Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Enregistrements Recordings |
Références References |
Retour Return |
![]() |
Casavant, Opus 401, 1910 Guilbault-Thérien, 1999 et/and 2002
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
Historique
L'actuelle chapelle est la seconde construite sur le site. La première était une modeste chapelle créée à l'instigation de Marguerite Bourgeoys, première éducatrice de Ville-Marie et fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame. Mise en chantier en 1655 grâce à des subsides venus de France et à la générosité des Sulpiciens de Montréal, elle est laissée en plan puis complétée dans les années 1670. Construite en bois, elle est détruite par un incendie survenu en 1754.
La chapelle est reconstruite de 1771 à 1773 par la fabrique de la paroisse Notre-Dame. Les principaux travaux sont confiés au maçon Joseph Morin et au charpentier Pierre Raza dit Rangeard. Cette nouvelle chapelle, nettement plus grande que la première, doit d’abord desservir une partie de la paroisse Notre-Dame dont l’église principale ne suffit plus. Elle est fréquentée notamment par les catholiques d’origine écossaise et irlandaise. En 1784-1785, un corps de logis est construit à côté de l’abside, à l’arrière, où l’on aménage une sacristie.
La nouvelle église Notre-Dame (ouverte en 1829) et l’église St. Patrick (1847) suffisant dorénavant aux besoins de la paroisse, un changement de vocation important survient en 1848 quand on relance les pèlerinages. Vers 1853, des boutiques et magasins sont construits, adossés au mur latéral face au marché Bonsecours, et un petit couloir en bois est construit de l’autre côté pour accéder à l’arrière. La chapelle échappe au cours de la décennie suivante à une menace de démolition visant à améliorer l’accès au port par la rue de Bonsecours. Cette menace étant levée, la propriété passe, en 1869, de la fabrique de la paroisse Notre-Dame aux prêtres de Saint-Sulpice avec l’accord de la Congrégation de Notre-Dame, la communauté fondée par Marguerite Bourgeoys.
Une nouvelle crainte de démolition apparaît au début des années 1880, cette fois pour un projet du Canadien Pacifique et de la ville de Montréal pour la construction d'une gare de trains. Le projet est abandonné à la suite d'une forte pression populaire. Forts de cet appui populaire, les prêtres de Saint-Sulpice lancent, en 1886, un programme de construction et de rénovation dont la première phase est complétée vers 1890. Les aménagements conçus par les architectes Perrault et Mesnard comprennent l’ajout d’une nouvelle façade plaquée sur l’ancienne et surmontée par un nouveau clocher à deux lanternons et par des clochetons latéraux. Les bâtiments commerciaux adossés à droite de la chapelle disparaissent. Du côté gauche, un passage couvert en bois est refait en pierre. De part et d’autre, les murs en moellon sont recouverts de crépi. À l’intérieur, on renouvelle entièrement le décor, le volume étant modifié par une nouvelle fausse-voûte en berceau suspendue à la structure. Les murs et les plafonds du choeur et de la nef reçoivent un décor en trompe-l'oeil très élaboré, peint, entre 1886 et 1891, par François-Édouard Meloche.
Entre 1892 et 1894, Meloche conçoit, cette fois à titre d’architecte, une imposante adjonction à l’arrière qui remplace notamment le corps de logis de 1784. Cette adjonction comprend, entre autres, une longue galerie en surplomb, une chapelle « aérienne » et un belvédère dans une tour centrale surmontée par une statue colossale surnommée « Étoile de la mer ». Cette tour, qui surplombe le port, comprend une petite chapelle d'où les bateaux et leurs équipages étaient bénits avant leur départ pour l'Europe. Cette relation lui vaut le surnom « d'église des matelots ».
Au tournant du siècle, le décor intérieur des années 1880 est jugé trop sombre et la décision est prise de tout refaire. En 1904 et 1905, l’entreprise Trefflé Rochon et Fils revêt les murs du choeur d’un décor architectural en marbre et installe un maître-autel et des autels latéraux, également en marbre, conçus par C. A. Karsch. En 1908, Delphis-Adolphe Beaulieu peint un nouveau décor formé de toiles marouflées blanches décorées de motifs géométriques et colorés et auxquels il incorpore des toiles du peintre Ozias Leduc et qui recouvrent entièrement les plafonds voûtés. Beaulieu fournit également des vitraux historiés pour les fenêtres latérales qui comportent un programme iconographique destiné à remplacer celui du plafond de Meloche. Les arcades, formant la partie haute des murs latéraux ainsi que le mur arrière, reçoivent un revêtement en tuiles de céramique et en mosaïques de verre. Des plaques de marbre gris sont finalement installées sur la partie basse des murs de la nef. Ces travaux durent au moins jusqu’en 1910. Cette nouvelle décoration subit des altérations majeures par A. L'Espérance en 1946.
Les travaux de consolidation réalisés en 1952-1953 modifient l'extérieur de façon notable. Ils comprennent le remplacement de la flèche par un clocher à une seule lanterne, ainsi que la réduction de la tour et le dégarnissage de toute l’adjonction arrière. D’autres interventions sont faites à l’intérieur en 1957-1958, dont le remplacement des bancs.
En 1994, le détachement spectaculaire d'une des toiles de Beaulieu expose une partie de l'œuvre de Meloche que l'on croyait à jamais disparue. En 1997 et 1998, la chapelle est fermée et de gigantesques et minutieux travaux sont entrepris pour enlever et récupérer toutes les toiles de Beaulieu ainsi que celles de Leduc et, après réparations des fonds de bois et de nettoyage de la peinture, les fresques de Meloche, peintes directement sur bois, sont réapparues dans tout leur éclat. Sur les murs latéraux extérieurs, le crépi est enlevé et les moellons mis en valeur. L’adjonction arrière est entièrement rénovée et convertie en musée. La tour, les tourelles et leurs statues font l’objet d’une remise en état complète et d’une restauration sélective.
Le 24 avril 2005, les restes de sainte Marguerite Bourgeoys quittent la chapelle de la maison-mère de la Congrégation de Notre-Dame et sont placés dans l'autel latéral gauche de la chapelle.
Le 10 novembre 2014, la chapelle est classée « immeuble patrimonial » par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Le ministère a aussi classé le site archéologique de la chapelle ainsi que trois objets associés à la chapelle : la statuette de la Vierge à l’Enfant (en façade), la statue de Notre-Dame-de-Bon-Secours (sur un autel latéral) et le Vrai portrait de Marguerite Bourgeoys.
L'édifice
L'édifice, de plan récollet c'est-à-dire sans transepts, comprend une partie centrale en moellons apparents et est coiffé d’une toiture à deux versants. La partie avant est recouverte de pierre grise à bossages rustiques et de pierres lisses; elle comprend trois clochers. Dans sa façade néo-Renaissance, on retrouve le souvenir de la chapelle façon Nouvelle-France. Sa taille relativement grande peut laisser supposer qu’il s’agit d’une église paroissiale ancienne de bonnes dimensions. Une statue dorée de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus surplombe le portail d’entrée et souligne que la chapelle est placée sous les auspices de Notre-Dame.
À l'arrière de l'édifice, une statue en cuivre repoussé sur bois de la Vierge Marie domine la chapelle et le port. Elle a été réalisée par Philippe Laperle.
L'intérieur
Les murs et plafonds présentent trois types de décors architecturaux, de factures contrastées : les marbres gris de T. Rochon et Fils (1904-1905), inspirés de la Renaissance; les céramiques et vitraux de Delphis-Adolphe Beaulieu (1908-1910), plus colorés et plus modernes; enfin, les plafonds peints en trompe-l’oeil et en grisaille, de François-Édouard Meloche (1886-1891, remis en valeur en 1997-1998), inspirés d’une école allemande d’esprit très religieux.
Sur l'autel de la chapelle dédiée à sainte Marguerite Bourgeoys trône une petite madone de chêne réputée miraculeuse. Cette statuette, datant du XVIe siècle, y est conservée depuis que Pierre Chevrier, baron de Fancamp en fit don à Marguerite Bourgeoys qui l'apporta de France. Cette statuette devient l'objet d'une véritable vénération en sortant indemne de l'incendie de la chapelle en 1754. Après avoir été conservée à la maison-mère de la Congrégation de Notre-Dame, elle est revenue à la chapelle en 1988. Depuis 1870, des ex-voto en forme de navire, suspendus à la voûte, témoignent de la reconnaissance des marins envers la Vierge protectrice.
La chapelle contient aussi une statue de la Pietà. Originaire de France où elle a été sculptée, de façon anonyme, au XVe siècle, elle est de bois recouvert de plâtre peint. Cette statue est un don du sulpicien Étienne-Michel Faillon à la Congrégation de Notre-Dame. Arrivée à Montréal en 1855, elle est installée dans une chapelle construite spécifiquement à cette fin en 1860. Elle y demeurera jusqu'en 1912 avant d'être transférée à la maison-mère de la Congrégation de Notre-Dame. En mars 2008, elle est transférée ici.
Le grand tableau représentant la Vierge de l'Assomption est une oeuvre de Joseph Saint-Charles d'après un tableau de Bartolome Esteban Murillo. Les statues de sainte Anne et de saint Joachim, placées dans des niches dans le sanctuaire, sont des oeuvres sculptées par Olindo Gratton et Philippe Blandier, dit Laperle.
L'orgue
Deux orgues ont précédé l'instrument actuel: un premier de 1795 qui était celui de Jean Girard (possesseur du Livre d'orgue de Montréal dans la première église Notre-Dame de Montréal) et le second, en 1850, un orgue Warren d'une douzaine de jeux qui ne semble pas avoir fait l'unanimité.
L'orgue actuel a été construit par la maison Casavant Frères en 1910. Il est réparé et restauré après la période de fermeture de la chapelle en 1997 et 1998 par la maison Guilbault-Thérien. À cette occasion, il est entièrement démonté et nettoyé. Le pédalier restauré est installé en juin 1999.
Durant l'été 2001, l'orgue qui, à l'origine était à traction tubulaire pneumatique, est électrifié et doté d'un système Multi-Logic SSL. De plus, des jeux sont ajoutés : un Cornet II au Récit, une Fourniture III et un Bourdon à cheminée 8' au Grand-Orgue ainsi que l'extension du Bourdon 16' à la Pédale. L'orgue conserve ses six combinaisons générales d'origine qui sont maintenant reliées à un combinateur électronique à huit niveaux de mémoire. Il est aussi doté des pistons de Tutti et de Plein-jeu, ainsi que des pédales de crescendo et de boîte expressive. Le buffet est en chêne et les tuyaux de façade sont en métal peint. Cette restauration de 65 000 $ a été rendue possible notamment grâce à un don anonyme de 58 000 $. L'orgue restauré est inauguré lors d'un concert le 27 avril 2003 donné par l'organiste invité Pierre-Yves Asselin ainsi que par l'organiste titulaire Benoît Marineau et la soprano Monique Beloin, c.n.d.
La chapelle est également dotée d'un orgue coffre ou continuo (positif 8',4',2') signé Juget-Sinclair (opus 13).
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
History
The actual chapel is the second one built on the site. The first one was a modest chapel built at the instigation of Marguerite Bourgeoys, first teacher in Ville-Marie and founder of the Congrégation de Notre-Dame. Undertaken in 1655 thanks to grants from France and the generosity of Montréal Sulpicians, it was left unfinished then completed in the 1670s. A wooden structure, it was destroyed by fire in 1754.
The chapel was rebuilt from 1771 till 1773 by the Notre-Dame parish churchwardens. Major works were entrusted to bricklayer Joseph Morin and to carpenter Pierre Raza dit Rangeard. This new chapel, distinctly larger than the first one, must first serve part of Notre-Dame parish whose main church was not large enough. It mainly served Scottish and Irish Catholics. In 1784-1785, a residence was built next to the apse, in the back, where a sacristy was installed.
The inauguration of a new Notre-Dame Church (1829) and of the St. Patrick's Church (1847) now large enough to meet the needs of the parish, an important change of vocation happened in 1848 when pilgrimages were launched. By 1853, boutiques and stores were built, next to the lateral wall and facing Bonsecours Market, and a small wooden passageway was built, on the other side, across to reach the back of the chapel. In the next decade, the chapel faced destruction when a project was presented to ease the access to the harbor through Bonsecours Street. After this threat was removed, the ownership went from Notre-Dame parish churchwardens to the St. Sulpice priests with the agreement of the Congrégation de Notre-Dame, the congregation founded by Marguerite Bourgeoys, in 1869.
A new threat of destruction appeared early in the 1880s when a project from the Canadian Pacific Railway and the City of Montréal called for the construction of a railway station. The project was abandoned following a strong popular opposition. Based on this support, the St. Sulpice priests launched, in 1886, a construction and restoration project whose first stage was completed by 1890. Plans prepared by architects Perrault and Mesnard included the addition of a new facade on the old one and crowned by a new two-lantern bell tower and by small lateral steeples. The commercial buildings next to the chapel were removed. On the right-hand side, the wooden covered passageway was rebuilt in stone. On either side, stone walls were covered with roughcast. In the interior, the decor was completely changed because the volume had been modified by the addition of a new false suspended vault. The walls and the chancel and nave ceilings received a very elaborated trompe-l'oeil decor painted between 1886 and 1891 by François-Edouard Meloche.
Between 1892 and 1894, Meloche designed, this time as an architect, an imposing addition in the back replacing the 1784 construction. This addition included a belvedere, a long pendent gallery, a 'airial' chapel and a central tower crowned by a colossal statue nicknamed « Star of the sea ». This tower, overhanging the harbor, included a small chapel where ships and their crews were blessed before their departure for Europe. This relation created the nickname « Sailors' church ».
At the turn of the century, the 1880 interior decor was considered too dark and it was decided to renew it. In 1904 and 1905, the Trefflé Rochon & Son firm covered the chancel walls with marble and installed new marble main and lateral altars designed by C. A. Karsch. In 1908, Delphis-Adolphe Beaulieu painted a new decor using blank marouflaged canvases decorated with geometric and colored patterns and incorporating paintings by Ozias Leduc which completely covered the vaulted ceilings. Beaulieu also provided stained glass windows using an iconographic program intended to replace Meloche's ceiling. Archways, forming the upper section of the lateral walls as well as the back wall, received ceramic and glass mosaics. Gray marble plates were finally installed on the lower section of the nave walls. These works went on at least until 1910. This new decor was substantially modified by A. L'Espérance in 1946.
Structural works carried out in 1952-1953 considerably modified the exterior. They included the replacement the bell tower with a lower one crowned by a single-lantern steeple and the completely cleaning out of the back addition. Other interventions were carried out in the interior in 1957-1958, including the replacement of the pews.
In 1994, the spectacular unsticking of one of Beaulieu's paintings from the vault exhibited part of Meloche's work which was believed to be gone forever. During 1997 et 1998, the chapel was closed and large meticulous works were undertaken to remove and recover all Beaulieu's and Leduc's paintings and, after restoring the wood structure and the cleaning of the paintings, Meloche's frescos, painted directly on wood, were revived in all their splendor. On the exterior lateral walls, the roughcast was removed and the rubble stones were emphasized. The back addition was entirely renovated and converted into a museum. The tower, the turrets and their statues were refurbished and selectively restored.
On April 24th, 2005, the mortal remains of St. Marguerite Bourgeoys left the chapel of Congrégation de Notre-Dame mother house and were laid in the left lateral altar of the chapel.
On November 10th, 2014, the chapel was classified as 'patrimonial building' by the Québec Ministry of Culture and of Communications. The ministry also classified the archeological chapel site as well as three objects linked to the chapel: the facade statue of the Virgin and the Child, the Notre-Dame-de-Bon-Secours statue on a lateral altar and the true portrait of Marguerite Bourgeoys.
The Building
The building, in the récollet floor plan meaning without transepts, includes a central section in rubble stones covered with a double-pitch roofing. The front section is covered with rusticated gray stones and smooth stones; there are three steeples/turrets. In its neo-Renaissance facade, there are elements reminding the New France chapel. Its comparatively large size may suggest that it was a former good sized parish church. A golden statue of the Virgin Mary with the child Jesus overhangs the portal and emphasizes that the chapel is dedicated to Notre-Dame.
In the back of the building, a wrought copper-covered wooden statue of the Virgin Mary dominates the chapel and the harbor. It was executed by Philippe Laperle.
The Interior
The walls and ceilings present three types of architectural decors, of contrasting styles: gray marbles from Trefflé Rochon et Fils (1904-1905), inspired by Renaissance; ceramics and stained glass windows by Delphis-Adolphe Beaulieu (1908-1910), more colored and more modern; finally, painted ceilings in trompe-l'oeil and in grayness, by François-Edouard Meloche (1886-1891, rehabilitated in 1997-1998), inspired by a very religious minded German school.
On the altar in the chapel dedicated to St. Marguerite Bourgeoys, there is a small oak Madonna statue believed to be miraculous. This statue, dating back to the 16th century, was given by Pierre Chevrier, Baron de Fancamp to Marguerite Bourgeoys who brought it in from France. This statue became famous when it was undamaged in the 1754 fire of the chapel. After having been preserved in the Congrégation de Notre-Dame mother house, it came back to the chapel in 1988. Since 1870, votive offerings in the form of ships, suspended from the vault, give expression of sailors' gratitude to the protecting Virgin.
The chapel also contains a Pietà. Coming from France where it was sculpted, anonymously, in the 15th century, it is made of wood covered with painted plaster. This statue is a donation from Sulpician Fr Étienne-Michel Faillon to the Congrégation de Notre-Dame. Arrived in Montréal in 1855, it was installed in a specifically built chapel in 1860. It will remain there until 1912 before being transferred to the Congrégation de Notre-Dame mother house. In March 2008, it was transferred here in the chapel.
The large painting representing the Assumption of Our Lady was executed by Joseph Saint-Charles based on a painting by Bartolome Esteban Murillo. The wooden statues of St. and St. Joachim, located in alcoves in the chancel, were sculpted by Olindo Gratton and Philippe Blandier dit Laperle.
The organ
Two organs preceded the actual one: the first one, in 1795, was Jean Girard's organ (owner of the Livre d'orgue de Montréal / Montréal Organ Book in the Montréal's first Notre-Dame church) and the second one, a Warren organ, with about 12 stops, which was not unanimously appreciated.
The actual organ was built by Casavant Frères in 1910. It was repaired and restored after the chapel was closed during 1997 and 1998 by Guilbault-Thérien. It was completed dismantled and cleaned. The restored pedalboard was installed in June 1999.
During the summer of 2001, the organ, which had a tubular action, was electrified and a Multi-Logic SSL system was installed. A fre stops were added : a Cornet II in the Récit division, a Fourniture III and a Bourdon à cheminée 8' in the Grand-Orgue division, and the Bourdon 16' in the Pedal division was extended. The original six general combinations have been preserved and are now connected to an 8-level memory level electronic combinator. The console also has a Tutti and a Plein jeu pistons as well as a crescendo and an expression pedals. The organ case is made of oak and the façade pipes are made of painted metal. The $65,000 restoration was made possible mainly thanks to a $58,000 anonymous gift. Guest organist Pierre-Yves Asselin, titular organist Benoît Marineau and soprano Monique Beloin, c.n.d. inaugurated the restored organ on April 27, 2003.
The chapel also owbs a continuo organ (8',4',2' positive) made by Juget-Sinclair (opus 13).
Grand-Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 8' | Principal | 8' | |
Bourdon à cheminée | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Gambe | 8' | |
Doublette | 2' | Céleste | 8' | |
Fourniture | III | Flûte harmonique | 4' | |
Piccolo | 2' | |||
1Cornet | II | |||
Hautbois | 8' |
Pédale |
|
---|---|
Bourdon | 16' |
Bourdon (ext) | 8' |
1 | débutant au la1 / from A1 |