Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Ancienne installation Former installation |
Références Reference |
Retour Return |
![]() |
Rieger 1959
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
Historique
La première tentative française de peuplement permanent, dans la vallée laurentienne de l'ère post-médiévale, a lieu à l'embouchure de la rivière Cap-Rouge, territoire de Sainte-Foy jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le commandant de cette entreprise de colonisation est Jean-François de La Rocque, Sieur de Roberval (v1495-1560), ayant à ses ordres le découvreur et explorateur européen du Canada : Jacques Cartier (1491-1557).
Les cinq navires de Cartier arrivent, en août 1541, au Cap-Rouge, lieu que le découvreur nomme Charlesbourg-Royal en l'honneur de Charles II d'Orléans (1522-1545), le troisième fils de François 1er (1494-1547). Jugeant qu'il s'agit d'un coin stratégique, on y construit deux forts, l'un au sommet du promontoire et l'autre à sa base.
Au printemps 1542, Roberval n'arrivant pas, Cartier fait voile vers la France apportant avec lui des diamants et de l'or qui se révèlent faux. À la fin de l'été 1542, le sieur de Roberval lui succède, au même endroit, qu'il rebaptise France-Roy. L'année suivante, Roberval met fin à l'essai de colonisation, non sans avoir traversé un hiver pénible qui vit son équipage considérablement décimé par le scorbut.
L'origine du toponyme « Sainte-Foy » est incertaine… Plusieurs faits peuvent le situer entre 1626 et 1669… Est-ce le rappel d'un adolescent huron baptisé en France, vers 1626-1627, sous le nom de Louys de Sainte-Foy ? Est-ce la présence, vers 1637, de Pierre de Puiseaux, seigneur de Sainte-Foy (1566-1650) ? Est-ce simplement le nom de la martyre, Sainte-Foy, morte au bûcher à Agen, en France, au quatrième siècle de notre ère ? Est-ce le diminutif du nom « Notre-Dame-de-Foy », nom de la statuette miraculeuse révérée en 1668-1669, dans un petit sanctuaire du même nom, situé sur un terrain près de l'actuelle autoroute Robert-Bourassa ? Chose sûre, à partir de 1678, les mots « Sainte-Foy » reviennent de plus en plus souvent et les papiers militaires de la guerre de 1759-1760 n'utilisent d'autre désignation que celle-là.
Au milieu du XVIIe siècle, les premiers habitants du plateau de Sainte-Foy ont coutume de descendre la falaise pour fréquenter, dans la mission de l'anse Saint-Joseph, la chapelle Saint-Michel, voisine de l'actuelle Vieille Maison des Jésuites, à Sillery. Don des héritiers de Michel de Marillac (1560-1632), ancien garde des sceaux sous Louis XIII, la chapelle porte le nom de son saint patron. Elle a été construite en pierre en 1644 et est bénite en 1647 par le père Jérôme Lalemant (1593-1673). La même année, des religieuses, les Hospitalières de Dieppe, entreprennent de faire bâtir un hôpital un peu à l'ouest de la mission jésuite. Elles doivent quitter le bâtiment le 29 mai 1644, à cause du danger iroquois. Malgré sa construction en pierre, la première « église » de Sainte-Foy est détruite lors du grand incendie de la mission, en 1657, puis reconstruite en 1660.
La petite colonie se développe malgré la guerre iroquoise : en 1667, la communauté de Sainte-Foy compte 150 familles. Vers 1668-1669, cette population s'accroît par l'arrivée d'un contingent de Hurons que le harcèlement belliqueux des Iroquois a chassé du lac Huron puis de l'île d'Orléans… Sous la conduite du père Pierre-Marie-Joseph Chaumonot (1611-1693), ils s'établissent dans le troisième rang de Sainte-Foy. Ce rang est desservi par une longue route rectiligne qu'on appelle la « la route Saint-Michel » : celle-ci parviendra jusqu'à nous sous le nom de « chemin des Quatre-Bourgeois ». Le groupement huron occupe des terres à la jonction de la route Saint-Michel et de la route du Vallon, à l'emplacement actuel de l'Université Laval. C'est à cet endroit qu'est édifiée, en 1667, une chapelle en écorce, dite mission de l'Annonciation, à l'intention des Hurons. Cette modeste chapelle fait place à un bâtiment à charpente deux ans plus tard. On y conserve une petite statue de Notre-Dame de Foy provenant des environs de Dinant, en Belgique, d’où le nom du sanctuaire. La chapelle devient un lieu de pèlerinage, avant d’être rasée par le feu en 1698 et l'on ignore ce qu'il advint de la statue. En raison du manque de forêt, et du peu d'espace cultivable, les Hurons se font concéder de nouvelles terres à Lorette où ils se rendent vers 1673-1674. La chapelle de la mission Notre-Dame de Foy continue d'être fréquentée par les familles françaises du plateau.
L'église
La paroisse de Notre-Dame-de-Foy est l’une des plus anciennes du Québec. Même si elle est officiellement érigée le 18 septembre 1698, les premiers actes religieux inscrits sur son territoire remontent à la fondation de la mission jésuite de l’anse Saint-Joseph de Sillery, en 1637. Destinée à la sédentarisation et à la conversion des autochtones, la mission sert également aux Français établis sur le plateau de Sainte-Foy. D’après les registres tenus par les Jésuites, ils y fréquentent la chapelle Saint-Michel, construite en 1644, au moins jusque dans les années 1670. Sur le plateau même, les premiers Fidéens se rendent aussi à la mission Notre-Dame-de-Foy.
En 1678, à la suite de directives envoyées par le roi (1643-1715) Louis XIV (1638-1715) à l'intendant (1675-1682) Jacques Duchesneau de la Doussinière et d'Ambault (1631-1696), Mgr François de Montmorency Laval (1623-1708), évêque (1674-1688) de Québec, effectue une première division paroissiale de la vallée du Saint-Laurent. Il partage la colonie en 25 paroisses. Le 30 octobre, il signe et scelle le décret d'érection de 12 paroisses dont l'une d’elles est constituée des terres des Jésuites situées à l’ouest de Québec. Elle comprend les secteurs de « Sainte-Foy, Goderville, Saint-Michel, la route Saint-Ignace et Lorette ». Cette nouvelle paroisse, sous la responsabilité des Jésuites, compte deux lieux de culte: les chapelles Saint-Michel et Notre-Dame-de-Foy. On rapporte, le 30 mai 1679, que le Père Antoine Dalmas (1636-1693) occupait les fonctions curiales à Sillery et Notre-Dame-de-Foy.
Comme le territoire pastoral de 1678 est trop vaste, le second évêque (1688-1727) de Québec, Mgr Jean-Baptiste de la Croix-Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), le subdivise en deux secteurs, Sainte-Foy et L'Ancienne-Lorette. C’est à ce moment, le 18 septembre 1698, que la paroisse de « La Visitation de la bienheureuse Vierge Marie » est érigée canoniquement. On la désignera le plus souvent sous le nom de Notre-Dame-de-Foy, comme la chapelle qui la dessert.
Le premier curé (1698-1711) est l'abbé Charles-Amador Martin (1649-1711). Il est le fils d'Abraham Martin (1589-1664), celui-là même qui donna son nom aux "Plaines d'Abraham". Dès son arrivée, le 24 février 1699, il doit ériger un presbytère et un autre lieu de culte puisque la chapelle de Notre-Dame-de-Foy a été réduite en cendres quelques semaines après la fondation de la paroisse. Il choisit d’établir le nouveau centre religieux à un kilomètre à l’ouest de la chapelle incendiée, sur un terrain donné à l'évêque de Québec le 8 novembre précédent par Jacques Pinguet de Vaucour (v1668-v1728), au coin des actuels Chemin Sainte-Foy et Route de l’Église. Une modeste église en bois est construite en 1699 ou dans la première décennie du XVIIIe siècle.
En 1714, l'abbé Pierre-Gabriel Le Prévost (1674-1756) devient curé de Sainte-Foy pour 42 ans. Il décide de doter sa paroisse d'une église en pierre dont la construction débute en 1719 pour être terminée en 1722. En 1716, il sculpte, dans du bois de chêne, une autre statue de Notre-Dame de Foy, plus grande, cette fois. Placée dans le chœur de l'église, elle se transforme, à son tour, en objet de dévotion populaire. Sauvée des incendies de 1760 et de 1918, elle disparaît lors de l'incendie de 1977. La nouvelle église contient, à l'arrière de la nef, une grande statue commandée au début au début du XXe siècle par le curé (1893-1931), le chanoine Henri-Arthur Scott (1858-1931), au célèbre sculpteur Louis Jobin (1845-1928). C'est elle qui ornait la façade de l'église depuis 1920. Toutefois, cette dernière réplique n'a jamais suscité la ferveur des fidèles.
Malgré les bouleversements de 1759, l'église est épargnée. Deux mois après la bataille des plaines d'Abraham, le 11 novembre, le brigadier général James Murray (1721-1794) envoie 200 hommes pour fortifier l'église et l'occuper en tant que dépôt de vivres et de munitions. Mais, dans l'après-midi du 27 avril 1760, la veille de la fameuse bataille de Sainte-Foy, les troupes de Murray mettent le feu à l'église avant de battre en retraite vers Québec.
À partir de 1761, sous la direction du curé (1756-1774 et 1786-1792), l'abbé François Borel (1727-1792), on reconstruit la structure charpentée, la couverture et le clocher sur les anciennes murailles réchappées de l'incendie. Le 19 juin 1762, le gouverneur James Murray verse 25 livres anglaises au curé de Sainte-Foy pour l'aider à assumer les coûts de la reconstruction. Les travaux d'ornementation de l'intérieur s'étirent jusqu'en 1774. Le curé (1836-1837), l'abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland (1805-1865) commande d'importantes réparations à l'édifice, lesquelles seront réalisées en 1836-1837.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, deux secteurs se détachent de Notre-Dame-de-Foy pour former de nouvelles paroisses issues de l’expansion du commerce du bois. Ce sont, en décembre 1850, Saint-Colomb (aujourd’hui Saint-Michel) de Sillery et, en 1859, de Saint-Félix de Cap-Rouge. Dans le premier cas, la construction de l'église s'échelonne de l'automne 1852 jusqu'en novembre 1854 et la paroisse sera érigée canoniquement le 2 octobre 1855. Dans le second cas, la construction de l'église a lieu en 1859 et la paroisse sera érigée canoniquement le 17 novembre 1871 et le 5 mars 1872.
Dynamique et entreprenant, l'abbé Jérôme Sasseville (1826-1893) est curé de 1868 à 1893. À cette époque, les paroisses remplacent leur petite église de Nouvelle-France par de vastes temples conçus par des architectes. C'est le cas de l'église de Sainte-Foy, devenue trop petite et vétuste. L'architecte Joseph-Ferdinand Peachy (1830-1903), un ancien élève de Charles Baillairgé (1826-1906), est appelé à préparer les plans. C'est ainsi, qu'en 1876, pour ne pas que les fidèles soient privés de lieu de culte pendant la construction, l’église est érigée autour de l’ancienne, qu’on ne démolira qu’à la toute fin des travaux, en 1878, lorsqu’elle sera entièrement englobée.
En 1908, le curé, le chanoine Henri-Arthur Scott, fait hisser dans la façade deux statues, un Sacré-Cœur et un Saint-Michel réalisées par le sculpteur Louis Jobin. Elles sont aujourd'hui conservées au Musée des Beaux-Arts de Québec. Le 13 février 1918, un incendie ravage l'intérieur et des travaux de restauration, incluant un agrandissement du chœur, se déroulent jusqu'en 1920.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’industrie de guerre, concentrée à Québec, attire de nombreux ouvriers et ouvrières. Cette poussée démographique, que la capitale ne peut contenir, est à la base de l’urbanisation du plateau de Sainte-Foy. Le mouvement s’accentue dans l’après-guerre : entre 1949 et 1964, la population passe de 3 250 à 40 600 habitants. Cet accroissement exceptionnel commande l’érection de neuf autres paroisses, toutes détachées de Notre-Dame-de-Foy : Saint-Thomas-d’Aquin en 1950, Saint-Yves en 1953, Saint-Louis-de-France en 1956, Sainte-Ursule en 1959, Sainte-Geneviève en 1960, Saint-Denys-du-Plateau en 1961, Saint-Benoît-Abbé en 1963, Saint-Mathieu et Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle en 1964.
Le 12 juin 1977, l'église est incendiée. La maçonnerie de la façade et des longs pans subsiste. Il n'y a pas de reconstruction sur le site initial. En 1978, le site est classé « historique ». Le Conseil de fabrique décide de construire une autre église sur une autre partie du lot paroissial, près du cimetière. La nouvelle église est inaugurée en 1979, un an après le début des travaux. Elle est l’œuvre des architectes Royer, Blais et Côté, Chabot. Conformément à la tendance remarquée en architecture religieuse à partir des années 1970, le nouvel édifice est modeste (125 places assises) et regroupe des services et des locaux communautaires. De plan presque carré, l’église adopte une forme quasi pyramidale, sans être régulière ni symétrique. Le lieu réservé aux célébrations religieuses, qui occupe environ les deux tiers de la superficie du bâtiment, est un grand volume de bonne hauteur où les différentes pentes du toit sont visibles à l’intérieur. Le sanctuaire se trouve au centre de l’un des longs côtés. Le mobilier du sanctuaire est simple et dépouillé. Deux œuvres du sculpteur Louis Jobin ornent l'église. D'abord, un Christ en bois qui se dresse dans le chœur. Cette œuvre, qui faisait partie, jusqu'à récemment, du calvaire du cimetière, a été installée à l’intérieur afin de la protéger des intempéries et une réplique a pris sa place dans le cimetière, œuvre du sculpteur Fabien Pagé. Ensuite, une Vierge à l’Enfant, sculptée dans un bois résineux et entièrement recouverte de feuilles de cuivre soudées à l’étain. Elle occupait autrefois la niche surmontant le portail central de la façade de l’église incendiée en 1977. L’intensité du brasier fut telle que, malgré l’emplacement de la statue à l’extérieur et la protection de la niche en retrait, les flammes l’ont attaquée sur toute sa hauteur. Elle a été restaurée par le Centre de conservation du Québec et placée à l’intérieur de la nouvelle église, tout près de l’entrée.
Le site de l'ancienne église a été converti en un beau parc urbain à partir de 1993 selon les plans élaborés par les architectes Simard, Amyot et Associés. Les visiteurs peuvent contempler les ruines de l'église Notre-Dame-de-Foy à l'intérieur desquelles un jardin a été aménagé. Un belvédère a été aménagé au niveau du clocher, permettant ainsi une superbe vue du paysage urbain entourant le parc. L'ancienne sacristie et, durant l'été, le parc sont des endroits privilégiés pour y présenter des concerts classiques. La récente restauration du vieux presbytère, un véritable bijou du patrimoine, ainsi que la mise en lumière de l’ensemble complètent l’aménagement.
Dans les dernières décennies du XXe siècle, la diminution de la pratique religieuse, le vieillissement du clergé et la baisse des effectifs religieux entraînent une réorganisation du paysage paroissial. Le 1er janvier 2000, sept paroisses de l'arrondissement Sainte-Foy, Saint-Denys-du-Plateau, Saint-Mathieu, Sainte-Geneviève, Saint-Yves, Saint-Louis-de-France, Sainte-Ursule et Saint-Benoît-Abbé, sont fusionnées à la paroisse mère de Notre-Dame-de-Foy. La paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle se joint au regroupement en 2004.
La baisse dans la fréquentation religieuse amène la nouvelle paroisse regroupée à évaluer et à réviser son parc immobilier ce qui amène la fermeture et la vente de certaines églises. Ainsi, l'église Saint-Denys-du-Plateau ferme le 14 mai 2009 et l'immeuble devient une succursale de la bibliothèque municipale de la ville de Québec. En 2019, les églises Saint-Louis-de-France et Notre-Dame-de-Foy sont déclarées excédentaires et mises en vente. La première est aussitôt vendue au Gouvernement du Québec pour être démolie et remplacée par une maison des aînés tandis que la seconde ferme ses portes le 20 juin 2021, le sort de l'immeuble étant actuellement inconnu. L'église Sainte-Geneviève est déclarée excédentaire, mais elle n'est pas mise en vente.
L'orgue
En 1910, Casavant Frères installe l'opus 421, un instrument de 16 jeux répartis sur deux claviers et pédalier. Cet instrument disparaît dans l'incendie de l'église en 1977.
L'instrument actuel a été acheté en Allemagne, en 1960, par Mgr Elzéar Fortier (1915-1987) pour la chapelle du Grand Séminaire de Québec sis sur le campus de l'Université Laval.
Lors de la fermeture de la chapelle en 1990, la paroisse Saint-Denys-du-Plateau, de Sainte-Foy, acquiert l'instrument. La maison Guilbault-Thérien, de Saint-Hyacinthe, effectue le démontage, l'installation et les réparations nécessaires: recuirage des réservoirs, rénovation du pédalier. L'harmonisation de l'instrument n'a pas été retouchée.
Au moment où l'église Saint-Denys-du-Plateau ferme ses portes le 14 mai 2009, l'instrument est déménagé en l'église Notre-Dame-de-Foy par les facteurs Laliberté-Payment. Avec la fermeture de l'église Notre-Dame-de-Foy le 20 juin 2021, le Conseil de fabrique accepte de donner cet instrument au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, à Trois-Rivières, où il est installé, dans la crypte de la basilique, dans la Chapelle de la paix.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
History
The first permanent French settlement, in the Laurentian valley in the post-medieval era, took place at the mouth of Cap-Rouge River, in St. Foy territory up until the middle of the 19th century. The commander of this undertaking was Jean-François de La Rocque, Sieur de Roberval (c1495-1560), having under his authority Canada's discoverer and European explorer Jacques Cartier (1491-1557).
Cartier's five ships arrived in August 1541, at Cap-Rouge, a place the discoverer named Charlesbourg-Royal to honor Charles II d'Orléans (1522-1545), the third son of François I (1494-1547). Judging that the area was a strategic one, two forts were built, one at the top of the promontory and the other one at its base.
In the spring of 1542, while Roberval was not back, Cartier sailed towards France bringing diamonds and gold which turn out to be false. At the end of the summer 1542, Sieur de Roberval succeeded him, in the same place, that he renamed France-Roy. The following year, Roberval ended the colonization effort, not without going through a tough winter during which many of his crew members died from scurvy.
The origin of toponym "St. Foy" is uncertain. Several facts date it between 1626 and 1669. Is it to remember the Huron teenager baptized in France, in 1626-1627, under the name of Louys de Sainte-Foy? Is it the presence, around 1837, of Pierre de Puiseaux, lord of Sainte-Foy (1566-1650)? Is it simply the name of a martyr, St. Foy, who died in the stake in Agen, in France, in the 4th century? Is it the diminutive of "Notre-Dame-de-Foy", the name of the miraculous statue worshipped in 1668-1669, in a small shrine by the same name, located near the actual Robert-Bourassa Boulevard? One thing is sure, from 1678, the "St. Foy" name is used more and more often and military papers of the 1759-1760 war use only this designation.
In the mid-18th century, the first settlers on St. Foy plateau used to come down the cliff to attend religious services in St. Michel Chapel located in St. Joseph's mission, next to the actual Old Jesuit House, in Sillery. Donated by the heirs of Michel de Marillac (1560-1632), former French Minister of Justice under Louis XIII, the chapel was dedicated to his patron saint. It was a stone building erected in 1644 and blessed in 1647 by Fr Jérôme Lalemant (1593-1673). The same year, the Dieppe Hospital nuns undertook the construction of a hospital on the west side of the Jesuit mission. They left the building on May 29, 1644, due to the Iroquoian menace. In spite of being a stone building, the first St. Foy "church" was destroyed by the fire that destroyed the mission, in 1657, but it was rebuilt in 1660.
The small colony settled in spite of Iroquoian war: in 1667, there were 150 families in the St. Foy community. In 1668-1669, the population increased with the arrival of a number of Hurons dispelled from Lake Huron and from Orléans Island by the Iroquoian belligerent attitude. Under the supervision of Fr Pierre-Marie-Joseph Chaumonot (1611-1693), they settled in the St. Foy's third rural road. This rural road was served by a long straight road called "St. Michel Road": the same one we now know as "Quatre-Bourgeois Road". The Hurons settled on land located at the junction of St. Michel Road and du Vallon Road, on the actual site of Laval University. It was where a bark chapel, called the "Annunciation Mission" was built, in 1667, to be used by the Hurons. This modest chapel was replaced, two years later, by a framework building. It housed a small Notre-Dame-de-Foy statue coming from the vicinity of Dinant, in Belgium, from which the name of the shrine is derived. The chapel became a place of pilgrimage, before being destroyed by fire in 1698 but nobody knows what happened of the statue. Owing to lack of forest and not much of farmable land, Hurons got new lands in the Lorette area where they moved by 1673-1674. The Notre-Dame-de-Foy mission chapel continued to be frequently used by the French families on the plateau.
The Church
The Notre-Dame-de-Foy parish is one of the oldest in Québec. Even if it was officially established on September 18, 1698, the first religious records inscribed on its territory go back up to the foundation of the Jesuit mission in Sillery, in 1637. Intended for the settlement and for the conversion of the natives, the mission was also used by the French population established on St. Foy plateau. According to the registers held by the Jesuits, they came to St. Michel's chapel, built in 1644, at least up to the 1670s. On the plateau, the first French settlers also attended Notre-Dame-de-Foy mission.
In 1678, following directives sent by King (1643-1715) Louis XIV (1638-1715) to treasurer (1675-1682) Jacques Duchesneau de la Doussinière et d'Ambault (1631-1696), François de Montmorency de Laval (1623-1708), bishop (1674-1688) of Québec, established the first parish division in the St. Lawrence Valley. He divided the colony into 25 parishes. On October 30, he signed the erection decree for 12 parishes among which one of them included the Jesuit lands located west of Québec City. It covered the areas of « St. Foy, Goderville, St. Michel, St. Ignace Road and Lorette ». This new parish, under the Jesuit supervision, had two places of worship: St. Michel and Notre-Dame-de-Foy chapels. In a report dated May 30, 1679, it is stated that Fr Antoine Dalmas (1636-1693) was the parish priest for both Sillery and Notre-Dame-de-Foy.
As the 1678 pastoral territory was too large, the second bishop (1688-1727) of Québec, Jean-Baptiste de la Croix-Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), subdivided it into two parishes, St. Foy and Ancienne-Lorette. At the same time, on September 18, 1698, the St. Foy parish was dedicated to "the Visitation of the Blessed Virgin Mary" and was canonically established. Most often, the parish was known as Notre-Dame-de-Foy, for the name of the chapel serving it.
The first parish priest (1698-1711) was Fr Charles-Amador Martin (1649-1711). He was the son of Abraham Martin (1589-1664), that one who gave his name to the "Plains of Abraham". Upon his arrival, on February 24, 1699, he built a presbytery and another place of worship since the Notre-Dame-de-Foy chapel has been destroyed by fire some weeks after the establishment of the parish. He chose to establish the new religious center one kilometer west of the burned-down chapel, on a piece of land donated to the bishop of Québec, on the previous November 8, by Jacques Pinguet de Vaucour (c1668-c1728), on the corner of actual St. Foy Road and de l'Église Road. A modest wooden church was built in 1699 or in the first decade of the 18th century.
In 1714, Fr Pierre-Gabriel Le Prévost (1674-1756) became St. Foy parish priest for the next 42 years. He decided to build a new stone church whose construction began in 1719 and was completed in 1722. In 1716, he sculpted a larger oak statue of Notre-Dame-de-Foy which was installed in the chancel of the church where it becomes an object of popular worship. Saved from fires in 1760 and 1918, it disappeared in the 1977 fire. The new church housed, at the back of the nave, a large statue ordered at the beginning of the 20th century by Canon Henri-Arthur Scott (1858-1931) to famous sculptor Louis Jobin (1845-1928). It adorned the facade of the church since 1920. Nevertheless, this last replica has never aroused the parishioners' fervor.
In spite of the confusion in 1759, the church was spared. Two months after the battle on the Plains of Abraham, on November 11, General James Murray (1721-1794) sent 200 men to fortify the church and to use it as a food supply and ammunition store. But, in the afternoon of April 27, 1760, the day before the famous St. Foy battle, Murray's troops set fire to the church before beating the retreat towards Québec.
From 1761, led by the parish priest (1756-1774 and 1786-1792), Fr François Borel (1727-1792), the church structure, roof and bell tower were rebuilt on the salvaged walls. On June 19, 1762, Governor James Murray paid 25 English pounds to St. Foy parish priest to help him pay for the reconstruction. The interior decoration was completed in 1774. The parish priest (1836-1837), Fr Jean-Baptiste-Antoine Ferland (1805-1865) ordered important repairs to the building which were carried out in 1836-1837.
In the second half of the 19th century, two areas were detached from the Notre-Dame-de-Foy parish to establish new parishes due to the expansion in the wood trading industry. They were, in December 1850, St. Colomb (now St. Michel) in Sillery and, in 1859, St. Félix in Cap-Rouge. In the first case, the church was built between the autumn of 1852 and November 1854 while the new parish was canonically established on October 2, 1855. In the second case, the church was built in 1859 and the parish was canonically established on November 17, 1871, and on March 5, 1872.
Dynamic and ambitious, Fr Jérôme Sasseville (1826-1893) was appointed as the parish priest from 1868 till 1893. In that period of time, parishes were replacing their New France small churches with large buildings designed by architects. It was the case for St. Foy church which had become too small and dilapidated. Architect Joseph-Ferdinand Peachy (1830-1903), a pupil of Charles Baillairgé (1826-1906), was called in to prepare the plans. In 1876, using the existing church during the construction, new walls were erected around the old ones which were demolished in 1878 when the building was completely included.
In 1908, the parish priest (1893-1931), Canon Henri-Arthur Scott, had two statues, a Sacred-Heart and St. Michel, executed by sculptor Louis Jobin and placed in the facade. They are now in the Québec Museum of Fine Arts. On February 13, 1918, a fire destroyed the church interior, and restoration work, including an enlargement of the chancel, were completed in 1920.
In the Second World War, the war industry concentrated in Québec City attracted numerous workers. This demographic increase, which the capital city could not contain, was at the root of the urbanization in St. Foy plateau. It even became more visible in the postwar period: between 1949 and 1964, the population went from 3,250 to 40,600 residents. This exceptional increase called for the erection of nine new parishes, all detached from Notre-Dame-de-Foy: St. Thomas d'Aquin in 1950, St. Yves in 1953, St. Louis-de-France in 1956, St. Ursule in 1959, St. Geneviève in 1960, St. Denys-du-Plateau in 1961, St. Benoît Abbé in 1963, St. Mathieu and St. Jean-Baptiste-de-La-Salle in 1964.
On June 12, 1977, the church was destroyed by fire. Only the bricklaying of the facade and the long walls remained. There is no reconstruction on the initial site. In 1978, the site was classified as "historical". The churchwardens decided to build another church on another section of the parish lot, near the graveyard. The construction of the new church began in 1978 and was completed in 1979. It was the work of architects Royer, Blais and Côté, Chabot. In accordance with the religious architecture trend of the 1970s, the new building is modest (125 seats) and regroups the parish services and a community center. Almost square, the building adopts a quasi-pyramidal form, without being regular or symmetrical. The sanctuary, which occupies about two thirds of the building, is a large area of good height where the different slopes of the roof are visible indoors. The chancel is in the center of one of the long side walls. The furniture is simple and bare. Two works by sculptor Louis Jobin adorn the church. First, a wooden Christ which stands in the chancel. This work, which was part, until recently, of the wayside cross in the graveyard, is installed indoors to protect it from bad weather while a replica took its place in the graveyard, work of sculptor Fabien Pagé. Then, a Virgin with the Child, sculpted in a resinous wood and entirely covered with copper leaves welded with tin. It used to be in the alcove over the central portal of the old church facade. The fire intensity was such that, in spite of being outdoors and protected by the alcove itself, fire attacked it on all its height. It was restored by the Québec Conservation Centre and installed inside the new church, very close to the entrance.
The site of the former church was converted into a nice urban park since 1993, according to the plans prepared by architects Simard, Amyot and Associates. Visitors can view the eerie ruins of Notre-Dame-de-Foy Church set in a lovely public garden. A panoramic viewpoint is installed on top of the bell tower, where one can experience a striking view of the urban and natural landscape surrounding the park. The former sacristy and, in the summers, the park itself are home to many classical concerts. The recent restoration of the old presbytery, a true heritage jewel, as well as the night highlighting of the buildings complete the park development.
In the last decades of the 20th century, the decline in religious practice, the ageing of the ministry and the decline in the number of new priests and ministers led to a reorganization of the parishes. On January 1, 2000, seven parishes in the St. Foy district: St. Denys-du-Plateau, St. Mathieu and St. Geneviève, Saint-Yves, Saint-Louis-de-France, Sainte-Ursule and Saint-Benoît-Abbé merged in with the parish mother of Notre-Dame-de-Foy. St. Jean-Baptiste-De-La-Salle parish joined the group in 2004.
The decline in the religious practice led the new regrouped parish to assess and to review its property park which meant the closing and the sale of some churches. So, the St.-Denys-du-Plateau closed its doors on May 14, 2009, and the building was converted into a Québec City Public Library branch. In 2019, the Saint-Louis-de-France and Notre-Dame-de-Foy churches were declared redundant and put up for sale. The first one was immediately sold to the Government of Québec to be demolished and be replaced by a home for the elderly while the second one closed its doors on June 20, 2021, its fate is still unknown. The St.-Geneviève church was declared redundant, but was not put up for sale.
The organ
In 1910, Casavant Frères installed their Opus 421, a 16-stop instrument with two manuals and pedal. It was destroyed in the 1977 fire.
The actual instrument was purchased in Germany, in 1960, by Msgr Elzéar Fortier (1915-1987) for the Quebec Great Seminary Chapel located on Laval University campus.
When the chapel closed in 1990, St. Denys-du-Plateau parish, in St. Foy, purchased the instrument. Organbuilding firm Guilbault-Thérien, of St. Hyacinthe, was commissionned to dismantle, to reinstall and to execute the necessary repairs: releathering of the windchests and restoration of the pedalboard. The voicing was not modified.
When St. Denys-du-Plateau church closed on May 14, 2009, the instrument was moved to Notre-Dame-de-Foy church by Laliberté-Payment organbuilding firm. When Notre-Dame-de-Foy church closed its doors on June 20, 2021, the churchwardens decided to donate the instrument to Notre-Dame-du-Cap Shrine in Trois-Rivières where it will be installed in the Peace Chapel in the crypt.
Grand Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 8' | Quintaton | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte | 4' | |
Doublette | 2' | Tierce | 1 3/5' | |
Fourniture | III | Sifflet | 1' |
Pédale |
|
---|---|
Soubasse | 16' | Régale | 8' |
Flûte | 4' |
Cor de nuit | 2' |