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Casavant, Opus 64/942, 1895/1922 Guilbault-Thérien, 1989/1995
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Situé à 200 kilomètres à l'est de la ville de Québec, Rivière-du-Loup comprend trois paroisses dont Saint-Patrice est la plus ancienne (1833) et la deuxième en importance dans le diocèse de Sainte-Anne de La Pocatière. C'est aussi la paroisse mère d'excellents organistes qui ont fait leur marque dans l'histoire de l'orgue au Québec: les Vallières, Girard et Lavoie.
Dès 1683, une mission existe sur ce territoire. Une première chapelle est bénite le 12 février 1792 à l'endroit appelé Pointe-à-la-Grue. Une deuxième chapelle, située au sud du chemin du Roi, bénite le 12 juillet 1812, remplace la première devenue trop petite. C'est à partir de 1813 que les registres font mention des premières activités de la paroisse. Le développement s'accélère à un point tel qu'en 1830, l'abbé Louis-Ferdinand Belleau est nommé curé. La paroisse sera érigée canoniquement le 16 juin 1833. Saint Patrice est désigné comme patron de la paroisse à cause des origines irlandaises de ses nombreux occupants.
Les paroissiens acceptent mal l'exiguïté de la chapelle existante et sa vétusté. Le développement s'étant fait plus à l'est de celle-ci, certains voulaient construire un temple plus vaste dans le centre du faubourg, sur un terrain donné par le seigneur William Fraser. Cet emplacement est celui de l'église actuelle. Pendant de nombreuses années, les gens du village et ceux de la campagne ne s'entendent pas sur l'emplacement du nouveau temple. Il y a même quelques confrontations avant que commence sa construction en 1856. La première messe solennelle est célébrée dans la nouvelle église à Noël 1856.
À la suite de l'incendie du 24 février 1883, qui aurait été causé par le système de chauffage au bois et détruisit l'église en partie, on reconstruit un autre édifice, au cours de la même année, à l'intérieur des premiers murs de pierre, les seuls à être restés debout et, au coût de 48,600 $. C'est l'architecte montréalais, Napoléon Bourassa qui est chargé de dresser les nouveaux plans. Ceux-ci respectent les plans et devis de l'église incendiée préparés par l'architecte Charles Baillargé. Les travaux sont effectués sous la surveillance de David Ouellet, qui travaille pour l'entrepreneur Joseph Gosselin, de Lévis.
Le temple est reconstruit de façon majestueuse et il devient l'orgueil des paroissiens. Sa bénédiction a lieu le 9 janvier 1884. Le sommet du clocher actuel atteint 67 m (220 pieds) au-dessus su sol et il est surmonté d'une croix en fer forgé de 4,25 m (14 pieds) de hauteur. Ce clocher contient trois cloches alors que le petit clocher, situé au-dessus du choeur, contient la quatrième cloche. Celles-ci furent bénites le 20 janvier 1884 par Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec.
L'année suivante, l'intérieur est peint et complété par l'ajout de sculptures, la pose des bancs, de la chaire, du banc d'oeuvre, et des confessionnaux. Le maître-autel est exécuté selon les plans de Napoléon Bourassa et bénit le 28 juin 1891. Dans la nef, 12 statues de bois de 1,8 m (6 pieds) chacune représentant des apôtres et les évangélistes sont réalisées par le sculpteur Louis Jobin entre 1890 et 1905. La grande peinture en arrière du maître-autel est l'oeuvre de Charles Huot, de Québec. Mesurant 4,25 m (14 pieds) sur 6,7 m (22 pieds), elle est mise en place en 1900. Le chemin de croix, aussi une réalisation de Charles Huot, est installé en 1902. Le banc d'oeuvre actuel est installé en 1906. La chaire et l'escalier sont l'oeuvre de David Ouellet, mais David Lavoie participa à la construction de l'escalier en 1915. L'éclairage électrique est installé en 1897 et les lustres actuels sont posés en 1955.
En 1915, des travaux majeurs sont entrepris pour agrandir le choeur et la tribune de l'orgue. L'intérieur et l'extérieur de l'édifice reçoivent une cure de rajeunissement. Le 25 juillet 1955, Mgr Bruno Desrochers, évêque du diocèse de Sainte-Anne de La Pocatière, préside aux grandioses cérémonies de la consécration de l'église. En 1970, des travaux de peinture et de dorure sont exécutés à l'intérieur de l'édifice. Un nouveau revêtement est également appliqué sur le plancher.
En 1997, la façade est cimentée à nouveau et une centaine de pierres sont remplacées. En 1999, c'est le tour de la sacristie d'être rénovée.
L'orgue
La firme Casavant Frères installe, au coût de 3 200$, un premier orgue en 1895 d'après le devis préparé par Gustave Gagnon, organiste à la basilique Notre-Dame-de-Québec. C'est M. Napoléon Bourassa, architecte de réputation, qui dessine les plans du buffet qui s'harmonise parfaitement avec le style gothique de l'église. L'instrument comporte 25 jeux répartis sur deux claviers et pédalier, fonctionnant par transmission mécanique. Cependant, avec les années, voyant qu'il n'était pas adapté aux vastes proportions du vaisseau, on procède, en 1922, à des travaux majeurs en modernisant l'instrument aux goûts du jour : électrification complète, ajout d'un troisième clavier (Positif expressif) et de 14 jeux neufs (le total étant porté à 39). L'harmonisation générale reflète bien les goûts de l'époque avec ses jeux de fonds larges et feutrés et ses jeux d'anches (10) à forte influence anglo-saxonne.
à partir de 1978, la firme Guilbault-Thérien, de Saint-Hyacinthe, devient responsable de l'entretien de l'orgue et Guy Thérien (1947-2001) effectue, au fil des ans, des modifications mineures au devis original en réharmonisant plusieurs jeux de fonds. Voyant la nécessité d'établir un meilleur équilibre entre les différents plans sonores, de vastes travaux de restauration (réharmonisation, recuirage, nettoyage) sont effectués au cours de l'année 1989. On augmente le nombre de jeux à 43 et le nombre de tuyaux passe à 3,188.
Cette restructuration sonore, en marche depuis près d'une vingtaine d'années, a permis de pallier à certaines contraintes physiques qui affectaient le rendement de cet instrument : enfoncement du buffet dans un espace restreint sous le clocher, trois réservoirs au lieu de quatre, alimentation de la Pédale à partir du réservoir du Grand-Orgue, à une pression de 4 ½ pouces (la pression moyenne étant de 4 ¾ pouces). De ces travaux de restauration jaillissent maintenant une clarté et une luminosité jadis absentes, la discrétion faisant place à l'affirmation. Parmi les 44 jeux actuels, il y a plusieurs sonorités nouvelles (jeux neufs et réharmonisés) dont 21 rangs de mutations composées et simples (fournitures, cymbales, nazard, tierce, larigot, cornets), et 10 jeux d'anches dont 7 dotées d'anches françaises de type Cavaillé-Coll.
Bref, le passage de l'esthétique romantique à néo-classique a été plus que bénéfique puisqu'il permet maintenant une exécution plus intéressante et plus vivante du vaste répertoire de l'orgue à tuyaux.
Afin de souligner le centenaire de l'orgue en 1995, d'autres améliorations viennent compléter les rénovations exécutées en 1989. Afin de procurer une meilleure présence à la section de Pédale, on ajoute l'emprunt de la Montre 16' du Grand-Orgue à la Pédale d'une part, et d'autre part, on réharmonise la Bombarde 16' avec des anches françaises de type Cavaillé-Coll. De plus, l'isolation de la soufflerie avec des coussins acoustiques est venue réduire considérablement les vibrations de plancher au jubé latéral et la résonance du moteur (60 cycles) dans l'église. Un travail complémentaire inclut une révision générale de l'harmonie (égalisation), question de conserver l'instrument en parfaite condition. En ce qui concerne la console Casavant (1922), bien qu'elle fut restaurée en 1980 et qu'elle soit encore en bonne condition, la décision est prise de ne pas investir dans un combinateur électronique préférant conserver le système de combinaisons d'origine.
Les circonstances étant des plus favorables, les grandes orgues de Saint-Patrice sont l'objet d'enregistrements au cours des dernières années par son titulaire, Claude Girard : Entre vents et marées (1992), Le grand répertoire (1996) et Noël à Saint-Patrice (2012).
En 2003, la firme Les ateliers Guilbault, Bellavance, Carignan, de Saint-Hyacinthe, devient responsable de l'instrument et effectue un relevage des jeux d'anches du Grand-Orgue, du Positif et de la Pédale. Cela fait suite à l'exécution de plusieurs travaux de plâtrage et de peinture qui furent effectués à l'intérieur de l'église au cours des années 1990. De plus, étant donné l'état précaire des claviers de la console, des travaux de restauration sont devenus nécessaires et ont mené au démontage, au nettoyage et au réglage de la tension de toutes les notes.
Depuis 2011, la firme Les ateliers Bellavance, de Saint-Hughes, devient responsable de l'instrument et effectue des travaux spécifiques en entretien. L'harmonisation de l'instrument est assurée par Jean-Sébastien Dufour, ancien harmoniste chez Casavant.
Avec la fermeture de la cathédrale Saint-Germain de Rimouski, le grand orgue de l'église Saint-Patrice devient le plus important à l'est de Québec.
Claude Girard
Organiste titulaire
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Rivière-du-Loup, located 200 km east of Quebec City, has three parishes and St. Patrice is the oldest (1833) and the second largest in the St. Anne-de-la-Pocatière diocese. It is also the mother church of famous organists who stood out in the Quebec organ history : the Vallières, Girards and Lavoies.
Since 1683, the territory was served as a mission. A first chapel was blessed on February 12th, 1791, on the located known as Pointe-à-la-Grue. A second chapel, located on the south side of the King's Way, blessed on July 12th, 1812, replaced the first one which was too small. Parish registers date from 1813. Development went so fast that in 1830, Fr Louis-Ferdinand Belleau was appointed as first parish priest. The parish was canonically established on June 16th, 1833. St. Patrick was chosen as the parish patron saint because many parishioners were from Irish descent.
Parishioners soon became exasperated with the smallness of the chapel and its dilapidated condition. Since development was going faster on the east side of the church, some parishioners wanted the new larger church to be built in the center of the development upon land donated by the landlord William Fraser. This is the location of the actual church. For many years, people from the village and people from the countryside disagreed upon the location of the new church. There had even been some confrontations before its construction which began in 1856. The first solemn mass was celebrated in the new church on Christmas 1856.
Following the February 24th, 1883 fire, set by a faulty wood heating system, which destroyed most of the church, a new building was erected, during the same year, inside the original stone walls that were left standing up at the cost of $48,600. Architect Napoléon Bourassa, from Montréal, was commissioned to prepare the new plans. These plans followed the destroyed church's original ones prepared by architect David Baillargé. Works were executed under David Ouellet's supervision who worked for contractor Joseph Gosselin, from Lévis.
The church was stately rebuilt and was the parishioners' pride. Its blessing took place on January 9th, 1884. The present bell tower is 230 feet (67 m) high and is topped by a 14-foot (4.25 m) high iron cross. It houses three bells while the small bell tower, located above the chancel, houses the fourth one. The bells were blessed on January 20th, 1884, by Archbishop Elzéar-Alexandre Taschereau, from Québec City.
The following year, the interior was painted and completed by the addition of sculptures, installations of pews, of the churchwardens' pew, and the confessionals. The high altar, executed upon plans prepared by Napoléon Bourassa, was blessed on June 28th, 1891. In the nave, 12 wooden statues, each measuring 6 feet (1.8 m) tall and representing apostles and evangelists, were executed by sculptor Louis Jobin, between 1890 and 1905. The large painting behing the high altar was executed by Charles Huot, from Québec. Measuring 14 feet (4.25 m ) by 22 feet (6.7 m), it was set in place in 1900. The Way of the Cross, another work executed by Charles Huot, was installed in 1902. The actual churchwardens' pew was installed in 1906. The pulpit and the stairs were executed by David Ouellet, but David Lavoie helped with the construction of the stairs in 1915. Electricity was introduced in the church in 1897 and the actual chandeliers, in the nave, were installed in 1955.
In 1915, major works were carried out to enlarge the chancel and the organ gallery while a new coat a paint was set on the interior and the exterior of the building. On July 25th, 1955, Bishop Bruno Desrochers, from St. Anne de La Pocatière diocese, consecrated the church. In 1970, paint and gilding works were executed inside the church. A new flooring was also installed.
In 1997, cement in the façade was repaired and about one hundred stones were replaced. In 1999, the vestry was renovated.
The organ
Casavant Frères installed, at a cost of $3,200, a first organ back in 1895 upon specifications prepared by Gustave Gagnon, organist at the Notre-Dame-de-Québec Basilica. Renown architect Napoléon Bourassa designed the organ case that perfectly matched the Gothic style of the church. It was a 2-manual and pedal, 25-stop mechanical action instrument. With time, it became obvious that it was not suitable for such a large church. In 1922, major works were carried out to update the instrument: complete electrification, addition of a third manual (Enclosed Positif) and of 14 new stops bringing the total to 39. The general voicing of the instrument reflected the ongoing fashion of the time with large and felted foundation stops and its 10 reed stops strongly influenced by the Anglo-Saxon tradition.
Beginning in 1978, the Guilbault-Thérien firm from St. Hyacinthe took charge of the maintenance and Guy Thérien (1947-2001) carried out, along the years, minor changes to the original specification by revoicing many foundation stops. To secure a better balance between the different tonal schemes, important restoration works (revoicing, releathering, cleaning) were done in 1989. The total number of stops then went up to 43 with 3,188 pipes.
The tonal restructure, an ongoing project for nearly twenty years, allows to compensate for certain physical constraints affecting the efficiency of the instrument: the location of the organcase sunken in a limited space within the church tower, the use of three reservoirs instead of four, the air supply for the Pédale division coming from the Grand-Orgue reservoir at a 4 ½" pressure while the average pressure is 4 ¾". Nevertheless, these restoration works have created a new-found clarity and brightness: affirmation took over discretion. Among the 44 actual stops, there are many new voices (new and revoiced stops) among which 21 compound and single mixture ranks (fournitures, cymbales, nazard, tierce, larigot, cornets) and 10 reed stops of which seven are equipped with Cavaillé-Coll-type French reeds.
This transition from the romantic to the neoclassical aesthetics was proven to be more than beneficial since it allows a more interesting and more lively performance of the large organ repertoire.
In 1995, for the organ's centennial year, other modifications were carried out in order to complete the 1989 restoration works. With the primary goal to give a livelier presence to the Pedal section, a borrowing of the Grand-Orgue Montre 16' by the Pédale was added and the Bombarde 16' was revoiced with Cavaillé-Coll-type French reeds. The blower room was insulated with acoustic cushions thus considerably reducing floor vibration in the lateral gallery and the noise level from the motor (60 cycles) in the church. A complete tonal revision (equalization) was also carried out to keep the instrument in perfect condition. Concerning the 1922 Casavant console, even though it had been restored in 1980 and still in good condition, it was decided not to install an electronic combinator and to keep the original combination system.
Under these new conditions, recordings of the great organ in St. Patrice have been made by its titular, Claude Girard: Entre vents et marées (1992), Le grand répertoire (1996) and Noël à Saint-Patrice (2012).
In 2003, the firm Ateliers Guilbault, Bellavance, Carignan from St. Hyacinthe took over the maintenance of the instrument and carried out a restoration of the reed stops in the Grand-Orgue, Positif and Pedal divisions. This restoration was requisite following plaster and paint work that took place in the church during the 1990s. Given the precarious state of the console manuals, restoration works, that included the dismantling, the cleaning and the tension regulation of all notes, were carried out.
In 2011, the firm Ateliers Bellavance from St. Hugues took over the maintenance of the instrument while Jean-Sébastien Dufour, a former Casavant voicer, is responsible for the voicing.
Following the closure of St. Germain cathedral in Rimouski, St. Patrice church organ is now the most important one east of Québec City.
Claude Girard
Titular organist
Grand-Orgue |
||||
---|---|---|---|---|
Casavant |
Guilbault-Thérien |
|||
1Montre | 16' | Montre | 16' | |
1Montre | 8' | Montre | 8' | |
2Flûte harmonique | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
1Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
2Gemshorn | 8' | Prestant | 4' | |
1Prestant | 4' | Flûte | 4' | |
1Flûte harmonique | 4' | Nazard | 2 2/3' | |
1Quinte | 2 2/3' | Doublette | 2' | |
1Doublette | 2' | Tierce | 1 3/5' | |
1Mixture | III | Fourniture 1 1/3' | V | |
1Trompette | 8' | Trompette | 8' | |
1Clairon | 4' | Clairon | 4' |
Positif |
||||
---|---|---|---|---|
Casavant |
Guilbault-Thérien |
|||
2Principal | 8' | Bourdon | 8' | |
1Mélodie | 8' | Prestant | 4' | |
1Dulciane | 8' | Flûte bouchée | 4' | |
2Viole d'orchestre | 8' | Doublette | 2' | |
2Flûte douce | 4' | Larigot | 1 1/3' | |
2Trompette | 8' | Sifflet | 1' | |
1Clarinette | 8' | Plein Jeu 2/3' | IV | |
Trémolo | Cromorne | 8' |
Récit |
||||
---|---|---|---|---|
Casavant |
Guilbault-Thérien |
|||
1Bourdon | 16' | Bourdon | 16' | |
1Principal | 8' | Principal | 8' | |
1Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
1Viole de gambe | 8' | Viole de gambe | 8' | |
1Voix céleste | 8' | Voix céleste | 8' | |
1Violon | 4' | Violon | 4' | |
1Flûte d'amour | 4' | Flûte bouchée | 4' | |
1Octavin | 2' | Piccolo | 2' | |
1Cornet 8' | IV | Cornet 8' (2è C) | V | |
2Bombarde | 16' | Mixture 2 2/3' | IV | |
2Trompette | 8' | Trompette | 16' | |
1Hautbois | 8' | Trompette | 8' | |
2Voix humaine | 8' | Hautbois | 8' | |
2Clairon | 4' | Voix humaine | 8' | |
Trémolo | Clairon | 4' | ||
Tremblant |
Pédale |
||||
---|---|---|---|---|
Casavant |
Guilbault-Thérien |
|||
1Flûte ouverte | 16' | Contrebasse | 16' | |
1Bourdon | 16' | Montre (GO) | 16' | |
1Flûte | 8' | Bourdon | 16' | |
1Bourdon | 8' | Quinte (du Bourdon 16') | 10 2/3' | |
2Violoncelle | 8' | Montre | 8' | |
2Bombarde | 16' | Bourdon (du Bourdon 16') | 8' | |
Prestant (de Montre 8') | 4' | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' |
1 | Jeu Casavant 1895 Stop |
2 | Jeu Casavant 1922 Stop |