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L'église réformée / temple Saint-Étienne est la principale église protestante de la ville de Mulhouse. Sa congrégation est membre de l'Église protestante réformée d'Alsace et de Lorraine. À cause de sa localisation sur la place principale de Mulhouse, Place de la Réunion, et de sa haute tour, elle est souvent appelée la « cathédrale de Mulhouse ».
Historique
Trois églises se sont succédé sur le même site.
L'abbaye Saint-Étienne de Strasbourg semble avoir possédé à Mulhouse en 1003 des propriétés acquises dès le VIIIe siècle. Ceux-ci sont confirmés dans des documents datant de 1221. On peut penser qu'il existait un lieu de culte avec une organisation paroissiale à Mulhouse, sous la juridiction de cette abbaye.
Vers 1186, un deuxième édifice de style roman tardif a sans doute été construit grâce à la protection de l'empereur Frédéric Ier Barberousse. Son chapelain, maître Daniel, est cité comme curé de cette paroisse en 1187. Cette église est entourée du cimetière et des échoppes s'adossent contre l'édifice. Ses parois intérieures sont couvertes de peintures imitant des tapisseries. Elle est mentionnée pour la première fois dans une charte datant de 1236. Un choeur surélevé et orné de vitraux, de style gothique, est ajouté à la nef en 1351, une partie des murs romans étant conservés, surélevés et prolongés vers l'est. La nef est reconstruite et mise en harmonie avec le choeur entre 1375 et 1425. Les collatéraux sont reconstruits, aussi en style gothique, en 1504. Un nouveau maître-autel est installé en 1508 et consacré en 1510. Il est achevé en 1513 par un retable sculpté par le maître-sculpteur Dominique, de Bâle, et les peintures sont exécutées par Killian Maeder, de Mulhouse. En 1510, la tour est surélevée et complétée par une flèche par jean de Constance.
La Réforme dans sa version zwinglienne est introduite dès 1523 par le magistrat de la ville; l'ancienne église Saint-Étienne devient temple réformé en 1529. Le premier pasteur protestant de Saint-Étienne est Augustin Gschmus dit Krämer, assisté par Nicolas Prugner.
En 1629, un etribune est construite à l'ouest, surmontée d'un deuxième niveau en 1678. Une horloge est installé en 1695. En 1707, la sommet du clocher est reconstruit et est doté d'un bulbe baroque recouvert de cuivre par David Koenig.
En 1715, l'intérieur de l'église set peint par les frères Johannes Gabriel et Lukas Liebach. Le jubé de pierre, séparant le choeur de la nef, est démoli en 1766.
En 1798, lors de la réunion de Mulhouse à la France, le statut réformé de la ville est abandonné et dès 1803, une communauté catholique (église des Franciscains devenue par la suite église Sainte-Marie) s'installe. Une petite communauté réformée française, qui avait été fondée au XVIIe siècle s'installe aussi à l'église des Franciscains. En 1812, elle doit abandonner cette église et trouve refuge à Saint-Étienne, avant de pouvoir intégrer le temple Saint-Jean.
En 1813, le bâtiment est en mauvais état. Les modifications successives de l'édifice avaient engendré la juxtaposition de matériaux de construction de qualités diverses. Pour la première fois, La mairie s'enquiert des réparations à prévoir pour pallier les défauts d'un édifice « humide, mal situé, mal entouré et peu sain, mal aéré ». L'éventualité d'une reconstruction avance pour mettre un terme au délabrement de l'édifice. Le besoin s'en fait d'autant plus sentir que l'on craint qu'il ne devienne trop petit face à l'augmentation de la population. À partir de 1828, le plafond à caissons du XVIIe siècle devient dangereux. En 1836, le conseil de ville accepte le principe d'une restauration ou une reconstruction à neuf. Dans un premier temps, la municipalité estime judicieux de conserver le clocher et le chœur, le reste devant être démoli.
Un concours d'architectes est organisé en 1840. Il porte sur deux études distinctes : la faisabilité d'une restauration dans le cadre d'un budget maximal de 200 000 francs, et la possibilité d'une complète reconstruction, avec un montant des travaux plafonné à 300 000 francs, somme identique à celle alors pressentie pour la construction de l'église. En décembre 1841, la mairie retient 12 projets pour la reconstruction intégrale du temple et 10 pour la restauration de celui-ci. En tout, 57 architectes participèrent au concours.
La municipalité privilégie pour le moment la restauration, option moins coûteuse qui préserve la valeur architecturale du temple dont on s'accorde alors à reconnaître et l'ancienneté. L'ancien clocher suscite un intérêt particulier. En 1848, l'architecte de la ville, Jean-Baptiste Schacre est chargé de la réalisation des plans de restauration. Les partisans de la reconstruction totale gagnent du terrain, car le devis pour une restauration partielle s'avère trop élevé et les questions de solidité et de commodité, trop aléatoires. Après l'intermède révolutionnaire de 1848 et le gel temporaire des projets architecturaux qui s'ensuivit, la démolition du temple est finalement décidée à l'unanimité par le conseil municipal en août 1851. Il faut procéder aux modifications du plan d'alignement de la ville, en vue de la future construction. Commence alors une longue période occupée par l'acquisition des propriétés jouxtant l'ancien temple, en vue de leur destruction. On a également recours aux expropriations. Au total, la ville débourse 150 000 francs de maisons à démolir.
Le dernier service du culte est célébré le 1er novembre 1858 dans le temple pluriséculaire dont la tour surplombe la place centrale et constitue l'un des symboles de la cité. La démolition et la reconstruction ont lieu presque simultanément, d'où la présence de l'ancien clocher à côté du nouveau sur une photographie de l'époque.
L'architecte de la ville, Jean-Baptiste Schacre, qui a déjà construit la principale synagogue et l'église catholique Saint-Étienne, conçoit une église dans le style néo-gothique avec un simple plan de plancher rectangulaire sans transept, ni choeur. L'adjudication des travaux a lieu le 24 novembre 1858 à Renaut, Courtoisier et Cornot de Belfort.
La première pierre du nouveau temple est posée le 15 août 1859, jour anniversaire de Napoléon Ier. À partir de 1860, les difficultés financières de la mairie sont résolues grâce à l'injection de deniers privés issus d'une campagne de souscription à l'initiative de notables protestants. Au lieu de diminuer les dépenses, la souscription permet au contraire d'augmenter le budget total. En effet, le président s'empresse d'insister pour que les sommes recueillies par voie de souscription soient prioritairement affectées à l'aménagement intérieur du temple et non à l'achèvement de l'édifice. Le solde des souscriptions permet en outre d'entreprendre, en 1861, un « devis supplémentaire de diverses modifications et additions à opérer dans la construction, notamment pour les flèches en pierre de taille sur la tour et les quatre tourelles ». Ce nouveau devis prévoit, pour 330 000 francs, le remplacement de matériaux initialement prévus par d'autres, plus nobles, plus solides et plus chers. Au total, le devis estimatif se monte à plus d'un million de francs, une somme avalisée par le conseil municipal en octobre 1861. Celui-ci s'élèvera à 2 500 000 francs en 1864.
Le sculpteur Désiré Husson réalise, à compter de 1862, les sculptures et chapiteaux des fenêtres des façades.
L'inauguration a lieu, le 1er novembre 1866, huit ans jour pour jour du dernier service dans l'ancienne église. Elle dévoile un bâtiment imposant dont les ornementations contrastaient avec la sobriété de la nouvelle église catholique. L'édifice n'est pas achevé, l'on y travaillera encore pendant plus de deux années, entre autres à la tour qui ne sera achevée qu'en 1868. Il s'agit non seulement du plus haut clocher du Haut-Rhin, mais aussi du plus haut clocher protestant de France. Ce clocher abrite la plus grande sonnerie de cloches protestante en France. Les cinq cloches ont été fondues en 1867 par la firme J. Keller à Zurich. Les cloches sont bénites le 26 avril 1868.
La démolition du clocher de la vieille église, auquel on avait accordé ce sursis en raison des services que rendaient son horloge et ses gardiens chargés de veiller aux incendies, commence le 8 août 1868.
Depuis février 2009 et, selon les estimations, jusque tard en 2019, l'église sera progressivement restaurée tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Les travaux ont débuté par le clocher.
Le temple est classé aux « Monuments historiques » depuis le 27 juillet 1995.
Extérieur
Le style architectural est inspiré des cathédrales gothiques du XIVe siècle, le clocher est placé à l'opposé de la façade avec une flèche ajourée de 97 mètres (318 pieds) de hauteur. Le plan est cependant typique d'un édifice du culte réformé : une nef-halle à trois vaisseaux d'égale hauteur, des vaisseaux latéraux divisés dans le sens de la hauteur par des tribunes qui forment un U, le tout face à la table de communion placée en face de l'entrée principale et surmontée de la chaire, elle-même surmontée de l'orgue.
Pour monter sur la plate-forme de la tour, il faut gravir 282 marches. L'horloge, oeuvre du célèbre Jean-Baptiste Schwilgué, a été commandée en 1828. Lors de sa translation dans le nouveau clocher, elle est réparée et adaptée aux nouveaux cadrans par ses successeurs, la firme Ungerer Frères, de Strasbourg. Des gardiens étaient postés à demeure sur la tour, au nombre de trois, dont un pour le jour et deux la nuit. Leur service consistait à faire tous les quarts d'heure une ronde sur la galerie et de donner l'alarme en cas d'incendie. La cloche de tocsin, qui provient de l'ancienne tour, date au moins de 1707.
Intérieur
Une grande partie de l'ameublement provient de l'ancienne église Saint-Étienne.
L'un des plus importants trésors de la ville de Mulhouse est les vitraux datant de 1320 à 1350 reconnus pour leur construction éclatante et leurs riches couleurs. Une première réfection a lieu en 1586 par le peintre-verrier Thiébault Schmerber. En 1858, les vitraux sont mis en caisse lors de la démolition de l'église. Ce n'est qu'en 1882 qu'un inventaire complet en est dressé par Karl Franck qui précise en particulier dans cet inventaire l'état dans lequel se trouve chacun des panneaux, ce qui permet de constater que la plupart d'entre eux ont bien supporté les injures des siècles, certains étant même mentionnés comme parfaitement conservés. En 1904, les vitraux sont replacés dans la nouvelle église après une restauration effectuée par la firme Zettler, de Munich. Déposés pendant la Première Guerre mondiale, ils sont remontés en 1923 après avoir subi une nouvelle restauration corrigeant certaines erreurs de 1904. À l'aube de la Deuxième Guerre mondiale, en 1939, ils sont à nouveau déposés et mis en sécurité. En 1947, le service des Monuments historiques fait exécuter une réfection complète et la remise en place dans l'église s'effectue en décembre 1949. Ceux-ci sont classés à titre d'objet aux Monuments historiques depuis le 23 mars 1921.
Les stalles baroques de chêne foncé du choeur datent de 1637. Elles sont inscrites à titre d'objet aux Monuments historiques depuis le 11 août 1995. La chaire baroque de 1647, déclarée vétuste 50 ans plus tard, se trouve maintenant dans l'église réformée de Illzach.
L'ensemble de la boiserie, tant du vaisseau que des galeries, a été réalisé par trois entrepreneurs de menuiserie, MM. Charles Fiechter, Rückert et Schweighofer, de Mulhouse. Les travaux de serrurerie sont dus à M. Petit père.
Les orgues
L'orgue de tribune
Un orgue, de facteur inconnu, est attesté en 1487. Peut-être est-ce Conrad Sittinger, qui posa un instrument à Ensisheim en 1482. Sur le plan technique, cette période correspond à l'apparition des registres. Mais il n'est pas exclu que l'orgue ait été un « Blockwerk » (orgue sans registre, dans lequel tous les jeux parlent simultanément).
Un orgue neuf est posé en 1616 par un facteur inconnu de Fribourg. C'est probablement soit Hans Huodt, soit Hans Werner Mudderer qui travailla jusqu'en 1622 et qu'on reverra à Amemrschwihr et Benfeld. L'instrument est réparé en 1706 par Samuel Beckher. En 1727, un certain Nicolas Clady remonte cet orgue à Ferrette où il restera jusqu'en 1778.
En 1720, l'église reçoit un orgue neuf construit par Simon Burckhart, de Jettingen (Allemagne). L'instrument est réparé en 1751 par Kasimir Kühlwein. Cet orgue est transféré par Christian Langes en 1766 à Battenhe, où le buffet existe encore.
Tous les orgues, jusqu'en 1765, étaient placé en nid d'hirondelle sur le mus nord de la nef.
En 1766, Jean-André Silbermann, de Mulhouse, installe un orgue neuf dans l'église. L'installation était prévue sur le jubé, entre le choeur et la nef, mais Silbermann préféra l'installer sur la tribune ouest et l'on détruisit la deuxième tribune pour faire place à l'orgue. Peu de temps après, le jubé était démoli. Lorsque la vieille église est démolie en 1859 et qu'elle est remplacée par la nouvelle église Saint-Étienne pour les catholiques et par l'église réformée / temple Saint-Étienne achevée en 1866, l'orgue Silbermann ne trouve pas preneur. Il est démonté par Bernhard Merklin le 2 novembre 1858, puis entreposé dans les combles de l'église réformée Saint-Jean pendant 10 ans, car on y dispose déjà d'un orgue George Wegmann datant de 1835. Ce n'est qu'en 1867 que l'on démontre de l'intérêt pour l'orgue Silbermann. En 1886, après une reconstruction par la maison Dalstein-Haerpfer, il est installé église réformée / temple Saint-Jean.
Dans l'édifice neuf, on veut un grand orgue romantique. Six ans plus tôt, l'église catholique avait acquis un Cavaillé-Coll, la référence dans le style romantique français. Ici, on s'adresse à son alter ego allemand, Eberhard Friedrich Walcker. Son Opus 218, une merveille de 62 jeux sur trois claviers et pédale, avec une console en fenêtre et une traction mécanique, est installé en août 1866. Il possède une expression spéciale pour le jeu de Physharmonica 8' du Récit ainsi qu'un crescendo et quatre combinaisons fixes. L'instrument est placé plus à l'avant sur la tribune qu'il ne l'est actuellement. La pédale a une étendue relativement restreinte et le Récit n'est qu'en 8 pieds, sans même une Trompette ou un Hautbois. Une grande spécificité de ce type d'esthétique, ce sont ses grandes mutations constituant des harmoniques en 16' et même 32', mais aussi, et surtout l'incroyable richesse du choeur de jeux de fond.
La conception du magnifique buffet néo-gothique est due à l'architecte Jean-Baptiste Schacre. Il a plus de 10 mètres (33 pieds) de haut. Il comporte trois tourelles en tiers-point, la centrale étant la plus grande. Elle est encadrée de deux groupes de plates-faces doubles, puis des tourelles latérales, et enfin de deux plates-faces placées en ailes, avec des semi-tourelles montrant chacune cinq tuyaux sur les côtés. Le tout est muni de riches couronnements, avec clochetons et crochets. Le soubassement est plus étroit que la superstructure, car il s'arrête au niveau des plates-faces extérieures.
Dès 1885, quelques jeux d'anches sont remplacés par la maison Dalstein-Haerpfer : un Basson 16', trois Trompettes 8', un Basson-Hautbois 8', une Clarinette 8' et une Voix humaine 8'. Le jeu de Bifra 8' à 2 rangs est à cette même occasion changé par une Voix Céleste 8'. Du point de vue de l'harmonisation, les jeux du Récit sont renforcés, et ceux du positif adoucis.
Vers 1890, Albert Schweitzer étudie sur cet orgue, qui n'a finalement que deux défauts pour l'époque : il est le représentant d'une esthétique très typée, et... il encombre beaucoup la tribune.
En 1905, la maison Eberhard Friedrich Walcker reconstruit l'orgue : pneumatisation de la traction, modification des plans sonores, et réharmonisation complète. Le buffet est reculé pour dégager de la place sur la tribune. Le Positif et l'Écho sont logés dans la tour et deviennent du coup pratiquement inaudibles. Une augmentation de pression devait rendre le Grand-Orgue et la Pédale tonitruants. L'instrument possède alors 67 jeux, toujours sur trois claviers.
Les modifications ne sont pas du tout anodines. Le Bourdon 16' du Positif est placé au Récit qui est le plan sonore ayant fait à l'évidence l'objet de la plus grande attention. Du point de vue des jeux neufs, le Grand-Orgue reçoit un Grossgedeckt 16' et une Viole d'amour 8', le Positif un Quintaton 16' et une Flauto amabile 8', le Récit une Gambe d'écho 8', une Voix céleste 8', un Principal 4' et une Trompette harmonique 8' (en plus du Bourdon 16' du Positif), et la Pédale une Flûte 4', ainsi que la possibilité d'emprunter le Bourdon 16' et la Gambe 8' du Récit. L'ensemble de l'instrument possède beaucoup de gambes et le choeur d'anches lorgne clairement vers une esthétique plus romantique française qu'à l'origine. Il y a deux combinaisons libres, un crescendo et un appel du tutti. Voici donc l'orgue Walcker avec un Récit en 16', muni d'une Trompette harmonique, la Pédale qui monte jusqu'au Fa.
La firme Eberhard Friedrich Walcker change tous les jeux d'anches en 1921 et remplace, en 1922, par des tuyaux en zinc, les tuyaux de façade qui avaient été réquisitionnés par les autorités allemandes en 1917.
En 1953, le facteur Georges Schwenkedel est chargé de reconstruire l'instrument selon l'esthétique néo-classique soit une esthétique étrangère à l'orgue d'origine. La restructuration interne est énorme et, pour passer à quatre claviers, il faut construire deux adjonctions au buffet, dans un style bien évidemment étranger au buffet de 1866. La section supplémentaire de gauche sert à accueillir l'Écho, et celui de droite le Positif. Ces deux claviers reçoivent des sommiers à gravures neufs. Le Récit est logiquement placé en position centrale et en hauteur, tandis que le Grand-Orgue et la Pédale se partagent tant bien que mal l'espace restant dans le grand buffet, à coup de multiplication de sommiers et de postages. La traction devient électropneumatique. L'esthétique sonore est totalement repensée et l'orgue complètement réharmonisé à très basse pression comme c'est la mode dans les années 1950. L'orgue passe à 70 jeux, sur quatre claviers et pédale. Les gambes, jeux d'anches, mutations et mixtures de Walcker ne sont pas conservés. Une console entièrement neuve est installée.
La console indépendante est amovible. Les jeux sont commandés par « langues de chat » : jaune pour le Grand-Orgue (premier clavier), rouge pour le Positif (deuxième clavier), vert pour l'Écho (troisième clavier), marron pour le Récit (quatrième clavier) et bleu pour la Pédale. Les accouplements et appels d'anches sont disposés au-dessus des claviers et doublés par pédales. Il contient deux combinaisons libres programmées par commutateurs: blancs pour la première, rouges pour seconde. Les autres commandes d'appels en forme de petits leviers sont situées sous les claviers : un par clavier et un général. Ils sont enclenchés soit à gauche, soit à droite pour choisir l'une ou l'autre des combinaisons. Ces appels sont aussi disponibles par pédales. Il y a un appel du tutti, deux combinaisons libres (accessibles en commun ou de façon particulière à chaque clavier). De même, l'appel des anches est général ou spécifique pour chaque clavier. La pédale de crescendo général possède sept positions. Des témoins d'expression à neuf niveaux sont présents pour le Récit et l'Écho.
Les sommiers sont à cônes pour le Grand-Orgue, la Pédale et le Récit. Ils sont à gravures pour l'Écho et le Positif. Dans l'instrument, 40 % de la tuyauterie provient de Walcker et 60 % de Schwenkedel.
Aujourd'hui, malheureusement l'orgue a subi les assauts du temps et sa restauration est devenue inévitable. L'agencement des différents sommiers ne permet pas un accès aisé et une diffusion sonore correcte. De plus, le buffet ne dispose d'aucun plafond. Un plafonnement permet une meilleure diffusion sonore et forme une protection contre l'empoussièrement et l'éventuelle chute de gravats. Les tuyaux ainsi disposés à l'air libre souffrent plus de problèmes d'accord, principalement les jeux d'anches. La tuyauterie a souffert de la rupture des attaches. De nombreux tuyaux se sont affaissés et cassés. Tous les jeux de pédale, graves comme aigus, se trouvent dans la tour du clocher et ne peuvent pas « sonner » correctement. L'installation électrique qui date de 1953 est à revoir intégralement puisque n'étant plus aux normes.
L'orgue de choeur
Ce petit orgue mobile a été construit en 1978 par Christian Guerrier, de Willer. La tuyauterie de cet instrument provient de l'orgue Dalstein-Haerpfer de la Salle de la Fraternité de Mulhouse.
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The St. Étienne Reformed Church / Temple is the main Protestant church in the city of Mulhouse. Its congregation is a member of Alsace and Lorraine Reformed Protestant Church. Because of its location on Mulhouse's main place, Place de la Réunion, and its high tower, it is often called the « Mulhouse Cathedral. »
History
Three church buildings succeeded one another on the same site.
In 1003, St. Étienne Abbey of Strasbourg seemed to have had properties in Mulhouse acquired in the 8th century. They are confirmed in documents dating from 1221. It is possible that there was a place of worship with a parish organization in Mulhouse under the abbey's jurisdiction.
By 1186, a second building of late Romanesque style was probably built thanks to the protection of Emperor Frédéric Ist Barberousse. His chaplain, master Daniel, is named as parish priest in 1187. This church was surrounded by a graveyard and small stalls were installed against the building. Its interior walls were covered with paintings looking like tapestries. It is mentioned for the first time in a charter dating from 1236. A Gothic raised chancel, adorned with stained glass windows, was added to the nave in 1351, part of the Romanesque walls were preserved, raised and extended eastwards. The nave was rebuilt and put into line with the chancel between 1375 and 1425. The side aisles were rebuilt, also in Gothic style, in 1504. In 1508, a new main altar was installed and consecrated in 1510. It was completed in 1513 by sculptor Dominique, from Bâle, and the paintings were executed by Killian Maeder, of Mulhouse. In 1510, the bell tower was raised and completed by a steeple by Jean de Constance.
The Reformation in its Zwingli version was introduced by 1523 by the city mayor; the old St. Étienne church became a reformed temple in 1529. The first St. Étienne Protestant pastor was Augustin Gschmus alias Krämer, assisted by Nicolas Prugner.
In 1629, a gallery was built in the western section of the church. An additional galley was built in 1678 on top of it. A lock was installed in 1695. In 1707, the top section of the bell tower was rebuilt and a baroque copper-covered onion dome was installed by David Koenig.
In 1715, the church interior was painted by the brothers Johannes Gabriel and Lukas Liebach. The stone rood screen, installed between the chancel the the nave, was demolished in 1766.
In 1798, following Mulhouse adhesion to France, the reformed city status was abandonned and from 1803, a Catholic community (church of the Franciscans becoming later St. Marie church) was organized. A small French reformed community, founded in the 17th century also was organized in the church of the Franciscans. In 1812, it had to leave this church and move to St. Étienne, before moving into theit own church, temple Saint-Jean.
En 1813, the building was in poor condition. The successive modifications to the building had led to the juxtaposition of building materials of various qualities. For the first time, Town Hall inquired about repairs to be made to offset the defects of a building which is « humid, badly located, badly surrounded and not very sound, badly ventilated ». The possibility of a reconstruction was moved forward to put an end to the dilapidation of the building. The fear of being too small became more present as the population increased. From 1828, the 17th-century coffered wooden ceiling became dangerous. In 1836, the City Council approved the principle of a restoration or a new construction. At first, the Municipality privileged retaining the bell tower and the chancel while the rest could be demolished.
An architectural competition was organized in 1840. It covers two distinct projects: the practicability of a restoration within a maximum 200,000-franc budget, and the possibility of a full reconstruction within a maximum 300,000 francs, an identical sum estimated for the construction of the church. In December, 1841, Town Hall received 12 projects for the entire reconstruction and 10 for the restoration. In all, 57 architects participated in the competition.
For the time being, the municipality prefered the restoration, the less expensive option which preserves the architectural value of the temple and its antiquity. The old bell tower raised a particular interest. In 1848, the city architect, Jean-Baptiste Schacre was charged with the execution of the restoration project. The supporters of the complete reconstruction gained ground as the estimate for a partial restoration proved to be more costly and questions of solidity and convenience became too unpredictable. After the 1848 revolutionary interlude and the temporary freeze of architectural projects which followed, the demolition of the temple was approved unanimously by the Town Council in August 1851. It was necessary to undertake the modifications to the city alignment plan with a view to the future building. A long period of time was taken to acquire properties surrounding the old temple, with the aim of their demolition. Expropriations were also used. In total, the city spent 150,000 francs for houses to be demolished.
On November 1st, 1858, the last worship service in the multi-century temple whose bell tower overhangs the central place and is one of the city symbols. Demolition and reconstruction took place almost at the same time,the old bell tower is present next to the new one in a photo of that time.
The city architect, Jean-Baptiste Schacre, who has already built the main synagogue and the St. Étienne Catholic church, designed a church in neogothic style with a simple rectangular floor plan without transept, nor chancel. The construction contract was awarded on November 24th, 1858 to Renaut, Courtoisier and Cornot de Belfort.
The first stone of the new temple was laid down on August 15th, 1859, anniversary of Napoléon Ist. From 1860, city financial difficulties were solved thanks to the private donations in a fund raising campaign initiated by Protestant notables. Instead of decreasing the costs, the subscription allowed to raise the complete budget. In fact, the president insisted on the fact that sums collected by subscription be first of all assigned to the interior furnishings and no to the completion of the building. Furthermore, subscriptions allowed, in 1861, to undertake « additional projects for various modifications and additions to be carried out on the building, particularly for the stone steeples in cut stone on the tower and the four turrets ». This new project estimated at 330,000 francs, called for the replacement of initial materials by others, more noble, more solid and more expensive. In total, the approximated project comes to more than a million francs, a sum approved by the Town Council in October 1861. This estimate will reach 2,500,000 francs in 1864.
From 1862, sculptor Désiré Husson executed the sculptures and capitals of the facade windows.
Inauguration took place on November 1st, 1866, eight years to the day of the last service in the old church. It revealed an imposing building whose decorations contrasted with the simplicity of the new Catholic church. The building was not completed, works will go on for more than two years, mainly on the tower which will be completed only in 1868. It is not only about the highest steeple in Haut-Rhin, it is also the highest Protestant steeple in France. This steeple houses the largest Protestant ring of bells in France. The five bells were cast in 1867 by the J. Keller firm, in Zurich. Bells were blessed on April 26th, 1868.
The demolition of the bell tower of the old church to which a delay had been granted owing to services rendered by its clock and its security guards responsible for looking out for fires, began on August 8th, 1868.
Since February 2009 and, according to estimates, till late in 2019, the church will be progressively restored on the outside and on the inside. Works started with the steeple.
The temple is classified as an "Historic monument" since July 27th, 1995.
Exterior
The architentural style is inspired from 14th-century Gothic cathedrals, the steeple is located opposite to the facade with a 318-foot (97-metre) high openwork arrow. Its floor plan is however typical of a building of the reformed worship: equal height three-vessel nave-hall, lateral vessels divided in height direction by U-shape galleries, the whole layout facing the table of communion located in front of the main entrance and topped by the pulpit, itself topped by the organ.
To reach on the tower deck, it is necessary to climb up 282 steps. The clock, executed by famous Jean-Baptiste Schwilgué, was ordered in 1828. During its transfert into the new steeple, Schwilgué's successor, the Ungerer Frères firm, of Strasbourg, repaired and adapted it to its new dials. Security guards were posted in residence in the tower. They were three, one during the day and two at night. They were required to make a fire round every quarter hour on the gallery and to raise the alarm in case of a fire. The alarm bell, from the old tower, dates at least from 1707.
Interior
Most of the furnishings comes from the old St. Étienne church.
One of the most important treasures of the city of Mulhouse is the stained glass windows dating from 1320 to 1350 acclaimed for their vivid construction and their rich colours. A first reconstruction took place in 1586 by the glass painter Thiébault Schmerber. In 1858, the stained glass windows were put in cases during the demolition of the church. It is only in 1882 that a full inventory was performed by Karl Franck who specified particularly in this inventory the condition of each panel. This allowed to note that the most them well supported the affronts of the centuries while some were perfectly preserved. In 1904, the stained glass windows were replaced in the new church after a restoration performed by the Zettler firm, of Munich. Taken down during the First World War, they went back up in 1923 after a new restoration that corrected errors made in 1904. At the dawn of the Second World War, in 1939, they are again taken down and stored in security. In 1947, the Historic Monuments Service ordered a full reconstruction and the stained glass windows were back in place in the church in December 1949. They are classified as object by the Historic Monuments since March 23rd, 1921.
The Baroque dark oak stalls in the chancel date from 1637. They are classified as object by the Historic Monuments since August 11th, 1995. The 1647 Baroque pulpit, declared dilapidated 50 years later, is now in the Reformed church in Illzach.
The woodworks, both in the nave and in the galleries, were executed by three carpenters, MM. Charles Fiechter, Rückert and Schweighofer, from Mulhouse. Metal works were executed by Mr Petit Sr.
The organs
The Gallery Organ
An organ, from an unknown organbuilder, was certified in 1487. Perhaps it was from Conrad Sittinge, who installed an instrument in Ensisheim in 1482. On the technical side, registers originated in that period. But it is not excluded that the organ was a "Blockwerk" (organ without registers where all stops speak at the same time).
A new organ was installed in 1616 by an unknown organbuilder from Fribourg. It is probably from either Hans Huodt, or Hans Werner Mudderer who worked until 1622 and later in Amemrschwihr and Benfeld. The instrument was repaired in 1706 by Samuel Beckher. In 1727, a certain Nicolas Clady installed this organ in Ferrette where it stayed until 1778.
In 1720, a new organ built by Simon Burckhart, of Jettingen (Germany), was installed. The instrument was repaired in 1751 by Kasimir Kühlwein. This organ was transferred by Christian Langes in 1766 in Battenhe where the organcase still stands.
All organs, until 1765, were located in a swallow's nest on the north wall of the nave.
In 1766, Jean-André Silbermann, from Mulhouse, installed a new organ in the church. The installation was planned to be on the rood screen, between the chancel and the nave, but Silbermann preferred the west gallery; the second gallery was demolished to make room for the organ. Soon afer, the rood screen was demolished. When the old church was demolished in 1859 and replaced by the new St. Étienne church for the Catholics and by the St. Étienne Reformed church / temple completed in 1866, the organ Silbermann did not find takers. It is disassembled by Bernhard Merklin on November 2nd, 1858, then stored in the attic of St. Jean Reformed church for 10 years, the church already had a George Wegmann organ dating from 1835. It is only in 1867 that interest was shown for the Silbermann organ. In 1886, after a reconstruction by the Dalstein-Haerpfer firm, it wass installed in St. Jean Reformed church / temple .
In the new building, a large romantic organ was privileged. Six years earlier, the Catholic church had acquired a Cavaillé-Coll, the reference in French romantic style. Here, they ask his German alter ego, Eberhard Friedrich Walcker. His Opus 218, a 62-stop marvel with three manuals and pedal, with an attached console and mechanical action, was installed in August 1866. It had a special expression for the Physharmonica 8' stop of the Récit as well as a crescendo and four fixed combinations. The instrument was installed on gallery more closer to the balustrade than it stands today. The pedal had a comparatively limited compass and the Récit was only in 8 feet, without even a Trumpet or an Oboe. A main features of this type of aesthetics are large mutations giving 16' and even 32' harmonics and especially the unbelievable sumptuoutness of the foundation stop chorus.
The magnificent neogothic organcase was designed by architect Jean-Baptiste Schacre. It is more than 33 feet (10 metres) high. It includes three pointed arch turrets, the central one being the highest. It is surrounded by two groups of flats then by lateral turrets and finally two flats as wings with semi-turrets containing each five pipes. The ensemble has rich decorations, with little steeples and hooks. The lower case is narrower than the superstructure because it ends at the exterior flats level.
As soon as 1885, some reed stops were replaced by the Dalstein-Haerpfer firm: a Basson 16', three Trumpettes 8', a Basson-Hautbois 8', a Clarinette 8' and a Voix humaine 8'. The 2-rank Bifra 8' was replaced by a Voix céleste 8'. From the voicing point of view, Récit stops were reinforced while those of the Positif were softened.
Around 1890, Albert Schweitzer studied on this organ which finally had only two defects for its time: it was a representative of a very strict aesthetics and it obstructed the gallery.
In 1905, the Eberhard Friedrich Walcker firm rebuilt the organ: pneumatisation of the action, modifications to the tonal structure, and a complete revoicing. The organcase was moved back to clear space on the gallery. The Positif and Écho divisions were moved into the tower where they practically became inaudible. An wind pressure increase was supposed to make the Grand-Orgue and the Pedal thunderous. The instrument had 67 stops on three manuals and pedal.
Modifications were significant. The Bourdon 16' of the Positif was relocated in the Récit which is obviously the division mainly targeted by the changes. As for new stops, the Grand-Orgue received a Grossgedeckt 16' and a Viole d'amour 8', the Positif a Quintaton 16' and a Flauto amabile 8', the Récit a Gambe d'écho 8', a Voix céleste 8', a Principal 4' and a Trompette harmonique 8' (besides the Bourdon 16' from the Positif), and the Pedal a Flûte 4', as well as the possibility of borrowing the Bourdon 16' and the Gambe 8' from the Récit. There are many gambas and the reed chorus drifts towards a French romantic aesthetics it was originally. There are two free combinations, a crescendo and a tutti ventil. Therefore, here is a Walcker organ with a 16-foot Récit, a Trompette harmonique, and a Pedal division that goes up up to F.
In 1921, the Eberhard Friedrich Walcker firm replaced all reed stops. In 1922, it replaced with zinc pipes, the facade pipes which had been requisitioned by the German authorities in 1917.
In 1953, organbuilder George Schwenkedel was aked to rebuild the instrument while giving it a neoclassical aesthetics, a foreign aesthetics for the original instrument. Internal restructuring was huge and, going to four manuals, it was necessary to build two additions to the organcase, in a style completely different from the 1866 organcase. The additional left section houses the Echo, and the one on the right side, the Positif. These two divisions are installed on slider chests. The Récit is logically located high in the central position while the Grand-Orgue and the Pedal share what was left of the space in the large organcase with numerous windchests and tubing offs. Action became electro-pneumatic. The tonal aesthetics was completely redesigned and the complete organ was revoiced with very low wind pressure as it was currently done in the 1950s. The organ has 70 stops, on four manuals and pedal. Walcker's gambas, reed stops, mutations and mixtures were not retained. A completely new console was installed.
The independent console is movable. Stop tongues are used: yellow ones for the Grand-Orgue (first manual), red for the Positif (second manual), green for the Echo (third manual), amroon for the Récit (fourth manual), and blue for the Pedal. Couplers and reed ventils are located above the manuals, and doubled by pedals. It has two free combinations programmed by switches: white for the first one, and red for the second. Other ventils are located under the manuals: one by manual and a general one, they are st either to the left or to the right to select the first or second combination. These ventils are also available by pedals. There is a ventil for the tutti, two free combinations (available together or in a specific way for every manual). Also, the ventil for reeds is general or specific for every manual. The general crescendo pedal has seven levels. Nine-level crecendo lights are present for the Récit and the Écho.
Cone windchests are used for the Grand-Orgue, the Pedal and the Récit. The Écho and Positif use slider chests. In the instrument, 40% of pipework comes from Walcker and 60% from Schwenkedel.
Today, unfortunately the organ has suffered from the ravages of time and its restoration is unavoidable. The use of the different windchests does not allow an easy access and a correct sound distribution. Besides, the organcase has no ceiling. A ceiling would allow a better sound distribution and protect the pipework from dust and the possible fall of rubbles. Pipework exposed to free air has more tuning problems, mainly for reed stops. Pipework has suffered from broken hooks, some has collapsed and some is broken. All pedal pipework, bass and treble, are located in the bell tower and cannot speak correctly. The electrical installation which dates from 1953 must be completely revised since it is outside the norm.
The Chancel Organ
This small mobile organ was built in 1978 by Christian Guerrier, of Willer. Pipework comes from the Dalstein-Haerpfer organ of the Salle de la Fraterminé in Mulhouse.
I. Grand-Orgue |
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Walcker 1866 |
Walcker 1905 |
Schwenkedel 1953 |
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Montre | 16' | Montre | 16' | 1Montre | 16' | ||
Flauto major | 16' | Grossgedeckt | 16' | Bourdon | 16' | ||
Montre | 8' | Montre | 8' | 1Montre | 8' | ||
Hohlflöte | 8' | Hohlflöte | 8' | 1Flûte creuse | 8' | ||
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | 1Bourdon | 8' | ||
Viola da Gamba | 8' | Viola da Gamba | 8' | 1Salicional | 8' | ||
Gemshorn | 8' | Gemshorn | 8' | 1Prestant | 4' | ||
Quintatön | 8' | Quintatön | 8' | 1Flûte à cheminée | 4' | ||
Nazard | 5 1/3' | Nazard | 5 1/3' | 1Quinte | 2 2/3' | ||
Praestant | 4' | Praestant | 4' | 1Doublette | 2' | ||
Rohrflöte | 4' | Rohrflöte | 4' | Flûte | 2' | ||
Flûte d'amour | 4' | Flûte d'amour | 4' | Fourniture | VI | ||
Terz | 3 1/5' | Nazard | 2 2/3' | Cymbale | III | ||
Nazard | 2 2/3' | Doublette | 2' | 1,2Cornet | V | ||
Doublette | 2' | Cornett | V | Trompette | 8' | ||
Cornett | V | Fourniture | VI | Clairon | 4' | ||
Fourniture | VI | Scharff | III | ||||
Scharff | III | Basson | 16' | ||||
Trompete | 8' | Trompete | 8' | ||||
Clairon | 4' | Clairon | 4' |
II. Positif |
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Walcker 1866 |
Walcker 1905 |
Schwenkedel 1953 |
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Bourdon | 16' | Quintaton | 16' | Montre ancienne | 8' | ||
Montre | 8' | Montre | 8' | 1Bourdon | 8' | ||
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | 1Prestant | 4' | ||
Salicional | 8' | Salicional | 8' | 1Flûte conique | 4' | ||
Bifra II | 8' | Voix céleste | 8' | Nazard | 2 2/3' | ||
Nazard | 5 1/3' | Flauto amabile | 8' | 1Quarte de nazard | 2' | ||
Praestant | 4' | Prestant | 4' | Tierce | 1 3/5' | ||
Rohrflöte | 4' | Rohrflöte | 4' | Cymbale | III | ||
Spitzflöte | 4' | Spitzflöte | 4' | Cromorne | 8' | ||
Sifflöte | 2' | Sifflöte | 2' | ||||
Fourniture | V | Fourniture | V | ||||
Trompete | 8' | Trompete | 8' | ||||
Fagott/Oboe | 8' | Clarinette | 8' | ||||
Vox humana | 8' | Corno | 4' | ||||
Corno | 4' |
III. Écho |
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Quintaton | 16' |
1Principal italien | 8' |
1Cor de nuit | 8' |
Flûte solo | 8' |
Principal | 4' |
1Flûte à cheminée | 4' |
Principal | 2' |
Larigot | 1 1/3' |
Piccolo | 1' |
Plein Jeu | IV |
Ranquette | 16' |
Musette | 8' |
Clairon | 4' |
IV. Récit |
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Walcker 1866 |
Walcker 1905 |
Schwenkedel 1953 |
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Principalflöte | 8' | Bourdon | 16' | 1Bourdon | 16' | ||
Conzertflöte | 8' | Principalflöte | 8' | 1Diapason | 8' | ||
Bourdon | 8' | Conzertflöte | 8' | 1Flûte harmonique | 8' | ||
Aeoline | 8' | Bourdon | 8' | 1Gambe | 8' | ||
Traverseflöte | 4' | Echo Gamba | 8' | 1Bourdon | 8' | ||
Dolce | 4' | Aeoline | 8' | Voix céleste | 8' | ||
Fugara | 4' | Voix céleste | 8' | 1Fugara | 4' | ||
Nazard | 2 2/3' | Principal | 4' | 1Flûte harmonique | 4' | ||
Flageolet | 2' | Traversflöte | 4' | Quinte | 2 2/3' | ||
Clarinette | 8' | Fugara | 4' | Doublette | 2' | ||
Physharmonica | 8' | Flageolet | 2' | Plein Jeu | V | ||
Trompette harmonique | 8' | Cymbale | III | ||||
Basson/Hautbois | 8' | Bombarde | 16' | ||||
Voix humaine | 8' | Trompette harmonique | 8' | ||||
Basson/Hautbois | 8' | ||||||
Voix humaine | 8' | ||||||
Clairon | 4' | ||||||
Tremolo |
Pédale |
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Walcker 1866 |
Walcker 1905 |
Schwenkedel 1953 |
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Grand Bourdon | 32' | Grand Bourdon | 32' | 1Bourdon acoustique | 32' | ||
Principalbass | 16' | Principalbass | 16' | 1Principal | 16' | ||
Subbass | 16' | Subbass | 16' | 1Soubasse | 16' | ||
Violonbass | 16' | Violonbass | 16' | Bourdon (REC) | 16' | ||
Quintbass | 10 2/3' | Gedecktbass (REC) | 16' | Principal | 8' | ||
Octavbass | 8' | Quintbass | 10 2/3' | 1Flûte | 8' | ||
Hohlflötenbass | 8' | Octavbass | 8' | 1Bourdon | 8' | ||
Bourdon | 8' | Hohlflötenbass | 8' | 1Basse-chorale | 4' | ||
Violoncell | 8' | Bourdon | 8' | Flûte | 4' | ||
Terzbass | 6 2/5' | Violon | 8' | Principal | 2' | ||
Octavbass | 4' | Violoncell (REC) | 8' | Cornet | III | ||
Flöte | 2' | Terzbass | 6 2/5' | Fourniture | V | ||
Bombardon | 16' | Octavbass | 4' | 1Bombarde | 16' | ||
Trompete | 8' | Flûte | 4' | Trompette | 8' | ||
Clairon | 4' | Bombardon | 16' | Clairon | 4' | ||
Trompette | 8' | ||||||
Clairon | 4' |
1 | Tuyauterie Walcker / Walcker pipework | |
2 | De c0 / From tenor C |
Clavier / Manual |
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Bourdon | 8' |
Prestant | 4' |
Doublette | 2' |