while the woodworking contract was entrusted to Joseph Villeneuve. The interior walls and the semicircular vault are covered with plaster. The interior includes a three-vessel nave and galleries in the transepts, in the rear and around the chancel. The total cost will be $129,906.
The first mass was celebrated on May 7, 1916, while the blessing took place on June 19, 1916, by Bishop Labrecque. The three-bell carillon was installed in October 1916.
In May 1938, an attempt to subdivide the parish took place, but it was not approved by the bishop.
Major restoration work to the church, which will cost close to a million dollars, began on June 22, 1959, and the parishioners could not use their church before November 13, 1960, when it was officially inaugurated by Marius Paré (1903-2002), bishop (1961-1979) of Chicoutimi.
The Organ
On May 30, 1915, the church council purchased an organ at the cost of $4,900. Volunteer parishioners went to get it in Roberval in April 1916. The instrument was installed in May. The organ was inaugurated on June 19, 1916, in a concert given by Henri Gagnon, organist (1910-1967) in Notre-Dame Basilica-Cathedral in Québec City.
In 1960, Casavant Frères electrified the instrument and installed a new console. The single organcase was divided into two identical sections which were installed on either side of the gallery. A three-pipe turret is followed by an 8-pipe flat then a seven-pipe turret is followed by a seven-pipe flat. These pipes, half of them from the Montre 16' and 8', are gilded zinc.
In 1993, Orgues Létourneau, of St. Hyacinthe, carried out a releathering and a cleaning of the instrument.
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
|||
|---|---|---|---|---|
| 1Montre | 16' | Bourdon | 16' | |
| Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
| Principal étroit | 8' | Principal | 8' | |
| Flûte double | 8' | Viole de gambe | 8' | |
| Dulciane | 8' | Voix céleste | 8' | |
| Prestant | 4' | Flûte harmonique | 4' | |
| Flûte harmonique | 4' | Violon | 4' | |
| Doublette | 2' | Octavin | 2' | |
| Mixture 1 1/3' | IV | Cornet 2 2/3' | III | |
| Trompette | 8' | Clarinette | 8' | |
| Hautbois | 8' | |||
| Voix humaine | 8' | |||
| Tremolo | ||||
Pedal |
|
|---|---|
| Bourdon | 16' |
| Flûte ouverte | 16' |
| Bourdon (ext) | 8' |
| Flute (ext) | 8' |
| 1 | Première octave absente / First octave missing |